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19/07/2000 | MADAGASCAR | N°9/95-ADM
Texte (pseudonymisé)
Vu l'ordonnance n° 60.048 du 22 Juin 1960 fixant la procédure à suivre devant la Chambre Administrative de la Cour
Suprême
modifiée par l'ordonnance n° 62.073 du 29 Septembre 1962 ;
Vu les dispositions de l'article 02.02.04 du Code Général des Impôts annexé à la loi n° 00.005 du 22 Décembre 1977
portant Loi des Finances
pour 1978 ;
Vu la loi n° 61.013 du 19 Juillet 1961 portant création de la Cour Suprême modifiée par l'ordonnance n° 62.091 du 1er
Octobre 1962 et par la
loi n° 65.016 du 16 Décembre 1965 ;
Vu la requête présentée par le Sieur A Aa, professeur licencié en retraite, domicilié au lot SIAD 37 Bis Ambodifilao -
ANTANANARIVO (101), ladite requête enregistrée au greffe de la Chambre Administrative de la Cour Suprême le 11
Janvier 1995 sous le n° 9/95-ADM
et tendant à ce qu'il plaise à la Cour ordonner la régularisation de sa situation administrative et financière ainsi que
son reclassement dans
la catégorie du corps de professeurs licenciés de classe exceptionnelle ;
....................
Après en avoir délibéré conformément à la loi ;
Considérant que par une lettre en date du 01 Novembre 1994, le Sieur A Aa a adressé à Messieurs le Ministre de
l'Instruction Publique et le Ministre de la Fonction Publique une demande préalable aux fins de la régularisation de sa
situation
administrative et financière ainsi que son reclassement dans le cadre du corps des professeurs licenciés de la classe
exceptionnelle ; que
n'ayant jamais reçu de réponse à sa demande, il sollicite de la Chambre Administrative que soit ordonné la
régularisation de sa situation et
son reclassement ;
Qu'il résulte de l'instruction que la requête de l'intéressé doit être regardée comme un recours tendant à l'annulation
de la décision
implicite de rejet opposée à sa demande préalable du 01 Novembre 1994 ;
Considérant qu'à l'appui de sa requête le demandeur invoque la violation des dispositions des articles 71 et 76 de
l'ordonnance n° 93.019 du 30
Avril 1993 relative au statut général des fonctionnaires ;
Considérant que le représentant de l'Etat Ab, après l'expiration du délai de 45 jours qui lui a été imparti le 02 Février
1995, pour
présenter ses observations en défense, a été « mise en demeure » ; que cette mise en demeure est restée sans effet
jusqu'à la clôture de
l'instruction ; que dans ces conditions, il doit, en application des dispositions de l'article 6, alinéa 6 de l'ordonnance n°
60.048 du 22 Juin
1960, être réputé avoir acquiescé aux faits allégués par le requérant dans son recours ;
Considérant toutefois qu'il ressort des pièces du dossier que bien qu'il soit le 08 Octobre 1984 nommé professeur
licencié de deuxième classe,
1è échelon, doté d'un indice égal à 815, le demandeur ne bénéficie, jusqu'à la date de sa mise à la retraite, que du
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Parties
Demandeurs : RANDRIAMANANTENA Bernard
Défendeurs : ETAT MALAGASY
Références :
Origine de la décision
Pays : Madagascar
Juridiction : Cour suprême
Formation : Chambre administrative
Date de la décision : 19/07/2000
Date de l'import : 22/11/2019
Numérotation
Numéro d'arrêt : 9/95-ADM
Numéro NOR : 177967
Identifiant URN:LEX : urn:lex;mg;cour.supreme;arret;2000-07-19;9.95.adm
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