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26/04/2023 11:26 Madagascar, Cour suprême, Chambre administrative, 17 février 1982, 130/81-ADM

La jurisprudence francophone des Cours suprêmes

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17/02/1982 | MADAGASCAR | N°130/81-ADM

| Madagascar, Cour suprême, Chambre administrative,


17 février 1982, 130/81-ADM

Texte (pseudonymisé)

Vu l'ordonnance n° 60-048 du 22 juin 1960 fixant la procédure à suivre devant la Chambre Administrative de la Cour
Suprême
modifiée par l'ordonnance n° 62-073 du 29 septembre 1962 ;
Vu l'ordonnance n° 62-055 du 20 septembre 1962 portant Code Général de l'Enregistrement et du Timbre,
spécialement en son article 37 ;
Vu la loi n° 61-013 du 19 juillet 1961 portant création de la Cour Suprême modifiée par l'ordonnance n° 62-091 du 1er
octobre 1962 et par la
loi n° 65-016 du 16 décembre 1965 ;
Vu le mémoire préalable adressé le 20 Mai 1981 au Ministère des Travaux Publics ;
Vu la requête présentée par le sieur A Aa, employé à la Subdivision des Travaux Publics d'Ihosy, ayant pour Conseil
Maître HAMEL,
Avocat à la Cour, ladite requête enregistrée sous le n°- 130/81-Adm du 7 Septembre 1981 au greffe de la Chambre
Administrative de la Cour
Suprême et tendant à ce qu'il plaise à la Cour condamner l'Etat Malagasy à deux millions de dommages-intérêts pour
réparation du préjudice à
lui causé parsuite de l'accusation portée de mauvaise foi et ayant entraîné indûment son emprisonnement pendant
quinze mois ;
....................
Après en avoir délibéré conformément à la loi ;
Considérant que le sieur A Aa demande de la condamnation de l'Etat au paiement de dommages-intérêts en
réparation du préjudice
subi du fait de son incarcération à la suite d'une information judiciaire ouverte consécutivement à un dépôt de plainte
effectuée par son chef ;
Sur la compétence :
Considérant qu'il résulte du dossier d'instruction que le sieur A Aa, alors qu'il était chef de dépôt à la Subdivision des
Travaux
Publics d'Ihosy, s'est vu accusé avec d'autres fonctionnaires d'avoir détourné des matériels et des deniers appartenant
à l'Etat, suivant
rapport dressé le 4 Mars 1977 par l'Inspection Générale d'Etat ; qu'à la suite de la plainte déposée par son supérieur
hiérarchique il a dû
être incarcéré pendant des mois puis relaxé par jugement du Tribunal Spécial Economique de Fianarantsoa ;
Considérant qu'il s'agit en l'espèce d'opération rentrant dans la mission générale de la police judiciaire et exécutée
après l'ouverture de
l'information ; que les conséquences dommageables susceptibles d'en découler ne peuvent être appréciées que par la
juridiction judiciaire ;
Considérant, par suite, que le pourvoi doit être rejeté comme porté devant une juridiction incompétente pour en
connaître ;
PAR CES MOTIFS,
Décide:
Article premier.- La requête susvisée du sieur A Aa est rejetée ;
Article 2.- Il supportera les dépens ;
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Article 3.- Expédition du présent arrêt sera transmise à Messieurs le Ministre des Travaux Publics, le Directeur de la
Législation et du La jurisprudence francophone des Cours suprêmes
Contentieux et au requérant ;

Parties
Demandeurs : RABIALAHY Vincent
Défendeurs : ETAT MALAGASY

Références :

Origine de la décision
Pays : Madagascar
Juridiction : Cour suprême
Formation : Chambre administrative
Date de la décision : 17/02/1982
Date de l'import : 22/11/2019

Numérotation
Numéro d'arrêt : 130/81-ADM
Numéro NOR : 175875
Identifiant URN:LEX : urn:lex;mg;cour.supreme;arret;1982-02-17;130.81.adm

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