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Caisse Nationale des Congés Payés et du Chômage intempéries des Secteurs du bâtiment des Travaux
Publics et de l’Hydraulique
 ( C.A.C.O.B.A.T.P.H)
Création et missions de la caisse :
1-  Création de la CACOBATPH :
La Caisse Nationale des Congés Payés et du chômage intempéries des secteurs du
Bâtiment, des Travaux Publics et de l’Hydraulique , par abréviation
« CACOBATPH » a été créée par décret exécutif n° 97-45 du 26 Ramadhan 1417
correspondant au 04 Février 1997 .
Sa création découle des mutations et des contraintes socio-économiques profondes
connues par les secteurs d’activité nationaux et en particulier celui du BTPH ; elle
répond à l’impératif d’organiser une gestion spécifique des congés payés et des
indemnités de chômage intempéries au profit des travailleurs du secteur du BTPH.
Elle accompagne notamment l’évolution des relations de travail vers l’emploi
généralisé du contrat à durée déterminée que favorise la précarité et la mobilité qui
caractérisent traditionnellement l’emploi dans les secteurs du BTPH.
1.1   Le régime congé payé du BTPH :
La précarité et la mobilité sus évoquées sont facteurs de dispersion des droits aux
congés payés des travailleurs du BTPH. Le morcellement de ces droits entre
plusieurs employeurs au cours de l’année peut se traduire en autant d’érosion dans
l’indemnité et l’absence de tout repos récupérateur.
C’est pourquoi , en se substituant aux employeurs successifs des travailleurs
concernés et en centralisant les éléments de droit relatifs au congé payé , la
CACOBATPH se présente comme un employeur unique en charge d’assurer cette
indemnité et d’imposer, légalement , le repos.
         Il convient de noter, pour l’historique , que ce régime particulier a été instauré
en Algérie en 1936 et maintenu jusqu’en 1991 ( quoique les Caisses de Congés aient
été dissoutes en 1984 ). Le régime actuel , institué par l’ordonnance 97/02 du 11
Janvier 1997 complétant les dispositions de la loi 90/11 du 21 Avril 1990, est donc
apparenté à une restauration.
1.2   Le régime chômage – intempérie :
Alors que le régime congés payés assure une « compensation », le régime chômage
intempéries couvre un risque.
Le risque résulte des arrêts de travail liés aux conditions climatiques qui se
traduisent par le chômage forcé et momentané des travailleurs. Ce risque ne couvre
que les catégories de travailleurs activant dans des conditions qui exposent leur santé
aux aléas climatiques. La couverture vise  donc tant la santé du travailleur que
l’assurance d’un revenu minimum en cas de chômage pour cause d’intempéries.
Pour l’historique, ce régime a été instauré en Algérie en 1984 et abrogé en 1985 . Le
régime actuel, instituée par l’ordonnance97/01 du 11 janvier 1997, s’apparente donc
également à une restauration…
1.3   Les taux de cotisations :
Les taux de cotisations « congés payés »et « chômage intempéries » sont fixés par le
décret exécutif n°97/47 du février1997. Ils sont définis en référence à l’assiette de
cotisations sociales et fixés à :
–        12,21% , à la charge totale de l’employeur, pour les congés payés,
–        0,75% réparti à charge égale entre employeur et travailleur, pour le
chômage intempérie.
Les cotisations congés payés sont réservées en indemnités (gestion technique) à
hauteur de94,7% et participent aux frais de gestion de la caisse ( gestion
administrative) à hauteur de 5,3%.
         Au contraire de l’indemnité de congé payé où les prestations sont fonctions
directes des cotisations , l’indemnité de chômage intempéries (qui est liée à un
risque) est aléatoire et peut dépasser très largement les cotisations. Néanmoins, la
faible par de ce risque (4% de notre activité) et le mécanisme de solidarité nationale
atténue très largement les déséquilibres éventuels .
         Il reste à signaler que la part de cette cotisation par rapport à celle des congés
payés est très réduite puisqu’elle en représente à peine 4%.
2. Missions :
         Les missions de la caisse sont définies par le décret exécutif n°97/45 février
1997. Elles sont :
–    d’assurer la gestion des congés payés et du chômage –intempéries dont
bénéficient les travailleurs relevant des secteurs du Bâtiment des Travaux Publics et
de l’Hydraulique.
–    de procéder à l’immatriculation des bénéficiaires et de leurs employeurs en
liaison avec les organismes concernés.
–    d’assurer l’information des bénéficiaires et de leurs employeurs d’assurer le
recouvrement des cotisations prévues par la législation et la réglementation comme
prévues par la législation vigueur.
–    de constituer un fonds de réserve destiné à assurer en toutes circonstances le
versement de ces indemnités.
–    de contribuer à la création d’œuvres sociales destinées aux travailleurs de son
domaine de compétences et à leurs ayant droits.
II – SITUATION ACTUELLE DE LA CAISSE :
1. Moyens en place :
     Le démarrage des activités de la caisse a eu lieu au cours du mois de Juillet 1997 et
ont été assurées par les soins de la CNAS pour le compte de la CACOBATPH,
jusqu’au mois d’octobre 1998 , date de prise en charge directe de nos activités.
   Dans cet intervalle , la caisse s’est concentrée, à travers le premier noyau de cadres
constituant la direction générale, sur la mise en place de des structures des moyens et
de l’organisation. C’est ainsi qu’un réseau opérationnel composé de sept (7) agences
régionales a été constitué et que les premières procédures de gestion techniques et
financière ont été élaborées.
Cette phase préparatoire nous a permis de prendre en charge nos activités avant les
délais initialement arrêtés et d’en assurer le transfert à partir de la CNAS sans
difficultés notables.
        Le schéma organique générale se présente ainsi :
        Sous tutelle du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, la caisse est
administrée par un Conseil d’Administration et dirigée par un Directeur Général.
Elle est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
Le conseil d’administration, installé le 3 avril 2000,est composé de vingt et un (21)
membres répartis comme  suit :
–       Sept (7) représentants de l’UGTA,
–        Quatre (4) représentants du secteur privé, désignés par les organisations
patronales,
–        Trois (3) représentants des employeurs du secteur public ;
–        Cinq (5) représentants des ministères concernés,
–        Deux (2) représentants des travailleurs de la caisse.
La caisse est organisée :
– En structures centrales relevant du siège ( direction générale) chargée de missions
de suivi et de coordination , de contrôle et de planification.
– Et en Agences Régionales au nombre de sept constituant le réseau opérationnel
chargé des missions d’exécution et implanté de façon suivante :
Implantation actuelle et compétence territoriale des agences régionales
         Alger : Alger , Tipaza, Boumerdes, Tizi-ouzou, Blida, Médéa, Bouira et Djelfa
         Oran : Oran , Ain Témouchent , Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Mascara, Saida,
Béchar,                      Tindouf , Adrar ,El Bayadh, Naâma.
        Constantine : Constantine, Skikda, Mila , Jijel, Oum-El- Bouaghi, Khenchla.
        Chlef : Chlef, Mostaganem, Ain-Defla, Relizane, Tiaret, Tissemsilt.
        Annaba : Annaba, El Taref, Guelma, Souk-Ahras, Tébessa.
        Setif : Sétif ,M’sila, Bordj Bou Arreridj, Béjaia, Batna, Biskra.
        Ouargla : Ouargal , Illizi , El Oued , Tamanrasset, Laghouat, Ghardaia.
         A court terme le réseau actuel devra être densifié par la mise en place
progressive, et en fonction des possibilités et opportunités matérielles offertes, de
cinq (05) nouvelles agences régionales pour atteindre ainsi un nombre de douze (12)
agences régionales.
Le nouveau réseau sera ainsi articulé .
Alger : Alger
Boumerdès : Boumerdès , Tizi-Ouzou , Bouira.
Blida : Blida , Médéa, Tipaza.
Oran : Oran, Sidi- Bel-Abbès, Saida, Mostaganem, Mascara.
Tlemcen : Tlemcen, Ain Témouchent, Béchar, Tindouf, Adrar, El Bayad, Naâma.
Laghouat : Laghouat, Ghardaia, Djelfa.
Ouargla : Ouargla, Illizi, El Oued , Tamanrasset.
Chlef : Chlef, Ain Defla, Relizane , Tissemsilt, Tiaret .
Annaba : Annaba, EL Taref, Guelma, Souk-Ahras, T2BESSA.
Constantine : Constantine, Skikda, Mila , Jijel, Oum El Bouaghi.
Sétif : Sétif,M’sila, Bordj Bou Arreridj, Béjaia.
Batna : Batna,Biskra ,Khenchla.
         Les nouvelles localisations retenues et préconisées répondent au souci de
redimensionner certaines agences et de rééquilibrer en conséquence les activités
réalisées par elles à travers le réseau .
Elles visent en même temps à améliorer et à prendre en charge de façon plus
rationnelle l’ensemble des activités de la caisse.
2. la ressources humaine
2.1 Effectif
L’effectif total de la caisse arrêté à la fin de l’année 2000 est de 267 agents.
                 Cet effectif a connu une progression de plus de 16% par rapport à l’année
1999 (230 agents) compte tenu de la montée en cadence  des activités de la caisse
entamées au Mois d’Octobre 1998 .
IL est à signaler que dès le démarrage  et suivant les directives de la tutelle, le
personnel de la caisse était soumis à des contrats de travail à durée déterminée .
La permanisation de ce personnel a été autorisée à partir du 31.12.99 et s’est effectuée
à mesure de fins d’échéances de contrats à durée déterminée  .
Effectif de la caisse à la fin de l’année 2000
Siège            Cadre        cadre      Maîtrise      Exécution         total         
Alger             03            07              21                    04              35
Constantine    04           09             17                    16              46
Oran              04            11             15                     19             49
Ouargle          03           06             12                     07             28
Annaba           03           03            13                     07             26
Sétif              03           08               09                    06             27
Chlef              02           05             08                     05             20
Total               31            57           102                   77             267

Taux  d’encadrement : le taux d’encadrement de la caisse est de 33,8% et reflète un


niveau de qualification élevé du personnel dans l’ensemble.
Ce taux est de 48,5% pour le siège , ce qui est appréciable et normal à la fois eu égard
aux missions et fonctions assurées par la direction générale.
Ce taux est de 31% pour l’ensemble des agences mais est par contre élevé pour les
degrés maîtrise et exécution, (68,4%) compte tenu des fonctions d’exécution menées
par ces dernières .
2.2 Masse salariale.
Les dépenses de personnel de la caisse y compris les charges fiscales et parafiscales
sont de 72 970 695 DA et enregistrent une progression de près de 11% par rapport à
celles de 1999 qui étaient de 66 475 880 DA
3. Infrastructures
Les infrastructures administratives ,destinées tant à la direction générale qu’aux
agences, demeurent la contrainte principale rencontrée pour notre mise en place ;
dépourvue de tous moyens , la caisse a dû recourir pour pouvoir abriter ses agences
et sièges à des locations (siège et agences régionales ) .
Des solutions d’acquisition de ces moyens ont pu être progressivement trouvées
pour certaines agences ( Ouargla , Annaba, et le centre de Béchar) mais cela reste très
insuffisant au regard notamment des cas urgents et importants du siège et de
l’agence régionale d’Alger non encore solutionnés à ce jour.
4. L’informatique
La caisse s’est donnée comme objectif stratégique d’informatiser totalement et
immédiatement les fonctions techniques . Dans ce cadre,
– des réseaux locaux ont été installés dans toutes les agences ;
– les applications propres « recouvrements » et « prestations » ont été développées et
installées par une équipe d’informaticiens de la caisse ;
– deux logiciels «  comptabilité » et « Gestion des Ressources Humaines » ont été
acquis et également installés .

III / Gestion technique


Nous proposons une évaluation de l’activité de la caisse à travers les données
relatives aux exercices 1999 et 2000.
1. Les recouvrements
1.1    Cotisations encaissées
Le montant des cotisations encaissées par la caisse durant les exercices 1999 et 2000 se
présentent ainsi :
Agence                                           Encaissements
                                        Exercice 99                   Exercice 2000
Alger                              817 684 584                   1 017 801 598
Oran                              364 397 193                   518 404 440
Constantine                   357 927 682                  498 087 870
Annaba                          169 172 912                  186 390 018
Sétif                              327 344 863                 348 056 614
Chlef                             103 404 065                230 866 887
Ouargla                        446 270 417                340 767 712
Total                          2 586 201 616              3 140 375 139
La répartition des cotisations encaissées au titre des congés payés et au titre du
chômage intempéries sont respectivement de 94,2% et 5,8%.
L’évolution des cotisations encaissées pour l’ensemble de la caisse de 1999 à 2000 est
de plus de 21% et peut encore progresser durant les exercices à venir pour des
raisons diverses( redressement de l’activité dans le secteur BTPH élargissement du
réseau opérationnel de la caisse, mise en place d’un corps de contrôleurs…).
1.2- Effectif cotisant
Les cotisations encaissées se rattachent à un effectif cotisant qui a évolué ainsi durant
ces deux dernier exercice

Agence                              1999                                    2000


                         Employeurs     effectifs      employeurs    effectifs  
Alger                      3 239          51 792            4 623             98 726
Oran                      2 944          58 678           4 578              40 190
Constantine          2 594          15 065           3 604              41 665
Annaba                 1 085          32 695           1 575              13 765
Sétif                      2 404          24 188           3 454              23 845
Chlef                    1 640           13 093           2 241              19 949
Ouargla                1 780            4 385           1 947               29 502
Total                   15 686          199 896          22 022           267 642
Il convient de rapporter les effectifs réels déclarés aux premières statistiques
recueilles auprès de la CNAS qui font état de 35 000 employeurs de 500 000
travailleurs . Cette amplitude laisse supposer une large marge d’évolution de nos
recouvrements .
2. Prestations
Globalement les activités de prestations (règlement des indemnités) essentiellement
des congés payés ont enregistré une progression tant au plan technique ( effectif
indemnisé) qu’au plan financier (montants des indemnités versées).
2.1 les congés payés
       2.1.1 Effectif indemnisé
Agence                                   nombre de paiements
                                AU 31.12.1999                        Au 31.12.2000
Alger                           31 645                                      99 883
Oran                           26 487                                      36 718
Constantine               17 400                                      33 476
Annaba                       9 400                                      13 922
Sétif                           24 001                                      30 907
Chlef                          7 352                                        26 258
Ouargla                      9 583                                       30 521
Total                         125 564                                  271 685
Les projections pour la campagne 2001 laissent présager 300 000 paiements.
         2.1.2 Montant réglés
Agence                               nombre de paiements
                                   AU 31.12.1999                       Au 31.12.2000
Alger                          264 206 299                             742 080 760
Oran                          272 344 905                              389 930 896    
Constantine                192 735 329                         1 066 704 770
Annaba                        81 727 825                            163 132 110
Sétif                           179 297 742                              304 149 90
Chlef                           57 201 525                             170 018 690
Ouargla                       219 922 349                          302 804 620
Total                          1 267 435 974                      3 138 821 746
2.2 Chômage intempéries
Les prestations effectuées à ce niveau restent réduites en égard au faible niveau
d’intempéries dans le pays ainsi qu’au nombre réduit de travailleurs assujettis au
risques intempéries.
Agence                             Demande d’indemnisations
                                         1999                                2000

Alger                               553                                   2 327


Oran                               1 205                                1 382
Constantine                   7 223                                 2 366
Annaba                            534                                    855
Sétif                               3 777                                   474
Chlef                              Néant                                 1 278
Ouargla                         Néant                                 Néant
Total                           13 292                                  8 682
A rapporter à l’effectif cotisant qui est de l’ordre  de 180 000 travailleurs , les
indemnisations restent donc très faibles .
            2.2.2 Les montants.
 
Agence                                  Montants indemnisés
                                     1999                                  2000

Alger                            541 855                        1 923 513   


Oran                               580 936                           3 333 135
Constantine                  3 316 666                          1 538 771
Annaba                         478 631                           1 347 601
Sétif                             2 592 433                         1 401 637
Chlef                            Néant                                 1 643 658
Ouargla                        Néant                                 Néant
Total                          7 510 523                             11 188 316
L’évolution des effectifs indemnisés et des montants réglés ne correspondent pas compte tenu des retards
de payements enregistrés lors de l’exercice 1999, qui est notre premier exercice et du règlement des dossiers
en instance aux niveau agences CNAS  et pris en charge par les services de la CACOBATPH.
         IV/ Gestion financière
Nous proposons les agrégats de notre bilan 99/2000 à titre d’illustration du cycle normal de
fonctionnement s’étalant du1er juillet 1999 au 30 juin 2000 .
1. Les recettes
Les disponibilités financières au 31.12.2000 sont de 3 365 3503197 DA
Ces disponibilités se décomposent en :
Recettes de cotisations CP et CI :        3 137 783 142 DA
Rémunération de dépôts de fonds   :      227.567055DA
Ce montant global de disponibilités est constitué essentiellement de recettes de cotisations de l’exercice
99/2000 et des soldes des exercices 98/99 et 97/98.
Un montant beaucoup moins important se rattache aux soldes de prestations des campagnes antérieures
98/99 et 97/98 détenus par la caisse et susceptibles d’être versés à tout moment sous forme d’indemnités de
congés payés et de chômage intempéries
Enfin, un montant résiduel réduit constituant des disponibilités nettes que la caisse a pu dégager sera
réservé, en conformité avec ses missions et attributions à la mise en place d’un fonds d’œuvres sociales qui
sera géré au profit des travailleurs du secteur du BTPH .
Il est à signaler que la recette « rémunérations de fonds placés » citée plus haut se rapporte à des dépôts à
court terme (moyens d’une (01) année) et dont les échéances arrivent en général durant les périodes de
prestations (à compter du mois de juillet jusqu’au début de l’année suivante).
2. Les dépenses.
Les dépenses engagées par la caisse sont de trois ordre :
·     les dépenses d’exploitation (règlement des indemnités de congés payés et de chômage intempéries )qui
représentent plus de 94%  des recettes de cotisations congés payés et chômage intempéries.
·   Les dépenses de fonctionnement (dépense de salaire et de fonctionnement des services ) qui représentent
à l’heure actuelle près de3,5% de recettes de cotisation congés payés et chômage intempéries .
·    Les dépenses d’investissement variables d’une année à une autre seront également en nette progression
pour  les exercices 2000 et 2001 à cause des opérations programmées d’acquisition d’infrastructures et
l’acquisition de matériels informatique pour les nouvelles agences.
3. Résultats de gestion et équilibre financier.
Pour être plus significatifs , les différents paramètres de gestion sont chiffrés et donnés de façon évolutive
au plan financier , l’appréciation se fera à deux niveaux :
·      Sous forme d’exploitation annuelle qui ne tient compte que des produits et charges se rapportant
strictement à la campagne ou exercice considéré.
·        Sous forme de situations financières cumulées au terme de toutes les campagnes écoulées (y compris
donc la campagne 97/98 qui a été gérée par la CNAS .
Tableau d’exploitation
        Désignation                                           Campagne
1/ Recettes cotisation                            2 942 243 554
congés payés                                          2 771 974 423
chômage –intempéries                          170 267 131
2/ Dépenses prestations                         2 792 774 796
congés payés                                           2 625 061 672
chômage intempéries                             167 713 124
3/ dépenses fonctionnement     
-dépenses personnel                               78 384 650
-autres dépenses                                     14 920 844
-fonctionnement                                     27 910 892
-dépenses d’investissement                   28 252 372
4/ marge brute
Le présent tableau qui est donné à titre indicatif se rapporte aux charges et produits propres à une
campagne réalisée par la caisse (99/2000) : période allant du 1er juillet 1999 au 230 juin 2000.
IL situe les niveaux, des produit dégagés (recettes) et des charges supportées (dépenses ) pendant un cycle
normal de gestion d’une année.
IL ressort ainsi clairement que la caisse jouit à l’heure actuelle d’un équilibre financier.
Il est important de signaler que cet équilibre financier peut être rompu à moyen terme en raison du
relèvement du taux de cotisations de sécurité sociale à 34,5% sans que le taux de cotisation de la
CACOBATPH n’ait connu l’évolution équivalente , qui l’aurait placé à 12,33% au lieu de 12,21% en
vigueur .
Ce niveau d’actualisation ( proposition introduite auprès de la tutelle) se rapporte à
une majoration de 0 ,08  point au titre des charges sociales mais également de 0,04
point au titre du fonds de péréquation des œuvres sociales

Décret exécutif n° 97-45 du 26 Ramadhan  1417 correspondant au 4 février 1997


portant création de la caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries
des secteurs du bâtiment , des travaux publics et de l’hydraulique.
Références : JORA n° 8/1997
Le Chef du Gouvernement ,
Sur le rapport conjoint des ministre de l’habitat et du travail , de la protection sociale et de la formation
professionnelle.
–    Vu la constitution , notamment ses articles 85-4° et 125 ( alinéa 2 ) ;
–    Vu la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983 relative aux obligations des assujettis en matière de sécurité sociale ;
–         Vu la loi n° 83-15 du 2 juillet 1983 relative au contentieux en matière de sécurité sociale ;
–         Vu la loi n° 88-01 du 12 Janvier 1988 ,modifiée , portant loi d’orientation sur les entreprises
publiques économiques ;
–         Vu la loi n° 90-11 du 21 avril  1990 ,modifiée et complétée ,relative aux relations de travail-         Vu
l’ordonnance n° 75-59 du 26 septembre 1975 ,modifiée et complétée , portant code du commerce ;
–         Vu l’ordonnance n° 95-20 du 19 Safar 1416 correspondant au 17 juillet 1996 , modifiée, relative à la
cour des comptes ;
–         Vu l’ordonnance n° 97-01 du 2 ramadhan 1417 au 11 janvier 1997 instituant l’indemnité de chômage
intempéries pour les travailleurs des secteurs du bâtiment , des travaux publics et de l’hydraulique et fixant
les conditions et les modalités et son attribution ; 
–         Vu le décret n° 80-53 du 1er Mars 1980 portant création de l’inspection générale des finances ;
–         Vu le décret n° 80-137 du 3 mai 1980 instituant la nomenclature des activités économiques et des
produits ;
–         Vu le décret présidentiel n° 95-450 du 9 chaâbane  1416 correspondant au 31 décembre 1995 portant
nomination du chef du gouvernement ;
–         Vu le décret présidentiel n° 96-01 du 14 chaâbane 1416 correspondant au 5
janvier 1996 nomination des membres du gouvernement ;

 
 

Décrète :
         Chapitre  I : dénomination – objet – siège
Article 1er : il est créé la caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs du
bâtiment , des travaux publics et de l’hydraulique , par abréviation «  CACOBAPHT », ci-après  désignée
« la caisse «  , dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière .
Elle est régie par les lois et règlements en vigueur, ainsi que par les dispositions du présent décret.
Art 2 : la caisse est placée sous la tutelle du ministre chargé du travail et son siège est fixé à Alger .
Art  3 : l’organisation interne de la caisse est fixée par arrêté du ministre chargé du travail , sur proposition
du conseil d’administration .
Art 4 : la caisse a pour missions :
–         d’assurer la gestion des congés payés et du chômage intempéries dont bénéficient les travailleurs des
secteurs d’activités visés à l’article 1er ci-dessus ;
–         de procéder à l’immatriculation des bénéficiaires et de leurs employeurs, en liaison avec les
organismes concernés ;
–         d’assurer l’information des bénéficiaires et de leur employeurs ;
–         d’assurer le recouvrement des cotisations prévues par la législation et la réglementation en vigueur :
–         de constituer un fonds de réserve destiné à assurer , en toutes circonstances , le versement de ces
indemnités ;
–         de contribuer à la création d’œuvres sociales , destinées aux travailleurs de son domaine de
compétence et à leurs ayant-droits .
Chapitre II : organisation et fonctionnement
Art 5 : la caisse est administrée par un conseil d’administration et dirigée par un directeur général .
Section 1 :  le conseil d’administration
Art 6 : le conseil d’administration est composé de vingt  et un (21) membres , répartis comme suit :
–        Sept (7) représentants des travailleurs désignés parles organisations syndicales les plus
représentatives :
–         Quatre(4) représentants du secteur privé , désignés par les organisations patronales
proportionnellement à leur représentativité nationale ;
–         Deux (2) représentants des employeurs du secteur public en charge de la gestion des activités liées au
bâtiment et au matériaux de construction ;
–         Un (1) représentant des employeurs du secteur public en charge de la gestion des activités liées aux
travaux publics et à l’hydraulique ;   

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