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Dissert constit 

:
Pourquoi, alors que la IIIe République avait la volonté de réintroduire un régime Parlementaire dualiste
avec un équilibre des pouvoirs, se verra confronté a de véritables lacunes et dérivera ?

I. Un déséquilibre institutionnel apparent


A. un pouvoir exécutif fort en façade
B. La crise du 8 mai 1877 : Le début du Parlementarisme Absolu (R.Carré de Malberg)

II. Les conséquences de ce déséquilibre institutionnel


A. La dérive du Régime Parlementaire : Le Régime d'Assemblée
B. L'impossible réforme

Autre plan :

I) La volonté des constituants de mettre en place un régime parlementaire dualiste gage d'un équilibre
entre le législatif et l'exécutif

A. La III République, un régime adopté par défaut né d'un long processus de gestation
B. Les lois Constitutionnelles de 1875

II) Une pratique constitutionnelle qui discrédite l'exécutif orientant le régime vers un « parlementarisme
absolu »

A. La crise du 16 mai 1877 et l'avènement d'un régime parlementaire moniste


B. De la primauté des assemblées au renforcement de l'exécutif

Autre plan :
I) La volonté des constituants de la IIIème République d’instaurer un parlement puissant
A) Un Parlement avec des domaines d’action plus larges que ceux de
l’exécutif
B) Une mise en œuvre de la responsabilité du Gouvernement non
détaillée permettent une interprétation libre du Parlement

II) Une pratique constitutionnelle discréditant totalement l’exécutif


A) La disposition de la dissolution et excès du multipartisme
B) L’échec de la pratique des décrets lois

Séparation des pouvoirs


Séparation des pvr : séparer diff fonctions de l’état en les attribuant a toris organes distinct pr lim arbi
Lim temps :qst revient depuis sepa pvr (art 16 DDHC)
En quoi consiste réellement la théorie de montesquieu et quelle est la réalité de son application

I. Les fondements de la théorie de la séparation des pvr livré par Montesquieu


A) Théorie à but précis
B) Un idéal relativisé : la quête d’un gouv modéré
II. Séparation souvent plus théorique que réelle
A) Une pratique chaotique de la séparation des pvr
B) Constit V° rep : consecration efficace d’une sépa souple des pvr
La dérive parlementariste de la IIIème République
Le régime parlementaire se définit come le gouvernement d’un cabinet responsable devant l’assemblée .
Gouvernement de cabinet et responsabilité ministérielle en sont les principales caractéristiques qu’il soit
orléaniste , occidental ou prussien , selon la distinction faite par René Capitant . La Troisième République
était bien une république parlementaire . Elle a hélas versé dans le parlementarisme , dévoiement du
régime parlementaire . Comment une république née de la rencontre circonstancielle d’opposants
monarchistes à ce régime a pu se défaire à ce point avant de sombrer dans la période noire du Vichysme ?
Ou , plus exactement , quels mécanismes institutionnels ont conduit à une telle déréliction ? Comprendre
l’itinéraire ayant conduit à une perversion du régime parlementaire comme elle s’est produite sous cette
république implique de scruter les mécanismes propres à ce régime ( 1 ) depuis ses origines jusqu’aux
caractères le singularisant : loi et responsabilité gouvernementale devant le Parlement ( B ) pour analyser ,
dans la foulée , la diversité des éléments perturbateurs à l’origine du dévoiement parlementariste ( 2 ) , le
pluralisme politique ( A ) comme l’instabilité gouvernementale et le déséquilibre institutionnel consécutifs (
B).

I - Les mécanismes distinctifs de la Troisième

Observer les mécanismes distinctifs de la Troisième République sous-tend un retour sur les origines du
régime , sa construction et ses bases constitutionnelles ( A ) pour parvenir à l’étude des mécanismes
traditionnels du régime parlementaire ( B ) .

A- Les origines historiques et constitutionnelles du régime


Dans la foulée de la défaite militaire à Sedan , l’Empire chute et la République est proclamée , le 4
septembre 1870 . L’armistice signé , les élections législatives du 8 février 1871 portent à l’Assemblée une
majorité monarchiste laquelle désigne chef du pouvoir exécutif de la République française , Adolphe Thiers
. Ce dernier exerce ses fonctions sous l’autorité de l’Assemblée , avec le concours de ministres qu’il choisit .
C’est la fameuse « constitution » Rivet du 31 août 1871 qui investit l’Assemblée d’un pouvoir souverain . Le
Président de la République comme les autres organes détiennent donc leurs compétences de l’Assemblée .
Leurs rapports sont très codifiés et ont vocation à rappeler la dépendance dans laquelle se trouve le chef
de l’Etat vis-à-vis de l’Assemblée . La « constitution » Broglie du 13 mars 1873 prévoit par ailleurs un «
cérémonial chinois » avant que le Président puisse être entendu par l’Assemblée . Cette responsabilité
directe du chef de l’Etat , à la fois président de la République et chef de gouvernement , rapprochait la
république , en droit , du régime d’assemblée alors qu‘en fait , la forte personnalité de Thiers en faisait un
régime à prépondérance présidentielle . C‘est le bicéphalisme exécutif , introduit par Mac-Mahon qui ,
rendant le président irresponsable , fera du vice-président du Conseil le responsable de la politique
déterminée devant l’Assemblée . Dès lors , les éléments propres au régime parlementaire sont
prépondérants . La « constitution » Grévy , conséquence de la célèbre crise du 16 mai 1877 , posera
l’effacement du président de la République et jettera , de par l’usage détourné fait par Mac-Mahon , le
discrédit sur le droit de dissolution , mécanisme cependant éminemment parlementaire . Le premier
élément qui a signifié la prépondérance parlementaire , pour ne pas dire , sa supériorité , est d’ordre
factuel à l’origine . Le président Millerand , très actif sous la majorité du Bloc national , prit position le 14
octobre 1923 , à Evreux sur le fonctionnement des institutions et préconisa une révision facilitant au
président de la République l’exercice du droit de dissolution par la suppression de l’avis conforme du Sénat
. Mais , le Cartel des Gauches remporte les élections de 1924 et Herriot , malgré la demande du chef de
l’Etat , refuse de former un gouvernement à cause de l’exclusive lancée par Millerand à l’encontre du
Cartel . Le nouveau gouvernement , formé par un ami du président , ne recevra pas l’assentiment
parlementaire puisqu’un ordre du jour est voté par la majorité parlementaire selon lequel la Chambre est «
résolue à ne pas entrer en relations avec le ministère Marsal … et décide d‘ajourner toute discussion
jusqu‘au jour où se présenterait devant elle un gouvernement constitué conformément à la volonté
souveraine du pays » . Le président n’avait d’autre choix que la démission . Cet épisode signe à la fois
l’engagement , dans les faits , de la responsabilité présidentielle , malgré les textes officiels et le début
d’une domination sans pareille du Parlement .
B- Une domination parlementaire sans pareille : la loi et la responsabilité
Cette domination trouve sa source dans les mécanismes propres au régime . Raymond Carré de Malberg
est celui qui les a le mieux défini dans son ouvrage , La loi , expression de la volonté générale , publié en
1931 . L’auteur y explique que la loi tire ses caractères de cette qualité qui lui est reconnue depuis la
Révolution française d’exprimer la volonté générale . Ainsi , la loi obéit à une définition exclusivement
organique et l’emporte sur les normes réglementaires de l’exécutif . Si la loi ne peut qu’être l’acte voté par
le Parlement , c’est-à-dire fondée sur un critère organique exclusif , c’est bien parce que le Parlement est le
seul organe à pouvoir représenter l’ensemble de la nation et exprimer sa volonté . C’est donc l’auteur qui
permet de fournir une définition de la loi et non son contenu . Le champ d’action du Parlement se voit dès
lors sans borne puisqu’on ne peut borner la volonté générale , à l’inverse des règlements issus de l’Exécutif
. C’est aussi ce caractère qui fait de la loi l’expression de la volonté générale qui lui permet de l’emporter
sur les règlements ,subordonnés et seconds , lesquels peuvent faire l’objet d’un contrôle juridictionnel
devant les juridictions administratives et ce , par la voie du recours pour excès de pouvoir . Il n’en est rien
concernant la loi . Ni les lois de plein pouvoirs ni les décrets-lois , qui constituent pourtant une entorse à
cette règle , n’entameront cette domination clairement affirmée .

Par ailleurs , la Troisième République adopte les principes fondant le régime parlementaire : droit de
dissolution - certes plus pratiqué depuis 1877 - et responsabilité ministérielle devant les chambres
parlementaires . C’est la loi du 25 février 1875 qui , en son article 6 , dispose : « Les ministres sont
solidairement responsables devant les chambres de la politique du gouvernement et individuellement de
leurs actes ». La règle élémentaire définissant le régime parlementaire trouve là une claire application .

Plus surprenante est l’institution d’une responsabilité du gouvernement devant les Chambres , ce qui
signifie une responsabilité devant le Sénat en plus de la Chambre des députés . Les gouvernements
Bourgeois , Clemenceau , Briand , Herriot , Tardieu , Laval et Blum ont chuté à cause de la défaveur
sénatoriale infligée au gouvernement , au moyen d’une mise en minorité , après qu’il ait posé la question
de confiance ou après un retrait du gouvernement lui-même , sans engagement de responsabilité stricto
sensu , après le constat de l’impossibilité pour celui-ci d’obtenir l’approbation de la chambre haute .

C’était là l’expression d’un premier dévoiement du régime parlementaire qui s’orientait vers une dérive
parlementariste . En effet , comment un gouvernement pourrait-il être responsable envers une chambre
qu’ils ne peut dissoudre quand responsabilité et droit de dissolution vont de pair ?
De plus , il était particulièrement choquant qu’une chambre de notables puisse contraindre un
gouvernement à se retirer après avoir reçu la confiance de la chambre élue au suffrage universel direct .
C’est sur ces bases , apparemment solides et parlementaires , que la Troisième République contenait en
germes les éléments qui , peu à peu , allaient la faire dériver vers un régime parlementariste et provoquer
son discrédit jusqu’à l’entraîner vers sa chute .

II - Les éléments per turbateurs à l’origine du dévoiement parlementariste

Bien vite , la Troisième République apparaît comme une république instable malgré la qualité de sa
production législative les trente premières années de son existence . Nombre d’éléments concourent à ce
déséquilibre désenchanteur . L’excessif pluralisme politique ( A ) , tout comme l’instabilité
gouvernementale et le déséquilibre institutionnel consécutifs n’y seront pas pour rien ( B ) .

A- Le pluralisme politique , élément perturbateur du régime

Si l’on conserve en mémoire de la Troisième République de grands textes fondateurs qui ont posé , dans
une période tourmentée , les jalons d’un libéralisme profondément ancré par la suite et instaurant une
véritable tradition républicaine ( loi du 29 juillet 1881 sur la presse , loi de 1881 sur la liberté de réunion ,
loi du 21 mars 1884 sur le droit syndical , loi du 1 er juillet 1901 sur la liberté d’association et loi du 9
décembre 1905 sur la liberté de conscience et de culte ) ainsi que les lois décentralisatrices du 10 août
1871 pour les départements et du 5 avril 1884 pour les municipalités ou le développement du recours pour
excès de pouvoir , permettant une meilleure protection des droits des citoyens , la Troisième République
est marquée du sceau du multipartisme dont les conséquences participeront à son discrédit .
Une compétition agressive entraîne une multiplication des groupes parlementaires au sein des
assemblées , malgré la « concentration républicaine » . Les assemblées concentrent des partis nombreux et
peu organisés , surtout à droite et au centre . Ce sont plutôt des notables , des individualités qui s’affirment
et autour desquels se coalisent des candidats , de ce côté-là de l’échiquier politique .
A gauche , le Parti radical et radical-socialiste va dominer le régime quand les socialistes , subissant une
scission qui va conduire , à Tours , à la création , en 1920 , de la Section française de l’Internationale
communiste , n’accèderont , constitués en S.F.I.O , au pouvoir qu’en 1936 sous le gouvernement de Front
populaire dirigé par Léon Blum .
C’est sur ce que l’on a appelé la « concentration républicaine » et qui consiste en une élimination des
extrêmes par des coalitions rassemblant les différents partis du centre que va s’appuyer la Troisième
République . La difficulté d’une telle pratique est la mise en place de politiques proches par des majorités
que l’on peine à distinguer .
Un « système » , favorisé par le mode de scrutin , s’installe et se perpétue
Les électeurs se sentent ainsi dépossédés de leur bulletin de vote et se désintéressent des subtilités du jeu
parlementaire qui conduisent parfois à la formation d’un gouvernement d’orientation politique assez
lointaine des majorités initialement élues
Le mouvement va hélas se poursuivre dans ce sens avec une instabilité gouvernementale permanente et
un déséquilibre institutionnel profond .

B- Instabilité gouvernementale et déséquilibre institutionnel

Cent-quatre : c’est le nombre étonnant de gouvernements qui se succèdent entre 1871 et 1940 . Aucune
procédure particulière n’étant prévue pour la mise en œuvre de la responsabilité gouvernementale , il n’y
a guère besoin d’aller chercher très loin des raisons pour entraîner la chute d’un gouvernement : mise en
minorité à la suite de de questions de procédure ou de scandale financier , absence de mise en minorité
mais néanmoins démission ou à la suite de critiques adressées par un parti à un gouvernement auquel il
était associé voire démission après un vote de confiance , à l‘instar des gouvernements Briand de 1910 et
1914 ou Daladier en 1934 .

Les gouvernements ne tiennent qu’à un cheveu ou , plus précisément , qu’à quelques voix et l’ironie veut
que l’instabilité gouvernementale se double d’une incroyable permanence du personnel politique , source
de désintérêt populaire et d’écœurement électoral d‘autant plus marqués . Il ne reste plus alors qu’à y
ajouter le déséquilibre institutionnel pour mesurer la dérive parlementariste qui a frappé la Troisième
République . Ce déséquilibre s’explique par le renversement complet entre législatif et exécutif . Les lois
constitutionnelles de 1875 avaient fait du pouvoir exécutif un pouvoir fort . Dans les faits , c’est le pouvoir
législatif qui s’impose . Il jouit de la totalité du pouvoir législatif et d’un très large pouvoir de contrôle . Il
fait et défait des gouvernements aux coalitions fragiles . Ces mêmes gouvernements , depuis la crise du 16
mai 1877 , n’osent plus utiliser le droit de dissolution . Enfin , il dépossède les électeurs de leur droit de
vote qu’il pervertit en installant des gouvernements orientés à droite alors que les élections avaient
déterminé une majorité parlementaire orientée à gauche que ce soit en 1924 qui a vu la constitution d’un
gouvernement Poincaré en 1926 , en 1932 qui a conduit à un gouvernement Doumergue en 1934 ou en
1936 à un gouvernement Reynaud en 1938 .

Le problème supplémentaire est qu’en plus de disposer de très larges pouvoirs , la domination et
l’influence parlementaires ne sont que négative . S’il lui est possible d’empêcher le gouvernement de
gouverner , le Parlement est incapable de gouverner à sa place . Pis , il se déleste de ses fonctions en ne les
assumant pas toutes ; les lois de pleins pouvoirs et les décrets-lois attestent du renoncement à sa mission
de législateur. Un gouvernement incapable de gouverner et des chambres qui ne légifèrent pas : le régime
ne pouvait guère aller très loin en ce sens et continuer sur ce rythme .
La chute est très proche et le parlementarisme , qui fera aussi tant de mal à la Quatrième République , aura
bientôt raison de la Troisième et provoquera cette soudaine et brutale chute en 1940 qui donnera le jour
au régime de Vichy .

La Troisième République , de façon conjoncturelle , est morte sous les assauts de ses ennemis :
antiparlementarisme , scandales politiques et affairistes , montée du nationalisme , des sentiments
antirépublicains voire contre-révolutionnaires .

Plus structurellement , elle n’avait pas pour elle une base politique assez forte lors de la constitution de ses
gouvernements , une structure institutionnelle lui permettant d’éviter ce déséquilibre consécutif à la
suprématie de la loi et l’absence de contrôle de celle-ci . Elle présentait le défaut , par ailleurs , d’une
responsabilité gouvernementale trop large car ouverte jusque devant le Sénat . La dispersion des partis ,
leur petit jeu consistant à dévoyer l’orientation politique des majorités élues , la persistance d’un
personnel politique interchangeable , la politique identique menée par des coalitions proches . Autant de
facteurs politiques que constitutionnels qui ont eu raison et qui ne pouvaient qu’avoir raison de la
Troisième .
Président américain :
Ce sujet nous invite ainsi de s'interroger sur les véritables compétences du président dans le régime
américain. Nous verrons que la primauté présidentielle est établi par la Constitution américaine ainsi que
des habitus (I) mais que l'influence de Montesquieu et notamment la séparation des pouvoirs pas
vraiment stricte limite ces pouvoirs présidentiels (II).

I.) La primauté présidentielle établi par la Constitution américaine ainsi que des habitus

Le rôle du président est régit par les pouvoirs importants, même s'ils sont limités, établis par la
Constitution (A) ainsi que par l'influence importante de système des variables déterminantes et
notamment les habitus (B)
A) LES POUVOIRS IMPORTANTS, MÊME SI LIMITÉS, ÉTABLIS PAR LA CONSTITUTION
-Dans l'ordre constitutionnel, le président intervient en deuxième, juste après le Congrès.
-Or, George Washington, le premier président établit le fait que le président est politiquement
irresponsable, il ne peut pas être renversé par le Congrès, de plus, il constitue à lui seul
l'exécutif du régime.
-D'autre part, même si les pouvoirs, donnés au président par la Constitution sont assez limités, celle-ci lui
attribue quand même une compétence essentiel de son autorité : "le président veillera à l'exécution diffère
des lois".

B) L'INFLUENCE IMPORTANTE DU POUVOIR DU PRÉSIDENT PAR LE SYSTEME DES VARIABLES


DÉTÉRMINANTES ET LES HABITUS
- L'importance de ce dernier pouvoir donné au President par la Constitution est d'autant plus
important que le Congres a pris l'habitude de déléguer au président ses pouvoirs en temps de guerre, de
crise économique ou encore lors des négociations commerciales. En effet, le Congrès peut
empêcher ou contrôler les décisions du président, mais l'habitude est telle que sans le président, il
n'y aurait pas de décision du tout.
-De plus, Gerge Washington donne dès le départ un prestige à la présidence américaine justement
en établissant la suprématie présidentielle. Ce prestige est une évidence a l'époque actuelle et joue
notamment en faveur du pouvoir important du président.
Ce sujet nous invite ainsi de s'interroger sur les véritables compétences du président
dans le régime américain. Nous verrons que la primauté présidentielle est établi par la Constitution
américaine ainsi que des habitus (I) mais que l'influence de Montesquieu et notamment la
séparation des pouvoirs pas vraiment stricte limite ces pouvoirs présidentiels (II).
Ce sujet nous invite ainsi de s'interroger sur les véritables compétences du président
dans le régime américain. Nous verrons que la primauté présidentielle est établi par la Constitution
américaine ainsi que des habitus (I) mais que l'influence de Montesquieu et notamment la
séparation des pouvoirs pas vraiment stricte limite ces pouvoirs présidentiels (II).
Pourtant, même si en comparant avec les régimes démocratiques européens, les pouvoirs du chef de l'Etat
des Etats-Unis parait très important, il reste limité et encadré, si non, il ne pourrait plus s'agir d'une
démocratie et le risque d'abus de pouvoir aurai été très fort.

II.) La séparation des pouvoirs pas vraiment stricte : influence de Montesquieu


Ainsi, le principe de partage des pouvoirs en sorte que le pouvoir arrête le pouvoir selon le principe de
Montesquieu est bien respecté par la Constitution américaine (A), plus exactement le Congrès permet une
limitation des pouvoirs du Président (B).

A.) PARTAGE DES POUVOIRS : POURVOIR ARRÊTE LE POUVOIR


-Séparation legislatif/executif et judiciaire existe bien dans le régime amériacain. De plus, cette séparation
est pas vraiment stricte sachant que le legislatif a en effet une influence sur l'executif ainsi que l'inverse.
-Comme Tocqueville a demontré qu'en raison de ceci, le président des Etats-Unis est loin d'etre tout
puissant. Il dispose en effet de peu de pouvoirs en dehors de la diplomatie et il est tres affaibli
lorsque la majorité de l'une ou l'autre des chambres ne partage par ses vues.

B.) LE CONGRÈS ET SA LIMITATION DU POUVOIR PRÉSIDENTIEL


-Le Sénat participe fortement à la composition de l'executif et du judiciaire dans la mesure où il doit
approuver les nominations des secrétaires d'Etats (només par le président) et d'environ 70 000
agents publics.
-Les chambres peuvent destituer le président (mais aussi des memebres de la haute administration
ou de la Cours suprême) notamment par la procédure d'impeachement.
Premier ministre britannique
La prépondérance du Premier ministre au sein de cette monarchie constitutionnelle britannique n’est-elle pas
aussi un facteur de contestation ? Nous allons comprendre qu’en effet le Premier ministre représente une
influence importante à l’égard des institutions britanniques (I), mais que son pouvoir se trouve limité par
l’importance des oppositions (II).

I. Le Premier ministre représente une influence prépondérante à l’égard des institutions britanniques
Assurément, le premier ministre représente une influence importante à l’égard des institutions britanniques, et
surtout au sein du pouvoir exécutif (A) considéré comme chef de celui-ci, mais aussi au sein du pouvoir législatif
(B).

A) une supériorité visible en matière exécutive


→le premier ministre est une figure emblématique au sein du système politique anglais, en temps que chef de
l’exécutif il dispose de pouvoirs bien plus importants que son homologue français
→le premier ministre et le cabinet ministériel = responsables de la chambre des communes + leader par
majorité parlementaire du “gouvernement de cabinet”
→il dispose de nombreux pouvoirs : il choisit les membres du cabinet + dirige le cabinet + détermine et conduit
la politique de la nation + dirige l’administration + exerce le pouvoir réglementaire + dispose de l’initiative
exclusive en matière budgétaire

B) une puissance visible en matière législative


→à l’origine, le Premier ministre ainsi que son cabinet sont responsables de leurs actes individuellement et
pénalement devant le Parlement = régime parlementaire moniste. Il peut faire l’objet d’un “impeachment” qui
est une procédure criminelle pour les juger et les condamner à des sanctions pénales.
→la responsabilité du premier ministre va devenir collective et politique : lui qui compose le cabinet et le
gouvernement, il est collégialement responsable de sa politique devant le parlement et doit avoir sa confiance
pour gouverner = l’impeachment tombe en désuétude.
→Le premier ministre, s’il se retrouve en conflit avec la Chambre des communes, peut demander au roi de la
dissoudre et de convoquer les électeurs afin de leur faire trancher le désaccord = pratique de dissolution
parlementariste.
→le Premier ministre partage le pouvoir d’initiative législative avec le parlement (plus de 90% des lois : origine
gouvernementale)

II. Le pouvoir du Premier ministre se trouve limité par l’importance des pouvoirs opposés
En effet, le pouvoir du Premier ministre se trouve limité par l’importance des oppositions, notamment par une
adversité officielle reconnue par le régime (A) et aussi par un arbitrage des autres pouvoirs importants (B).

A) une adversité officielle reconnue


→“l’opposition officielle de sa Majesté” bénéficie d’un statut qui lui permet d’être informée, d’être consultée
par le monarque ou le cabinet, ou de s’exprimer lors du question time ou des opposition days.
→leader de cette opposition : appelé à devenir Premier ministre en cas de changement de majorité
→ce premier ministre, leader de l’opposition officielle, prédéfinit son programme politique et ses
collaborateurs = forme le “cabinet fantôme”
B) un arbitrage des autres pouvoirs important
→le Fixed-Term Parliament Act en 2011 = il met en place le principe de détermination des dates pour les
élections en avance pour que les premiers ministres opportunistes ne puissent pas organiser d’élections
éclairées en leur faveur (dissolution de convenance).
→si le Premier ministre perd la confiance de la Chambre des communes, elle peut renverser alors le cabinet
ministériel en votant une motion de censure, en rejetant le budget, ou en refusant de voter l’adresse
(manifestation de confiance à l’égard du monarque et de son cabinet qui fait suite au discours du trône annuel).
→les whips : question au gouvernement, commission d’enquête et de contrôle, forte discipline de parti, stricte
discipline majoritaire,

Souv ets elle tjr un élément d’idd de l’état


Def thermes sujet :
 Critère : signe qui permet de distinguer une chose, une notion. Critère idd : reco la nature
 Etat : être abstrait, sys reposant sur diff éléments factuel et/ou juridique
 Souv : pwce suprême et inconditionné dans laquelle l’ordre international reconnaît un attribut
essentiel de l’État mais qui est aussi reconnue, par exception, à certaines entités. » (document n°5)
Plus précisément, on distingue la souveraineté dite « interne », relative au pouvoir suprême de l’État
sur l’exclusivité de son territoire,de la souveraineté dite « externe », correspondant davantage
à son indépendance au niveau international.
Contextu : XVI° : souv definitive et suprême, boulversement au XX + XXI°

I. La souveraineté, un élément d’identification de l’État amoindri


A) L’affaiblissement de la souveraineté interne
Dans « La Religion dans la démocratie » (1998), le philosophe et sociologue Marcel
Gauchet souligne un stade de « neutralisation terminale de l’État » (p.103), du fait que « la prise de position
sur le sens de l'aventure humaine se trouve renvoyé du côté des individus » (p.104). Par conséquent, l’État
devient un « puissant agent de déliaison ; en sécurisant les individus », car « il les a dispensés de l'entretien
des appartenances familiales ou communautaires qui constituaient auparavant d'indispensables protections. »
(p.94).
À un niveau moins individuel, la souveraineté interne de l’État est remise en cause par la décentralisation à
l’œuvre depuis les « lois Defferre » de 1982. Ces dernières constituent un acte I de la décentralisation, qui a
été poursuivi et qui, in fine, modère la souveraineté de l’État central dans l’ordre interne de son territoire.
Aussi, la souveraineté interne de l’État est questionnée par les conséquences de la
mondialisation et de la globalisation. En effet, l’État contemporain doit désormais davantage prendre en
compte des éléments extérieurs, telles que les politiques commerciales des autres États ou les fluctuations du
marché économique mondial, dans son élaboration juridique des politiques publiques.
La gestion étatique d’un GAFAM comme Google révèle un affaiblissement net de la souveraineté interne de
l’État.

B) Le dépassement de la souveraineté externe


Quant à elle, la souveraineté externe de l’État a été particulièrement remise en cause, en tant que critère
d’identification, par la législation européenne depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour
Guillaume Tusseau, elle constitue l’un des exemples les plus révélateurs d’un constitutionnalisme dit «
global », auquel a dû se soumettre, non sans heurts, le constitutionnalisme national. La question de la
primauté du droit international sur la loi a pu poser des difficultés mais est désormais résolue car la primauté
du droit international sur la loi est acquise (article 55 de la Constitution). Voici donc l’ordre hiérarchique par
ordre décroissant : Constitution – traités – lois. Étant dotée d’un système moniste, la
France n’a pas besoin de transposer. La simple publication des traités suffit. La protection de la primauté est
assumée par un contrôle juridictionnel : contrôle de conventionalité des constitutions nationales.
Indirectement des juridictions internationales sont amenées à opérer un contrôle de certaines
normes de droit interne par rapport au droit externe international.

II. La souveraineté, un élément d’identification de l’État maintenu


A) Souveraineté interne : « monopole et la violence légitime »
Nous l’avons vu, la souveraineté interne de l’État est souvent remise en question, notamment par
l’affirmation des droits individuels. Il n’en demeure pas moins que l’institution étatique conserve son «
monopole de la violence légitime » tel que le définit Max Weber dans « Le savant et le politique »
(1919). Pour reprendre cet ouvrage, dans lequel l’Allemand se place en tant qu’historien du droit, il se
trouve que, par exemple, l’État français « revendique avec succès dans l’application des règlements le
monopole de la contrainte physique légitime » sur son territoire.
Au niveau local, si Alexis de Tocqueville écrivait dans « L’Ancien Régime et la Révolution »
(1856) que « la France était déjà, de tous les pays d’Europe, celui où la capitale avait acquis le plus de
prépondérance sur les provinces et absorbait le mieux tout l’empire », malgré les différents actes de
décentralisation, il semble que l’État central conserve une forme de souveraineté par rapport aux
collectivités territoriales. La gestion plutôt centralisatrice de la crise sanitaire de 2020 est un exemple
probant.

B) Souveraineté externe : entre consentement et réserves


Si un affaiblissement de la souveraineté externe de l’État se constate au fur et à mesure de la construction
européenne, il se trouve que l’État consent « souverainement » à la limitation de sa propre souveraineté. En
effet, chaque traité consistant en un transfert de compétences vers l’Union européenne doit faire l’objet
d’une ratification. La primauté consentie aux normes européennes n’est donc admise que parce que la
constitution d’un État elle-même la prévoit.
À cet égard, l’article 55 de la Constitution de 1958 anticipe les dispositions permettant d’établir la
primauté du droit de l’Union européenne : « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont,
dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de
son application par l’autre partie ».
En 1989, avec l’arrêt Nicolo, le Conseil d’État souligne que c’est aux juridictions administratives de vérifier
que les dispositions des lois sont conformes aux traités internationaux.
Enfin, à un niveau plus international, si la résolution 43/131 de l'Assemblée générale de l'ONU de 1988
consacre une possibilité, un droit d’ingérence extérieure en matière de secours lors de catastrophes
naturelles ou autres situations d’urgence, il semble que le qualificatif de « droit » est équivoque. En effet,
l’article 2§7 de la Charte des Nations unies dispose :
« Aucune disposition de la présente charte n’autorise les Nations unies à intervenir dans les affaires qui
relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État ».
L’effectivité de ce « droit » dépend ainsi de l’application qu’en font les États, qui maintiennent, malgré tout,
une forme de souveraineté externe.

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