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DROIT CONSTITUTIONNEL II

PLAN DU COURS
LA CINQUIEME REPUBLIQUE

PREMIÈRE PARTIE : LE CADRE DE LA Ve RÉPUBLIQUE


TITRE 3 : LES DYNAMIQUES DE LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE

CHAPITRE 1 : LES RÉVISIONS DE LA CONSTITUTION


Section 1 : La procédure de révision de la constitution
Section 2 : La pratique des révisions constitutionnelles
CHAPITRE 2 : L’ÉVOLUTION DES PRATIQUES CONSTITUTIONNELLES
Section 1 : L’enracinement du présidentialisme majoritaire (1958-1981)
Section 2 : Le délitement du présidentialisme majoritaire (1981-2023)
DROIT CONSTITUTIONNEL II
PLAN DU COURS
LA CINQUIEME REPUBLIQUE

PREMIÈRE PARTIE : LE CADRE DE LA Ve RÉPUBLIQUE


TITRE 3 : LES DYNAMIQUES DE LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE

CHAPITRE 2 : L’ÉVOLUTION DES PRATIQUES CONSTITUTIONNELLES


Section 1 : L’enracinement du présidentialisme majoritaire (1958-1981)
§1: La mise en place des institutions (1958-1962)
§2: La consécration du présidentialisme majoritaire (1962-1981)
Section 2 : Le délitement du présidentialisme majoritaire (1981-2024)
§1: Le temps des alternances et des cohabitations (1981-2002)
§2: Le temps des incertitudes (2002-2024)
TITRE 3 : LES DYNAMIQUES DE LA CINQUIÈME REPUBLIQUE
CHAPITRE 2 : L’EVOLUTION DES PRATIQUES CONSTITUTIONNELLES

« L’obstination mise par les partis à interpréter la Constitution de telle


sorte que soit refusé au peuple un droit qui lui appartient me paraît
d’autant plus arbitraire que je suis moi-même le principal inspirateur des
institutions nouvelles et que c’est vraiment un comble de prétendre me
démentir sur ce qu’elles signifient »

C. de Gaulle, Mémoires d’Espoir, Paris, Plon, 1970.


SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LA MISE EN PLACE DES INSTITUTIONS (1958-1962)
A/ Une lecture présidentialiste au détriment du Parlement
Le refus de convoquer le Parlement en session extraordinaire :
 Le vote par l’Assemblée d’une session extraordinaire:
• Le cadre constitutionnel
- Art. 28: Deux sessions ordinaires de 3 mois
- Art. 29 : Session extraordinaire à la demande d’une majorité de
députés
- Art. 30: Session extraordinaire est ouverte par décret du PR
• L’initiative parlementaire de mars 1960
 Le refus du Président de la République
• Une compétence justifiée par la fonction d’arbitrage (Art. 5 C.)
• Un refus justifié par la prohibition du mandat impératif (Art. 27 C.)
• Une interprétation assouplie mais confirmée l’année suivante.
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LA MISE EN PLACE DES INSTITUTIONS (1958-1962)
A/ Une lecture présidentialiste au détriment du Parlement
La mise en œuvre des pouvoirs de crise de l’art. 16 C. (1) :
 Les conditions de mise en œuvre de l’article 16
• Les conditions de fond : Menace grave et immédiate sur les institutions,
l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire ou l’exécution des
engagements internationaux et interruption du fonctionnement régulier
des pouvoirs publics.
• Les conditions de forme : Consultation du PM et des Présidents des
Assemblées et avis public du Conseil constitutionnel
 Les conséquences de la mise en œuvre de l’article 16
• Le Président « prend les mesures exigées par les circonstances » (qui
doivent être inspirées par la volonté d’assurer le retour à un
fonctionnement régulier des pouvoirs publics).
• Le Parlement se réunit de plein droit
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LA MISE EN PLACE DES INSTITUTIONS (1958-1962)
A/ Une lecture présidentialiste au détriment du Parlement
La mise en œuvre des pouvoirs de crise de l’art. 16 C. (2) :
 Le putsch des généraux
• Tentative de coup d’Etat militaire en Algérie suite au référendum
d’autodétermination en Algérie
• L’interprétation du Président de la République
• L’avis du Conseil constitutionnel
 La mise en œuvre contestable de l’article 16
• Une interprétation restrictive des droits du Parlement
• Une durée d’application excessive (23 avril -29 septembre 1961):
cinq mois alors que le putsch fut écrasé en 5 jours
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LA MISE EN PLACE DES INSTITUTIONS (1958-1962)
B/ Une lecture présidentialiste au détriment du Gouvernement
La question du « domaine réservé » :
 La Constitution confère au PR des pouvoirs partagés en matière de défense et de politique étrangère:
• Art. 14: Le PR accrédite les ambassadeurs
• Art. 15: Le PR est le chef des armées
• Art. 52: Le PR négocie et ratifie les traités
 Le PM est également compétent dans ces matières
• Art. 20: PM dispose de la force armée
• Art. 21: PM est responsable de la défense nationale
 La pratique de CDG
• CDG va s’arroger un monopole dans ce domaine en les considérants comme des pouvoirs
propres.
• CDG déclare, le 6 février 1960, au PM M. Debré : « Ces affaires doivent être traitées directement
auprès de moi »
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LA MISE EN PLACE DES INSTITUTIONS (1958-1962)
B/ Une lecture présidentialiste au détriment du Gouvernement
La « démission-révocation » du 1er ministre :
 La lettre de l’article 8 al. 1 de la Constitution: « Le Président de la
République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la
présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement ».
 L’interprétation gaullienne de l’article 8 en 1958 devant le CCC:
• Le Président de la République « ne peut pas révoquer le Premier
Ministre »
• Le Premier Ministre « n’est pas responsable devant le Président de la
République »
 La pratique gaullienne après 1958 :
• La démission de M. Debré en 1961 s’apparente à une révocation
• Remplacement par G. Pompidou à qui le PR demande une lettre de
démission en blanc dès son arrivé.
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LA CONSÉCRATION DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE (1962-1981)
A/ La mise en place du présidentialisme majoritaire par De Gaulle
La réforme du mode d’élection du Président de la République :
 L’élection présidentielle au suffrage universel direct :
• Une légitimité présidentielle supérieure à celle du Premier Ministre
• Une légitimité présidentielle supérieure à celle des députés
 L’élection présidentielle au scrutin majoritaire à 2 tours : Aux élections
présidentielles de 1965, CDG l’emporte au second tour contre François
Mitterrand :
• Le mode de scrutin entraine une bipolarisation de la vie politique et le
passage d’un président « arbitre » et rassembleur à un président
« capitaine » qui apparait comme le chef d’une majorité politique.
• Le mode de scrutin implique un retour au premier plan des partis
politiques qui deviennent des structures permettant de faire émerger et
de soutenir des candidats aux élections présidentielles.
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LA CONSÉCRATION DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE (1962-1981)
A/ La mise en place du présidentialisme majoritaire par De Gaulle
L’apparition d’une majorité parlementaire :
 Les élections législatives de 1962:
• Apparition d’une majorité politique dévouée au Président : Le parti
gaulliste obtient 40% des suffrages et la majorité absolue des sièges à
l’Assemblée nationale
• Défaite des partis qui s’étaient opposés à l’election du PR au SUD
 La naissance du « fait majoritaire » :
• Définition: Constat qu’il existe depuis 1962 (sauf exceptions notamment
depuis 2022) une majorité parlementaire stable et cohérente
politiquement qui soutient le Premier ministre durant toute la durée
d’une législature.
• Conséquence: Effacement du Plmt. Les députés de la majorité se
mettent « au service » du Gvt.
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LA CONSÉCRATION DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE (1962-1981)
A/ La mise en place du présidentialisme majoritaire par De Gaulle
La mise en jeu par le Président de la République de sa responsabilité politique devant les électeurs :
 La pratique de CDG de mise en jeu de sa responsabilité politique devant le peuple :
- Le référendum du 8 janv. 1961 : Autodétermination algérienne (26% d’abst. et 75% de oui).
- Le référendum du 8 avril 1962 : Approbation des Accords d’Evian (25% d’abst. et 90% de oui).
- Le référendum du 28 octobre 1962: Election du PR au SUD (23% d’abst. et 62% de oui).
- Le référendum du 27 avril 1969: Refus de la régionalisation et de la réforme du Sénat (20% d’abst.
et 52% de non). CDG démissionne immédiatement.
 Une pratique qui n’a pas été reprise par ses successeurs (exemples) :
- Le référendum du 23 avril 1972: Ratification du traité d’élargissement de la CEE pour lequel
Pompidou ne met pas en jeu sa responsabilité (40% d’abst., 60% de oui).
- Le référendum du 29 mai 2005: Refus du Traité établissant une constitution pour l’Europe (30%
d’abst. et 55% de non). Malgré le désaveu, Chirac ne démissionne pas mais change son PM.
 Limite: C’est le PR lui-même qui décide de la mise en jeu de sa propre responsabilité politique.
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LA CONSÉCRATION DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE (1962-1981)
B/ La poursuite du présidentialisme majoritaire
La pratique présidentialiste de G. Pompidou (1969-1974) :
 La perpétuation de l’héritage gaullien : Pompidou reprend pour l’essentiel, la
pratique gaullienne du pouvoir. Dès son élection, il affirme : « le Président de la
République est chargé de donner les impulsions fondamentales, de définir les
directions essentielles (...) il est à la fois arbitre et premier responsable ».
 Le Premier ministre comme collaborateur : J. Chaban-Delmas, 1er ministre,
tente de développer une politique autonome (« la nouvelle société ») et jouit
d’une certaine popularité notamment auprès de l’Assemblée. Mais le
lendemain de l’obtention d’un vote de confiance, il est pourtant révoqué par
Pompidou qui le remplace par P. Messmer, en 1972 qui ne dispose d’aucune
autonomie politique.
SECTION 1: L’ENRACINEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LA CONSÉCRATION DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE (1962-1981)
B/ La poursuite du présidentialisme majoritaire
La pratique présidentialiste de V. Giscard d’Estaing (1974-1981) :
 La modernisation : En 1974, le centriste Valéry Giscard d'Estaing est élu
Président de la République à 48 ans.
• Le 1er PR à ne pas être gaulliste
• La reconnaissance de l’opposition parlementaire
 Les rapports entre Président et 1er ministre :
• J. Chirac, 1er ministre et leader de la majorité (1974-1976) : Les
centristes sont minoritaires au sein de la majorité face aux gaullistes, ce
qui conduit VGE à nommer J. Chirac comme PM qui démissionne en
1976 en affirmant qu’il ne disposait pas des moyens nécessaires pour
conduire sa politique.
• R. Barre, l’homme du Président (1976-1981) : Le choix de ce PM conduit
au renforcement de l’interventionnisme présidentiel.
SECTION 2 : LE DELITEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LE TEMPS DES ALTERNANCES ET DES COHABITATIONS (1981-2002)
A/ Les présidences mitterrandiennes (1981-1997)
Le premier septennat de François Mitterrand:
 Le soutien d’une majorité parlementaire absolue (1981-1986) :
• Le choix de P. Mauroy comme 1er PM (1981-1983)
• Le choix de L. Fabius comme 2nd PM (1983-1986)
 La 1ère cohabitation (1986-1988) : « La Constitution, rien que la Constitution,
toute la Constitution ». Mitterrand invente le rôle de PR sous une cohabitation
conflictuelle avec le PM J. Chirac :
• Il s’abstient d’intervenir dans les relations entre le Gvt et le Parlement en
matière législative.
• Il s’oppose à certaines décisions du Gvt en usant de ses pouvoirs partagés
(nominations des hauts fonctionnaires, signatures des ordonnances).
• Il fait valoir l’existence d’un « domaine réservé » en matière de politique
étrangère et de défense.
SECTION 2 : LE DELITEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LE TEMPS DES ALTERNANCES ET DES COHABITATIONS (1981-2002)
A/ Les présidences mitterrandiennes (1981-1997)
Le second septennat de François Mitterrand:
 Le soutien d’une majorité parlementaire relative (1988-1993) :
• Le choix de M. Rocard comme 1er PM (1988-1991)
• Le choix de E. Cresson comme 2nd PM (1991-1992)
• Le choix de P. Beregovoy comme 3ème PM (1993-1995)
 La 2nde cohabitation (1993-1995) :
• La nomination d’E. Balladur comme PM et la « normalisation de la
cohabitation.
• Un président malade et une opposition affaiblie
• Les révisions constitutionnelles de 1993
• Le duel fratricide entre E. Balladur et J. Chirac lors de la présidentielle
de 1995.
SECTION 2 : LE DELITEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LE TEMPS DES ALTERNANCES ET DES COHABITATIONS (1981-2002)
B/ Les présidences chiraquiennes (1995-2007)
Le septennat de Jacques Chirac (1995-2002) :
 Le soutien d’une majorité parlementaire absolue
• Le choix d’A. Juppé comme PM (1995-1997)
• Une majorité large mais hétérogène
• La crise politique de 1997, l’impopularité du PM et la dissolution
 La 3ème cohabitation :
• La nomination de L. Jospin comme PM (1997-2002) par un PR
désavoué de sa propre initiative
• Le ralliement du PR à la réforme constitutionnelle du
quinquennat
• Une cohabitation initialement apaisée devient de plus en plus
conflictuelle à l’arrivée de l’échéance électorale de 2002.
• L’élimination de L. Jospin au 1er tour de l’élection présidentielle.
SECTION 2 : LE DELITEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§1 : LE TEMPS DES ALTERNANCES ET DES COHABITATIONS (1981-2002)
B/ Les présidences chiraquiennes (1995-2007)
Le quinquennat de Jacques Chirac (2002-2007) :
 Le retour de la concordance des majorités :
• La nomination de J.P Raffarin comme 1er PM (2002-2005)
• La nomination de D. De Villepin comme 2nd PM (2005-2007)
 L’impopularité croissante du Président de la République :
• L’échec du référendum de 2005 portant approbation du Traité établissant
une Constitution pour l’Europe.
• La crise des banlieues
• La « promulgation-suspension » de la loi CPE
• La « concurrence » de N. Sarkozy
SECTION 2 : LE DÉLITEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LE TEMPS DES EXPÉRIMENTATIONS ET DES INCERTITUDES (2002-????)
A/ Le présidentialisme quinquennal (2007-2017)
Le présidentialisme exacerbé de N. Sarkozy (2007-2012) :
 Un « hyperprésident » ?
• « Je serai un président qui gouverne »
• La notion d’« hyperprésidence » : un changement de style et la désacralisation
de la fonction
• Le lien direct entre le PR et « sa » majorité parlementaire
 Le PM relégué :
• La nomination de F. Fillon comme unique PM (2002-2007)
• La définition du PM comme un « collaborateur » par N. Sarkozy
 La réforme constitutionnelle de 2008 :
• La consécration de la prééminence présidentielle
• Une revalorisation du Parlement inaboutie
 La campagne présidentielle de 2012
SECTION 2 : LE DÉLITEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LE TEMPS DES EXPÉRIMENTATIONS ET DES INCERTITUDES (2002-????)
A/ Le présidentialisme quinquennal (2002-2017)
Le présidentialisme euphémisé de F. Hollande (2012-2017) :
 Un « président-normal » ?
• Réduction du budget de l’Elysée
• Lois de 2013 relatives à la transparence de la vie publique
 Le rôle du PM : « Je fixerai les priorités mais je ne déciderai pas de tout ni à la place
de tous. Conformément à la Constitution, le gouvernement déterminera et conduira
la politique de la Nation » (F. Hollande).
• La nomination de J.M. Ayrault comme 1er PM
• La nomination de M. Valls comme 2nd PM
• La nomination de B. Cazeneuve comme 3ème PM
 Les « frondeurs » de la majorité parlementaire : La nécessité de recourir aux armes
du parlementarisme rationalisé contre sa propre majorité.
 La campagne présidentielle de 2017 et l’absence de candidature du PR sortant.
SECTION 2 : LE DÉLITEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LE TEMPS DES EXPÉRIMENTATIONS ET DES INCERTITUDES (2002-????)
B/ La remise en cause de la bipolarisation (2017-20…)
Le premier quinquennat d’E. Macron (2017-2022) :
 Un « président-jupiterien » ?
• La concordance des majorités présidentiels et parlementaires face à des
oppositions dispersées et affaiblies.
• Un renouvellement sans précédent du personnel politique
 Le rôle du PM :
• La nomination d’E. Phillipe comme 1er PM
• La nomination de J. Castex comme 2nd PM
 La crise des gilets-jaunes :
• Les revendications institutionnelles
• Les réponses (GDN, CCC, réforme du CESE, etc.)
 L’échec des tentatives de révision constitutionnelles (2017-2019)
 La crise du Covid
 La campagne présidentielle de 2022
SECTION 2 : LE DÉLITEMENT DU PRÉSIDENTIALISME MAJORITAIRE
§2 : LE TEMPS DES EXPÉRIMENTATIONS ET DES INCERTITUDES (2002-????)
B/ La remise en cause de la bipolarisation (2017-20…)
Le second quinquennat d’E. Macron (2022-202?) :
 Un président affaibli :
• Une majorité relative à l’Assemblée nationale
• Des oppositions renforcées
• La crise des retraites
• Les difficultés liées à l’adoption de la loi immigration
 Le rôle du PM :
• La nomination d’E. Borne comme 1er PM
• La nomination de G. Attal comme 2nd PM
 L’usage massif des instruments du parlementarisme rationalisé

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