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18/05/1994 | MADAGASCAR | N°68/92-ADM;60/93-ADM
Texte (pseudonymisé)
Vu l'ordonnance n°60-048 du 22 juin 1960 fixant la procédure à suivre devant la Chambre Administrative de la Cour
Suprême modifiée
par l'ordonnance n°62-073 du 29 septembre 1962 ;
Vu les dispositions de l'article 02.02.04 du Code Général des Impôts annexé à la loi n°00 005 du 22 décembre 1977
portant Loi des Finances 1978 ;
Vu la loi n°61-013 du 19 juillet 1961 portant création la Cour Suprême modifiée par l'ordonnance n°62-091 du 1er
octobre 1962 et par la loi
n°65-016 du 16 décembre 1965 ;
Vu les deux requêtes distinctes présentées par le sieur A Ab, Commissaire de Police, domicilié au logement n°220, cité
de Mandroseza,
Antananarivo (101), lesdites requêtes enregistrées au greffe de la Chambre Administrative de la Cour Suprême les 1er
septembre 1992 et 30 août
1993 sous les n°s 68/92-Adm et 60/93-Adm et tendant à ce qu'il plaise à la Cour - annuler le refus implicite et
persistant de l'Administration
d'exécuter l'arrêt n°30 du 19 avril 1989 de la Chambre Administrative - condamner B Aa à lui payer la somme de
95.000.000 Fmg à
titre de dommages-intérêts avec intérêts compensatoires de droit et la somme de 500.000 Fmg par mois à titre
d'indemnité moratoire jusqu'au
jour où l'Administration aura fait cesser le dommage ;
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Considérant que par deux requêtes enregistrées respectivement les 1er septembre 1992 et 30 août 1993, le sieur A Ab,
Commissaire de
Police, sollicite l'annulation du refus persistant de l'Administration d'exécuter l'arrêt n°30 du 9 avril 1989 de la
Chambre Administrative de
la Cour Suprême et la condamnation de l'Etat à lui payer la somme de 95.000.000 Fmg à titre de dommages-intérêts
avec intérêts compensatoires
de droit et la somme de 500.000 Fmg par mois à titre d'indemnité moratoire jusqu'au jour où l'Administration aurait
fait cesser le dommage ;
Qu'il fait valoir que le refus d'exécuter une décision de justice passée en force de chose jugée constitue une violation
de la légalité
engageant la responsabilité de la puissance publique ;
Sur la jonction :
Considérant que les deux requêtes n°68/92-Adm et 60/93-Adm présentent ) juger la même question ; qu'il échet de
les joindre pour y être statué
par une seule et même décision ;
Sur le refus de l'Administration d'exécuter l'arrêt n°30 du 9 avril 1989 :
Considérant qu'il ressort des pièces versées au dossier que, postérieurement à l'introduction de la première requête, le
Ministre de la Police
Nationale a pris l'arrêté n°393/93 du 29 janvier 1993 portant réintégration du requérant dans ses fonctions, que par
décision
n°211/MINPN/DAF/SAAG du 25 août 1993 a été inscrit au tableau d'avancement, que sa situation administrative a été
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Parties
Demandeurs : NAKANY Pierre
Défendeurs : ETAT MALAGASY
Références :
Origine de la décision
Pays : Madagascar
Juridiction : Cour suprême
Formation : Chambre administrative
Date de la décision : 18/05/1994
Date de l'import : 22/11/2019
Numérotation
Numéro d'arrêt : 68/92-ADM;60/93-ADM
Numéro NOR : 177525
Identifiant URN:LEX : urn:lex;mg;cour.supreme;arret;1994-05-18;68.92.adm
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