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14/12/1994 | MADAGASCAR | N°26/93-ADM
Texte (pseudonymisé)
Vu l'ordonnance n° 60-048 du 22 juin 1960 fixant la procédure à suivre devant la Chambre Administrative de la Cour
Suprême
modifiée par l'ordonnance n° 62-073 du 29 septembre 1962 ;
Vu les dispositions de l'article 02.02.04 du Code de Général des Impôts annexé à la loi n° 00.005 du 22 décembre 1977
portant loi des Finances
pour 1978 ;
Vu la loi n° 61-013 du 19 juillet 1961 portant création de la Cour Suprême modifiée par l'ordonnance n° 62-091 du 1er
octobre 1962 et par la
loi n° 65-016 du 16 décembre 1965 ;
Vu la requête présentée par le Sieur A Ab, Assistant d'Administration retraité, ex Délégué du Comité Administratif du
Firaisampokontany de Ae Aa Ad, ladite requête enregistrée au greffe de la Chambre Administrative de la Cour
Suprême
le 16 avril 1993 sous le n° 26/93-Adm et tendant à ce qu'i l plaise à la Cour annuler le refus implicite que l'Etat oppose
à sa demande de
paiement de ses soldes allant du 01 juin 1990 au 30 octobre 1992 et le condamner au paiement à son profit de la
somme de 3.000.000 FMG à titre
de dommages-intérêts ;
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Après en avoir délibéré conformément à la loi ;
Considérant que, par requête enregistrée au greffe de la Chambre Administrative de la Cour Suprême, le sieur A Ab Ac
Ag
ex-Asssistant d'Adminstration Principal sollicite l'annulation de la décision implicite de rejet opposée à sa demande
tendant au rappel de ses
soldes impayées allant du 01 juin 1990 au 30 septembre 1992 et au paiement par l'Etat Af à son profit de la somme de
3.000.000 Fmg à
titre de dommages et intérêts pour préjudices subis ;
Sur la recevabilité :
Considérant que le représentant de l'Etat Af soulève l'irrecevabilité de la requête pour défaut de demande préalable et
ce en application
de l'article 4 alinéa 2 de l'ordonnance n° 60.048 du 22 juin 1960 ;
Considérant cependant qu'une demande de rappel de soldes adressée au Ministre de la Fonction Publique a été
préalablement établie à la date du
7 décembre 1992 ; qu'il revient l'autorité saisie de transmettre les demandes mal dirigées à l'autorité compétente ;
Que de ce qui précède, la présente requête est recevable en ce qui concerne la demande de rappel de traitement ; que
toutefois, la requête
tendant à demander des dommages et intérêts pour préjudices subis est irrecevable faute de demande préalable ;
Sur le fond :
Considérant qu'au soutien de sa requête, le sieur A Ab expose qu'il n'a abandonné son poste à aucun moment ; que
l'arrêté n°
1861-94-FOP/AD.2 l'a réhabilité ;
Considérant qu'il ressort de l'instruction et des pièces du dossier notamment de l'arrêté n° 1861/94-FOP/AD.2 que
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Parties
Demandeurs : RAKOTOMANGA Alfred Marie C.
Défendeurs : ETAT MALAGASY
Références :
Origine de la décision
Pays : Madagascar
Juridiction : Cour suprême
Formation : Chambre administrative
Date de la décision : 14/12/1994
Date de l'import : 22/11/2019
Numérotation
Numéro d'arrêt : 26/93-ADM
Numéro NOR : 176739
Identifiant URN:LEX : urn:lex;mg;cour.supreme;arret;1994-12-14;26.93.adm
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