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Droit constitutionnel :

Le droit constitutionel FR :

Histoire française a créé une instabilité constitutionnel, ce concluant par la constitution créé
sous de Gaulle. Mais certaines notions sont resté tout au long, depuis la constitution de
1789.

3 partie

3eme rep, 4eme et 5eme

1. La constitution de la 3eme république

-Chapitre 1 : l'élaboration de la constitution

-Chapitre 2 : Le contenue de la constitution

-Chapitre 3 : Le fonctionnement des institutions et la déformation du régime

Chapitre 1 : L'élaboration de la constitution de 1875

La 3eme rep est née d'une défaite militaire : Le 2 septembre 1870 l'armée française est
encerclé par l'armée prusienne. L'empereur Napoléon 3 capitule à Sedan. La nouvelle de la
capitulation atteint Paris le 4 septembre et aussitôt la République est proclammé. Un
gouvernement provisoire est mis en place, un gouvernement de défense national, car la
guerre continue. Des élections pour la république doivent être faites, mais à cause de
l'invasion prusienne les élections sont repoussé le 8 février (inséré mois). En février 1871 la
guerre n'est pas terminée. L'enjeux politique des élections ne va pas être la nature du
régime politique à mettre en place sera "la poursuite de la guerre, ou la paix". La campagne
électorale se fera là dessus, sans que la question constitutionnel ne soit évoquer, alors qu'il
est évident aux yeux de tous que l'assemblée qui va être élue sera une assemblée
constituante (une assemblée qui aura le pouvoir d'établir une constitution. Ses élections sont
très favorable aux monarchistes car ils souhaitaient la paix. Les monarchistes gagnent donc
400 sièges sur 675. Ils ont ainsi la majorité absolue. Les républicains quand à eux gagnent
250 sièges. Les électeurs ne se sont préocupé que de la paix. Sur la question des
institutions, du régime politique, les divergences sont profondes. L'assemblée est parcourue
de tendance sur les institutions à mettre en place.

Les roycos sont divisé en 2 branches :


-Les légitimistes : Les partisans du compte de Chambord (Le comte de Chambord est le
petit fils de Charle X, le plus jeune frère de Louis XVI) qui sont environs 180 députés
-Les orléanistes : les partisans du comte de Paris, petit fils d'un Orléans 210 députés
Les légitimistes souhaient revenir autant que possible de la Monarchie de l'ancien régime.
Ce sont des monarchistes non libéraux.

Les orléanistes eux souhaitent une monarchie qui s'allie au libéralisme politique. (régime qui
institue et garantie des libertés individuels)

Quand aux républicains, ils ne sont pas non plus unis. Il existe différents groupe :
-Les républicains conservateurs, des républicains modérés qui ont comme leader Adolphe
Tiers et Jean Quasimir-Périer. Une gauche républicaine sans conviction.
-La gauche républicaine avec à sa tête les 4 Jules : Jules Simon, Jules Grévy, Jules Favre,
Jules Ferry.
-Les radicaux de l'union républicaine avec à leur tête : Léon Gambetta
-Socialiste qui disparaitrons durant la commune.

Un groupe à part : Les bonapartistes, ce groupe est composé de 20 députés. Et cela à une
signification, la chute de l'Empire, du second Empire, a été ratifié par le corps électoral.

Ces divisions explique qu'il faudra 4 ans à l'assemblée national pour adopter une
constitution, avec un régime transitoire. Cette assemblée nationale se réunie à Bordeau le
12 février 1871, avant de ce transporter à Versaille à partir du 20 mars.

Les institutions vont fonctionner sous une organisation provisoire pendant 4 ans

Section 1 :

-L'organisation provisoire des pouvoirs publiques et la naissance de la république


parlementaire.

Le régime parlementaire était au XIX siècle connue pour être un régime permettant de
concilier la monarchie et le libéralisme politique. Ce régime parlementaire était alors
dualiste.

Un régime parlementaire est un régime dans lequel le gouvernement est politiquement


responsable=possibilité de révoquer le gouvernement pour un motif politique.

Ce régime politique est perçu comme dualiste, et non pas moniste, car c'est un régime dans
lequel à l'irresponsabilité politique du monarque correspond une responsabilité politique du
ministère, du gouvernement. A la fois devant le monarque et devant le parlement, qui
peuvent le renverser.

Cela veut dire que ce prononcer pour un régime parlementaire c'est ce prononcer pour la
monarchie, et non pas pour la république.

En 1871 quand l'assemblée nationale ce réunis, sa première tâche est de conclure la paix.
La majorité des députés ont été élu là dessus. Mais pour faire la paix il faut encore avoir un
exécutif efficace. L'assemblée accorde la conduite des négociations à Adolphe Tiers, car il
s'imposait parce qu'il avait une expérience de ministre (ancien ministre de Louis Philippe), il
avait été un imposant à l'Empire, il s'est toujours opposé à Napoléon 3, et il avait été un
opposant à la guerre. Il a donc fallut donner un cadre au gouvernement que Tiers aller
composé, sans préjugé de la nature du Régime. On créé donc une stature constitutionnel
très simple, provisoire, conçu sur le modèle du régime d'assemblé.

Le régime d'assemblé est un régime où l'organe exécutif est entièrement subordonnée à


l'organe législatif. Le gouvernement est subordonné à l'assemblée nationale. Mais tout ne ce
passe pas comme prévu, du fait d'Adolphe Tiers, qui de par sa personnalité ne l'incline pas à
être un subordonné. C'est quelqu'un qui souhaite gouverner. Il veut donc lui même fixer le
cadre politique. Tiers est à ce moment incontournable, il n'y a personne pour le remplacer.
Tiers sera donc le chef d'un exécutif qui gouverne. Face à ce pouvoir politique que Tiers
obtient, l'assemblée national va chercher à le limiter, et il se trouve qu'elle va sans le vouloir
confiner Tiers dans le rôle d'un chef d'état parlementaire (politiquement irresponsable). Et
c'est ainsi que va ce mettre par touche sucessive en place un régime parlementaire que
consacrera après la chute de Tiers son successeur : Le maréchal de Mac-Mahon.

1-Tiers chef de l'exécutif

Tiers est l'homme providentiel, le seul capable de négocier la paix. C'est ainsi que les
députés votes la résolution du 17 févriers 1971, par cette résolution Tiers est nommé chef du
pouvoir exécutif de la République Française. Et la résolution précise que Tiers exercera ses
fonctions sous l'autorité de l'assemblée nationale, avec le concours des ministres qu'il aura
choisi et qu'il présidera. Cette organisation est mis en place en attendant qu'il soit statué sur
les institutions de la France. Cette résolution marque l'attentisme de l'assemblée nationale
par rapport à la question constitutionnel, elle ne veut pas entrer dans le débat pour le
moment, l'urgence étant de faire la paix. Le texte ne serait préjugé des futures institutions,
de la future constitution et notamment de la forme monarchiste ou républicaine du
gouvernement à instituer. Cet attentisme a été appeler le "pacte de Bordeau". Ce pacte est
former par cette résolution et 2 discours de Tiers du 19 février et du 10 mars 1971, discours
par lesquelles il s'engage devant l'assemblée à ne pas préjugé par son action du caractère
des futures institutions. Cette résolution marque aussi le fait de vouloir subordonné le chef
de l'exécutif (Tiers)

Très vite Tiers va ce positionner contre le fait d'être subordonnée, et il peut adopter cette
posture politique, car il se sait incontournable, et c'est un excellent orateur, ce faisant Tiers
va constamment jouer avec sa responsabilité politique (menacer de démissionner si
l'assemblée ne le suit pas). C à D qu'il a une pratique parlementariste. Cette façon de faire
va mécontenter l'assemblé, et va la lasser, et c'est pourquoi elle va chercher à limiter son
influence.

2-La limitation de l'influence de Tiers et l'instauration progressive d'un régime parlementaire


de fer.

L'assemblée ce trouve face à une situation contradictoire, d'un coté elle veut maintenir Tiers
dans ses fonctions de chef de l'exécutif, et d'un autre coté elle souhaite limiter son influence
car elle veut reprendre la main. Elle va agir de tel sorte qu'elle va instaurer un
parlementarisme de fer, c à d un parlementarisme qui n'est pas décidé par une loi
constitutionnel mais par un parlementarisme qui va emmerger d'une pratique. L'assemblée
pour limiter le pouvoir de Tiers va adopté deux lois :
-La loi du 31 aout 1871 : la constitution Rivet
-La loi du 13 mars 1873 : la constitution de Broglie

Le remplacement de Tiers par Mac-Mahon que va vraiment s'établir un régime


parlementaire dualiste.

A) La loi Rivet du 31 aout 1871

A l'été 1871 la situation politique a changé puisque la libération du territoire par l'armée
prussienne commence et la situation s'améliore. Tiers n'est plus aussi indispensable, du
coup son influence est de moins en moins supporté. Cette situation va ce traduire par le
vote, par l'assemblée nationale de la loi rivet du 31 auout 1871. Cette lois commence par
décernée à Tiers le titre de Président de la République. Mais derrière cela, il y a des
dispositions pour limiter l'ascendant de Tiers. D'une part alors que Tiers est député on lui
interdit d'intervenir sauf lorsqu'il estime nécessaire et après avoir informé le président de
l'assemblé de son intention, lui rendant difficile la joute oratoire, compliquant son rôle.
D'autre part la loi du 31 aout affirme expressément la responsabilité de Tiers devant
l'assemblée, faisant qu'elle peut le renverser. Enfin les ministres sont désormais
responsable devant l'assemblée (Donc les ministres ne sont plus seulement les agents
d'exécutions de Tiers car ils doivent aussi rendre des compte à l'assemblée. Ils sont donc
dépendant de Tiers et de l'assemblée) cela affaiblie le pouvoir de Tiers. La loi prévois que
toutes les décisions du Président de la République doivent être contresigné par un ministre.
Ce décret est complété par la loi de 1871 qui institue un vice-président du conseil des
ministres dont la fonction est d'assuré la présidence du conseil des ministres en cas
d'absence ou d'empêchement du président de la république. Ce vis-président est nommé
c'est Armand Dufort.

B) La loi de Broglie du 13 mars 1873

Malgré la loi Rivet, l'influence de Tiers reste présente. L'assemblée cherche à renforcé le
dispositif en adoptant la loi de Broglie. Cette loi va mettre en place un dispositif que Tiers
appellera le cérémonial chinois. Le dispositif est que quand le président de la République
souhaite prendre la parole à l'assemblée il doit l'en informer par un message, suspendant la
discussion en cors à l'assemblée jusqu'à l'audition du président de la république. Le jour de
sa prise de parole le président doit ce contenter d'un monologue, empêchant le débat, levant
la séance, et une discussion ne peut s'engager que par la suite, en l'absence du président
de la république, empêchant ainsi le dialogue. Le président ne peut donc plus défendre sa
politique.
La loi du 13 mars va même plus loin pour limiter le pouvoir de Tiers, réduisant la
responsabilité présidentiel au profit de la responsabilité des ministres. Distinguant politique
intérieur et politique étrangère.

En matière de politique étrangère le président de la république demeure responsable. En


revanche en matière de politique intérieur la loi du 13 mars dispose que les interpellations
précises que les lettres d'explication ne peuvent être adresser qu'aux ministres et non au
président de la république. Donc chaque ministre répondra de la politique qu'ils conduisent.
Le problème est que la loi précise que la responsabilité du président de la république est
engagé quand sur une matière donnée le conseille des ministres a déclaré que la question
se rattache à la politique générale du gouvernement.

C) La chute de Tiers et son remplacement par Mac-Mahon

La loi du 13 mars 1873 ne provoque pas les effets voulu car Tiers reste tel qu'il est. Les
députés en conclue que la seule solution qui reste est l'instauration d'une irresponsabilité du
président de la république (Donc que seuls les ministres soit responsable, ne leur donnant
aucune raison de suivre ce que veut le président, et de mettre en gage leur responsabilité
devant l'assemblée, seule à pouvoir la renvoyée). Il faut en plus de cela pousser Tiers à la
démission. Cette occasion ce trouve en mai 1973, qui Tiers n'est plus incontournable, ou il
fait une déclaration dans laquelle il se prononce en faveur d'une constitution républicaine.
Les monarchistes voit dans cette déclaration une remise en cause du pacte de Bordeau.
Tiers fait suivre cette déclaration d'un remaniement ministériel qui donne au gouvernement
une tendance républicaine modéré. Pour les députés c'est inaceptable, et à l'initiative du duc
de Broglie, une interpellation tendant à faire valoir dans le gouvernement une politique
conservatrice est adopté le 24 mai. Tiers démissionne donc, dans la foulée le maréchal de
Mac-Mahon est élu président de la république. Mac-Mahon est l'opposé de Tiers, ce n'est
pas un homme politique, c'est un militaire. Ce n'est pas un orateur. Cela à pour
conséquence qu'il n'est pas porter à gouverner directement. Mac-Mahon à un autre
avantage aux yeux de certains députés, en effet il est de tradition légitimiste. Du coup cela
arrangé les monarchistes qui pouvaient compter sur lui le moment venue pour s'effacer
devant le comte de Chambord, et de fait l'option du comte de Chambord est sérieusement
envisagé, car les légitimistes et les orléanistes sont parvenue à un accord. Accord facilité
par le fait que le comte de Chambord n'a pas de descendant.

Mais le comte de Chambord fait savoir par une lettre du 30 octobre qu'il refuse une
restauration sous condition. En effet l'assemblée accepte l'héritage de la révolution, dont le
tricolore. Pour le comte, cela est innaceptable, il refuse, annulant l'accord des roycos.

2. Le cabinet ministériel

Le cabinet ministériel est formée par l'ensemble des ministres, lesquels sont nommé par le
président de la république, et on estime que le pouvoir de nomination du président implique
celui de les révoquer. Mais en pratique les choses se passaient différemment, le président
de la république nommé les ministres qui étaient choisi par le président du conseil, et ce
président était nommé formellement par le président mais en réalité il ne faisait que nommer
la personne désigné par les chefs de parti au parlement, particulièrement à la chambre des
députés. Selon les 3 lois constitutionnel de 1875, il n'est nullement parler de président du
conseil, et de fait sa création est coutumière, on a pris l'habitude de désigner l'un des
ministres comme chef du collège ministériel. La présidence du conseil va finir par obtenir
une attribution légal, par la loi de 1934. Les ministres ce réunissent en conseil des ministres
sous la présidence du président de la république. Ce conseil des ministres quand à lui est
prévue, car mentionner dans l'article 4 de la loi du *février 1875. Il faut savoir qu'en pratique
très souvent les ministres ce réunissaient avec le conseille des ministres, hors de la
présence du président de la république, pour fixer ce qui serait décidé dans le conseil des
ministres.

Paragraphe 3 : Les moyens d'action réciproque

Les moyens d'actions réciproque : comment les organes interragissent les un avec les
autres. Lien entre l'exécutif et le parlement, et cela conduit principalement a évoqué la
responsabilité politique des ministres, car ils sont politiquement responsable. Cela conduit
également à parler du droit de dissolution, moyen de l'exécutif de mettre aussi en cause le
parlement.

A) La responsabilité politique des ministres

Nous verrons : Tout d'abord le principe de la responsabilité politique des ministres, puis dans
un second temps les modalités d'engagement de la responsabilité des ministres.

1) Le principe de la responsabilité

Ce principe est ennoncé à l'article 6 de la loi du 16 juillet 1875. L'article 6 dit : "Les ministres
sont solidairement responsable devant les chambres de la politique général du
gouvernement et individuellement de leurs actes personnels." Ainsi le ministère est
considéré comme étant solidaire, cela signifie que la mise en cause d'un ministre, plus
particulièrement la politique qu'il conduit dans dans ministère, ce répercute sur l'ensemble
des ministres. Cette mise en cause peut porter sur des actes positifs, comme sur une
innaction, ou une ommision. La 2eme remarque qu'on peut faire sur la loi de 1875, c'est le
fait que le texte indique que le ministère est responsable devant les deux chambres, donc
devant le sénat et le parlement. En dépit du texte, sous la 3eme république la question a été
poser et débattue, de savoir si le sénat pouvait renverser le gouvernement. Certains
prétendait que ce n'était pas possible, au motif que la tradition parlementaire française
n'aurait jamais donner à la chambre haute le pouvoir de renverser le ministère, et ceux pour
la raison suivante est que la chambre haute, de par son mode d'élection, ne représente pas
l'opinion publique. Alors que veut dire l'article 6 ? Certains, dont faisait parti Esmein
expliquait qu'il fallait lire que l'article comme l'affirmation du caractère parlementaire du
régime. Ce qui est certain c'est que cette opinion est partagé par une partie du personnel
politique, des hommes politique de la 3eme république. Ainsi en 1880 le sénat rejette un
article du projet de loi relative à la liberté de l'enseignement supérieur, article qui interdisait
aux membres des congrégations religieuses non autorisé d'enseigner dans tout
établissement. Hors, le président du conseil Freycinet ne jugea pas devoir démissionner.
Dans les premiers moi de l'année 1896 le ministère estime ne pas avoir à démissionner
alors qu'il est mis en minorité à plusieurs reprise au sénat. Toutefois une pratique en avril
1896, le sénat refuse de voter les crédits demander par le ministère de Léon Bourgeois, plus
encore le sénat décide d'ajourner le vote en motivant cette ajournement : "Il y aura
ajournement jusqu'à ce qu'il est devant lui un ministère constitutionnel ayant la confiance
des deux chambres.", le président du conseil, Léon Bourgeois démissionne face à ce vote
d'ajournement, le ministère démissionne, tout en précisant que la constitution ne reconnait
qu'à la seule chambre des députés, élu au suffrage universel direct, le pouvoir de renverser
le gouvernement, le ministère. Par la suite il faut constater que les choses évolue peu à peu,
car plusieurs présidents du conseil poseront la question de confiance devant le sénat. C'est
le cas de Clémenceau qui pose la question de confiance en juin 1908, devant le sénat. C'est
sans doute Clémenceau qui a le mieux résumé l'esprit des lois de 1875 : "Il n'est écrit nul
part dans la constitution que la chambre des députés a seule le privilège de renverser les
ministères. Toutefois il serait peu conforme au rôle spéciale du sénat dans la constitution
que les gouvernements prisent l'habitude de mettre devant la haute assemblée sur le vote
de certaines lois, la question de confiance.", autrement dit Clémenceau dit que ce n'est que
dans des cas particuliers que le Sénat peut manifester sa défiance. Mais il considère que le
Sénat doit user de ses attributions avec parcimonie. La position de clémenceau est confirmé
par la démission en Mars 1913 du cabinet d'Aristide Brillant après avoir donné au sénat la
question de confiance. Confiance que le sénat lui a refusé.

2. Les modalités de mise en cause de la responsabilité

Les lois de 1875 sont silencieuses sur les modalités de mise en cause de responsabilité du
ministère. Ces modalités vont être soit celle prévue par le réglement intérieur des
assemblées et d'autres relève de l'usage de la pratique.

Parmis ses modalités on peut d'abord signalé la question de confiance, la question de


confiance est une initiative du gouvernement puisque c'est lui qui la pose sur un projet de loi.
Le ministère peut poser la question de confiance. Alors les règles sont très souples, puisque
la question de confiance peut être posé par n'importe quel ministre, sans même délibération
préalable du cabinet. De plus les ministres peuvent poser la question de confiance sans
l'accord du président de conseil. Et c'est arrivé en 1924 et 1930 que le cabinet soit renversé,
sans l'accord du président de conseil. Alors lorsque la question de confiance est posé, elle
peut être refusé à la majorité simple, c à d plus de votant contre la confiance, que pour la
confiance. Ce qui veut dire qu'une minorité peut choisir de renverser le cabinet.

En seconde modalité on trouve l'interpellation, l'interpellation c'est un mécanisme qui existait


sous la monarchie de juillet, et qui est reprise. L'interpellateur, un député, un sénateur, ou un
groupe, demande au ministère de s'expliquer sur sa politique, sur son action, ou sur l'action
d'un des ministres. Le gouvernement, le ministère, doit alors répondre à une date qui est fixé
par la chambre. La réponse du ministère est suivie d'un débat. Et à l'issue de ce débat, la
chambre va voté sur sa position à l'égard du ministère. Le vote de cette résolution s'appelle
l'ordre du jour, ce qui est une formule par laquelle la chambre décide de passer aux autres
questions, aux autres points qui sont inscrits à l'ordre du jour de la séance. Si l'ordre du jour
est pur et simple, c à d que le sénat n'exprime aucune opinion, ni confiance, ni défiance,
donc elle ne reproche rien au gouvernement, qui n'est donc pas renversé. L'ordre du jour
peut également être motivé et là tout va dépendre des motivation, qui expriment soit la
confiance, soit la défiance et dans ce cas le gouvernement est renversé.

Il existe d'autre modalité qui porte également sur le refus de voter les textes présenté par le
ministère, et peut donc démissionner.

B. Le droit de dissolution

Le droit de dissolution est prévu par l'article 5 de la constitution du 25 février 1875. Cet
article dit : "Le président de la république peut sur l'avis conforme du sénat, dissoudre la
chambre avant l'expiration légal de son mandat, en ce cas les collèges électoraux sont
convoqué par de nouvelles élections dans le délai de 3 mois." 2 observations peuvent être
faites sur ce texte :
-La première est que seul la chambre des député peut être dissoute, ce qui n'est pas le cas
du sénat, alors même que celui ci dispose du pouvoir de renverser le ministère.

-2eme observation : le président ne peut dissoudre la chambre des députés qu'avec l'avis
conforme du sénat. C'est Mac-Mahon lui même qui a insisté pour que le sénat donne un avis
conforme, car dans son esprit cet avis était nécessaire pour appuyer la décision du
président.

Le résultat est que cet avis conforme rendait la dissolution très difficile, et de fait c'est ce qui
va ce passer. Il n'y aura qu'une dissolution.

Chapitre 2 :

-Le fonctionnement des institutions et la déformation du régime

Les institutions mis en place en 1895 était peu contraignante d'une manière générale, et il
peut fonctionner, à la condition que le personnel politique joue le jeu, également que le
système partisan soit en adéquation avec ses institutions. Le problème est que le personnel
politique, et donc les partis, va rejeter le dualisme, ce qui va conduire à un affaiblissement
considérable de l'exécutif , si bien que la 3eme république ,un régime parlementaire va
glisser vers le parlementarisme absolu. Qu'est que le parlementarisme absolu ? C'est un
régime qui ce présente comme parlementaire, car au sens juridique il est parlementaire,
mais qui dans les faits ce caractérise par un pouvoir sans limite (donc absolue) du
parlement. Et par conséquent, par une main mise sur l'exécutif. Le paradoxe est qu'à cette
omnipotence du parlement va correspondre une incapacité de se même parlement à
légifiréré efficacement, car il n'y a pas de majorité stable. C'est le problème majeur de la
3eme république. Poussant le parlement à confier au ministère le soin de légiféré.

Section 1 :

Le glissement d'un parlementarisme dualiste, à un parlementarisme absolu


La 3eme république va mal fonctionner. Il y a des causes profondes à ce disfonctionnement,
et notamment l'une des causes profondes c'est le légicentrisme. Le légicentrisme apparait
avec la révolution française de 1789, c'est une exaltation de la loi, à savoir c'est l'idée que la
loi étant l'expression de la volonté générale ne peut être que bonne, et qu'elle ne doit
rencontré aucun obstacle. Par conséquent ce qui exprime cette volonté général, à savoir
des parlementaires, c à d ceux qui font la loi, ne doivent pas voir leur action contrecarré par
l'exécutif, ainsi l'exécutif doit être subordonnée. Il n'y a pas lieu de cherché un équilibre entre
l'exécutif et le législatif, vision Rousseauiste des institutions. C'est ce courant profond qui est
tant créé dans le constitutionalisme français, par la révolution française, façonne la mentalité
des républicains, de la plupart en tout cas, de la IIIeme république. Et c'est bien cela qui
ressurgie, qui remonte à la surface, avec la crise du 16 mai 1877, cette crise qui va profiter
aux républicains, débouche sur une constitution, à caractère coutumier, la constitution
Grévy.

Paragraphe 1er : la Crise du 16 mai 1877

Mac-Mahon n'a jamais entendu gouverner directement, il laissait faire ses ministres. Pour
autant il ne s'est jamais considéré comme un arbitre impartial entre les différents courants
parlementaire. Et de fait lorsqu'il est élu en mai 1873, il se fixe comme mission de faire
triompher la politique conservatrice, dont on a reproché à Tiers de s'être éloigné. Il a une
position politique, qui correspond à un ensemble de tendance auquel on a dénommé ordre
morale. Ainsi le conflit avec la chambre républicaine élu des élections févriers-mars 1876
était inévitable, victoire républicaine. Le problème n'est pas le conflit politique en tant que tel,
le régime parlementaire est fait pour résoudre des conflits politiques. Le problème ici est que
le conflit politique va débordé sur le terrain constitutionnel, c à d que le conflit va provoqué
une remise en cause des règles constitutionnels. Pour les républicains l'organe
constitutionnel prépondérant ne serait être en vertue des principes démocratiques que celui
qui est élu au suffrage universel direct. On est donc plus dans un régime dualiste, mais
moniste, car il y a un organe prépondérant. Si bien qu'en 1876, Mac-Mahon pour satisfaire
les républicains aurait dû appeler au ministère Léon Gambetta, mais comme il était de
sensibilité conservatrice, Mac-Mahon est plutôt enclin à choisir le Duc Debroglione, qui lui
est un monarchiste. Mac-Mahon préfère choisir au final, pour créé un ministère, Jean
Armand-Dufort, qui semble républicano-compatible, car c'est un ancien ministre de
Louis-Phillipe, qui est devenue un homme de centre gauche, et qui est un républicain
conservateur et catholique. Il peut donc plaire au républicain, ainsi qu'au centre et à la
droite. Dufort se retrouve à la tête d'un ministère mais est rapidement usé, n'arrivant pas à
gouverner à cause de la majorité très républicaine, à forte conviction, et ce réforme en
décembre 1876. Il est remplacé par un autre républicain conservateur qui est Jules Simon,
qui va essayer de trouver, de concilier la chambre républicaine, et le sénat conservateur.
Mac-Mahon joue donc le jeu du parlementarisme, système qui reste dualiste.

Alors que Jules Simon s'efforce de maintenir un impossible équilibre, il va être pris à parti
par le président de la république, c à d Mac-Mahon. Quand le Mai 1877, il arrive à son
bureau, Jules Simon y trouve une lettre de Mac-Mahon, dans lequel ce dernier faisait part de
sa surprise que le ministère n'est pas combattu, avec des raisons valable, l'abrogation de la
loi sur la presse. Mac-Mahon montre son mécontentement envers l'abrogation de cette loi
sur la presse par les républicains. Et dans cette lettre Mac-Mahon demandait à Jules Simon
si, compte tenue des circonstances, s'il conservait toujours à la chambre des députés une
influence suffisante pour faire prévaloir ses vues. Mac-Mahon conclue : "Une explication à
cet égard est indispensable car si je ne suis pas responsable comme vous devant le
parlement, j'ai une responsabilité envers la France, dont aujourd'hui plus que jamais je dois
me préoccuper.". La lettre ne contenait formellement aucune révocation, ni de Jules Simon,
ni du ministère. Néanmoins Jules Simon est, à raison, ce considérant désavoué,
démissionne. Le 18 mai, Mac-Mahon adresse aux chambres un message par lequel il
annonce la constitution d'un ministère Debrioglie, et il justifie sa décision par une conception
dualiste du parlementarisme. Il considère en effet qu'il dispose d'un droit constitutionnel à
choisir des ministres partageant ses opinions. Ce même 18 mai Mac-Mahon ajourne les
chambres pour une durée d'un mois. Son idée est d'appaiser les esprits pour fonctionner
avec un ministère Debrioglie, en vain, car dès le 19 juin, à la fin de ce délai d'un mois, la
chambre des députés qui peut à nouveau siéger adopte un ordre du jour de défiance contre
le ministère Debrioglie, et les motifs de cet ordre du jour sont éloquent, puisque la chambre
dénonce un gouvernement : "Appeler aux affaires, contrairement à la loi des majorités qui
est le principe du régime parlementaire."

Le 25 juin Mac-Mahon riposte en prononçant, après avoir eu l'avis conforme du sénat, la


dissolution de la chambre des députés. Les élections sont organisé au mois d'octobre, et ce
solde par une victoire des républicains, même si c'est derniers perdent 40 sièges. Alors
Mac-Mahon tente encore de résister, et forme un cabinet extra-parlementaire former de haut
fonctionnaire. Un cabinet technique. C'est un échec car la chambre refuse de ce mettre en
rapport avec le ministère, et va même jusqu'à refuser le vote du budget. Mac-Mahon
s'incline, et le 13 décembre 1877 il appelle Dufort a former un ministère. Et par un message
aux chambres il déclare ce soumettre au verdict du pays, et reconnait que : "L'indépendance
des ministres est la condition de leur responsabilité.". C'est ainsi l'échec du parlementarisme
dualiste. Mac-Mahon ne démissionnera que le 30 janvier 1879, parce qu'il y a eu un premier
renouvellement partiel du sénat qui a fait basculer la majorité du coté républicain. Il n'a donc
plus d'appuie, il est en conflit avec la chambre, il a donc préféré démisionner. Le même jour,
Jules Grévy est annoncé président de la république, c'est un républicain pure et dur, ainsi
les républicains tiennent tout les rouages de l'état, et la crise ouverte le 16 mai 1877 se
referme le 30 janvier 1879. C'est une nouvelle ère constitutitionnelle qui s'ouvre.

Paragraphe 2 : La constitution Grévy

Dans ce message de remerciement a l'assemblée nationnal qui vient de l'élire Jules Grévy
déclare : "Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais
en lutte contre la volonté national, exprimé par des organes constitutionnel."

Ainsi Grévy annoncé non seulement qu'il ne partageait pas la conception dualiste du
parlementarisme défendu par Mac-Mahon, mais encore qu'il n'était pas favorable à un
exécutif fort. Et Jules Grévy va mettre en place ce qu'il avait annoncé, il va en effet renoncé
à certaines attributions constitutionnel, à savoir d'une part, la révocation des ministres,
d'autre part l'ajournement et la dissolution de la chambre des députés. Ces différentes
attributions vont en effet tomber en désuétude, plus aucun président ne chercheront à les
appliquer. Il est vrai que pour ce qui est de la dissolution, le fait que le sénat soit devenue
républicaine rendait quasiment impossible la dite dissolution. Mais cela n'explique pas tout,
les présidents de la République n'ont pas cherché à dissoudre. Alors cette renonciation du
président à certaines attributions va avoir pour effet que la 3eme république va ce
transformer en régime parlementaire moniste. Cela aurait pus fonctionner, mais la
particularité ici est que le passage du régime dualiste au régime moniste ne c'est pas fait
comme ce fus le cas en Grande-Bretagne, au profit du premier ministre. Les institution
fonctionne donc différemment de ce qui était prévu par les lois de 1875. C'est une véritable
constitution nouvelle qui ce substitue à celle issu des lois de 1875. Le trait caractéristique
est la prépondérance du parlement sur l'exécutif. C'est cette constitution, à caractère
coutumier qu'on appelle la constitution Grévy. Le nouveau régime parlementaire qui va en
découlé va être selon l'expression de Camille * "Un parlementarisme absolue", c à d un
parlementarisme ou le parlement est omnipotent, avec ses conséquences qui est une
instabilité ministérielles chronique. (En 65 ans de 3eme république, plus de 100 cabinet
ministériel)

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