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DROIT CONSTITUTIONNEL

TITRE 1 : GENÈSE ET TYPOLOGIE DE LA VÈME RÉPUBLIQUE

Chapitre 1 : Les origines de la Vème République

Section 1 : D’une République à l’autre

§ 1 : l’effet déclencheur de la crise algérienne

o Guerre d’Algérie : novembre 1954 = division opinion publique + catalyseur instit fr


o Insurrection (Alger) : 13 mai 1958 = évolution + accélération de la transition
o DG retiré de la vie publique => discours de Bayeux (1946) : intention pour le nouveau régime (pas
était entendu par le peuple) / opposition de De Gaulle aux instit fr
o Situation algérienne + politique fr= place Fr dans une impasse
o Pierre Pflimlin démission le 28 mai 1958 (pdt crise) => gouv succédés pas parvenus à s’entendre
pour la solution à la crise algérienne
o Président René Cotty appelle «  le plus illustre de tous les fr  » + pose sa démission sur la balance
du Parlement => aurait pu devenir une crise de régime (plus de pres du Conseil + risquait de ne
pas avoir pres de la rep)
o DG va être rappelé => dernier pres du conseil sous IV rep (pas de position de demander). Il fixe 2
exigences pour son retour :
1. Obtention des pleins pouvoirs = bénéficier d’une force exceptionnelle (Algérie)
2. L’engagement d’une révision constitutionnelle= corriger les imperfections + l’instabilité de la
IVème Rép + l’instabilité chronique du Gouvernement.
o OK de la chambre (329 voies ≠ 224 voies) => investiture le 1er juin 1958

§ 2 : Engagement de DG : résolution de la crise algérienne et rédaction d’une nouvelle C

o 2 juin 1958 : pleins pwr pour DG/ 3 juin : investi mission pour révision de la C
o Plan légi= 3 lois :
1. Possibilité de gouverner par ordonnance pendant 6 mois (par des décrets)
2. Gouvernement bénéficie de pouvoirs spéciaux en Algérie (cette loi prolonge ce qui avait déjà
été accordé)
3. Octroie la compétence d’élaborer et de proposer au pays, par réf, un projet de réforme des
instit. Cette loi constit révise le mécanisme de révision (article 90 C 1946) => C’est un choix
qui met un terme définitif à la IVème République.
o Volonté de DG => régime parlementaire
o Parl => ne veut pas que DG fasse tte la C = instauration de 5 bases par le parl :
1. Seul le suff uni= source du pwr (garantie démocratie)
2. SP
3. Responsabilité politique du gouv dvt le parl
4. Indépendance de l’autorité judiciaire (garant des lib définies ds le préambule de 1946)
5. Organisation nvx rapports avec les peuples associés à la rep
o Peuple libre d’accepter la C/ Comité constitutionnel (2/3 de parlementaires) participe à la rédac de
la C
Section 2 : L’élaboration de la Constitution

§ 1 : les différents apports

A. L’apport du Général De Gaulle

o «  Une constitution c’est un esprit, des institutions, une pratique  » De Gaulle, conf de presse
31/01/1964 => mêmes idées que ds le discours de Bayeux le 16 juin 1946
o Idée : FR stable, efficace, efficiente pour faire face à l’accélération des relations internationales +
bouleversements historiques/ Renforcement de l’état par le pwr exe (rehaussement du rôle de
président= prérogatives importantes)/ pwr légitime (afin de recevoir cette légitimité renforcé et
propre= émancipation du pres du parl
o DG estime (pdt une crise)= pres seul doit être à la manœuvre pour agir rapidement, protéger les
institutions, garantir l’indépendance nationale)
o Pres élu => collège électoral élargi
o Force du chef d’état fait la puissance nationale/ Prééminence du chef d’état ≠ chef du gouv
o PM DIOT= choix relève du pres
o Pres fort associé à une véritable SP => permet indépendance de l’exe sur le légi
o Pwr légi : DG=> mettre terme au régime des partis (pr lui, le régime des partis= origine de
l’insatiabilité de la IVème rep) => finir avec régime des partis pour mettre un pres de la rep au-
dessus des partis politiques/ Favorable au bicaméralisme => 2 chb pour fractionner le pwr de
parl. Chb haute= Sénat + chb plus conservatrice= composée par des élus locaux

B. L’apport de Michel Debré

o Garde des Sceaux


o Apport= mécanismes liés au parlementarisme rationalisé : BUT= encadrer le fonctionnement du
pwr légi + encadrer stabilité.
o Fin IVème rep : rumeurs de tentative de rationalisation/ Minitres Guy Mollet + Pierre Pflimlin=>
contribution à la rationalisation/ Il fallait une orga du travail parl sous l’autorité du gouv (fixé
ordre du jour l’ass, pwr d’amendement encadré)
o MTN : lois, décrets, contrôle de constitutionalité, nombre limité de commission (6) + encadrement
de leur rôle.
o Élaboration du principe de non-cumul des mandats parlementaires + ministériels (=autonomie de
l’exécutif)

§ 2 : L’adoption de la Constitution de 1958

o C produite par l’ass constituante, loi constit de 1958 prévu nouvelle C élaborée sous la direction du
gouv. Durée de l’élaboration= 2-3 mois

A. L’élaboration du texte

o Rédaction d’un avant-projet : préparé (juin 1958) groupe de travail restreint de hauts
fonctionnaires (présidé par Michel Debré). Txt examiné par Conseil Interministériel => adoption
=> conseil des ministres => publié 29 juillet 1958
o Examination du projet gouvernemental= le Comité Consultatif Constitutionnel/ Idée => associé des
parlementaires à l’élaboration de la C/ Texte visé : Conseil d’état=> vérifier le respect des
conditions des lois du 3 juin 1958
o Discours Michel Debré (27 août 1958) : justification des travaux pour le respect de ttes les
dispositions des lois constitutionnelles
o Adopté définitivement : 3 septembre 1958 => Conseil des Ministres

B. Le referendum d’approbation du texte

o Texte adopté par le gouv conformément aux lois constitutionnelles => soumis au ref
o Opposition au projet : PC, extrême gauche, Pierre Menés France, François Mitterand
o Approbation large pdt le ref (28 septembre 1958) : 79% OUI
o Plébiscite en faveur du Général De Gaulle

C. Instauration progressive des institutions de la Vème République

o Promulgation nouvelle C : 4 octobre 1958 => nouvelles institutions misent en place
o Élections légi : élire députés (23/30 novembre 1958)
o 21 décembre : élection pres => DG élu par collège électoral élargi
o Michel Debré=> PM/ Composition de son gouv (janvier 1959)
o Élections sénatoriales : avril 1959
o Gouv : établissement lois organiques (nécessaire au fonctionnent de la C)

Chapitre 2 : La place des institutions de 1958 dans le mouvement constitutionnel moderne

o Vème rep : succession aux anciennes rep qui ne prenaient pas en compte de l’évolution de la
société
o Restauration : autorité de l’exe + parlementarisme rationnalisé
o Idées : mettre le corps électoral dans politique (pr autre ft° que l’elec de l’ass représentative)=>
pratique du ref pour (à partir de 1962) élec du pres au suff uni
o Respect du constitutionnalisme occidental= gouvernants gouvernent en étant controlés
o Idées : primauté présidentielle => confrontat° à une présidentialisat° du régime (on reste dans un
régime parlementaire ≠ régime présidentielle) => situat° confirmé par les pres de la Veme rep +
schéma «  de satellite autour de l’étoile de la 1ere grandeur  »
o Vème rep= rupture avec les rep précédentes => rationnalisat° du parlementarisme limite l’act° pres
o Bcp de révisions : dernière (2008)=> obj : rehausser le parl + limiter effets de la rationalisat° de
1958
o Exe maintenu à travers une disctinct° entre chef d’état et PM= mise en place d’une dyarchie
(parfois modifiée selon la maj présenté à l’Ass

Section 1 : la prépondérance du président de la République

o États occidentaux : monarque temporaire pour une durée limitée/ concentrat° des pwr dans les
mains d’une personne/ Concentrat° utile pour 3 raisons :
1. Complexité et connexité des pb ds des soc où l’É doit veiller aux maintiens des grands équilibres
2. Nécessité de lier ds tous les domaines ds le court et moyen terme
3. L’intérêt qu’il y a à ne pas laisser l’administration diriger l’exécutif
o Monarque républicain qui bénéficie de deux sources d’autorités qui se retrouvent dans les
démocraties parl occidentales => autorité provient d’une délégation de la souveraineté nationale
+ découle de l’exercice quotidien de la fonction gouvernementale
o C 1958 : mise en place d’une dyarchie bénéficie au pres. Pres dépositaire lorsqu’il sera élu au suff
uni => véritable représentant qui va déterminer les grandes options ≠ PM : agent du pres
o PM : traduire les orientations pres à l’aide du gouv, de l’administration, maj du parl
EX / On peut prendre l’exemple de Jacques Chaban-Delmas sous Pompidou avait présenté un projet brillant. Il se
comportait plutôt comme un concurrent du Président de la République. Il a posé une question de confiance à l’encontre
du Président. Parfois, on voit des divergences d’opinion comme entre Chirac et VGE. Manuel Valls a aussi su s’affirmer
comme un véritable leader aux côtés de François Hollande (même si la personnalité d’Hollande a facilité cela). 

o Lorsque : cohabitation= pres n’a pas la maj de l’ass => choisi PM issue de cette maj (qui lui est
opposé)= volontés impactées + affaiblies/ Période de cohabitation= adaptation d’une lecture plus
parlementarisme de la C/ situation moins de chance de se produire ajd (car mandat de 5 ans
depuis 2000) + élections légi qui suivent/ En général : si élection du pres alors maj concordante
pour mener à bien son programme

Section 2 : L’organisation de l’exécutif

§ 1 : une dyarchie inégalitaire

o Pres position de supériorité ≠ PM/ Pres élu par la nation (depuis 1962) => reçoit une forte charge
de pouvoirs politiques + forte légitimité.
o Pres : nomme PM (art 8 C) : un de ses pwr propre/ Pwr de dissolution (= protéger le gouv de sa
mise en cause par l’ass, permet de stabiliser et obtenir pwr exceptionnels (art 16C)) (art 12 C) /
Pres= irresponsable politiquement QUE lors d’un manquement à ses pouvoirs
o PM réellement comptable de ses actes dvt l’ass/ PM= « pivot » + justification de ses actes/ Il doit
avoir la cofinance du Parl
o On ne peut détacher les act° du PM de celle du Pres= collaboration subordonnée et hiérarchisée
o Convergence des deux hommes/ répartition du travail entre les 2 n’est pas fixée
o Révocation ministérielle par le pres= issue de la pratique constitutionnelle
o Art 21 C : PM dirige l’act° du gouv/ art 39 + suite C : PM dirige procédure légi

§ 2 : Une Dyarchie incertaine

o Pres dispose pwr d’évocation générale= possibilité de dessaisir au PM un dossier pour le traiter lui-
même avec ses conseillers/ Pres peut monter en 1ere ligne si nécessaire
o Invariant= bonne attente entre les 2 hommes + soumission collaborateur au pres= sagesse
politique
o Peut engendrer incertitude face au pwr de décision= têtes de l’exe peuvent penser que l’une agira
si nécessaire = crise sociale de 1968 pris sa source dans une inattention qui aurait pu ê évitée

Section 3 : L’encadrement du Parlement

§ 1 : La rationalisation du parlementarisme

o Parlementarisme rationalisé= élément important pour les constituants de la Véme rep= faire
disparaitre gouv d’ass/ « règles tutélaires » appliquées avec grande fermeté/ pas de contestat°
sur la nécessité de la rationalisation
o Idées : brider le parl, conforter la stabilité du gouv par une réglementat° stricte de la mise en jeu
de sa responsabilité (art 49 C)
o Limitation de son activité dans la procédure législative
o Opposition= réduite, gouv ne leur donnait pas la parole, pas son mot à dire ds l’ordre du jour/
commission d’enquête dans les mains du gouv. Différentes difficultés seront corrigées

§ 2 : L’apparition du fait majoritaire

o Fait maj= renforcement de la rationalisation du parlementarisme => déclin du parl


o Apparition réelle : 1962= elec du pres au suff uni => renforcement de l’exe
o Maj de l’ass soutient les décisions du gouv inspiré par le pres => risque que le gouv soit renversé
o Pdv partisan : fait maj= renfonce pwr exe et l’ass se met au service de l’exe
o On parle de présidentialsime

Chapitre 3 : 1962 – Consécration d’une lecture présidentialiste de la Constitution

o Révision 1962 + élection au suff uni= impact décisif sur le Vème rep
o De Gaulle : benef forte légitimité (= instrument), pensée pour la légitimité de ses successeurs
o Régime parlementaire classique : PM= personnage emblématique OR ici= Pres de la rep (autorité
renforcée à l’égard du parlement )
o Debré= mettre en place régime parlementaire rénové= orientat° vers une lecture présidentialiste
de la C= pas régime présidentiel mais pres a de l’importance
o Ref 1962= marquage du départ de la Vème= place du pres prépondérante=> dvp du fait maj :
benef d’une maj au parl qui va conforter le pwr et la stabilité du gouv (périodes de cohabitation
existent)
o Art. 8 de la C : président choisi PM

Section 1 : l’affirmation du présidentialisme sous la Vème République

§ 1 : Le compromis de 1958

o Régime d’attente (expression de la III rep par Jean Gicquel)= compromis entre ceux qui ont une
vision parlementaire du régime (PM responsable dvt parl) et regime avec pres rôle ++
o À travers la loi du 3 juin 1958= remarque de ce compromis
o Discours de Bayeux= fondement de la révision constit= marque forte SP
o 1958 : système parlementaire accepté par CDG= marque compromis, bcp penser que CDG= mettre
régime présidentielle

A. Les vises Parlementaires du texte de 1958

o Échanges pdt rédaction= rassurer parlementaires du Comité Constitutionnel


o Ds le Comité : instaurat° régime parl= revendiqué
o Vème rep PAS un régime pres MAIS forte SP
o Michel Debré : « le Président de la République n’a d’autres pouvoirs que celui de solliciter un autre
pouvoir » = dvp idée 1er fois en Fr= régime parl
o 4 septembre 1958 : discours pour présenter la nouvelle C
o Chef de l’exécutif= PM (resp dvt parl mais PAS dvt pres)/ CDG interrogé par Renault (révocabilité
du PM) : « Non car s’il en était ainsi, il ne pourrait pas gouverner. Le Premier Ministre est
responsable devant le Gouvernement et non le chef de l’État » CDG
o Compromis bascule vers une perception Gaullienne et présidentialiste
o Debré : dans le cadre des élections législatives : « l’objectif est la recherche d’un équilibre entre le
Parlement et le Gouvernement ».

B. Un président en position d’arbitre

o 1958 : proclamation régime parl fortement rationnalisé (fonctionnement arbitré par le pres)
o Période cirse majeure : pres a pwr exceptionnels, perpétuellement engagé maintien rapports entre
État et citoyens
o Fr situation transitionnelle où l’autorité de CDG= ultime recours considéré comme un «  mal
nécessaire  » par les uns et a été accepté par d’autres
o Dispositions de la C concernant le parl : appliquées avec rigueur sous la pratique où le peuple suit
le chef= l’institutionnalisation de la primauté présidentielle

§ 2 : les effets institutionnels de la révision de 1962

o Ambiguïté sur l’obj de la révision limitée et concerne que l’élection du prés/ révision avec effets
déterminants sur le long terme= conduit à une inflexion du régime parlementaire
o 1962 : CDG échappe à un attentat=> bcp d’émotion ds le pays = CDG profite pour faire le ref
(mettre terme à la IV rep, honorer la C adoptée par le peuple + résoudre crise algérienne

A. Les effets pratiques du renforcement de la légitimité du président

o Réforme mise en place pour la légitimité de ses successeurs même si le pres benef de grands pwr
o Michel Debré parle de «  clefs de voûte »pr souligner l’importance du pres dans l’architecture instit
o Seul peuple souverain pouvait leur conférer ces pwr
o Favorisation d’une pratique du régime qui concentra davantage les pwr au pres comme chef de
l’exe alors qu’il n’est responsable pas dvt le parl
o Protection du gouv qui se retrouve dépendant politiquement
o Ds la pratique : PM= collaborateur nommé par le président qui peut aussi le révoquer=>
éloignement du régime parl= plus ds une hiérarchie que ds une dyarchie
o À partir de 1962 : on parle + de prééminence présidentielle : dualisme s’instaure ds le
responsablilité du gouv

B. Les effets politiques du renfoncement de la légitimité du président

o Avt : élection pres= collège élargi


o MTN : élu par le pays ≠ parlementaires : élus par un partie du peuple= paradoxe car le pres doit
représenter la nation. Légitimité du pres= supérieur aux parlementaires (renfoncé par le drt de
dissolution, art 12 C)
o Pwr pas contrebalancé : pres = chef de la maj qui l’a élu + maj parl qui émane de son élection=
système favorise les disputes parl
o Scrutin maj à 2T= favorise les grds partis politiques=> dc parti du pres

C. Les limites de la lecture présidentialiste de la Constitution de 1958

o Schéma d’une lecture présidentialiste : modification ds 2 types de circonstances :


 Inflexion : maj présidentielle divisée, discipline parlementaire plus difficile à tenir + dévot° pr
le prés pas systématiquement gagné. Difficile pour le pres de d’imposer et doit tenir compte
des coalitions des partis
 Dévolution : maj parlementaire ne coïncide plus avec l’appartenance pol du pres=
cohabitation. PM= pas même appartenance pol que le pres. PM soutenu par les
parlementaires prend l’essentiel des décisions. PM doit avoir la conf du parl. Limitation des
cohabitations= septennat => quinquennat après la réforme de 2000 3 périodes de
cohabitation qui ont permis au PM de s’émanciper du prés :
- 1986 à 1988 : 1M : Chirac. PDR : Mitterrand
- 1993 à 1995 : 1M : Balladur. PDR Mitterrand
- 1997 à 2002 : 1M : Jospin. PDR : Chirac

Section 2 : la révision de la Constitution et le referendum


o Adaptation de la C à l’évolut° de la soc + réalité. C= accord entre citoyens et l’État
o Révision vise la capacité d’adaptat° : contestation était la forme : nécessaire de révision
o C doit prévoir que ses txt doivent être adaptés ou supprimés= txt pas définitif, peut rencontrer diff
pas prévue. C = acte solennel par lequel une soc déclare les principes qu’il infonde. Pas
changement comme une loi ordinaire
o Ref= modalité d’exercice des règles de la démocratie (art 3 C), expression de la souv nationale
o Révision 1962 : débat sur les formes requises pr modif le C => Doit- on impérativement recourir à
l’article 89 ou est-il possible de solliciter l’article 11 ? C’est le débat de 1962.

§ 1 : la voie controversée de l’article 11

o Les révisions de 1962 et de 1969 ont été faite par l’article 11 de la Constitution.

A. Procédure de l’article 11

o Pas mentionné la révision de la C => art concerne le ref législatif


Art. 11 C en 1962 : Le Président de la République peut proposer au pays, par voie de référendum, «
tout projet de loi »
o Qui est à l’initiative du ref ?
 Pres sur proposition du gouv
 Deux ass : faire proposition pr soumettre au peuple le projet de loi
 Relation subordination entre PM+ Pres=>
 PM + Parl : ne peuvent pas s’y opposer
 Le pres : aucun obstacle pr l’initiative du ref

o Le projet de loi peut porter sur diff sujets : services sociaux ou environnement de la nation :
 Type de ref : participat° à la relat° entre le pres et le peuple fr, relat° privilégiée= 1 des
caractéristiques de la Vème rep, canal par lequel on peut solliciter les fr pr les différends entre
légi et éxé
 Pres= arbitre, si le résultat est favorable = pres renforcé
 De Gaulle considérait= ores engageait son mandat sur le résultat du ref (raison pour laquelle il
démissionne en 1969. Ref pr lui= question de confiance au peuple, instrumentalisation=> a
été critiqué/ successeurs n’attacheront pas une telle responsabilité pol au ref

B. Les avantages certains d’un recours à l’article 11 pour le Général De Gaulle

o 1962 : art. 11 utilisé pour valider la révision constit pr l’elec du pres


o Disposition prévoit que pr ê soumis à ref = ts projets portant sur l’orga des pwr pb
o Considérations politiques= justifications de l’utilisat° art 11 :
 Mise hors-jeu du parl : art. 11 direct soumis aux électeurs/ seule obligat° du gouv= proposit°
durant les sessions parl. Motion de censure votée pr envers le gouv sous la Vème rep
 Suppression de certaines limites : C ne prévoit pas de limite pr le contenu prévu à l’utilisat° de
l’art 11

o Moyen pr contourner le refus prévisible du Parl pr révision de la C= pratique Gaullienne du ref,


pas désuète
o Art 11 C moyen pr réviser mais pas le + utilisé= marquage du déclin du parl
o La question du ref sur le ref du pres au suff uni direct= objet de contradiction brutale entre gouv
et parl
o Loi considérée comme violation de la C + parlementaires s’opposaient à la réforme (conscience
de l’évolution du régime sous-jacent)
o 1er et dernière fois que la motion de censure fut adoptée sous la Vème rep. Général répond par le
pwr= dissolution de l’assemblée
o 28 octobre 1952= français adoptent la réforme=> les opposants au projet seront désavoués par
le peuple
o Crise éteinte + Conseil Constit= déclare incompétent sur la constitutionnalité d’une loi
référendaire pr ne pas se mettre au-dessus du souverain + continuation à faire diff entre ref de
l’art 89 et 11
o On peut se demander si l’absence de pratique en la matière n’a pas fait tomber cette pratique en
désuétude

C. Révision constitutionnelle du referendum de l’article 11

o Révision= apporté une extinction du domaine du referendum


o Réformes politique éco et sociale (1995), révision 2008= ajouts des questions environnementales
à l’art 11
o Ref d’initiative partagé : mise en place 6 décembre 2013
o Pour l’organiser, l’initiative droit être le fait :
 1/5 des parl soutenu par 1/20 des électeurs inscrits sur liste électorale (185 parl et 4 400 000
électeurs)
 Participation populaire à l’initiative d’un ref ≠ ref d’initiative populaire. Qualification d’un ref
d’initiative partagé (réformes éco, soc, environnementale, ratification d’un traité (sans ê
contrait à la C) aurait des conséquences sur les institutions
 Entrée en vig en 2015, démocratie directe sous la tutelle de la démo représentative
 Ref obligatoires que si dans un certain délai (6m après la pub au JO) les 2 ass n’ont pas
examiné la proposition => dc compétence prés= compétence liée. Txt soumis à une propo de
loi. Le ref ne peut viser la modif de la C, approuvé par le par le Cons constit. Si résultat
négatif : délai de 2 ans pour l’adoption d’une nouvelle proposit° de même sujet

§ 2 : La procédure de révision de l’article 89

o Ds art 89 C pas que le choix du ref mais aussi certaines limites
o La voie du ref peut ê contournée et passée par le congrès
o Ajd : 22 révisions ds le cadre art 89

A. Le déroulement de la procédure

o Trois phases :
1. Initiative : appartient au pres sur proposit° du PM ou mb du parl. Quand l’initiative vient du parl
alors accord du pres et du PM nécessaire
2. Adoption du projet ou de la proposit° : txt voté par chacune des ass ds des termes identiques. Ds
cette procédure, PM si désaccord entre 2 chb donner le dernier mot à l’ass nat. Si ce n’est pas le
cas, procédure de révision= aucun moyen de forcer l’adhésion à la procédure. Les 2 ass= pwr
égal. Chacune peut faire durer les débats indéfiniment et faire bloquer la révision. (+ projets
échoués à cause du Sénat qui possède un quasi-droit de veto). 1984 : vouloir étendre le champs
du ref
3. Ratification : 2 ass d’acc ; 2 situat° distinctes : passer par le ref si c’est une proposit°, si exe à
l’origine du projet le pres a le choix entre une ratificat° par ref (voie longue) ou par le Congrès
(voie courte), raison de cette diff= politique. Aucun ref= proposition. Ppl pas directement appelé
à s’exprimer sur l’évolut° de la C. Le pres préfère se référer à des représentants du Parl. Si ref=>
Conseil constit proclame les résultats. Le droit d’amendement pas exercer ds le cadre du congrès.
Le choix de cette maj renforcée fut souhaité par CDG pour surmonter le vote partisan. Faire en
sorte qu’une majorité au pwr puisse décider de l’évolution du pacte sociale.

B. Limites du pouvoir de révision de l’article 89

o 2 catégories principales de limitations :


 Limites liées aux circonstances : éviter que la révision de la C se fasse sous pression d’un
occupant ou conflit. Lorsqu’il est porté à l’intégrité du territoire + vacances du pres= on ne
peut pas réviser la C. Éviter que le pres révise pdt crise exceptionnelle, pdt la mise en œuvre
de l’art 16, interdit de s’en servir
 Limites liées au contenu de la C + forme républicaine du gouv= pas de révision. Limite
imposée au pwr de révision= faible. Si expression= obligation de respecter les valeurs et
principes la forme républicaine du régime, ds cette hypothèse= liberté du pwr constituant=
réduit
o Décision du 2 septembre 1992, le Conseil Constit= rappel de ces limites
o Déclaration ds décision du 26 mars 2003, qu’il ne tenait d’aucune disposition de la constitution
de statuer sur une révision de la constitution
o Déclaré contraire à la forme républicaine du gouv= principe de décentralisat°. Contrôle de
respect= pas assuré
o Révision : auteurs= estiment que la distinction pose pb important de supra constitutionnalité de
certaines dispositions= souv limité. Direction vers une hiérarchie entre les diff normes constit
o Les pwr pourraient supprimer ces limites par le biais d’une révision de l’art 89. La constitution
dispose tjrs de la plénitude du pwr de révision.

§ 3 : les referendums ne concernant pas une révision constitutionnelle

A. Le referendum de l’article 88-5

o Autre voie pr engager un ref que l’art 11 : révision de 2005=> nouvelle voie d’entrée pr instaurer
un ref : l’art. 88-5
o Vise la ratificat° des traités d’adhésion à l’UE. Large partie= septique adhésion UE. Hypothèse où
nouvel É adhère UE, nouvelle adhésion= consultat° populaire= consultation obligatoire
constitutionnelle (dps l’art. 88-5)
o Evolut° pdt révision 2008 : Comité proposit° réforme cette adhésion à l’UE=> contourner
l’adhésion populaire => création 2ème alinéa prévoit alternative
o Nouvelle alternative= 2 ass votent motion de censure dans termes identiques. Parl peut autoriser
l’adopt° sans passer par le ref

B. Le referendum locale

o Correspond= mouvement de renforcement de la démocratie locale


o Loi de 1992 et 1995=> intégré art. 72 C mise en œuvre de l’art. possible avec loi organique de
2003
o Réforme 2003 : ttes collectivités territoriales drt de soumettre ref locaux

1. L’art. 72-1 alinéa 2 : ref local décisionnel pour permettre au conseil élu des collect terri de
soumettre un projet de leur compétence aux électeurs
2. L’art. 72-1 alinéa 3 : consultation référendaire locale : consultation envisagement la créat°
d’une collect terri avec un statut particulier ou lors de la modif se don orga. Ds cette
hypothèse, la consultat° est décidée par la loi. Consultations= modif des limites des collect
terri, pas en lien avec le légi

§ 4 : Le contrôle des opérations référendaires par le Conseil Constitutionnel

o Art. 60 : Cons Constit veille à la régularité des opé du ref et en proclame les résultats. Rôle très
proche des élect pres
o Compétence du conseil exercée pr la mise en œuvre du ref + jouer un rôle à titre contentieux cad
le juge de la régularité des opérat°

A. Le contrôle de la régularité des opérations référendaires

o Contrôle basé sur l’ordonnance 58-867 du 7 novembre 1958 : décrets transposaient au ref=>
règles instituées dans le code électoral.
o Cons. Constit= consulté sur l’orga en général + campagne => dépêche délégués sur place, assure
surveillance du recensement des vote (art.49), examine, tranche réclamations PUIS proclame
résultats.
o Décret : intitulé de la question + date consultat°. À cette occasion : Conseil constit fait un avis.
Contrôle= opérations de votes + campagne électorale/ Contrôle a priori a effectuer= PAS annuler
l’orga d’un scrutin après que les électeurs soient prononcés
o Avis pas Conseil Constit pas publié= phase consultative=> pas connu du pbic mê si phase
importante. Conseil examine + tranche définitivement ttes réclamat°= juge des élections
o Contentieux en mê tps que la proclamation

Ex : qd un bureau ferme avt l’heure prévue + personne qui refuse de retirer les bulletins qui
portaient sur une autre question + pas eu d’isoloi ou contrôle d’ID= Conseil constit annule ref

o Proclamation des résultats appartient au conseil constit

B. La question de contrôle de la loi constitutionnelle

1. Absence de contrôle a posteriori de la loi référendaire

o Une fois contrôle fait= plus de réclamat°


o Conseil contrôle par la décision du peuple souverain
o Contrôle la régularité des condit° de la C du peuple souverain
o Pwr constituant= souverain + loi étant expression du pwr constituant le Conseil Constit décline sa
compétence face à une loi souveraine

2. Particularité du rôle du Conseil Constit qui concerne le contrôle de la proposition de la loi du


référendum d’initiative partagé

o Contrôle préventif de constitutionnalité de la proposit° résultant de cette initiative partagé


o Conseil Constit saisi de la proposit° de loi=> dresse liste de vérifications qu’il doit opérer :
 Délai d’un mois que la proposit° est faite par 1/5 des mb parl
 Son objet respecte les condit° posées par l’art 11
 Les délais + aucune dispositions anticonstit. Loi organique du 6 décembre 2013 : détaille
modalités de mise en œuvre du ref d’initiative partagé. Conseil Constit : contrôle la question
du 10ème d’électeurs (inscrits sur liste électorale)
 Vérification des modalités des recueils des soutiens

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