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Droit de la Ve République :
Partie préliminaire : Installation et singularité de la Ve République
Il existe des projets de VIe République, ce projet existe depuis une cinquantaine d’années.
Mais pour l’instant, aucun projet de Vie République n’a abouti.
Réviser la Constitution ou la faire disparaître mettrait fin à la Ve République.
Abrogation : passage de la 3 à la 4
Révision : passage de la 4 à la 5
Cette longévité est étonnante : elle avait été perçue comme la Constitution d’un Homme, le
Général de Gaulle. On pensait que quand De Gaulle ne serait plus là, plus de régime.
Cette Constitution a été créée dans des circonstances particulières : la Guerre d’Algérie
La 5e est née d’une crise politique comme bien souvent en France. Mais la crise politique et
les conditions de sa rédaction vont contribuer à la longévité du texte.
De manière très paradoxale, la Constitution de la Ve a été rédigée pour mettre fin à la IVe
République mais elle a été élaborée par les acteurs même de cette république.
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
A. La déliquescence de la 4e République
En 1958, la 4e se retrouve face à une crise qui va l’emporter. Cela fait 4 ans qu’elle dure et
aucun gouvernement ne trouve de solutions.
En 1958 3 gouvernements se succèderont pour tenter de solutionner le projet.
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Il y a 5 conditions de fonds :
La Constitution devra organiser une séparation des pouvoirs, cette séparation devra
être conservée.
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Et 3 conditions de formes :
Le texte devra recevoir l’avis du Conseil d’État
Il sera créé un comité consultatif qui sera de 2/3 de Parlementaires et il pourra
apporter des modifications aux textes.
Le texte de la Constitution devra être approuvé par référendum.
La constitution de la 5e n’est pas le fruit d’un homme, n’est pas le fruit d’un parti et encore
moins le fruit d’un régime politique.
C’est au contraire, un assemblage de plusieurs idées juridiques et politiques qui vont dans la
même direction et qui vont aboutir à la Constitution.
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Ce que souhaite Michel Debré c’est faire émerger une majorité au Parlement et dans
l’hypothèse où il n’y aurait pas de majorité, que le gouvernement dispose d’un arsenal
juridique pour contrôler l’élaboration des textes.
Ces ministres ont connu l’instabilité ministérielle et en ont même été victime.
Par conséquent ils souhaitent que le Gouvernement soit responsable devant le
Parlement mais que la Constitution encadre ces procédures.
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Les ministres vont par exemple souhaiter que lorsque le gouvernement est nommé, il ne soit
plus fait obligation de demander la confiance au Parlement.
Ils souhaitent également que la motion de censure, l’acte par lequel le parlement renverse le
Gouvernement, soit proposée et adoptée par une majorité absolue de voix.
Conclusion du I
Michel Debré et les ministres de la 4e souhaitent une seule et même chose : que la future Ve
République soit un régime Parlementaire rationnalisé. On parle de rationalisation de la
parlementarisation
Il avait certains vœux et certains sujets, mais plus limité que l’image qu’on peut avoir.
Toutes ses idées sont rassemblées dans un discours politique célèbre.
Le discours de Bayeux du 16 juin 1946.
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o Il n’a jamais accepté la défaite de 1940 et il est persuadé que quand la France
a été envahie, si le président avait eu les moyens juridiques d’agir, le sort
aurait peut-être été différent.
Le Général de Gaulle avait 6 mois pour proposer une nouvelle Constitution soit proposée.
- Il sera abouti en un peu plus de 3 mois et demi
Comment ce processus a été si rapide ?
Rappelons que dès le 4 juin, le gouvernement du général de Gaulle s’est mis au travail pour
rédiger une nouvelle Constitution.
A la fin du mois de juillet, un avant-projet est prêt.
Les 5 principes de fond du 3 juin 58 sont bien respectés.
Début août 1958 va se prononcer le comité Consultatif prévu par la loi de 1958.
Il va rendre un avis positif mais avec modifications. (Acceptées spar le Général de
Gaulle)
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De Gaulle souhaitait qu’on puisse organiser des référendums sur n’importe quel
sujet.
o Le comité n’est pas d’accord, l’organisation de référendum sur tout sujet
risque de court-circuiter les chambres parlementaires.
o Il va établir des thèmes où il sera possible d’établir des référendums sur deux
thèmes
De Gaulle souhaitait que le Président de la République gouverne (=détermine la
politique) et que le Gouvernement conduise la politique
o Le comité refuse parce que la Ve République instaure un régime
Parlementaire et dans un tel système, ce n’est pas le Président qui détermine
la politique, c’est le président.
o Le Gouvernement déterminera et conduira la politique
Une seule question est posée au français, mais cette question unique en dissimule deux
autres.
Question unique : « Approuvez-vous le texte de la future Constitution ? »
En réalité dans cette question s’en cache deux autres :
Approuvez-vous la candidature du Général de Gaulle à la future élection présidentielle ?
Souhaitez-vous rester au sein de la République Française ?
Ceux qui votent « oui » à la Constitution, restent encore un peu dans la République, ceux qui
disent non, partent direct.
- Ils perdent la Guinée qui vote non, indépendance le lendemain
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Printemps 1959 : Les élections du Sénat se passent et la majorité est de centre gauche.
Même si ça a une apparence de coup d’état : De gaulle rappelé par les militaires
MAIS : Juridiquement absolument pas.
Ce qui peut expliquer la seconde raison de la longévité de la Constitution, c’est que non-seulement
elle est responsable d’un phénomène et en plus d’avoir créé un phénomène, elle va établir un régime
politique hybride que nous n’avons jamais connu dans l’histoire de France
Les Français se sont pris d’affection pour ces deux questions ou ne s’en sont pas assez plaint
La Constitution de la 5e République va être responsable d’un phénomène politique qui est né pour
partie de la Constitution.
Ce phénomène c’est l’émergence d’une majorité.
Elle a réussi là où les régimes précédents ont échoué.
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Cette majorité présidentielle est née avec la révision de 62 parce que sous la 3e et 4e
République le Président n’était pas élu par les Français mais par le Parlement.
C’est lorsque l’élection populaire du chef d’état est apparue en 62 qu’on a parlé de majorité
présidentielle.
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Quels sont les éléments laissant à penser que nous sommes présidentiels ?
Le mode de désignation et la durée du mandat du chef de l’État
o Depuis 62 suffrage universel et depuis 2002 quinquennat
o Il est vrai que dans un régime présidentiel le président est élu par le peuple et
pour un mandat court et dans un régime parlementaire les mandats sont
longs
o Mais il y a des contre-exemple : Portugal, Russie etc.
Nous serions un régime présidentiel en raison du rôle important du chef de l’État,
rôle qui viendrait faire concurrence et écarter le pouvoir du Gouvernement
o Le Président peut éclipser le Gouvernement et écarter de la politique son
Gouvernement qui est borné à appliquer
o Juridiquement nous sommes un régime Parlementaire, aucun doute
o MAIS, lorsqu’on y regarde de plus près, il apparaît que les président de la
République participe à la détermination de la politique du gouvernement.
o Le Président aurait effectivement le défaut d’empiéter sur les pouvoirs du
Gouvernement et remettrait en question notre article 20
Il est vrai sous la Ve République, le Gouvernement exécute la volonté
présidentielle
Le Gouvernement met en place les promesses que le Président avait
fait lors de sa campagne
o Cette division n’en semble pas une réellement, il n’y aurait donc pas 2
titulaires du pouvoir exécutif, mais 1 seul puisque le Président dicte au
Gouvernement la conduite à tenir.
o Cet argument n’est pas non plus convaincant et hautement critiquable
Le Président de la République ne participe pas nécessairement à la
détermination de la politique (ex : cohabitation)
En cas de cohabitation perte de la liberté du Président de
déterminer la politique
A supposer qu’il n’y ait pas cohabitation, est-ce à dire que le Président
s’occupe de tout quotidiennement ?
De Gaulle entre 66 et 69, avait un domaine réservé et laissait le
reste de la politique à son Gouvernement
Le Gouvernement ne fait plus rien et le Président fait tout, c’est une
question à absolument relativiser
Macron a laissé ses premiers ministres gérer le COVID-19
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
CONCLUSION SECTION 2 :
Quel régime sommes-nous ?
La France peut être qualifiée comme un régime juridiquement Parlementaire avec la
particularité d’avoir un chef de l’État puissant.
La proposition de loi doit être votée par les deux assemblées en vue de parvenir à un texte
identique : les chambres doivent voter le texte et s’entendre sur ce texte
- Aucune des chambres n’a le dernier mot (différent des lois ou l’Assemblée nationale
domine
Sur les 24 révisions, aucune n’a été proposée par les Parlementaires
- Ils le peuvent en droit
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Nous sommes un pays de constitution rigide, il est possible de réviser mais c’est très
complexe et c’est même interdit dans certains cas
Ce terme désigne une procédure normalement pas prévue pour réviser la Constitution
- Elle a été utilisée 2 fois et 1 fois a permis la révision de la Constitution
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1969, De Gaulle recommence avec l’article 11 pour réformer le Sénat et créer des régions
administratives.
En 1962 et en 1969, De Gaulle sait qu’il n’aura pas la majorité dans les chambres :
Le Sénat est de centre gauche et son président est un ennemi personnel de de Gaulle
Au delà de cela, le parti gaulliste à l’Assemblée est divisé, de Gaulle sait qu’il n’a pas
le soutien des chambres
Les chambres sont furieuses de perdre leur droit de décider du président
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Comment mesurer l’importance de la révision pour le régime prévu par les Institutions
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1974 : Le Conseil Constitutionnel pourra être saisi par 60 députés ou 60 sénateurs par
Valérie Giscard D’Estaing
o Article 61 de la Constitution
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Selon Michel De Bré : « Le Président est la clé de voute des Institutions » Discours du 27 août
1958. Aujourd’hui plusieurs adjectifs mettent en relief la puissance ou l’impuissance du
Président Français :
- Nicolas Sarkosy était qualifié d’hyper président
- Macron est régulièrement qualifié de Président Jupiter
- M. Hollande se voulait être un président normal
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C’est l’addition d’éléments juridiques et d’éléments politiques que l’on retrouve dans le
statut du président et dans ses pouvoirs.
La puissance du Président peut s’expliquer pour partie mais pas exclusivement par les
modalités de sa désignation et de son rapport avec les Français.
Il convient de ne pas exclure la personnalité du président élu.
a. La légitimité présidentielle
Il y a une petite distinction à opérer, entre 58 et 62, le Président n’était pas élu par les
Français mais par un collège de grands électeurs.
Le même qui élit aujourd’hui les sénateurs.
Dans ce collège on trouvait les Parlementaires, les délégués des communes, et les membres
des assemblées départementales. Environ 80 000 personnes.
Ce collège élargit c’était la volonté du Général de Gaulle, formulée dans le discours de
Bayeux en 1946.
Pour de Gaulle, le Président est l’homme de la nation, ce n’est pas l’homme des chambres, il
est au-dessus des partis.
Il est donc logique qu’un collège élargi le désigne.
Tout citoyen étant électeur peut être candidat. (donc avoir de + de 18 ans)
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Tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir 500 signatures (des parrainages).
- Ce chiffre de 500 a été mis en place depuis 1976 avant c’était que 100 parrainages.
Les signatures sont publiques et doivent être déposées au Conseil Constitutionnel qui va
vérifier les candidats.
Les 500 signatures doivent avoir été réunies dans au moins 30 départements et 1
département ne peut abriter plus de 10% de nos parrains.
Le président est élu pour 5 ans mais s’il décède, démissionne et empêché définitivement ou
bien s’il est destitué : l’élection sera avancée.
C’est le Président du Sénat qui va remplacer le Président de la République pendant l’intérim.
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Le président du Sénat en intérim ne peut pas faire de référendum, il ne peut pas réviser la
Constitution ni dissoudre les assemblées.
b. Le mandat présidentiel
Actuellement, le mandat présidentiel est de 5 années mais il n’a pas toujours été de 5
années, entre 1958 et 2000, le mandat présidentiel était de 7 années, on avait appelé cela le
septennat.
Le mandat de 7 ans était une tradition républicaine française que la Ve a voulu conserver, le
mandat présidentiel remonte à 1873 : Mac Mahon
20 novembre 1873.
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
C’est 2 fois 5 puis on doit laisser la place, mais on peut revenir après.
On entend souvent que depuis que nous sommes passés à 5 années, nous sommes devenus
un régime présidentiel.
Cela n’a RIEN A VOIR
Les Présidents Portugais etc. ont des mandats courts et le Portugal est pourtant un
régime parlementaire
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A la fin des années 1990, Jacques Chirac est rattrapé par une affaire : les emplois fictifs
lorsqu’il était maire de Paris.
Jacques Chirac est alors sommé de se présenter devant les tribunaux. Il veut aller devant les
juges s’expliquer mais la Constitution est muette sur la possibilité.
On a deux juges qui rendent des décisions différentes, on ne sait pas, en 2007 Jacques Chirac
va donc réviser la Constitution.
Le Président de la République est irresponsable pour les actes accomplis en cette qualité.
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Durant son mandat, pour les actes pris en tant que Président, il est irresponsable sauf dans
deux cas :
Devant la Cour pénale internationale qui siège à La Haye aux Pays-Bas (article 53-2)
o Elle juge les génocides, crimes contre l’humanité et crimes de guerre
« En cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice
de son mandat » (article 67 et 68)
o Il est responsable pour les actes politiques et privés
Dans ce deuxième cas, le Président sera jugé par une juridiction spéciale (remplace la haute
Cour de Justice) :
La Haute Cour, c’est le Parlement
o Il faut 2/3 des Députés et 2/3 des sénateurs, elle est présidée par le Président
de l’Assemblée nationale
o Elle va voter la destitution ou non du président de la République qui sera
ensuite jugé devant le juge ordinaire
M. Hollande et M. Macron ont tous les deux eu l’idée de supprimer la Haute Cour : ils
souhaitaient que le Président soit jugé par les Juges de droit commun.
Ce n’est pas tant le pouvoir du président qui font sa puissance que la situation et le contexte
dans lesquels il pourra en discuter.
Si pouvoirs forts mais pas d’occasion de les utiliser, inutile.
La Ve va offrir au chef de l’État une situation favorable à l’exercice de ces pouvoirs ce qu’il va
permettre un accroissement de sa puissance.
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- En France, les ministres n’ont aucune autonomie juridique ou politique, ils doivent
seulement veiller aux respects des directives du Président
Le Conseil des ministres, il n’y a pas de vote, c’est juste une réunion chaque semaine où le
Président dirige
Un lieu d’enregistrement de la décision politique
Après les pouvoirs du Président sur le Gouvernement : les pouvoirs du Président sur le
Parlement (ils sont plus nombreux) :
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Deuxième pouvoir du Président sur les chambres : article 18, le droit de message, un pouvoir
propre. Droit remontant à 1873 conservé par la IV et la V.
Depuis 1873, il est interdit au Président de la République de pénétrer l’enceinte des
chambres, pour communiquer il leur écrit des messages écrits que le gouvernement va lire
Le Président promulgue les lois (article 10) : c’est lui qui les fait entrer en vigueur
Il a 15 jours pour promulguer la loi
o Pendant ces 15 jours il peut demander au Parlement une deuxième
délibération et même saisir le Conseil Constitutionnel
o Il ne peut pas refuser de promulguer la loi
Dernier pouvoir du Président sur les chambres : il peut les convoquer en séance
extraordinaire (article 28 et 29)
Le Parlement siège du 1er Octobre au 30 juin
Si il veut siéger en dehors du de cette période il doit demander au Président uyne
séance extraordinaire
o Le Président peut refuser
De Gaulle refuse en 1960
Valérie Giscard d’Estaing en 19
En Période de cohabitation, peut-être un pouvoir du Président pour contrer son
Gouvernement ou l’Assemblée.
- Exemple de Mitterand refuse la réunion pour privatiser renaud
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Depuis 2008, les pouvoirs du Parlement ont été renforcé sur le Président (article 35) :
- Jusqu’en 2008, le Parlement n’avait aucun contre-pouvoir quant à l’action militaire
du Président maintenant il en a un peu
Premier pouvoir du Parlement : le Président est dans l’obligation d’informer les
chambres que les troupes militaires ont été envoyées à l’étranger
Passer un délai de 4 mois, le Parlement doit voter pour 4 mois de plus, le maintien
des troupes françaises à l’étranger pour 4 mois de plus
o C’est l’Assemblée qui l’emporte en cas de conflit
Quelles sont les mesures prises par De Gaulle en 1961 (pendant 6 mois) ?
- Mise en place de tribunaux spéciaux pour les putschistes d’Alger
- Rehaussement des pouvoirs de l’armée restée fidèle à de Gaulle pour contrer l’action
des traitres à de Gaulle
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Les différentes configurations majoritaires ont déjà été traitées dans le plan, on ne va pas y
revenir. Là on va expliquer concrètement chaque cas sans les définir.
Dans ce cas de figure quelles sont les marges de manœuvre du Président de la République ?
Ce sera un acteur de la politique nationale et internationale
Le Gouvernement sera réduit à un rôle d’exécutant, il va conduire la Politique du
Gouvernement mais ne la déterminera pas
L’Assemblée sera réduit à une chambre d’enregistrement de la volonté Présidentielle
Le Président n’a donc pas de contre-pouvoir national, il peut mettre en œuvre avec une
relative liberté les politiques promises aux français
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Comment expliquer que le Président ne rencontre pas d’opposition dans son Gouvernement
et à l’Assemblée ?
Tout d’abord, le Gouvernement est toujours calqué sur la majorité de l’Assemblée
nationale : si le parti du Président obtient la majorité à l’Assemblée, le Gouvernement lui est
alors acquis, il n’y a pas d’opposition.
En réalité, les députés de la majorité ont été élus grâce au Président de la République, ils ont
obtenu leur siège grâce à leur soutien affiché au Président, c’est grâce à lui qui l’ont obtenu.
Les députés savent ce qu’ils doivent au Président et sont donc tenus à un devoir de loyauté,
cela explique pourquoi la majorité présidentielle acquiesce le Président.
La question qui se pose est la suivante : quelles sont les marges de manœuvre qui restent au
chef de l’État en période de cohabitation ?
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
D’une manière générale en période de cohabitation, le chef de l’État n’est plus l’animateur
de la vie politique, il en est le spectateur.
Il ne dispose plus en effet du soutien du gouvernement et de l’Assemblée nationale.
Il est réduit à un rôle de spectateur.
C’est le Gouvernement qui va déterminer et conduire la politique indépendamment du
Président.
En cohabitation, le Président perd absolument toute initiative en matière politique.
Lors de la première cohabitation (86-88) Jacques Chirac et son gouvernement lance une
politique de privatisation des entreprises : François Mitterrand y est hostile, il avait lui-même
nationalisé les entreprises et le secteur bancaire
Il ne s’y oppose pas
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Beaucoup s’accorde à dire que les 3 derniers Président de la 5e sont biens plus puissants que
les 3 premiers de la 5e : Hyper président pour sarkozy, présidence jupiterrienne pour Macron
En fait il n’est pas faux de dire que les pouvoirs de la Présidence s’affaiblit au fur et à mesure
du temps :
Lorsqu’on compare les trois derniers avec les trois premiers, il ne fait pas le moindre doiute
que les 3 premiers présidents étaient bien plus puissants que les autres.
5 points :
Avant, pas d’Union Européenne, pas de monnaie commune, de loi supra étatique etc.
o Aucune contrainte ne pesait sur les Présidents
Au début de la 5e, il n’y avait pas de décentralisation, tout était décidé par Paris, pas
de contre-pouvoir local
o Désormais ce sont les collectivités locales qui peuvent décider
Au début de la 5e, il y avait un secteur publique considérable : main mise très
importante sur l’économie de l’État :
o Planification de l’économie, pas d’internationalisation de l’économie
Au début de la 5e, il n’y avait pas d’autorité administrative et juridictionnelle limitant
le pouvoir de l’État
o Pas de QPC, pas de saisine du Conseil Constitutionnel, pas de garde fou
administratif (AMF, CSA etc.)
Toute la communication était étatisée :
o L’État contrôle toutes les chaînes de télévisions, radios etc.
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Les Présidents donnent l’apparence d’un grand pouvoir mais ce ne sont que des
comportements
Les Présidents sont moins puissants car l’État est moins puissant
Partie 2 : Le Gouvernement
Gouvernement : désigne l’ensemble des ministres de différents statuts avec à sa tête le
Premier Ministre en charge de déterminer et de conduire la politique
A. La nomination du gouvernement
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Deuxième profil de ministres sous la 5e, souvent le profil des « deuxièmes » premiers
ministres des Présidents : c’est un premier ministre technicien
o On les nomme pour régler un problème très particulier
Castex qui était secrétaire général au Covid-19 à l’Élysée
Raymond Barre 76-81 : meilleur économiste de France
Au terme de l’article 8, les ministres sont nommés par le Président, sur proposition du
Premier Ministre
Là encore, il n’y a pas de règle venant régir la nomination des ministres
o Il faut encore relativiser ce propos
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Les Premiers Ministres qui ont démissionné pour se consacrer à autres choses, ce sont
souvent des éléments secondaires de leur décision.
Voyons les cas où les ministres démissionnent mais sans que cela soit obligatoire.
Un ministre va démissionner quand il est en mésentente avec le gouvernement
auquel il appartient (cas le plus fréquent)
o On l’invite alors à démissionner mais il n’est pas forcé juridiquement
o Un ministre ne peut pas se maintenir dans un gouvernement qui lui est
contraire cela nuirait à la cohésion
Nicolas Hulot (Macron)
Arnaud Montebourg (Hollande)
Aurélie Filippetti (Hollande)
Christiane Taubira (Hollande)
Benoît Hamon (Hollande)
Lorsqu’un ministre fait l’objet de poursuites judiciaires, il n’est pas obligé de démissionner
Il lui est pourtant très difficile de rester au gouvernement
Il est peut-être innocent mais sa position est intenable
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Sous la Cinquième République il existe différentes catégories de Ministre mais aucune n’est
prévu par la Constitution, c’est donc de la pratique et le statut varie d’un Gouvernement à
un autre.
Il existe 4 statuts mais un Gouvernement n’est pas obligé de comprendre les 4
D’un point de vue juridique il n’y a pas de différence réelle entre ces 4 statuts.
Le Ministre d’État :
Le plus élevé dans le sens du protocole même si juridiquement il ne possède pas plus
de pouvoirs que ses collègues
Le terme de Ministre d’État est sensé renvoyé à une matière renvoyant la priorité du
Gouvernement
o Ce terme permet de montrer à l’opinion que c’est important
o Nicolas Hulot nommé ministre d’État car Macron très engagé sur l’écologie
Il dispose de sa propre administration, il assiste au Conseil des Ministres et il a
autorité sur les finances de son Ministère
Aucun rapport avec droite ou gauche, les deux formations politiques
Le Ministre :
C’est la catégorie la plus commune dans un Ministère (2/3 sont ministres dans un
Gouvernement en général)
Il dispose de sa propre administration, il a autorité sur les finances de son ministère
et assiste au Conseil des Ministres
Il n’y a pas de différence de pouvoir mais dépourvu « d’État » le statut de ce ministre
est celui des affaires communes (éducation, intérieur etc.)
Le Ministre délégué :
C’est un ministre spécialisé/technicien qui va être rattaché à un autre ministère ou au
premier Ministre
o Ministre délégué à l’enseignement supérieur au sein du ministère de
l’Éducation
Il a les mêmes pouvoirs que ses collègues mais son administration est plus restreinte
Le secrétaire d’État :
Attention à la différence avec les États-Unis pas le même régime
C’est un ministre sous-spécialisé qui va être rattaché soit à un ministère délégué soit
à un ministre plein
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Son autorité est un peu plus réduite que celle de ses collègues mais il a les mêmes
pouvoirs
Selon une pratique de la Ve République, il n’est pas dans l’obligation d’assister au
Conseil des Ministres (cela dépend des présidents)
o Sous Jacques Chirac tout le monde est au conseil des ministres
o Sous Macron, Mitterrand, Hollande ils ne sont pas conviés excepté si l’ordre
du jour les concerne
Il va exercer ses compétences avec son ministre de tutelle même si celui-ci n’a pas de
pouvoirs sur lui (pas de pleine autorité sur lui)
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
C. La Responsabilité
La question qui se pose est la suivante : quel est le régime de responsabilité extrapolitique
des ministres sous la Ve République ?
Le ministre dispose d’un statut beaucoup moins privilégié que le Président de la République
Les actes commis avant qu’ils soient ministres ou commis pendant leur fonction mais avant
qu’ils prennent leur fonction.
- Nicolas Hulot, deux affaires d’harcèlement sexuel une pendant et une avant
Pour ces actes, le ministre est pleinement responsable comme tout citoyen ordinaire, il ne
dispose pas d’un privilège juridique ni de privilège de juridiction
En fonction de ses actes, il sera jugé devant un juge ordinaire.
Entre 58 et 93, les ministres étaient jugés par la même juridiction qui jugeait le président de
la République : la Haute Cour de Justice
Aucun ministre n’a été traduit devant cette Cour :
Dans les années 80 affaire très sensible ayant impliqué 3 ministres et nécessitant une
nouvelle juridiction
Affaire du sang contaminé
o Plusieurs patients dans les hôpitaux publics ont été contaminés par le virus du
SIDA suite à une expérimentation en matière de transfusion sanguine
o 3 ministres inculpés : Ministre de la Santé, ministre de la Solidarité et Premier
Ministre
o On se rend compte que la Cour est incapable de juger une affaire aussi grave,
on crée alors la CJR (Cour de justice de la République) article 68-1
Une vingtaine de ministres sont passés devant cette Cour
Agnès Buzin gestion du Covid
Ségolène Royal diffamation envers les enseignants
Christine Lagarde affaire Bernard Tapis
Charles Pasquoi
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Monsieur Hollande et Monsieur Macron ont voulu supprimer cette Cour, elle n’est pas sans
défaut.
Toute personne s’estimant lésée par un crime ou un délit commis par un ministre dans le
cadre de ses fonctions peut saisir la CJR.
Elle est composée de 15 juges, 6 députés, 6 sénateurs et 3 magistrats de la Cour de
cassation
Il y a deux filtres avant de saisir la Cour, elle est donc peu saisie :
o La requête passe par une commission des requêtes, qui va vérifier le bien-
fondé des allégations
7 juges : 3 de la Cour de Cassation, 2 du Conseil d’État et 2 de la Cour
des Comptes
o La commission de l’instruction composée de 3 magistrats de la Cour de
cassation qui va instruire la demande pour vérifier s’il y a lieu de saisir la Cour
Monsieur Hollande et Monsieur Macron veulent supprimer la Cour et que les membres du
Gouvernement soient jugés par le juge ordinaire mais en maintenant les filtres.
Cela met fin à une apparence de privilège
Mais rien ne dit que le problème changera dans les peines
o Il y a un problème de causalité des ministres, ils ne sont souvent pas étrangers
à l’infraction mais si les peines sont courtes c’est pour leur lien éloigné avec
l’infraction
Changer la CJR peut être une bonne idée mais les juges ne seront pas plus traduits
Juridiquement, les membres du gouvernement quelque soit leur rang protocolaire disposent
des mêmes pouvoirs juridiques. En effet notre Constitution ne confère pas aux ministres des
pouvoirs différents, ils sont placés sur un même pied d’égalité en terme de pouvoirs.
Il y a des ministres plus médiatiques que d’autres, plus de responsabilités etc.
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Juridiquement il n’y a pas de différences entre les pouvoirs des ministres excepté entre le
chef du gouvernement et les membres du Gouvernement. Mais entre les différents
ministres, il n’y en a pas.
Le Premier Ministre se distingue au sein des membres du Gouvernement car non seulement
il se distingue au niveau personnel des autres ministres et il dispose en tant que membre du
Gouvernement des pouvoirs de ministres.
Il a les deux.
A plusieurs égards, le Premier Ministre apparaît bien plus puissant que le chef de l’État
même si il n’est pas élu par les français.
En effet quand on étudie les pouvoirs du premier ministre on se rend compte qu’ils sont bien
plus importants au niveau politique que le chef de l’état qui a plus de pouvoir sur la nation.
Les pouvoirs sont loin d’être insignifiant, raison pour laquelle le Président est grandement
dépendant de son Premier ministre dont il a besoin pour agir auprès des Français.
Les pouvoirs du Premier Ministre sont bien plus présents auprès des Français
Les pouvoirs du Premier Ministre dont il est le seul à disposer, 2 sortes de pouvoirs dont
dispose le premier Ministre :
Certains pouvoirs vont être utiliser vis-à-vis du Président de la République afin que ce
dernier puisse les exercer :
C’est le Premier Ministre qui propose les membres du Gouvernement au Président
o En cohabitation, le président est contraint d’accepter la proposition du
Ministre
Lorsque le Président veut dissoudre l’Assemblée nationale, il doit consulter le
Premier Ministre.
Lorsque le Président veut réviser la Constitution, c’est le Premier Ministre qui lui fait
la proposition.
Pour exercer de nombreux pouvoirs qu’il possède le Président a besoin de son Premier
Ministre.
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Les pouvoirs du Gouvernement ne sont pas très nombreux et ont un principal destinataire :
le Parlement
LE GOUVERNEMENT N’A PAS L’INITIATIVE DE LA LOI, mais il va intervenir dans toutes les
étapes de l’élaboration de la loi.
Il va choisir la chambre qui connaîtra en premier le texte
o 2 cas où il n’a pas le choix : les textes de finances sont toujours déposés en
premier devant l’Assemblée nationale et les textes relatifs aux collectivités
locales, priorité donnée au Sénat (depuis 2003)
Le Gouvernement a libre accès dans les deux chambres et est entendu quand il le
demande, un banc lui est réservé dans les Chambres
Le Gouvernement dispose du pouvoir de modifier la loi : l’amendement article 44
o Ce pouvoir s’exerce en commission restreinte et en séance plénière
(l’hémicycle)
o Le Gouvernement a les moyens juridiques de limiter le droit d’amendement
des Parlementaires (qui l’ont aussi)
Les Parlementaires ne peuvent pas proposer d’amendements qui
augmentent les dépenses de l’État (Article 40)
Le « vote bloqué », ce n’est pas une expression de la Constitution mais
elle figure dans l’article 44 alinéa 3
Lorsque le Gouvernement utilise le vote bloqué, ne vont être
discutés et votés que les amendements où le Gouvernement a
donné un avis favorable
Quand le Gouvernement utilise le 49 alinéa 3, les amendements ne
sont pas votés
Le Gouvernement contrôle l’ordre du jour des chambres, le calendrier de travail des
chambres, l’agenda qui comporte les jours et les sujets qui seront discutés. (Celui du
Sénat et de l’Assemblée)
o 1958-1995 : Le Gouvernement avait l’entière maîtrise de l’ordre du jour des
chambres, c’était une volonté de Michel Debré emprunté au Royaume-Uni,
l’objectif étant que le Gouvernement gouverne
o 1995 -2008 : Le Gouvernement conserve la maîtrise de l’ordre du jour mais
une séance par mois, le Parlement choisi librement ses sujets
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
Partie 3 : Le Parlement
Chapitre 1 : L’organisation rigidifiée du Parlement
I. Les propriétés juridiques du mandat parlementaires
A. Le mandat représentatif :
Les Parlementaires sont bien moins protégés que le Président et les membres du
Gouvernement.
Ils sont responsables et ne bénéficient pas d’une juridiction particulière qui vont les juger.
Ils sont strictement protégé : article 26 de la Constitution.
Ils ne sont protégés que pour les seuls propos, écrits et attitudes accomplis dans leur
fonction et en rapport avec leur fonction.
Exemples : Mélenchon déclare haut et fort « La République c’est moi », heurts avec la police
après perquisition et suspicion d’emploi fictif
Il est assigné en justice et invoque son statut de Parlementaire, il dit que c’était son travail
de député de s’interposer entre le police
Évidemment rejeté, c’est vraiment que ce qui se rapporte strictement à la fonction
de Parlementaire
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Droit de la Ve République – Baptiste MATRAT
L’Assemblée nationale : pleins de députés ont été assigné devant la justice pour harcèlement
de leur collaborateur
Faits ayant eu lieu à l’Assemblée, sur des Parlementaires dans le cadre du travail
parlementaire
Evidemment rejeté de tels faits sont détachables de la fonction
Pareil pour les commentaires misogynes ou les insultes
En 1940 le maréchal Pétain est devenu chef de l’État après que des députés lui aient voté la
confiance. Des procès ont été tentés après la Révolution mais l’immunité a été retenue car
c’était pendant leur fonction.
Le Parlement français comprend 2 chambres et elles sont toutes deux élues au suffrage
universel mais le procédé de désignation diffère :
- Ils sont élus pour 5 ans et le renouvellement est intégral
- Actuellement 577 députés au suffrage universel direct
o Macron pense que c’est trop mais non il est trop con lol
RU et Allemagne : + de 600
USA : 415 MAIS mini parlement dans chaque état
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