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Définitions de la déontologie:
= La déontologie médicale est l’ensemble des principes, des règles et des usages que tout médecin
doit observer ou dont il doit s’inspirer dans l’exercice de sa profession.
C’est donc un échange de valeurs entre patient(subjectivité) et médecin(objectivité) où il faut
interpréter les besoins spécifiques à chaque patient (=principe des règles énonciatives mais non
limitatives ; et de l’éthique de la discussion)
On ne peut pas produire des règles générales pour les dimensions relationnelles entre le médecin et
le patient mais on peut les encadrer par des règles déontologiques. Or, la déontologie n’est pas ‘la
loi’
Etat de nécessité : transgresser la loi pour des raisons à valeur supérieur qui ira dans le sens du
respect de l’intégrité du patient. Ceci nous amène à l’opposition entre la légitimité(bien) et la
légalité(juste), d’où l’utilité d’une ‘’imagination éthique’ afin de bien interpréter la situation.
Concernant le secret médical, parfois, on doit le rompre par cette nécessité, ceci fait partie de la
jurisprudence. (ex : SIDA, pédophile actif ). Il faut avertir le procureur du Roi. Mais Si, au nom de
l’Etat de Nécessité, on prive le patient de son état de décision, sans qu’il n’y ait de raisons et qu’il
existe d’autres possibilités, c’est une faute grave au point de vue déontologique, grave pour
l’intégrité corporelle!
3 niveaux de SM :
-éthique = au niveau interpersonnel, fondé sur le respect et le sens moral (donc pas de vraie
contrôle). C’est le patient qui sanctionne
-déonto = au niveau d’une corporation (monde médical) , fondé sur la bonne pratique.
Tribunal interne (ordre des médecins) peut prendre des sanctions au niveau de la liberté
de pratiquer. C’est une forme d’autorégulation, sans ordre légal.
-droit médical (DM) = au niveau de la société, et fondé sur ordre publique. C’est lui qui par Code
Pénal peut sanctionner si le SM est relevé hors des situations permettant sa révélation
Nécessité de dialogue :
On n’est plus dans un modèle de ‘colloque singulier’(=dialogue singulier limitée à 2 personnes)
Bon dialogue ssi :- message clair et fiable pour le patient
-Tenir compte de l’asymétrie (patient est vulnérable et naïf)
- tenir compte d’autres relations(=intégrer tout la famille, multidisciplinarité, etc…)
Dialogue n’est pas simple : patient silencieux =/= patient qui a tout compris !
Interdisciplinarité :
Médecine= santé ? (en Afrique c’est plutôt la médecine qui fait partie de santé publique et pas
l’inverse)
Ex : le santé s’étend au delà de la simple médecine scientifique. La santé est un état complet de bien-
être physique, mentale et sociale (multifactorielle). Seulement avec la multidisciplinarité,
communauté de soins et réseau personnalisé (infirmière, kiné, famille etc) on peut atteindre une
santé globale. Et encore qqs trucs comme confiance, fiabilité, bla bla bla…
conséquences :
1) deux types de : Risque moral (ou ‘hasard’) :
- ante : la réduction de mesures de prévention (hygiène, aliments en mode ‘je m’en fous, tout
est gratuit qm… et donc on est plus souvent malade)
- post : la surconsommation des soins médicaux moins chers
2) Sécurité sociale et ticket modérateur :
Elle permet la mutualisation(mise en commun) des risques(eco,socio, santé) des personnes. Le
patient ne joue plus le rôle de régulateur économique. Les lois de l’économie normale ne
fonctionnent pas dans cette secteur. En plus, soins gratuits favorise le shopping médical ! Pour éviter
cette surconsommation de soins il y a ticket modérateur (=une partie des dépenses de santé qui restent à la
charge du patient après le remboursement de l'assurance maladie) qui module/limite ainsi la consommation.
3) externalité : agent économique influencé par un autre (= un ressort collectif) (ex : on veut qu’un
patient contagieux se soigne pour pas contaminer les autres). Elle peut être positive(vaccin) ou
négative(tabac). L’état peut intervenir dans ce modèle : taxes sur tabac ou subsides pour vaccin,…
4) adverse sélection = anti sélection : la csq d’une assurance privé où les gens a grand risques ou de
petit revenus ne sont pas admis, en raison de leur faible apport financiers et leur grand demande de
soins. Solution : assurance obligatoire : ttlmnd paie la mm prime (enfin, proportionnel à leurs
revenus).
5) Asymétrie médecin-patient :
Le médecin ‘dirige‘ ce que le patient a ‘besoin’, enfin, selon le médecin quoi, car ce dernier a parfois
l’intérêt d’augmenter ses revenus, réputation etc… il va donc diriger l’offre au patient (= supply
induced demand). Il faut donc de nvx un bon contrôle de la pratique (= réglementation d’accès à la
profession) (numerus clausus, sessions d’examens parfois malades )
Modèle d’assurance publique avec contrat entre les assurances et producteurs de soin :
En Belgique il ya différents assurances obligatoires/publiques, non concurrents car non lucratifs. Ils
doivent tous répondre aux objectifs d’assurances (cités ci-dessus)
Leurs caractéristiques sont :
- Cotisations obligatoires en fonction du revenu
- Prestataires indépendants payés à l’acte directement par la caisse d’assurance-maladie ou
sur base d’un forfait par assuré
- Séparation entre financeurs et prestataires
- S’il y a libre choix du médecin par le patient, les prestataires peuvent passer des contrats
avec toutes les caisses d’assurance-maladie
- Concurrence entre prestataires sur la qualité et la quantité et non sur le prix, en tout cas vis-
à-vis des patients s’il y a libre choix du médecin
- Grande efficacité microéconomique : concurrence en prix sur le marché avec l’assureur
public et concurrence en qualité sur le marché face aux patients
- Passation de contrat avec des prestataires de soins pour éviter qu’il n’y ait des abus.
mais aucun est parfait, donc on vient avec la suivante : P4P (paie for performance= incitants
financiers)
4) Pay for performance (Himmelstein) :
Positif : mesurer la performance (amende si mauvais, bonus si bonne) sur base de décès et
taux de rémission
Négatif : très complexe a mesurer et FR génétiques, sociaux,…qui ne sont non contrôlables et
ont effet à long terme. Effet pervers : sur-thérapie(bazooka), afin d’éviter tout problème
possible . contrats détaillés, et par contre ; performance pas mieux si on paie mieux au lieu
de l’inverse ?
ccl : c’est bien, mais complexe a mesurer. Il faut donc des professionnels de la santé
imprégnés d’éthique et de sens du collectif (waauuuuw, jamais entendu ça…)
Problème : les dépenses ne font qu’augmenter depuis 30 ans. Comment contrôler et répartir
compétences et budgets ?
1) MASSPE (ministère de sante publique), assure :
-détermination des règles de programme de soins
-Subventions(subsidies) des budgets des hôpitaux
2) INAMI, assure :
- financement des soins courants via
les organismes assureurs
- définir quels actes, médicaments,
etc sont remboursés et pour
combien
conseil général :
- Détermination des orientations de
politique (ce qui est prioritaire)
-fixe l’objectif budgétaire global sur base
des propositions du comité de l’assurance
(voire *ci-dessous)
conseill d’assurance :
- Définition des critères sur base desquels
des priorités sont déterminées pour trouver
le compromis entre les différentes propositions des commissions de conventions
- Formulation d’une proposition globale de budget et de répartition équitable des
dépenses entre les divers secteurs de l’assurance de soins de santé d’accords
Commission de convention :
-Négocient la nomenclature et prix des meds, trtmnts,… dans le cadre du budget qu’ils ont obtenus
-Déterminent les besoins du secteur
- prévision du montant de dépenses sur base de consommations antérieurs
Commission de contrôle budgétaire :
-remise de rapports(dépenses budgétaires) tous les 3 mois
-application des mécanismes correcteurs
Maisons médicales
Principe : - forfait calculé (= inscription du patient dans une maison médicale qui reçoit un forfait
pour sa prise en charge)Pas de spécialistes, donc pas de shopping
, plus cher que médecine ambulatoire mais moins que hospitalisation
Positive : moins de médicaments, plus de prévention, dépenses moins élevés pour INAMI, et pour
patient (pas de ticket modérateur), Bonne accessibilité, sélection des risques, recours accrus
à la deuxième ligne et qualité de soins.
Stratification sociale
Stratification se fait sur base ethnique, statut économique, habitudes alimentaires, situation finance
effet sur la santé. Ces facteurs ne sont pas summatives, mais multiplicatives (= intersectionnalité)
l’exposition, vulnérabilité différentielle : en fonction du groupe social, on sera exposé à différents
facteurs et à des vulnérabilités spécifiques. C’est ce que l’on nomme les expositions spécifiques et les
déterminants sociaux intermédiaires.
Littératie en santé = comprendre son état de santé et comprendre les décisions du médecin. Ceci est
à la base de la non compliance.
Ajrdhui surtout en Belgique, les accès aux services sont énormes (risque de shopping médical) il faut
donc du ‘gatekeeping’ pour limiter ceci. Le médecin a aussi le droit de décider si oui ou non il va
donner les mm soins à la personne qu’aux autres = pouvoir discrétionnaire.
Parfois les patients ne sont pas au courants ou ne comprennent pas leurs accès au soins (ex :
immigrant qui ne connait pas ‘vaccin gratuit’, …).
Il y a tjrs discrimination : Parfois médecins sélectionnent les patients sur base de sexe et ethnie et
classe socio-culturel. Mais paradoxe, il faut adapter aussi chaque trtmnt à chaque patient sinon il y a
de nouveau discrimination… (oui, oui…)
les 3 obstacles à l’accès aux soins sont : fiabilité, connaissance et compréhensibilité.
Burnout
=un syndrome d’épuisement émotionnel, de dépersonnalisation et de réduction de
l’accomplissement personnel qui apparait chez les individus impliqués professionnellement auprès
d’autrui. FR sont : isolement, trop de responsabilité, surcharge de travail, salaire trop bas,…
Pour résoudre le
burnout, on peut aller à :
STAC, CAMG, CESI,
débriefings collectifs,…
Diagnostic prénatal :
Affaire Perruche : médecin c’est trompé : ‘bébé va être sain, pas besoin d’interruption’, mais
c’était pas le cas, et donc mtn les parents veulent demander une ‘réparation’ car leur enfant est né
handicapé. Ceci dans le cadre de la responsabilité/droit civile qui repose sur récompense. Mais
paradoxe : « la faute du médecin a comme csq l’existence de l’enfant » ;contre ; « c’est la
responsabilité du médecin et du laboratoire pour avoir des bons résultats des tests et de les bien
interpréter ». Les parents ont le droit d’être informé et de choisir une interruption de grossesse
La faute :
c’est celle que n’aurait pas commise un médecin, placé dans les mêmes circonstances, ayant
prodigué des « soins attentifs et consciencieux, conformes aux données acquises de la science ».
Or ici, selon le juriste : ‘la faute n’est pas assez caractérisé (certaine mais non contestable)
Le dommage :
Le lien de causalité, ici il n’y a pas de lien, le médecin n’a pas crée l’handicap car il était déjà présent.
Le vraie dommage : - c’est le fait de ne pas avoir donné l’occasion aux parents de décider entre
l’interruption sur base des résultats. C’est le médecin qui avait interprété les
résultats tout seul.
- tout les inconvénients de l’handicap
Ici on est face à une équivalence de conditions : plusieurs causes sont responsables
Comme récompense, les parents peuvent demander réparation pour les dommages liés à l’entretien
de l’enfant, mais l’enfant mm n’a pas ces droits. (‘Nul ne peut se prévaloir d'un préjudice du seul fait
de sa naissance.’)
’ Egalité des droits et des chances de la participation et la citoyenneté des personnes handicapées’
Cette loi organise une solidarité et l’intégration sociale par :
1) Compensation
2) Accès à la scolarité
3) Accès à l’emploie (ateliers protégés)
4) Accessibilité (bâtiments,…)
Arrêter la grossesse :
IVG : interruption volontaire de grossesse : avant 12 semaines
IMG : interruption médicale de grossesse : après 12 semaines (lors d’une maladie incurable,
grossesse dangereux pour la maire, Down,…)
Handicap et bioéthique :
Il y a 2 sentiments envers un handicap : rejet, dégout, impuissance, deuil >< aide, compassion, accueil
Et 2 positions du médecin : paternaliste >< informatif
Les facteurs jouant sur la décision IMG :
Eugenisme :
= l’ensemble des méthodes et pratiques visant à intervenir sur le patrimoine génétique de l’espèce humaine, dans le but de le
faire tendre vers un idéal déterminé (selon wikipédia)
on vise ainsi à éliminer la race faible, mais il n’existe pas d’eugénisme scientifique
Il n’y a pas de référence normative ou de liste de malformations pour justifier IMG. Il existe un
consentement général et collectif, que le fœtus Down peut bénéficier légitimement d’une interruption
de grossesse
Soutien financiers si enfant handicap: la mutualité donne un statut BIM (bénéficaire d’intervention
majorée) allocation familiale majorée, ticket modérateur diminué, aide financière des mutuelles,
congés parentales spécifiques,…
L’enfance
On va mettre les enfants dans une école normale, car être confronté à la différence est une richesse
et expérience nouvelle. En tout cas, il sont aussi obligés d’aller à l’école.
Adolescence
Grande vouloir exploratrice. Médecins veulent parfois limiter ceci pour diminuer les risques
d’accidents, mais c’est au final le patient qui décide. Médecin doit donc juste bien informer. Ils ont le
droit à intégration et ainsi à l’inclusion afin de participer à la société.
Contraception : si patient possible de décider, il décide, sinon, ce sont les parents et médecin qui le
font. Mais sex entre handicapés reste jusqu’a présent tjrs un grand tabou…
Adulte
La Classification International du Fonctionnement et du handicap (CIF) est un cadre de référence
qui est utilisé pour évaluer les difficultés d’autonomie de la personne et voir quelles solutions
peuvent être émises.
But : La CIF va mettre les fonctions biologiques et physiologiques de la personne en contexte pour
discuter de facteurs de participations,... pour déterminer les meilleurs moyens pour que la personne
participe socialement.
Le patient préfère :
Une relation de qualité (information, écoute, etc.…) plutôt que le niveau de techniques
Essais de définitions
La qualité des soins, c’est la conciliation entre la qualité d’une relation interpersonnelle et la
performance technique. L’essence de la qualité des soins se reflètent dans le lien entre les résultats
et les soins.