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- Loi du 16 juillet 1875 : porte sur les rapports entre les pouvoirs
publics
Ses révisions ont été très rares. Une est importante : la loi
constitutionnelle du 14 aout 1884 selon laquelle la forme
républicaine du gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision
(article 89-5 C1958).
C) La pratique du régime
2- Les décrets-lois
3- Un régime d’assemblée
Les 3 principaux partis ont tous obtenus environ 25%. Ils domineront
les assemblées jusqu’au début de la guerre Froide.
2 organes consultatifs :
- Conseil économique
- Comité constitutionnel
La cause => retour du décret lois sous l’expression des “lois cadres” (=
initiatives aux membres du parlement et du Conseil mais les
constituants de 1946 pour neutraliser les espoirs de pratiquer des
décrets lois).
Michel Debré n’est pas tout à fait en accord avec CDG car pour lui, le
renforcement de l’exécutif est justifié par un attachement très fort au
parlementarisme tandis que pour CDG, il y a un attachement pour la
restauration de l’État.
Debré dira : « Nous voulons donner un pouvoir à la République » ;
« le PDR doit être la clé de voute de notre régime parlementaire, le
gouvernement manque d’un soutien qui lui est normalement
nécessaire ».
Selon lui, il faut séparer l’État des partis politiques (ils sont, pour lui,
des instruments de division de l’État). Il faut maintenir au pouvoir
une structure équilibrée (en plaçant à sa tête un chef dont la mission
centrale sera la garantie de la continuité de l’État en dépit des crises
politiques). C’est un chef de l’État qui assure, par son arbitrage, la
primauté de l’intérêt général, sur les contingences des partis
politiques. C’est un arbitre national. => article 5.
B) Canaliser le Parlement
13 mai : Putsch d’Alger. Le général Salan est poussé par les gaullistes
à réclamer le retour de CDG.
1er juin 1958 : CDG sera investi par l’AN par 329 voix contre 224. Les
adversaires sont les communistes, une partie des socialistes mais
aussi certains représentants des petits partis (Mitterrand...).
CDG précise qu’il demandera les pleins pouvoirs et, d’autre part, il
déclare que le gouvernement entreprendra une révision de la C,
laquelle donnera lieu à une nouvelle.
3 conditions :
La C n’a pas été modifiée pour être adapté à l’un ou l’autre des
régimes. C’est une bonne chose car elle est suffisamment souple et
cela permet aux régimes de s’adapter. Cependant, cela peut-être un
signe de dévalorisation de la norme constitutionnelle en elle-même
car elle n’impose pas de règles strictes. L’un des 2 régimes est
d’ailleurs une violation de la constitution càd que la constitution a
bien un sens mais le présidentialiste majoritaire de correspond pas a
ce que prévoit le texte constitutionnel. Une grande partie de cette
pratique constitutionnelle est en fait une déviation de ce que prévoit
la C il faudrait réviser la constitution aux pratiques réelles des
régimes. Les textes doivent toujours être interprétés.
- La rationalisation du parlementarisme
Avec cette réforme de SUD, les futurs PDR vont pouvoir bénéficier
d’une légitimité forte, celle-ci a des conséquences nettes sur
l’équilibre du régime.
C) Le moment 1962 : l’élection du chef de l’État au suffrage universel
direct
VGD est élu PDR en 1974 (=> 1981). Il refuse de dissoudre l’AN après
son élection. La présidence giscardienne s’est traduite par une
présence présidentialiste du régime. VGD choisit comme PM
Raymond Barre. VGD adresse des directions à son PM.
1978 : Barre déclare : « Le PM dirige le gvt dans le cadre des
orientations fixées par le PDR ».
- Échec de la dissolution
- En raison d’une affaire politico-pénale
- L’affaire pénale
- Échec du referendum portant sur la constitution européenne
- Le « non » des électeurs
- La crise des banlieues en automne 2005
La question du contre-pouvoir
- Dans le régime américain, le PDR est élu mais doit composer avec le
Congrès.
Exemples de referendums :
=> Référendum du 8 janvier 1961 : a pour objet de valider la politique
d’autodétermination voulue par CDG. Les électeurs ont voté « Oui »
avec un taux d’absentions faible
- Article 11
- Article 89 portant sur la procédure de révision constitutionnelle
- Article 88-5 : « Tout projet de loi autorisant la ratification d’un traité
relatif à l’adhésion d’un nouvel État à l’Union Européenne est soumis
par référendum au PDR ».
1ère procédure de l’article 11 : le PDR est le seul qui peut donner suite
à la proposition du gouvernement ou des deux assemblées, en
décidant ou non de soumettre la question par référendum.
3 tentatives du RIP :
D’autre part, cette proposition de RIP ne pourra pas porter sur une
disposition en cours d’examen et non encore promulguée.
Selon l’article 1er de la C : « la France est une république indivisible,
laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de
tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race ou de religion.
Elle respecte toutes les croyances, son organisation est
décentralisée ».
La C1958 prévoit que le PDR est élu par un collège électoral élargi. La
création de celui-ci devait garantir une forme d’indépendance entre
le PDR et le Parlement. Cette recherche d’indépendance a été
consolidée en 1962 car désormais, le PDR est directement élu par le
peuple.
- La démission
- Le décès du PDR
=> L’empêchement doit être constaté par le Conseil constitutionnel
qui en décide par la majorité absolue de ses membres. Il décide si
l’empêchement est provisoire ou définit.
- L’intérim (ne peut excéder 25 jours s’il est définitif, il peut être
+long s’il est provisoire). A la suite du PDR, le Président du Sénat
remplit la fonction d’intérim. En cas d’empêchement du Président du
Sénat, c’est le gouvernement qui exerce collectivement cette
fonction.
Chaque élu ne peut parrainer qu’un seul candidat. Son choix est
irrévocable.
Solutions de remplacement
Les pouvoirs propres sont prévus à l’article 19. A contrario, toutes les
autres compétences présidentielles qui ne sont pas prévus à l’article
19 nécessitent un contreseing.
L’article 19 mentionne :
- L’article 11
Article 8 : le PDR nomme le PM. Cette garantie de choix n’est pas
effective en cas de cohabitation. Dans ce cas, le PDR est
Article 12 : la dissolution est l’acte par lequel le PDR met fin
prématurément aux fonctions de l’AN. C’est aussi l’acte par lequel il
provoque de nouvelles élections législatives. La dissolution doit être
précédée d’un avis du PDR et des présidents des assemblées. Le PDR
vérifie si les conditions sont réunies. Elle est exclue durant la mise en
œuvre de l‘article 7 et ne peut intervenir dans un délai d’1 an qui suit
une précédente dissolution.
Depuis 1958, l’AN a été dissoute 5 fois. 2 ont été prononcées par
CDG : en 1962 puis à la suite de la crise de mai 1968. La dissolution
peut être utilisée à des fins de renforcement de présidentialisme
majoritaire. Enfin, elle peut être utilisée à des fins de calculs
politiques. Ex : Chirac.
2 conditions de fond :
2 conditions de forme :