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JAGOT
TABAGISME
Aventis
Internat 102 Epidémiologie et pathologie liée au tabac
Pneumologie Hôpital Robert
Ballanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERON
Hôpital de Bicêtre
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
• Exposition à l'amiante
• Polluants industriels, toxiques
JUIN 1999
ÉPIDÉMIOLOGIE DES MALADIES CONTAGIEUSES
Aventis
Internat 199 Méthodes de surveillance, déclaration, investigation d’une épidémie
dans une collectivité et mesures préventives
Dr P. ASTAGNEAU
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
ALCOOLISME Teneur moyenne en alcool et valeur énergétique du vin et de la bière. Cinétique de l'alcool. Dr D. MISDRAHI
Aventis
Internat 236 Épidémiologie de la consommation et de la pathologie liée à la consommation d'alcool en France.
Dépistage de la consommation excessive d'alcool. Aspects médico-légaux. Structure de prise en charge.
Centre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
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ALCOOLISME
• Centres d'hygiène alimentaire délit depuis le 29/8/95, ainsi que le refus d'alcoolémie pur en 91), décroissance régulière depuis 30 ans
- évaluation de l'alcoolo-dépendance (≠ alcootest) • 5 millions de buveurs excessifs, variations régionales
(grille de LE GÔ) • Circonstances de contrôle : délit, crime, accident de • Responsable de 50 000 décès par an, 20% chez les
• Hospitalisation (cure) la route, infraction au code, lieu de travail hommes de 35 à 64 ans
• Centres de cure et de post-cure • Modalités : • Psychose alcoolique, coma, cirrhose, cancers,
• Mouvements associatifs (AA, croix bleue…) - alcootest : sans valeur légale criminalité, accidents de travail, de la route (40 %),
- alcoolémie : médecin requis suicides, syndrome d'alcoolisation foetale
- éthylométre : peut être pratiqué par l'officier de police • Vin > bière > spiritueux
• Cas des alcooliques dangereux (loi du 15/04/1954) • Augmentation de l'alcoolisme féminin et des jeunes
JUIN 1999
ALCOOLISME - INTOXICATION AIGUË ET CHRONIQUE Dr D. MISDRAHI
Aventis
Internat 237 Diagnostic, traitement
Centre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
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• Hypoglycémie+++
• Déshydratation CURATIF TRAITEMENT PRÉVENTIF
• Coma • Ivresse légère : surveillance simple • Abstinence, rééquilibration
• Crises convulsives • Agitation : sédatifs ou neuroleptiques nutritionnelle, psychothérapie
• Rhabdomyolyse • Coma : intubation, ventilation, hémodialyse si alcoolémie > 6 g/l
• Apport glucidique, correction des troubles hydroélectrolytiques
• Vitaminothérapie B1/B6/PP
• Ivresse pathologique : milieu spécialisé, chambre d'isolement, sédation
• Pathologie associée : traumatisme crânien, polyintoxication, métabolique…
JUIN 1999
ALCOOLISME - SYNDROME DE SEVRAGE Dr D. MISDRAHI
Aventis
Internat 238 Diagnostic, traitement
Centre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
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DIAGNOSTIC
• Pré-DT : tremblement fin distal, intentionnel, hypertonie oppositionnelle, hyporéflexie
ostéo-tendineuse, anxiété, agitation, hypersudation, insomnie, tachycardie
• DT : agitation, tremblements intenses généralisés, fièvre, sueurs, déshydratation globale,
délire confuso-onirique (zoopsies), obnubilation, désorientation temporo-spatiale
Mortalité = 15%
• Comitialité (état de mal possible)
• Rechercher la cause du sevrage : infection, traumatisme, hémorragie digestive,
pancréatite… ⇒ traitement spécifique
• Biologie : signes d'imprégnation alcoolique, signes de déshydratation
BILAN DU DT
• Glycémie, bilan hépatique, hémostase, gazométrie artérielle
• Alcoolémie + toxiques associés
• Bactériologie
• Imagerie : radio pulmonaire, scanner cérébral si point d'appel
• ECG
TRAITEMENT
• Hospitalisation en chambre individuelle, éclairée (pas de contention)
• Réhydratation par voie veineuse, > 3l/24h, G5% + 2g KCl + 4 gNaCl
• Resucrage +++
• Vitaminothérapie B1/B6/PP (IM ou IV)
• Traitement sédatif : benzodiazépine (TRANXÈNE® 50 à 100 mg/6h), carbamates
• Traitement du facteur déclenchant +++
SURVEILLANCE
• Conscience, état d'hydratation, comportement, pouls,
TA, température, diurèse, glycémie capillaire
JUIN 1999
TOXICOMANIE AUX STUPÉFIANTS Dr D. MISDRAHI
Aventis
Internat 241 Épidémiologie, modalités de prise en charge, complications ; diagnostic
et traitement des surdoses ; manifestations cliniques du syndrome de sevrage
Centre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
AMPHÉTAMINES • Etat confuso-onirique, agitation, mydriase, • Convulsions Traitement symptomatique • Etat dépressif, asthénie, cauchemars,
hyperthermie, HTA, tachycardie boulimie
HALLUCINOGÈNES • Anxiété, HTA, bouffée délirante aiguë • Passage à l'acte auto ou Traitement symptomatique
L.S.D. 25 hétéroagressif
JUIN 1999
MESURE DE L’ÉTAT DE SANTÉ DE LA POPULATION Dr J. ANKRI
Aventis
Internat 393 Principaux indicateurs de santé, taux d’indice, de prévalence, d’attaque, de morbidité et de mortalité
Facteurs de risque, principales caractéristiques de la morbidité et de la mortalité en France
Gériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
INDICATEURS DE MORTALITÉ ESPÉRANCE DE VIE ANNÉES POTENTIELLES INDICATEURS DE MORBIDITÉ INDICATEURS INDIRECTS
• Nombre total de décès (par unité de temps) à un âge donné de VIE PERDUE • Incidence = nombre de nouveaux de l’état de SANTÉ
• Taux brut de mortalité = nombre de décès/effectif = durée moyenne = indicateur de mortalité malades/population moyenne exposée • Activité du système de soins
moyen de la population de vie des individus prématurée au cours de la période donnée et consommation médicale
pendant l’année considérée ayant atteint • Taux d’attaque = nombre de • Natalité, délinquance,
• Taux de mortalité spécifique (par âge, …) un âge déterminé nouveaux cas/population exposée criminalité, suicides …
• Taux de mortalité spéciaux autour de la naissance : au début de l’épidémie
- mortalité infantile : nombre de décès de 0 à • Prévalence = nombre de malades
1 an/naissances vivantes au cours de la période/population
- mortalité néo-natale : nombre de décès moyenne exposée à la maladie
de 0 à 28 jours/naissances vivantes • Indicateurs de morbidité par cause
- mortinatalité : nombre de morts-nés (morbidité ressentie, exprimée,
après 28 semaines d’aménorrhée/nombre total diagnostiquée, réelle)
de naissances • Indicateurs de conséquences de la
- mortalité périnatale : nombre de morts-nés morbidité (incapacité, handicap)
après 28 semaines d’aménorrhée + décès
de 0 à 7 jours/nombre total de naissances
JUIN 1999
INTERPRÉTATION D’UNE ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE Dr J. ANKRI
Aventis
Internat 394 Types d’enquète, notions de biais, causalité
Gériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
ENQUÊTES ÉPIDÉMIOLOGIQUES
JUIN 1999
Dr A. DEBRUN-GEPNER
Aventis
Internat 395 INFECTIONS NOSOCOMIALES Service de
Épidémiologie, critères du diagnostic, prévention, principes du traitement Réanimation médicale
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Hôpital de Saint-Cloud
Une infection nosocomiale (IN) est une infection contractée en milieu hospitalier. INFECTIONS NOSOCOMIALES
Il s’agit essentiellemnet des infections post-opératoires ou contractées en milieu
de réanimation ou de soins intensifs médicaux ou chirurgicaux. CRITÈRES DE DIAGNOSTIC
Les micro-organismes concernés sont le plus souvent multi-résistants.
• Une infection ne peut être qualifiée de nosocomiale
qu’à partir du 3-4e jour d’hospitalisation.
ÉPIDÉMIOLOGIE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES • Les IN les plus fréquentes sont les suivantes :
• Une bactérie est dite multi-résistante (BMR) lorsqu’elle n’est sensible qu’à un petit nombre - post-opératoires (au niveau du site chirurgical)
d’antibiotiques. Les germes les plus fréquemment en cause sont : - bronchopneumopathies (ventilation artificielle+++)
- Staphylococcus aureus méthicilline-résistant (SAMR) - Bactériémies ou septicémies sur cathéter
- Pseudomonas aeruginosa (staphylocoques, BGN, C. albicans)
- Entérobactéries sécrétrices de bêta-lactamases à spectre élargi (EBLSE) et Acinetobacter sp. - infections urinaires sur sonde à demeure
• L’épidémiologie des BMR est très variable d’un service à l’autre et en France, la fréquence des IN - surinfections d’escarres cutanées
est la plus élevée d’Europe (notamment SAMR). - sinusites survenant pendant la ventilation artificielle
• Facteurs de risque : - gravité de l’état du patient et pathologies sous-jacentes • Le diagnostic différentiel entre colonisation et infection
- immunodépression est parfois difficile. Des cultures quantitatives peuvent
- durée de séjour et multiplicité des intervenants parfois aider (pour les cultures de cathéters, les ECBU
- degré d’urgence et multiplicité des gestes invasifs (ventilation artificielle +++) et les ECBC)
- ratio inadéquat charge en soins/personnel
- présence de patients infectés à BMR dans l’unité de soins
- antibiothérapies à large spectre augmentant le risque infectieux et
l’antibiorésistance des bactéries
PRÉVENTIF TRAITEMENT
• La prévention et la surveillance des IN incombe aux CLIN (= Comités de Lutte conte les CURATIF
Infections Nosocomiales), présents dans tous les hôpitaux. Le Conseil Supérieur d’Hygiène
Publique a publié un guide de 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des • Eradication du foyer infectieux d’origine : ablation d’un cathéter, reprise
IN et le groupe RÉANIS un guide pour la prévention. chirurgicale, mais ce n’est pas toujours possible
• La prévention comporte 3 étapes : • Antibiothérapie
- diagnostique : identification de l’écologie bactérienne, surveillance des infections et des - idéalement adaptée à l’antibiogramme du germe en cause ce qui n’est pas
procédures à l’oeuvre dans les services toujours réalisable (un certain nombre d’IN surviennent chez des patients déjà
- thérapeutique : établissement de protocoles de soins, d’organisation du travail, conceptions traités par antibiotiques, ce qui réduit le rendement des prélèvements
architecturales, formation du personnel à l’hygiène (lavage des mains+++), antibioprophylaxie bactériologiques qui doivent toujours être réalisés avant tout antibiothérapie ou
chirurgicale, chimiodécontamination antibiotique des réservoirs humains, mesures tout changement d’antibiotiques)
d’isolement des malades infectés - ou probabiliste, la décision s’appuyant alors sur le germe probable en fonction du
- évaluative des deux étapes précédentes site, de l’écologie bactérienne du service, de l’éventuelle antibiothérapie préalable.
JUIN 1999
ÉVALUATION DES PROCÉDURES DE DIAGNOSTIC OU DE DÉPISTAGE Dr J. ANKRI
Aventis
Internat 396 Validité d’un test, sensibilité, spécificité, valeurs prédictives.
Définition et indications d’un dépistage de masse.
Gériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 397 CONSOMMATION MÉDICALE Dr J. ANKRI
Gériatrie-Gérontologie
Différents postes et facteurs déterminants Hôpital Sainte Périne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Consommation médicale = valeurs des biens et CONSOMMATION MÉDICALE FACTEURS INFLUENÇANT LA CONSOMMATION
services médicaux consommés au cours d’une année • Succès de la médecine, consensus social
et ensemble des dépenses de santé supportés par • Augmentation des prescripteurs et diffusion des appareillages
les organismes financeurs et par les individus • Médicalisation des problèmes “non médicaux”
• Changement d’attitude culturelles face à la médecine
• Augmentation des maladies chroniques
FINANCEMENT DES DÉPENSES DE SOINS • Extension de la protection sociale
• Facteurs individuels
• Sécurité sociale (73%) • Facteurs démographiques (age,sexe, état matrimonial)
• État et collectivités locales • Facteurs géographiques- accessibilité aux soins
• Mutuelles • Facteurs socio-économiques
• Ménages par le paiement d’un ticket modérateur (21%)
JUIN 1999
PROTECTION SOCIALE Dr J. ANKRI
Aventis
Internat 398 Principaux risques sociaux pris en charge par la Sécurité Sociale,
mécanismes de financement des dépenses de santé
Gériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
INSTITUTIONS
JUIN 1999
SYSTÈMES DE SOINS HOSPITALIERS Dr J. ANKRI
Aventis
Internat 399 (PUBLIC ET PRIVÉ) ET AMBULATOIRES
Structures et principes de tarification
Gériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 400 PERSONNES ÂGÉES Dr J. ANKRI
Gériatrie-Gérontologie
Démographie, aides économiques et sociales, institutions sanitaires et sociales Hôpital Sainte Périne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 401 PERTE D’AUTONOMIE DU SUJET ÂGÉ Dr J. ANKRI
Gériatrie-Gérontologie
Étiologie, moyens d’évaluation, conséquences sur la prise en charge médico-sociale Hôpital Sainte Périne, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
• Déficience(s) sensorielle(s)
• Troubles de la marche et chutes
• Incontinence
• Détérioration intellectuelle
MOYENS D’ÉVALUATION
JUIN 1999