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PLAN DU COURS
CHAPITRE 7 : BONUS
INTRODUCTION
a. DEFINITION
La médecine légale est l’étude de toutes les situations juridiques qui
s’établissent à l’occasion ou par le fait de l’exercice des professions
médicales. Que ce soit au niveau du médecin ou des auxiliaires médicaux.
C’est le droit médical.
La médecine légale en tant que branche de la médecine, est l’étude de
tous les problèmes de la responsabilité inhérente à l’exercice de la
médecine qui peuvent avoir des implications juridiques. Soit que :
Le médecin est pris en faute dans l’exercice de son métier et est
trainé devant la justice. Ici, on considère donc tous les problèmes
de la responsabilité pénale et civil du médecin ;
Le médecin est appelé à éclairer l’organe de la loi par ses
connaissances scientifiques quand celui – ci à rendre service.
1) Traumatologie médicolégale
Il s’agit de toutes sortes de lésions que le droit dénomme «coup et
blessure »pour des telles lésions, un médecin commis par les magistrats
doit pouvoir éclairer ces derniers de façon précise par les 3 points
essentiels suivants :
1° déterminer l’agent traumatique et les circonstances dans lesquelles le
traumatisme s’est produit ;
Le médecin expert doit savoir que son activité est différente de la pratique
médicale courante car la médecine légale doit s’appuyer sur des faits
indiscutables, fournir aux magistrats des conclusions précises et énoncer
aussi clairement et simplement que possible dans un langage qui lui soit
possible et en évitant toute discussion d’ordre médical ou d’école sans
rapport avec l’affaire. Le juge n’a pas à trancher entre Hippocrate et
Galien. Le médecin expert doit pouvoir répondre à toutes les questions
posées par les magistrats lorsque la démonstration absolue ne peut être
apportée. Il devra se contenter de citer les arguments donnant une
certaine valeur aux conclusions proposées, et c’est le juge qui apprécie.
2) Violences asphyxiantes
Lorsqu’il s’agit des violences qui peuvent conduire à la mort par asphyxie
de l’individu violenté, le médecin expert est d’un secours inestimable au
magistrat qui attend de lui des éclaircissements précis pour déterminer la
forme de la violence asphyxiante. Il peut s’agir d’une pendaison qui peut
être suicidaire, criminelle ou accidentelle. La violence asphyxiante peut
être :
Suffocation
Strangulation
Submersion
C’est pourquoi l’expert doit être parfaitement au courant de la
physiopathologie de l’asphyxie, de ses signes et de son évolution dans le
temps.
3) Sexologie médicolégale
Plusieurs aspects de la vie sexuelle conduisent les magistrats à se faire
éclairer par les médecins lorsqu’il a à trancher des litiges ayant trait au
problème sexuel. Il fera appel au médecin :
En cas de viol afin que celui – ci puisse établir si les éléments
constitutifs du viol tels que juridiquement sont réunis.
Quand un juge est appelé à prononcer la nullité du mariage.
Il fait appel au médecin pour se faire éclairer pour diverses raisons comme
en cas d’impuissance sexuelle, les troubles mentaux et autres qui peuvent
faire prononcer la nullité du mariage.
4) Psychiatrie médicolégale
Les organes de la loi dans le cadre de la dispensation de la justice
recourent actuellement à la médecine (à la psychiatrie) lorsqu’il s’agit de
criminologie pouvant être mis en relation avec la pathologie mentale de
l’individu ou de la société. C’est le cas de la délinquance d’enfant et de
l’adolescent, de certains types de délinquances de l’adulte et de la
délinquance des aliénés. En ce qui concerne le jugement des enfants, il
existe des tribunaux présidés par les juges pour enfants et donc, toute
décision doit être prise après examen médical. La criminologie différentie
les criminels adultes en diverses catégories :
1ère Catégorie
Groupe des criminelles où on retrouve un chef intelligent et pervers
dirigeant des exécutants aliénés ou débiles.
2ème Catégorie
Délinquant inadapté dont la genèse de l’inadaptation peut être rattachée
à des tendances caractérielles antisociales soit à des désordres
biologiques (anomalie nerveuse épilepsie), soit encore à une réaction
devant des graves conflits d’ordre familiale, sociale.
3ème Catégorie
Délinquant passionnel (crime prémédité) dont le crime est unique et basé
sur des mouvements affectifs.
4ème Catégorie
Délinquant occasionnel dont les tendances caractérielles ou acquis
favorisent une expression criminelle.
Les problèmes judiciaires que posent ces différents types de délinquance
sont évidement différents. Le juge dans son appréciation du degré de
responsabilité pénale se fait éclairer par l’expertise médicolégale qui en
général a comme objectif principal d’estimer si oui ou non l’anomalie
psychiatrique justifie le crime. La délinquance des aliénés est – elle aussi
une des situations où la décision du juge est soutenue par l’expertise
médico – légale. Les codes pénaux de plusieurs pays prévoient qu’il
n’y a ni crime, ni péril si le prévenu était en état de démence au
moment de l’action ou lorsqu’il a été contraint par une force à
laquelle il n’a pu résister. L’expertise médico – légale dans tel cas de
délinquance est centrée sur la notion de démence qui en droit n’a pas le
même sens qu’en psychiatrie. L’expert doit pouvoir démontrer si le
délinquant était pleinement en possession de ses facultés mentales, si
son état au moment du crime justifiait le terme de démence ou s’il existait
des circonstances atténuantes.
5) Toxicologie médicolégale
S’est limité pendant longtemps à l’étude des empoisonnements. Le code
pénal de plusieurs pays qualifie d’empoisonnement tout attentat à la vie
d’une personne par le fait des substances qui peuvent donner la mort plus
ou moins promptement de quelque manière que ces substances aient été
administrées et quelle en ait été les suites. Sont aussi sanctionnés :
L’administration volontaire des produits ou substances qui sans être
nécessairement de nature à donner la mort, sont nuisibles à la
santé;
Les intoxications involontaires provoquées considérées comme
homicide par incidence. La plupart des poursuites judiciaires contre
les médecins et leurs auxiliaires et contre les pharmaciens suite aux
accidents thérapeutiques entrent dans ces deux groupes. Les
intoxications particulières à la pathologie professionnelle étant
prévues par une législation particulière, les conséquences qui en
découlent relèvent essentiellement de la réparation et du
reclassement et ces règles en général à travers les organismes de
sécurité sociale et d’assurance qui eux aussi font appel à la
médecine plus particulièrement celle du travail.
6) Thanatologie médicolégale
Lorsqu’il s’agit de mort suspecte, violente, soudaine, le magistrat a plus
que jamais besoin de la lumière de la médecine. La thanatologie médico
– légale peut faire appel aux autres domaines médico – légaux et les
intégrer afin de répondre aux objectifs d’une expertise médico – légale.
Mais elle fait aussi appel aux connaissances de la pathologie ou de
l’anatomie pathologique tant microscopique que macroscopique. Le
magistrat attend du médecin expert des établissements précis qui peuvent
se résumer en 4 questions :
o Il y a – t – il effectivement mort ?
o Quelles en sont les causes ?
o A quelle heure est – elle survenue ?
o Comment est – elle survenue ?
Pour le type de mort, pour l’étude des causes, l’autopsie reste la méthode
de choix et une méthode irremplaçable. Qu’elle soit pratiquée à des fins
judiciaires pour déterminer les causes d’une mort soudaine, viol ou qu’elle
ne soit à des fins scientifiques pour rechercher et préciser les états
morbides responsables de la mort. C’est pourquoi, les autopsies médico
– légales à cause de leur implication plus lourdes doivent être confiées à
un expert doté d’une grande expertise en anatomie pathologique et doit
toujours être complétée par un examen d’histopathologique.
7) Identification judiciaire
L’identification médico – légale est un domaine très important de la
médecine légale judiciaire.
Traditionnellement elle était limitée aux crimes, mais importance s’est
étendue avec la fréquence des accidents aboutissant à la carbonisation
ou destruction quasi complète du cadavre.
Conclusion
Telles que sont présentées sommairement les interventions de droit dans
les domaines de la médecine, l’expert requis doit répondre à des
questions précisées par le magistrat. Ces interventions du droit dans les
domaines médicaux et vice – versa, constitue pour le médecin la
médecine légale et pour la justice le droit médical. Il ressort de tout ce qui
a été dit que face au droit, le médecin dans sa pratique médicale
quotidienne s’aperçoit souvent tard et son détriment qu’il évolue
constamment dans un champ miné piégé par la loi. Les interventions de
la loi dans la pratique médicale pourraient sembler ne consister qu’à la
contrer, la limiter, lui imposer des restrictions, lui construire des gardes
fou. Ce qui semble à l’opposée de l’intervention de la médecine dans le
droit où son rôle est d’éclairer, de faciliter la tâche de celui qui dit le droit,
afin de l’aider au mieux à trancher en toute équité. Cette contradiction est
– elle réelle ou seulement apparente ? Au lieu d’être contradictoire, les
interventions mutuelles sont toujours complémentaires car la base de
l’éthique médicale est la conservation de la vie humaine et l’éthique en
droit est aussi la préservation de l’intégrité globale de l’individu. Ces
interventions réciproques sont sans doute confluentes. Néanmoins, elle
estime un enrichissement que chaque discipline apporte à l’autre pour
réaliser les plus parfaitement possible s’agissant du rôle de la médecine
I.1. Introduction
La reconnaissance des lésions des violences causées par un tiers sur une
victime fait partie du devoir d’un médecin. Chez un sujet vivant, il devra
fournir le certificat rédigé de façon rigoureuse et détaillée sans
complaisance. Car ces lésions de violence peuvent entrainer une
réorientation professionnelle. Chez un sujet mort, il devra signifier la mort
constatée aux autorités judiciaires. L’étude des traumatismes en
médecine légale comprend plusieurs aspects notamment :
o La recherche de l’agent traumatisant (arme blanche, arme à feu,
l’accident de trafic routier ou autres circonstances) ;
o Décrire les circonstances dans lesquelles le traumatisme s’est
produit ;
o Etablir ou exclure le lien de cause à effet entre le traumatisme et le
dégât constaté ;
o Déterminer le degré de capacité éventuelle découlant des lésions
traumatisme en vue de réparation des dommages ou de la
réorientation professionnelle.
1° Abrasion ou Excoriation
Abrasion : C’est une lésion due à un frottement avec arrachement des
parties superficielles de la peau (épiderme) laissant le derme nu ; ce
qui entraine un suintement de liquide avec formation d’une croute ou
Croutelle. Synonyme d’éraflure ou ulcération.
2° Contusion
C’est une rupture de capillaire accompagnée d’un
saignement dans les tissus entrainant la formation des ecchymoses et
hématomes.
b) Viscères :
1. Le cerveau (contenu de la boite crânienne) : la contusion se
manifeste par des différentes hémorragies qui peuvent être méningée ou
intraparenchymateuse (extradurale, sous durale, épidurale).bref, un
médecin généraliste peut trouver des traumatismes.
Les hémorragies méningées donnent des informations variables
suivant leur localisation ainsi ;
3° Lacération
C’est une déchirure de la peau avec atteinte de tissus sous – cutané.
Aspect médicolégal : d’après sa morphologie, il peut renseigner le
médecin sur la nature de l’agent traumatisant. Cela peut être un objet
contondant ou suite à un écrasement ou une charge lourde (marteau). La
lacération ou plaie contuse présente des bords irréguliers contusionnés
souvent avec rupture de nerfs et vaisseaux. (Diagnostic différentiel avec
l’incision).
4° Incision
Correspond à une plaie à bord net, produite par un instrument à bord
tranchant avec section de nerfs et vaisseaux. Parfois il y a section des
tendons. L’hémorragie est plus abondante et nette qu’en cas de
lacération.
Aspect médicolégal : on doit examiner l’orientation, la localisation, la
disposition de l’incision car ça permet de remonter jusqu’à l’agent
traumatisant. L’incision peut être meurtrière, elle peut être causée au
cours d’un accident, d’un suicide. En cas de suicide il y a plusieurs
incisions au niveau du cou, poignet, même aux plis de l’haine.
5° Plaie perforante
C’est une plaie intéressant les organes profondes (viscères ou tissus sous
cutanés).
Aspect médicolégal : elle est causée par plusieurs objets pointus (ex.
aiguille à tricoter, poignard, kniffe). Cette plaie présente des
caractéristiques externes semblables à celles d’une incision et peut
parfois être très petite au point d’être confondu avec une simple plaie
superficielle. D’où la nécessité de cathétérisme ou d’explorer à l’aide d’un
stylet la plaie en cas de médecine légale.
Une plaie perforante donne des hémorragies plus internes qu’externes.
D’où la nécessité d’exclure les hématomes pouvant entrainés des
complications graves suite à la pression. Parmi les complications, on cite
: Infections : tétanos
La forme de la plaie perforante peut renseigner sur la nature de l’objet
traumatisant.
6° Ecrasement
C’est un broiement tissulaire faisant suite à un traumatisme.
Circonstances : accident de trafic routier, chute à partir d’une hauteur
(haut arbre), éboulement
Aspect médicolégal : en cas d’écrasement, on note une dilacération des
tissus ou d’organes qui entraine comme conséquences :
o Embolie graisseuse
o Insuffisance rénale aigue suite au blocage rénal par libération de
myoglobine venant de muscles écrasés. En cas d’écrasement, il
y a des conséquences de crash syndrome.
2° Détermination de la trajectoire :
Le trajet n’est pas linéaire car le projectile peut faire ricocher (se buter) au
plan osseux et changer la trajectoire. Cette détermination demande une
expertise balistique.
3° Détermination de la distance :
Suivant la distance, 3 types de tirs sont décrits :
a) Tir à bout touchant (les canaux sur la peau de la victime)
Dans ce cas on note la présence de grain de poudre et les débris
de combustion dans la plaie avec un orifice d’entrée irrégulière,
déchiquetée ou en lambeau. Il y a généralement décollement
cutané qui pourra entrainer l’emphysème interstitiel.
b) Tir à bout portant : la victime est à moins d’un mètre du tireur. Dans
ce cas, la zone de tatouage est bien visible. Et la collerette
d’essayage est bien identifiable.
Orifice d’entrée
Zone de tatouage
Zone de tatouage
Tir éloigné
Pas de zone de tatouage
Orifice d’entrée
1. La suffocation ou étouffement
2. La strangulation ou étranglement
3. La pendaison
4. Noyade ou submersion = hydrocution
Signes généraux
1° Asphyxie aigue
Pas de signes pathognomoniques mais le diagnostic repose sur
différentes lésions telles que :
o Cyanose : visible surtout au niveau des muqueuses ;
o Congestion : entraine la formation des thrombus pouvant entrainer
l’embolie chez les vivants. La fluidité sanguine fait suite à la
fibrinolyse conséquence de l’activation de plasminogène par les
kinases (urokinase) ;
o Œdème pulmonaire : inondation alvéolaire qui est un signe
constant en cas d’asphyxie au niveau des séreuses (plèvre,
péricarde, péritoine) et au niveau des muqueuses palpébrales, on
note souvent des tâches de Tardieu.
2° Asphyxie chronique
Les différentes lésions peuvent se chercher au niveau de :
o vaisseaux : la congestion, tâches de Tardieu qui sont beaucoup
plus étendues, on note des ecchymoses, plus l’asphyxie traine, plus
les tâches de Tardieu s’étendent.
o cœur : formation des caillots pouvant être le thrombus ou caillot
post – mortem.
o cerveau : l’asphyxie chronique donne des lésions cérébrales
évoluant en 2 phases :
1. Lésions monophasiques : essentiellement
En cas de strangulation
L’expertise doit préciser les moyens utilisés.
Les mains : généralement en cas d’étranglement criminel.
Les avant – bras : origine criminelle et pouvant être accidentelle chez
l’enfant.
Les genoux : en cas de viol et en cas d’origine criminelle, Différents liens
(cravate, corde…) souvent d’origine criminelle parfois accidentelle.
Accidentellement, l’étranglement peut survenir après usage des liens (ex.
chez l’enfant : dans les vieux berceaux ou jeu de foulard à l’école). La
mort par strangulation survient suite à l’arrêt cardiaque reflexe ou suite à
l’obstruction des voies aériennes. D’autres lésions peuvent également
être retrouvées :
En cas de pendaison
Elle peut être d’origine suicidaire : l’anamnèse doit rechercher les
problèmes familiaux, déception, les troubles mentaux ou psychiques. En
cas de pendaison, le mécanisme est souvent simple.
2. Origine accidentelle
Moins fréquente que la première, souvent chez les enfants. Ça peut
également survenir en cas d’accident de travail ou lors des manœuvres
autoérotiques.
3. Origine homicidaire
Rarissime, en revanche la pendaison d’un cadavre peut être utilisée pour
maquiller un crime. Dans ce cas on va se faire aider par le phénomène
cadavérique (signe positif de la mort) pour faire le diagnostic différentiel.
Sillon original
Etiologies :
Souvent accidentelle chez les sujets qui ne savent pas nager ou
chute en mer ;
Parfois criminelle chez les enfants et les vieillards ;
Suicidaire chez la femme souvent précédée par la prise des
certaines drogues (alcool, médicaments).
- Homosexualité
- Inceste
- Fétichisme
- le voyeurisme
- la nécrophilie
- la pestialité
- la péderasie
- Avortement
- Infanticide
1. LE VIOL
Se définit comme rapport sexuels illégaux avec une femme par la force
et contre sa volonté.
Actuellement avec la reconnaissance de l’homosexualité dans beaucoup
de pays, le viol peut se définir comme tout acte de pénétration sexuelle
de quelle que nature que ce soit commis chez un sujet par violence,
contrainte ou surprise.
Pénétration sexuelle de quelque nature que ce soit c'est-à dire,
aucune sorte de pénétration n’est exclue, car il peut s’agir de la
pénétration d’un objet quelconque dans un orifice sexuel, ou de la
pénétration d’un objet sexuel dans un orifice quelconque.
Commis sur la personne d’autrui c'est-à-dire qu’il peut s’agir d’un
homme ou d’une femme.
Par la violence, contrainte ou surprise présuppose l’absence de
consentement.
La définition traditionnelle de viol a des implications juridiques suivantes :
- Par la force et contre la volonté veut dire que l’agresseur peut user
des moyens frauduleux ou faire du chantage, utiliser des drogues
ou user de la situation, on proposer un avantage en nature ou en
espèce.
Précautions
Procédures de l’examen
• Anamnèse fouillée
2. Test Immunologique
Utilisant des Ac dirigé contre les spermatozoïdes
3. Test de FLORENCE
Permet la mise en évidence des protéines du sperme jusqu’à 6h
après l’éjaculation. Actuellement avec la PCR, o ne peut utiliser des
petites quantités de sperme.
2. AVORTEMENT
• Statural : inf. à 36 Cm
Type d’avortement
Méthodes abortives
- Les drogues
A. Les drogues
Plusieurs médicaments :
• Cathéter
• Rayon de bicyclette
Les conséquences :
- Infection (sepsis)
3. INFANTICIDE
- Le poids : ≥ 2500g
a) Contestation de paternité
Circonstances :
- Une fille mère ou enceinte prétend que l’enfant qu’elle porte est le
fruit de tel ou tel monsieur célèbre ou riche.
b) Contestation de la maternité
Circonstances :
4. HARCELLEMENT SEXUEL
1. Définition
- Mort naturelle
- Mort suspecte
- Mort criminelle
L’objet de l’expertise c’est l’étude de la symptomatologie de la mort et la
recherche des différentes causes. La mort elle – même se définie suivant
les différentes échelles.
Exemple : à l’échelle cellulaire, la mort correspond à l’arrêt de toute
activité métabolique de la cellule ; à l’échelle organique c’est l’arrêt
cardiorespiratoire irréversible.
1° causes cardiaques
- Hypodébit
- Anoxie cellulaire
2° causes respiratoires
Essentiellement une obstruction et /ou fonctionnel, ce qui entraine :
- Anoxie
3° causes neurologiques
C’est le trouble de régulation d’origine centrale avec arrêt de plusieurs
centres vitaux entrainant l’anoxie.
Physiopathologie
- Pycnose
- Caryolyse
- Caryoxie
Au cours de l’expertise médicolégale on note les signes positifs de la mort
et les signes négatifs de la vie.
- Cyanose
1) Le refroidissement cadavérique
2) Rigidité cadavérique
- Le myocarde
- L’iris
- Les sphincters
La rigidité touche également certains muscles lisses, d’où la possibilité
d’éjaculation, émission des matières fécales, d’urines en post – mortem.
Elle commence environ 3 h après la mort pour atteindre son max environ
12 h après la mort. Elle commence au niveau des muscles masséter, du
cou, elle va s’étendre au niveau du tronc. Elle s’installe progressivement
et prédomine au niveau des fléchisseurs des membres supérieurs et aux
extenseurs au niveau des membres inférieurs. Sa disparition se fait dans
le même ordre. La rigidité tibio-tarsienne disparait généralement 24 h
après et n’est jamais présente au-delà de la 36ème heure.
NB. Lorsque l’organisme est sidéré (surpris en cas de décapitation) la
rigidité intervient quasi immédiatement, et le corps reste figé dans la
position qu’il occupait.
3) Les lividités
4) déshydratation cadavérique
Difficile à évaluer car dépend de l’état d’hydratation avant la mort.
5) La putréfaction cadavérique
Dégradation des constituants tissulaires par les enzymes lysosomiales ou
par les microbes. Elle débute généralement au niveau du coecum pour
diffuser à l’ensemble de l’abdomen au thorax.
6) La datation de la mort
Peut se faire à partir des phénomènes cadavériques :
• Corps froid rigide avec lividité immuable qui ne s’efface pas : <24 h
• Corps qui n’est plus rigide avec des tâches verdâtres : <36 h
La datation peut se faire à partir des mesures des températures rectales,
hépatiques et tympaniques. Elle peut également se faire après dosage du
kalium dans l’humeur vitrée. L’étude entomologique des larves, pupes,
insectes volants peut également aider à dater la mort.
1. Mort naturelle
Celle issue d’une maladie bien suivie par le médecin. Une mort qui
n’étonne personne. La mort naturelle peut être sénile. Cette mort s’oppose
à la mort violente ou préméditée, qui impose la recherche du mécanisme
et de la cause.
3. Mort suspecte
AMP
EUTHANASIE
Se définit de façon étymologique comme une mort douce sans souffrance.
Mais malheureusement, le geste de l’euthanasie suscite beaucoup de
débats car ce geste ressemble à un crime.
2. Euthanasie passive
Consiste à l’arrêt de toute réanimation ou celui du traitement de la maladie
fatale.
EN CAS D’AJOUT :