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Orientation diagnostique devant un Dr P.

WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 22 ERYTHÈME NOUEUX
Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

ERYTHÈME NOUEUX = DERMO-HYPODERMITE AIGUË

DIAGNOSTIC CLINIQUE ÉLIMINER :

• Lésions élémentaires : nouures rouges, chaudes, douloureuses • Phlébite superficielle


• Siège : symétrique, face antérieure des membres inférieurs • Autres hypodermites subaiguës et chroniques :
• Evolution spontanément favorable (4 à 8 semaines) avec érythème induré de Bazin, maladie de Weber-
poussées successives, régression sans cicatrices Christian, hypodermite de Villanova
• Associé avec fièvre et arthralgies • Vascularites nodulaires (PAN ...)

DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE

Interrogatoire et examen clinique, thorax F et P, clichés sinus et


panorex, IDR tuberculine ...

MALADIES INFECTIEUSES MALADIES GÉNÉRALES MÉDICAMENTS IDIOPATHIQUE

• Infections STREPTOCOCCIQUES • SARCOÏDOSE : syndrome de • Sulfamides


• PRIMO-INFECTION TUBERCULEUSE Löfgren (EN + arthralgies + • Pyrazolés
• YERSINIOSES (Y. enterocolitica et adénopathies hilaires bilatérales) : • Dérivés halogénés (brome,
pseudotuberculosis) : sérologies et coprocultures IDR, enzyme de conversion, LBA, iode)
• Infections à CHLAMYDIAE (sérologies) biopsies bronchiques • Oestroprogestatifs
• Maladie de HANSEN : clinique, histologie, • Maladie de BEHCET • Sels d'or
réaction de Mitsuda • Maladie de CROHN
• Viroses : grippe, MNI, hépatite virale • COLITE ULCÉREUSE (RCH)
• Parasitoses (paludisme)
• Infections bactériennes : brucellose, typhoïde,
rickettsioses, tularémie
• Mycoses (trichophyties)

m Œdème d’origine cardiaque ou rénale


Diurétique m Œdème d’origine hépatique, le plus souvent en association avec un
de l’Anse diurétique épargneur potassique Mentions légales :
m Hypertension artérielle cliquez sur le
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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant un Dr P. WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 23 PRURIT
(à l’exclusion des prurits anal et vulvaire)
Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
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PRURIT GÉNÉRALISÉ

• Antécédents, traitements en cours


• Circonstances, horaire, intensité
• Prurit dans l'entourage
• Examen clinique
Signes cutanés d'une DERMATOSE Prurit généralisé SANS dermatose préexistante
PRURIGINEUSE ou
lésions SECONDAIRES au grattage (stries,
• GALE, PEDICULOSE excoriations, lichénification)
• Piqûres d'insecte
• Prurigostrophulus
Eliminer GALE et PEDICULOSE
• Eczéma, lichen
(traitement au moindre doute)
• Urticaire
• Varicelle
• Erythrodermie
• Pemphigoïde bulleuse • CHOLESTASE : hépatite virale ou Au cours de la GROSSESSE
• Dermatite herpétiforme médicamenteuse, cholestase extra-
• Toxidermie hépatique, CBP • Prurit gravidique (par cholestase au 3e
• Lymphome cutané • INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE trimestre)
épidermotrope (dyalisés surtout) • Pemphigoïde gestationis : urticaire péri-
• Psoriasis • Hémopathies malignes ombilical avec vésiculo-bulles (bulle sous-
• Diabète, hyperthyroïdie épidermique en histo avec dépôts IgG et C3)
• Autres prurigos gravidiques

Par ÉLIMINATION

• Prurit sine materia


• Prurit sénile
• Prurit psychogène

bêta-bloquant HTA Prophylaxie des crises d’angor d'effort Mentions légales :


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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une Dr V. SAADA
Aventis
Internat 24 DERMATOSE BULLEUSE DE L’ADULTE Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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ÉRUPTION BULLEUSE
Principales dermatoses bulleuses de l'adulte :
• Pemphigoïde bulleuse (PB) INTERROGATOIRE EXAMEN CLINIQUE EXAMENS PARACLINIQUES
• Pemphigus
• Erythème polymorphe (EP) • ATCD familiaux (dermatose • Taille des bulles (grosses dans la PB) • Biopsie cutanée avec
• Syndrome de LYELL bulleuse congénitale) • Survenue en peau saine (pemphigus) immunofluorescence directe et
• Impétigo • Age • Signe de NICHOLSKY : indirecte
• Prise médicamenteuse - si ⊕ : bulles intra-épidermiques • Si difficultés :
(toxidermie) - si nég. : bulles sous-épidermiques - IF directe sur peau clivée
Nécessité d'un diagnostic rapide car le • Prurit (précède la PB) • Topographie : début au cuir chevelu = - Immunomicroscopie électronique
pronostic vital peut être mis en jeu • Ethylisme (porphyrie cutanée pemphigus, face de flexion des membres = PB, - Immunotransfert
tardive) périorificielle = impétigo, dos des mains = PCT
• Grossesse en cours • Atteinte muqueuse : pemphigus, Lyell

PEMPHIGOÏDE BULLEUSE PEMPHIGUS ÉRYTHÈME POLYMORPHE SYNDROME DE LYELL IMPÉTIGO


TERRAIN ≥ 70 ans ≥ 50 ans Sujet jeune Tout âge Enfant

ÉTIOLOGIE Auto-immune Auto-immune Post-infectieuse, médicamenteuse Médicament Infection streptococcique


CLINIQUE

BULLES Tendues sur placard Flasques, peau saine Cocardes, lésions papuleuses Décollement en linge Flasques, recouvertes de
érythémateux Nicholsky ⊕ mouillé - Nicholsky croutes jaunâtres

S. FONCTIONNELS Prurit Douleur Douleur

ATTEINTE MUQUEUSE Rare Fréquente +++ Possible Oeil, oropharynx +++

BULLES Sous-épidermique Intra-épidermique Sous-épidermique Intra et sous-épidermique Intra-épidermique


CYTOLOGIE/ANA-PATH

sous-cornée

HISTOLOGIE Bulle remplie de polynucléaires Kératinocytes acantholytiques Nécrose de l'épiderme Nécrose de l'épiderme
éosinophiles

IFD C3 et IgG en dépôts linéaires IgG en résille ou en maille


sur membrane basale

IFI Anticorps anti-membrane Anticorps anti-membrane des


basale kératinocytes

Donneur direct de NO.


2 mg
et 4 mg ANGOR Mentions légales :
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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une Dr P. WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 25 ULCÉRATION OU ÉROSION des MUQUEUSES ORALE et GÉNITALE Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
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ÉTIOLOGIE CLINIQUE TOPOGRAPHIE EXAMENS COMPLÉMENTAIRES


GENITALE ORALE
CHANCRE - Incubation : 21 jours - sillon balano- - Microscopie à fond noir de la sérosité ou
SYPHILITIQUE - Ulcération sans bordure, à contours réguliers, indurée, avec adénopathies préputial amygdale ponction ganglionnaire (tréponème)
(à évoquer fermes uni ou bilatérales - petites et - TPHA - VDRL (à partir du 25ème jour)
systématiquement) - Cicatrisation en 6 à 8 semaines grandes - Sérologie HIV systématique
lèvres
- Incubation : 2 à 5 jours - localisation génitale (orale - Prélèvement local : Hæmophilus Ducreyi
CHANCRE MOU
- Multiples ulcérations à fond suppuré avec adénopathies inflammatoires rare) - TPHA - VDRL et HIV systématique

CHANCRE MIXTE - Syphilis + chancre mou - génitale

- Petites érosions polycycliques douloureuses avec vésicules - génitale et orale - génital (HSV2) : prélèvement viral + cytologie,
HERPÈS sérologie HIV
- oral (HSV1) : diagnostic clinique
CHANCRE - Chez l'homme - verge et scrotum - Faire TPHA et VDRL systématique
SCABIEUX - Papules au niveau de la verge et du scrotum, excoriées, avec prurit généralisé
- Incubation : 10 à 30 jours - génitale - Culture cellulaire, sérologie chlamydiæ
MALADIE DE - Microchancre avec volumineuses adénopathies (positive à partir du 10-20ème jour)
NICOLAS-FAVRE - Fistulisation en pomme d'arrosoir - TPHA - VDRL et HIV systématique

- Incubation : 1 à plusieurs semaines (contage tropical) - génitale - Recherche de corps de Donovan (biopsie,
DONOVANOSE - Ulcération ovalaire granulomateuse sans adénopathies prélèvement)
- TPHA - VRDL et HIV systématique
ÉROSIONS - Erosions linéaires, irrégulières et douloureuses - génitale ou orale - Biopsie si pas de cicatrisation à 7 jours
TRAUMATIQUES

CARCINOME - Ulcération sur base indurée à fond sanieux et saignotant - génitale (Paget, Bowen) : - Biopsie
sujet âgé
ÉPIDERMOÎDE - orale : alcool + tabac
- Ulcération nette à fond jaunâtre beurre frais, à liseré inflammatoire et centre - génitale ou orale, voire - Examen ophtalmologique si Aphtose bipolaire
APHTES
douloureux bipolaire (Behcet)

CANDIDOSES - Lésions érythémateuses et érosives - balanite, vulvite, muguet - Prélèvement mycologique (Candida albicans)

ÉROSIONS - Bulles éphémères - Parfois, érosions d'emblée - génitale ou orale - Fonction de l'étiologie : toxidermie bulleuse,
POST-BULLEUSES érythème polymorphe, pemphigus, pemphigoïde
LICHEN ÉROSIF - Érosions blanchâtres en réseau - génitale ou orale - Biopsie

Antagoniste de l'Angiotensine II HTA essentielle lorsqu'une monothérapie avec un


associé à un Diurétique antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II Mentions légales :
ou avec l'hydrochlorothiazide est insuffisante cliquez sur le
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Internat 26 PURPURA
Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
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NUMERATION • PURPURA = taches pourpres ne s'effaçant pas à la vitropression


PURPURA • Equivalents : pétéchies, ecchymoses, vibices
DES PLAQUETTES
• Dû à une extravasation des globules rouges

Signes de gravité ? THROMBOPENIE PAS DE THROMBOPENIE


• gingivorragies,
bulles sanglantes
• NFS, réticulocytes, hémostase Temps de saignement
palatines
• Biopsie médullaire +++
• anémie, FO

PERIPHERIQUE CENTRALE ALLONGE NORMAL

• HYPERSPLENISME • THROMBOPOIESE ANORMALE • THROMBOPATHIES • PURPURAS VASCULAIRES


- Hypertension portale (cirrhose) - Carence en B12 et/ou folates CONSTITUTIONNELLES - Infectieux : méningocoque +++,
- Splénomégalie parasitaire ou infectieuse - Myélodysplasie • J. Bernard et Soulier autres pyogènes, virus, paludisme
- Connectivites - Marchiafava-Michelli • Thrombasthénie de Glanzmann - Allergiques : pénicilline, aspirine,
• Maladie du pool vide AINS, sulfamides
• PAR DESTRUCTION • APLASIES - Purpura rhumatoïde
- CIVD (↓ TP, ↓ Fibrinémie, PDF) des • CONSTITUTIONNELLES • THROMBOPATHIES ACQUISES - Cryoglobulinémie
leucémies aiguës, néoplasies, infections • ACQUISES • Médicaments : aspirine, AINS, - Maladie de Waldenström
- Syndrome de Moschowitz - Primitives ticlopidine - PAN, amylose, Mac Duffie
- Syndrome hémolytique et urémique - Secondaires : • Insuffisance rénale
. toxiques : oestrogènes, AINS, sels • Syndromes myélo-prolifératifs • FRAGILITE CAPILLAIRE
• IMMUNOLOGIQUE d'or, sulfamides - Constitutionnelle (Rendu-Osler,
• Virus : MNI, CMV, hépatite, HIV . intoxication alcoolique aiguë Ehlers-Danlos)
• Médicaments : quinine, digitaliques, . leucémies, lymphomes - Acquise : corticoïdes, sujet âgé
sulfamides, rifampicine, héparine . myélofibroses
• Auto-anticorps : lupus, PTI
• Allo-anticorps : post-transfusionnel ou
néonatal

nicorandil 10 mg et 20 mg Traitement prophylactique


Mentions légales :
Activateur des canaux potassiques de la crise d'angor d'effort cliquez sur le
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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant un Dr P. WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 27 ÉRYTHÈME
Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
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LESIONS ETIOLOGIE EXANTHEME ENANTHEME DIAGNOSTIC

SCARLATINIFORME SCARLATINE • Début au tronc et racines des membres - Angine rouge - Absence d'antécédents
- Grandes plaques rouge • Extension en 24 h avec respect du visage (sauf joues), des - J1 : langue blanche - Notion de contage (incubation de 4 à 5 jours)
foncé sans intervalle de paumes et des plantes - fièvre - J2 : langue - Prélévement de gorge : streptocoque A
peau saine framboisée ß–hémolytique
- Cuisson +++
- Desquamation MEDICAMENTS • Exanthème prurigineux et polymorphe - Eruption vers J10 d'un traitement par
secondaire en doigts de • Fièvre variable 0 bêta–lactamines, sulfamides, AINS,
gant barbituriques...

- à J2 : signe de - Absence d'antécédents et de vaccination


ROUGEOLE • Début derrière les oreilles puis évolution descendante en 3 Köplick (point - Contage (incubation de 10 jours)
jours blanchâtre sur - Catarrhe oculo-conjonctival
muqueuse jugale) - Sérologie

- Absence d'antécédents et de vaccination


MORBILLIFORME RUBEOLE • Début au visage puis généralisation rare - Contage (incubation 14 à 18 jours)
• Evolution vers desquamation fine en 3 jours - Adénopathies occipitales
- Petites plaques non - Sérologie (grossesse +++)
confluentes avec
intervalles de peau saine EXANTHEME • Macules très pâles sur tronc, cou, nuque - Nourisson de 6 à 18 mois
0
SUBIT • Disparition en moins de 48 heures - Fièvre ± adénopathies

VIROSES Echovirus, coxsackie, MNI, hépatite virale, HIV

MEDICAMENTS cf érythème scarlatiniforme

ROSEOLIFORME SYPHILIS • Petites macules non prurigineuses sur le tronc - ATCD de contage, chancre, syphilis chez le
- Eléments de petite taille, SECONDAIRE • Parfois, plaques leucomélanodermiques autour du cou (collier partenaire, TPHA - VDRL
de Vénus)
arrondis et souvent peu
visibles MEDICAMENTS cf. érythème scarlatiniforme

PATHOLOGIES INFLAMMATOIRES AIGUËS Mentions légales :


20 mg/5 mg DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE cliquez sur le
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JUIN 1999
ESCARRES Dr V. SAADA
Aventis
Internat 131 Étiologie, physiopathologie, prévention
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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Pression prolongée sur une zone d'appui (sacrum, talons ...)

Chez un sujet jeune Chez un sujet âgé


• Traumatisme crânien avec coma prolongé Alitement prolongé pour affections
Facteurs favorisants : • Problème neurologique avec diminution de la médicales ou chirurgicales
• Dureté excessive du plan de contact sensibilité de la moitié inférieure du corps
• Suppression pharmacologique de la • Paraplégie et tétraplégie
douleur
• Modifications circulatoires
• Troubles sphinctériens
• Fièvre ESCARRES
• Dénutrition protidique Evolution en trois stades

Stade RÉVERSIBLE Stade CRITIQUE ESCARRE CONSTITUÉE


Hyperhémie cutanée secondaire à une Phlyctène puis plaque de Plaque de nécrose adhérente noirâtre, avec
ischémie de quelques heures desépidermisation avec œdème nécrose cutanée, graisseuse, musculaire,
périphérique - Difficilement réversible ligamentaire, voire osseuse (± ostéite)

PRÉVENTION

PERSONNEL PARA-MÉDICAL PERSONNEL MÉDICAL SUPPORTS ANTI-ESCARRES


• Retourner le malade toutes les 3 heures • Enseignement des techniques de prévention • Matelas en mousse
• Surveillance cutanée des points d'appui • Examen cutané régulier des malades à risque • Lit fluidisé
• Massage des points d'appui • Lit antiescarre
• Changement de literie à chaque souillure

Antibiotique spécifiquement bucco-dentaire Mentions légales :


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JUIN 1999
TOXIDERMIES MÉDICAMENTEUSES
Aventis
Internat 168 Diagnostic
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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Eruption maculo-papuleuse, urticaire, Apparition quelques heures à quelques


Traitement médicamenteux en cours
pustules, érythème … jours après le début du traitement

TOXIDERMIE IATROGENE
plus fréquente chez les sujets VIH

Exanthème maculo-papuleux Erythème pigmenté fixe Pustulose exanthématique aiguë généralisée Photosensibilité
• Plus fréquent • Début brutal par prurit, brûlures, puis • Pustules amicrobiennes (≤ 0,5 mm) 1) Réaction phototoxique :
• Bon pronostic plaques ovalaires érythémateuses, diffuses ; parfois purpura, cocardes • Aucune prédispositon connue
• Délai d’apparition : 8 jours pour les non oedémateuses, vésiculeuses ou bulleuses • Biologie : hyperleucocytose • Erythème, oedème, bulles, desquamation
sensibilisés, 2-3 jours pour les sensibilisés avec atteinte muqueuse possible • Biopsie : pustule intra ou sous- • Délai d’apparition : quelques heures après
• Plaques maculo-papuleuses, éléments • Régression en quelques jours avec épidermique, oedème du derme ± exposition solaire
scarlatiniformes ou morbilliformes séquelles pigmentaires vascularite, infiltrat péri-vasculaire à • Médicaments : antibiotiques (cyclines,
• ± Fièvre et prurit • Médicaments : phénazone, éosinophiles, ou foyer de nécrose intra- quinolones), AINS, amiodarone,
• Signes de gravité : atteinte des anti-épileptiques (barbituriques, kératinocytaire phénothiazine), chlorpromazine, 5FU
muqueuses, signe de Nicholsky carbamazépine), antibiotiques • Délai d’apparition : quelques heures à 2 2) Réaction photo-allergique
• Biologie : hyperéosinophilie (sulfamides, cyclines) jours si sensibilisé, 2 semaines si non • Prédisposition ++
• Médicaments : antibiotiques • Si ré-introduction : apparition en quelques sensibilisé • Eruption eczématiforme oedémateuse,
(ß-lactamines, sulfamides), heures sur les mêmes zones • Régression en 7 à 10 jours débordant la zone d’exposition
anti-épileptiques (barbituriques, • Si lésions bulleuses : éliminer un Lyell • Médicaments : antibiotiques • Délai : 5 à 21 jours (24 h si médicament en
carbamazépine), sels d’or, allopurinol, (aminopénicillines, macrolides), inhibiteurs cours)
AINS, captopril calciques, carbamazépine • Médicaments : topiques (prométhazine),
• Evolution favorable en 8 jours. AINS, sulfamides, diurétiques thiazidiques.
• Eliminer : exanthème viral

Urticaire Syndrome de Stevens-Johnson et Lyell


• Eruption aiguë mobile ± signes généraux (fièvre, arthralgies, signes digestifs et/ou • Lyell : éruption douloureuse, macules purpuriques, exanthème scarlatiniforme (plus rare).
neurologiques Extension en 2-3 j. Confluence : bulles flasques, décollement de l’épiderme épargnant le
• Angio-oedème possible scalp (aspect de linge mouillé). Toutes les muqueuses atteintes
• Délai d’apparition : quelques heures à quelques mois • Stevens-Johnson : même profil, mais surface atteinte < 10 %
• Médicaments : pénicillines, aspirine, anesthésiques, sérums • Signes généraux ++ : fièvre, déshydratation, signes digestifs, rénaux, pulmonaires,
hématologiques
• Délai d’apparition : 7 à 21 jours
• Biopsie : nécrose épidermique sur toute la hauteur
• Evolution : réanimation. Lyell : mortalité : 25 à 30 %. Si évolution favorable : cicatrisation
en 3 semaines avec séquelles ophtalmologiques dans 50 % des cas
• Médicaments : sulfamides, allopurinol, oxicams pyrazolés, anti-épileptiques

pravastatine
Le pouvoir de normaliser le LDL-C [1]

VASTEN
®
Le pouvoir de sauver des vies [2] Mentions légales :
[1] La poursuite du régime est toujours indispensable cliquez sur le
[1] [2] Voir mentions légales (cliquer sur le nom du produit) nom du produit
JUIN 1999
ECZEMA DE CONTACT
Aventis
Internat 169 Etiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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PHYSIOPATHOLOGIE
• Agent externe mis en contact avec la peau g hypersensibilité
retardée à médiation cellulaire (type IV)
• Substance immunisante = antigène ou haptène g reconnaissance
par les cellules de Langerhans g message aux lymphocytes T
ECZEMA AIGU ECZEMA CHRONIQUE
Evolution en 4 phases sur 10 jours (si éviction antigénique) Pas d'évolution en 4 phases
• Phase érythémateuse fugace • Prurit g épaississement épidermique avec pigmentation
• Phase vésiculeuse : microvésicules à contours émiettés avec prurit brunâtre et sillons (aspect quadrillé) = lichénification
- visage : œdème palpébral • Paumes et plantes : eczéma sec, fissuraire, douloureux,
- paumes et plantes : dysidrose hyperkératosique
• Phase de suintement (sérosité claire puis croûte) • Lésions à distance
• Phase de desquamation et guérison
• Lésions à distance

INTERROGATOIRE ELEMENTS DU DIAGNOSTIC TESTS EPICUTANES = PATCH TESTS


• Topographie initiale de l'eczéma • Orientés sur l'interrogatoire ou batterie standard
• Circonstances de survenue : profession, loisirs, • Réalisés en dehors des poussées
cosmétiques, parfums, bijoux (nickel), traitements • Application sur le dos de morceaux de buvard imprégnés
locaux d'allergène dilué dans un excipient (48 h). Lecture 10 mn
après ablation
• Réponse positive : érythème (+), érythème et œdème (++)
vésiculation discrète (++), vésiculation marquée (+++)

SYMPTOMATIQUE TRAITEMENT SUPPRESSION DE L'ALLERGENE


• Antisepsie locale
• Dermocorticoïdes
• Antihistaminiques per os
• Antibiotiques si surinfection

Hypertension artérielle gélules Mentions légales :


Diurétique de l’anse gastro-résistantes cliquez sur le
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JUIN 1999
DERMATITE ATOPIQUE
Aventis
Internat 170 Diagnostic, évolution, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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NOURRISSON > 3 MOIS ENFANT > 2 ANS ADULTE


• Lésions d'eczéma aigu • Placards lichénifiés • Lésions lichénifiées ± papules de
• Topographie : zones convexes du visage (front, • Topographie : plis de flexion (coudes, creux prurigo et plaques nummulaires
menton, joues), lobules des oreilles, pouce sucé, poplités, poignets, cou), paumes, plantes
faces d'extension ou de flexion des membres
• Epargne nez et région péri-buccale • Souvent associé et quelque soit l'âge : peau sèche, kératose pilaire;
pli palpébral inférieur, eczématides

ELIMINER
• Chez le nourrisson :
AVEC PRURIT et EVOLUTION PAR POUSSEES - dermatite séborrhéique (et
EVOLUTION érythrodermie de Leiner-Moussous),
mais aspect érythémato-squameux,
• Disparition vers l'âge de 2 ans pas de prurit, guérison vers 6 mois
• Persistance DERMATITE ATOPIQUE - gale
• Survenue de complications = surinfections • Chez enfant et adulte :
= 50 % des motifs de consultation pédiatrique
- bactériennes : aspect de croûtes jaunâtres et/ou - eczéma de contact
pustules (staphylocoque ou streptocoque) - dysidrose
- virales :
n efflorescence de molluscum contagiosum
n pustulose varioliforme de Kaposi-Juliusberg
= surinfection herpétique
• Disparition mais survenue d'équivalents allergiques
(asthme, rhinite ..)
TRAITEMENT

LOCAL GENERAL
• Bain tiède à 33 °C avec antiseptique • Antihistaminiques H1
• Antiseptique local sur lésions suintantes • Antibiotiques si surinfection
• Dermocorticoïdes • Eviter contact avec porteurs d'herpès
• Préparations hydratantes

IEC Jusqu,où ira son affinité HTA, post-IDM compliqué d'insuffisance cardiaque
2,5 mg Prévention des complications cardiovasculaires chez les patients à haut risque vasculaire
5 mg pour la vie ? ayant une pathologie artérielle ischémique confirmée (textes complets dans les mentions légales)
Mentions légales :
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JUIN 1999
URTICAIRE et ŒDÈME DE QUINCKE
Aventis
Internat 171 Etiologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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Lésions papuleuses, fermes, élastiques, prurigineuses, mobiles, confluentes (plaques)


+/- arthralgies, douleurs abdominales, vomissements, céphalées

Œdème de Quincke = URTICAIRE


forme profonde de
l'urticaire aiguë
• atteinte muqueuse : AIGUE CHRONIQUE
lèvres, langue Quelques heures à quelques jours > 6 semaines
• atteinte des tissus
sous-cutanés lâches :
paupières, OGE BILAN ETIOLOGIQUE
• atteinte pharyngo-
laryngée = grande • Interrogatoire : aliments, médicaments, fixité > 24 h des lésions : chercher vascularite
urgence thérapeutique • Biologie : NFS, VS, transaminases, IgE, C3 et C4, cryoglobulinémie, bilan thyroïdien, ECBU
• Radiologie : clichés des sinus et panorex
• Prick-tests : à l'aveugle et orientés sur l'interrogatoire
• Tests physiques : froid, chaud, pression - Lecture immédiate (+ retardée : 4 à 6 h pour la pression)

U. PHYSIQUES U. DE CONTACT U. MEDICAMENTEUSES U. INFECTIEUSES U. ALIMENTAIRES U. aux U. SYMPTOMATIQUES


• Au froid, à la chaleur, Orties, chenilles Intérêt discuté des tests • Parasitologiques : PNEUMALLERGENES Vascularites,
solaire, cholinergique, in vitro helminthiases, distomatoses hyperthyroïdie
dermographisme • Microbiennes
• Recherche cryoglobuline si
U. au froid

TRAITEMENT

U. AIGUE QUINCKE URTICAIRE CHRONIQUE


Anti-H1 SOLUDECADRON® IV • Anti-H1 + anti-H2
+/- adrénaline • Traitements étiologiques

INHIBITEUR DE LA POMPE À PROTONS Mentions légales :


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JUIN 1999
ULCÈRE DE JAMBE
Aventis
Internat 172 Etiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

ULCERE D'ORIGINE VEINEUSE Ulcère de jambe = perte de substance dermo- ULCERE D'ORIGINE ARTERIELLE
Ulcère unique, volumineux, à bords propres et épidermique d'évolution chronique avec Ulcère unique ou multiple, peu volumineux,
fond rouge, peu douloureux, malléolaire interne insuffisance circulatoire, veineuse ou artérielle suspendu, très douloureux, de siège variable
ou externe

ELEMENTS EN FAVEUR DE L'ORIGINE VEINEUSE ELEMENTS EN FAVEUR DE L'ORIGINE ARTERIELLE


• Terrain : • Terrain :
- Femme > 50 ans, souvent obèse - Homme > 50 ans
- Antécédents de thrombose veineuse profonde - Facteurs de risque vasculaire : tabac, HTA, diabète,
- Troubles trophiques : varices, œdème vespéral obésité, dyslipémie ...
(insuffisance veineuse chronique) ou permanent • Signes d'artériopathie
(maladie post-phlébitique) - Abolition des pouls distaux
• Troubles trophiques péri-ulcéreux : - Pied froid, pâle ± cyanose de déclivité
- Dermite purpurique COMPLICATIONS
• Doppler artériel (± artériographie)
- Hypodermite chronique sclérodermiforme • Surinfection +++ (surtout si ulcère
- Atrophie blanche artériel) : prélèvements bactériologiques
- Capillarite ectasiante • Chronicité et récidive
• Doppler veineux • Dégénérescence épithéliomateuse (rare)
• Complications propres aux ulcères
veineux : eczéma variqueux, hémorragies

TRAITEMENTS
• Traitements locaux :
- Désinfection locale (bain de jambe antiseptique, nettoyage de l'ulcère au sérum physiologique, détersion manuelle,
pansements au sérum physiologique ou protéolytiques, protection de la peau péri-ulcéreuse)
- Stimulation du bourgeon charnu par corps gras
• Traitements généraux : antalgiques, VAT, antibiotiques si surinfection
• Traitement étiologique :
- Ulcère veineux : contention élastique, traitement de la maladie variqueuse (stripping, sclérothérapie ...)
- Ulcère artériel : chirurgie si lésion artérielle localisée, vasodilatateurs et/ou sympathectomie lombaire si lésions diffuses

Zopiclone 7,5 mg - comprimé pelliculé sécable


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INSOMNIES OCCASIONNELLE, TRANSITOIRE ET CHRONIQUE cliquez sur le
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JUIN 1999
CANCERS CUTANÉS ÉPITHÉLIAUX
Aventis
Internat 173 Epidémiologie, étiologie, anatomie pathologique, diagnostic, principes du traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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LESION ELEMENTAIRE LESION ELEMENTAIRE


Perle épithéliomateuse, ferme, lisse, parfois Tumeur charnue, ulcéro-végétante
parcourue de télangiectasies Facteurs Lésions
Lésions favorisants préexistantes
Facteurs
préexistantes • Rayons UV • Chez un sujet âgé de race blanche • Xeroderma
favorisants • Kératose • Hydrocarbures • Sur zone transitionnelle cutanéo- pigmentosum
• Rayons UV • Chez un adulte âgé de race blanche actinique cancérigènes muqueuse (lèvre inférieure, pénis, vulve) • Cicatrices de
• Radiations • Sur face, cou ou partie supérieure • Tricho- (goudrons) ou zone exposée au soleil (face, dos des brûlures
ionisantes du tronc (jamais les muqueuses) épithéliome • Kératose arsenicale
• Arsenic mains)
• Thérapeutiques • Nævus sébacé • Maladie de
arsenicales • Nævus baso- Bowen
EPITHELIOMA BASO-CELLULAIRE cellulaire
EPITHELIOMA SPINO-CELLULAIRE • Kératose
Cancer cutané le plus fréquent

CONFIRMATION HISTOLOGIQUE CONFIRMATION HISTOLOGIQUE


Cellules à noyau basophile, groupées en boyaux, stroma dense Cellules tumorales malpighiennes avec nombreuses mitoses,
groupées en couches concentriques autour d'un noyau de
VARIANTES CLINIQUES kératine - Stroma inflammatoire

VARIANTES CLINIQUES
PLAN ULCEREUX PAGETOIDE NODULAIRE TATOUE SCLERO-
CICATRICIEL DERMIFORME
= ulcus = plaque = perle = pigmenté
le plus fréquent rhodeus érythémato- unique = infiltration ULCEREUX ULCERO- NODULAIRE Sur ULCERE CHRONIQUE
= zone blanchâtre squameuse volumineuse plane et ferme à fond hémorragique VEGETANTE DE JAMBE
cicatricielle centrale
et chapelet de perles Evolution : lente, Evolution : risque
en périphérie risque local, jamais de métastases
TRAITEMENT de métastases +++ TRAITEMENT ganglionnaires +++
= exérèse chirurgicale • Si N0 : Exérèse chirurgicale large
(ou endocuriethérapie si chirurgie difficile) • Si N+ : curage ganglionnaire + radiothérapie +/- chimiothérapie

PRONOSTIC PRONOSTIC
moins favorable si • forme sclérodermiforme ou ulcéreuse moins favorable si forme ulcéreuse ou localisation aux
• siège au bord de la paupière ou angle interne de l'œil oreilles, extrémités, vulve, organes génitaux externes

SINUSITES & INFECTIONS


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BRONCHO-PULMONAIRES cliquez sur le
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JUIN 1999
MÉLANOMES MALINS Dr V. SAADA
Aventis
Internat 174 Épidémiologie, dépistage, diagnostic, évolution, critères cliniques
et histipathologiques du pronostic
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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• MM = tumeur maligne développée à partir SSM Mélanome nodulaire Mélanome de Dubreuil Autres formes
des mélanocytes (1 % des tumeurs malignes)
le plus fréquent rare • Chez le sujet âgé > 60 ans • MM acral
• Prédominance féminine (30 à 50 ans)
• Lésion polychrome, brune • Nodule infiltré, parfois • Tache large à contours • MM sous-unguéal
• Localisation :
avec zones plus claires achromique irréguliers • MM des muqueuses
- race blanche : jambe chez la femme,
• Evolution biphasique avec • Invasif d'emblée • Extension superficielle • MM sur nævus
tête chez l'homme
guérison centrale (5 - 15 ans)
- race noire : muqueuses, paumes, plantes
- Extension horizontale intra-épidermique (2 à 5 ans) • Topographie : visage
- Puis extension verticale intra-dermique
• Topographie : dos chez l'homme, jambe chez la femme
ÉLIMINER :
• Devant une tumeur noire :
- Nævus bénin
- Verrue séborrhéique Recherche de Éléments du PRONOSTIC
- Angiome thrombosé FACTEURS FAVORISANTS
- Epithélioma baso-cellulaire
• Exposition solaire AGE et SEXE ACTIVITE MITOTIQUE INDICE DE BRESLOW CLASSIFICATION TNM
tatoué
• Xeroderma pigmentosum
- Tumeur glomique (épaisseur tumorale) •I = tumeur primitive
• Nævus congénital
• Devant un MM achromique : • Grade I : épaisseur < 0,75 mm • IIa = métastase en transit
• Nævus dysplasique
botriomycome, verrue vulgaire • Grade II : 0,75 à 1,5 mm • IIb = métastase ganglionnaire
• Grade III : 1,5 à 3 mm • III = métastase à distance
• Grade IV : > 3 mm (bilan d'extension = TDM cérébral +
abdominal, cliché thorax,
scintigraphie osseuse)

PRINCIPES DU TRAITEMENT

Stade I Stade IIa Stade IIb Stade III


= exérèse large • Exérèse de la métastase • Curage ganglionnaire • Mono ou polychimiothérapie
• < 0,75 mm = marge de 1 cm • Chimiothérapie discutée • Chimiothérapie discutée • ± interféron
• jusqu'à 2 mm = marge de 2 cm
• > 2 mm = marge de 3 à 5 cm

PATHOLOGIES INFLAMMATOIRES AIGUËS Mentions légales :


20 mg/5 mg DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE cliquez sur le
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JUIN 1999
PSORIASIS Dr V. SAADA
Aventis
Internat 175 Diagnostic, évolution, principes du traitement
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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• Le psoriasis concerne 2 % de la population, avec 38 % PSORIASIS VULGAIRE PSORIASIS PUSTULEUX


de cas familiaux (fréquence des HLA B13 et B17)
• Plaques érythémato-squameuses • Pustules non folliculaires et amicrobiennes,
• Accélération du turn-over épidermique (8 jours pour 21
• Si grattage : apparition de l'érythème ± rosée évoluant vers dessication et desquamation
jours normalement)
sanglante • Pustulose acromélique : paumes et plantes
• Taille des plaques variable : de la goutte (psoriasis • Acrodermatite continue pustuleuse de Hallopeau :
ÉLIMINER : guttata) au psoriasis généralisé atteinte récidivante de l'extrémité d'un doigt
• Devant un psoriasis vulgaire : • Topographie : coudes, genoux, sacrum, cuir chevelu, • Psoriasis pustuleux généralisé : nappes rouges
- Parapsoriasis en goutte pulpes, plis (intertrigo) parsemées de pustules; forme grave : Zumbush
- Pityriasis rosé de Gibert • Ongles : lésions du bord libre ou du côté de la matrice • Psoriasis pustuleux annulaire
• Devant un intertrigo psoriasique : (ongle en "dé à coudre")
- Intertrigo microbien ou mycosique • Muqueuses : langue géographique
• Devant une atteinte unguéale : mycose
• Devant un psoriasis pustuleux : COMPLICATIONS
- Impétigo herpétiforme (grossesse)
• Erythrodermie
- Pustulose sous-cornée de SNEDDON-WILKINSON
• Rhumatisme (axial ou périphérique) :
- Syndrome de Reiter
Pas de parallélisme cutanéo-articulaire

MOYENS PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES INDICATIONS

TRAITEMENTS LOCAUX PUVATHÉRAPIE PSORIASIS PUSTULEUX ÉRYTHRODERMIE RHUMATISME


• Réducteurs : lutte contre RePUVATHÉRAPIE Rétinoïdes : 1 mg/kg /jour MTX • AINS/antalgiques
l'hyperkératose • Rétinoïdes (± PUVA)
- Huile de cade pour shampooing PSORIASIS VULGAIRE ou MTX
- Vaseline salicylée TRAITEMENTS
• Caryolysine en solution aqueuse GÉNÉRAUX • < 40 % de la SC (surface corporelle) :
• Corticoïdes locaux - Vaseline salicylée
• Vitamine D3 (DAIVONEX® crème, • Méthotrexate (MTX) - Corticoïdes
pommade, lotion) • Rétinoïdes (SORIATANE®) - DAIVONEX®
• Tazarotène (ZORAC®) gel à 0,1% et - ZORAC®
0,05% (rétinoïde topique) • > 40 % de la SC :
- PUVA
- Rétinoïdes

IEC Jusqu,où ira son affinité HTA, post-IDM compliqué d'insuffisance cardiaque
2,5 mg Prévention des complications cardiovasculaires chez les patients à haut risque vasculaire
5 mg pour la vie ? ayant une pathologie artérielle ischémique confirmée (textes complets dans les mentions légales)
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JUIN 1999
INFECTIONS CUTANÉES BACTÉRIENNES : IMPÉTIGO, FURONCLE, ÉRYSIPÈLE
Aventis
Internat 176 Etiologie, diagnostic, évolution, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

IMPETIGO FURONCLE et ANTHRAX ERYSIPELE

= Dermo-épidermite infectieuse due au streptocoque du n FURONCLE = folliculite aiguë nécrosante due au = Dermo-épidermite œdémateuse, aiguë, localisée, due
groupe A et/ou au staphylocoque doré staphylocoque doré (auto-inoculation) au streptocoque A
• Infection fréquente chez l'enfant (épidémies scolaires • Saillie rouge, douloureuse, avec œdème périphérique, • 2 localisations principales : visage, membre inférieur
ou familiales) puis nodule dermo-hypodermique • Portes d'entrée : piqure, plaie, dermatose excoriée,
• Rechercher une dermatose sous-jacente si lésions • Ouverture du furoncle : puis élimination du bourbillon ulcère de jambe, intertrigo fissuraire des orteils
non péri-orificielles (tissu nécrosé jaunâtre) - Cicatrice séquellaire n ERYSIPELE DE JAMBE
n IMPETIGO BULLEUX n ANTHRAX = agglomérat de furoncles • Sepsis : fièvre + frissons
• Bulles à contours clairs - Après rupture du toit, • Placard surélevé, violacé, parsemé de pustules • Placard œdémateux, chaud, rouge vif, douloureux
exulcération recouverte d'une croûte jaunâtre • Adénopathie inguinale
mellicérique
n ERYSIPELE DE LA FACE
• Localisation : pourtour du nez et de la bouche (enfant)
• Sepsis
n IMPETIGO PUSTULEUX • Placard inflammatoire, douloureux, à limites nettes
• Semis de pustules microbiennes folliculaires
soulevées par un bourrelet périphérique
n ECTHYMA EVOLUTION • Adénopathie satellite
• Lésions creusantes, entourées d'un halo rouge et
recouvertes d'une croûte noirâtre n LYMPHANGITE ou EXTENSION = ABCES EVOLUTION
• Localisation : membres inférieurs n STAPHYLOCOCCIE MALIGNE DE LA FACE n COMPLICATIONS LOCALES = suppurations locales,
n IMPETIGINISATION D'UNE DERMATOSE • Possible si furoncle situé entre angle externe des phlegmons, adénites, cellulites streptococciques,
• Diagnostic bactériologique (prélévements) yeux et commissures labiales, surtout si traumatisme thromboses veineuses des membres inférieurs
local
EVOLUTION • Œdème palpébral inflammatoire + fièvre à 40°C n COMPLICATIONS GENERALES
• Le plus souvent favorable • Risque de thrombose du sinus caverneux +++ • Décompensation de tares
• Complications possibles (lymphangite, septicémie, • Septicémie, syndromes post-streptococciques : GNA,
n FURONCULOSE = furoncles à répétition g rechercher pas de RAA
glomérulonéphrite post-streptococcique) un gîte microbien (narines, périnée, cicatrice)
n ERYSIPELES RECIDIVANTS : fréquents aux membres
TRAITEMENT
inférieurs
• Ramollissement des croûtes par pulvérisations et/ou TRAITEMENT
solutions antiseptiques • Furoncle unique : antisepsie locale TRAITEMENT
• Elimination des croûtes ramollies • Furoncles multiples ou zone dangereuse : • Pénicilline G : 5 M x 3/24 h IV pendant 5 jours
• Antibiothérapie locale (1 à 2 semaines) antibiothérapie générale (8 jours) • Relais par ORACILLINE® : 1 M x 3/24 h pendant 7
• Antibiothérapie générale systématique (8 jours) • Anthrax : antibiothérapie + drainage chirurgical jours
• Mesures d'hygiène : éviction scolaire, traitement des • Anticoagulant à dose préventive
gîtes microbiens (malade et entourage) • Si érysipèle récidivant : EXTENCILLINE® : 2,4 M toutes
les 3 semaines pendant 12 mois

Diurétique de l’Anse • Œdème aigu du poumon Mentions légales :


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JUIN 1999
INFECTIONS CUTANÉES et MUQUEUSES à CANDIDA ALBICANS
Aventis
Internat 177 Epidémiologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
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INFECTIONS CUTANEES INFECTIONS MUQUEUSES

INTERTRIGO ATTEINTE UNGUEALE MUGUET STOMATITE PERLECHE VULVO-VAGINITE ANITE BALANITE


• Erythème vernissé du pli, collerette • Périonyxis : tuméfaction rouge, lisse • Face interne des • Fissure • Rouge, séche, avec • Pli rouge, • Lésion
épidermique décollée en périphérie, et sensible joues humide, avec enduit blanchâtre fissuraire érythémateuse,
vésicules blanches, fond du pli • Onyxis : • Confluence de halo • Cause la plus • Prurit anal érosive, rouge,
macéré et fissuré - Prurit - Secondaire à périonyxis macules érythémato- fréquente de prurit vernissée
• Atteinte bilatérale et asymétrique - Début proximal ou par les bords érythémateuses, squameux, vulvaire • Origine vénérienne
- 3ème ou 4ème espace interdigital (mains) latéraux aspect sec et souvent • Dyspareunie,
- 1er espace interdigital (pieds) - Décollement grisâtre puis brun vernissé bilatérale leucorrhées
- plis sous-mammaires, inguinaux, verdâtre si pyocyanique associé • Langue dépapillée
interfessier - Evolution vers l'extrémité
- commissures labiales

RECHERCHE D'UNE CAUSE FAVORISANTE DIAGNOSTIC

• Prélèvement local avec examen direct


• Culture (Sabouraud) : 2 à 4 jours
CAUSE LOCALE CAUSE GENERALE
• pH acide • Terrain : diabète, obésité, grossesse, immuno-dépression
• Humidité, macération • Médicaments : corticoïdes, antibiotiques à large spectre, CANDIDA ALBICANS =
immunosuppresseurs
saprophyte du tube
• Profession : plongeurs, coiffeurs digestif, organisme
unicellulaire

TRAITEMENT

CANDIDOSES CUTANEES CANDIDOSES BUCCALES CANDIDOSES GENITALES


• Antifongiques locaux (lotion, solution, poudre) • Bains de bouche (BÉTADINE ORL, ELUDRIL ou bicarbonate de soude)
® ®
• Toilette avec savon alcalin
• Pour atteinte unguéale : bain de doigt avec antifongique local • Antifongiques locaux (nystatine, amphotéricine B, miconazole) pendant 2 • Antifongique local
(6 mois) - Si échec : NIZORAL® : 200 mg/j à 3 semaines • Traitement du partenaire

Hypertension artérielle gélules Mentions légales :


Diurétique de l’anse gastro-résistantes cliquez sur le
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JUIN 1999
INFECTIONS à DERMATOPHYTES DE LA PEAU GLABRE ET DES PLIS Dr V. SAADA
Aventis
Internat 178 Diagnostic et traitement
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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• Infections cutanées à dermatophytes = MYCOSES CUTANÉES


mycoses provoquées par 3 agents
possibles : Microsporon (M),
Epidermophyton (E) et Trichophyton (T) PEAU GLABRE PLIS
• Transmission inter-humaine : T. rubrum, = Herpés circiné Favorisées par humidité, chaleur et occlusion
T. interdigitale, E. floccosum • Plaque érythémato-squameuse, parfois vésiculeuse, ronde ou ovale
• Transmission animal à homme : M. canis • Extension centrifuge avec guérison centrale
• Origine animale : M. canis ou T. mentagrophytes
• Origine humaine : T. rubrum ou E. floccosum

ECZEMA MARGINE DE HEBRA INTERTRIGO DES ORTEILS


• Pli inguinal +++ • 4ème espace inter-orteils +++
• Début dans le pli, puis extension sur les 2 berges en • Lésion érythémateuse, suintante, fissurée
demi-cercles • Extension possible à la face dorsale du pied
• Bordure circinée, en relief, papuleuse ou papulo-vésiculeuse ou à la plante (= pied d'athlète)
• Prurit +++ • Origine : T. rubrum ou interdigitale
• Origine : T. rubrum ou E. floccosum

DIAGNOSTIC MYCOLOGIQUE
• Par prélèvement local
• Filaments mycéliens au direct
• Identification : culture sur Sabouraud (3 semaines)

TRAITEMENT LOCAL PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES TRAITEMENT GÉNÉRAL


suffisant si intertrigo ou lésion unique en peau glabre si plus de 2 lésions en peau glabre : 2 semaines
• Suppression des facteurs favorisants • Terbinafine (LAMISIL®) 1cp/j ou Griséofulvine
• Antisepsie locale (GRISÉFULINE®) 1 g/j
• Kératolytiques si hyperkératose (acide salicylique) • GRISÉFULINE® 10 à 20 mg/kg /j chez l'enfant
• Antifongiques locaux pendant 15 jours (MYSCOSTER CRÈME®)

A.I.N.S

Pathologies inflammatoires aiguës :


Bi-Profénid kétoprofène lombalgies, radiculalgies, tendinites
Mentions légales :
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nom du produit JUIN 1999
ECTO-PARASITOSES CUTANÉES : GALE SARCOPTIQUE et PÉDICULOSE
Hoechst
Internat 179 Epidémiologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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Sarcoptes scabiei hominis GALE • Contamination interhumaine • Pediculus hominis capitis (cuir chevelu) • Parasite hématophage
- par contact direct • Pediculus hominis corporis (corps) • Hôte : homme
(rapports sexuels) • Pediculus hominis inguinalis (pubis) exclusivement, surtout
- par contact indirect (linge) enfant d'âge scolaire et
• Incubation : 2 jours à PEDICULOSE adulte à hygiène
plusieurs semaines défectueuse
PRURIT
• Prédominance nocturne
• Caractère familial ou collectif
• Prédominance à la partie antérieure du corps,
haut du dos, visage, cuir chevelu PRURIT
• Cuir chevelu : prurit occipital et temporal
• Corps : prurit dos et épaules
LESIONS DE GRATTAGE LESIONS SPECIFIQUES
• Pubis
non spécifiques • Sillons +++ :
- trajets des femelles acariennes
- entre les doigts, poignets, plantes LENTES
des pieds chez le nourrisson • = œufs pondus par la femelle
• Vésicules perlées (nymphes) • Accrochés aux cheveux et poils
• Nodules scabieux (papules infiltrées) • Eclosion en 8 jours

TRAITEMENT TRAITEMENT

MEDICAMENTS MESURES D'HYGIENE CUIR CHEVELU ET PUBIS CORPS


• Benzoate de benzyle (ASCABIOL®) lotion • Désinfection du linge • Pyréthrine ou lotion au malathion Pyréthrine pendant
- pas sur le visage • Traitement collectif (famille) - raie par raie pendant 12 heures 12 heures
• Lindane = SCABECID® (lotion), ELÉNOL® (crème), - répéter 8 jours plus tard
APHTIRIA® (poudre)
- pas chez l'enfant < 2 ans et la femme enceinte
• Pyréthrines (SPRÉGAL®)

Antibiotique spécifiquement bucco-dentaire Mentions légales :


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JUIN 1999
HERPÈS CUTANÉ et MUQUEUX Dr P. ASTAGNEAU
Aventis
Internat 180 Épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
C.L.I.N. Paris-Nord,
Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

. L'herpès est dû au virus Herpex PRIMO-INFECTION PHYSIOPATHOLOGIE


simplex (HSV), virus à ADN de la
. INAPPARENTE dans 90 % des cas
famille des Herpes viridæ . La primo-infection
. Chez l'enfant :
. Deux types d'HSV : HSV 1 (85 % correspond à une virémie
- Typiquement : gingivo-stomatite avec érosions superficielles douloureuses sur fond
des lésions au dessus de la avec formation d'anticorps
érythémateux, fièvre à 38-40°C, adénopathies cervicales
ceinture) et HSV 2 (90 % des protecteurs contre une
- Kérato-conjonctivite, angine herpétique
lésions génitales = MST) nouvelle virémie
- Pustulose varioliforme de Kaposi-Juliusberg chez l'enfant atopique ou immunodéprimé
. Présence d'anticorps anti-HSV . Le virus reste ensuite
. Chez l'adulte :
chez 90 % des individus quiescent dans les
- Atteinte génitale (balanite, vulvo-vaginite) le plus souvent
. Relation bien établie entre herpès ganglions spinaux
- Méningo-encéphalite (rare mais grave) : troubles du comportement, hallucinations,
génital et cancer du col utérin
troubles de la vigilance, LCR lymphocytaire et hémorragique, hypodensités temporales
en TDM et anomalies de signal en IRM
TRAITEMENT . Chez le nouveau-né (transmission lors de l'accouchement dans 30 % des cas) :
septicémie gravissime
. Gingivostomatite (primo-infection)
- adulte : ZOVIRAX® 5 cp/j pendant
5 j à débuter dans les 72 heures RÉCURRENCES
- enfant : si alimentation impossible, . Concerne 1 % de la population générale
hospitaliser. ZOVIRAX® IV 5mg/kg . Circonstances déclenchantes : fièvre, exposition solaire, règles, stress....
. Primo-infection génitale : . Siège : naso-labial, génital, oculaire (kératite) - Récidives dans le même territoire PHYSIOPATHOLOGIE
ZELITREX® (Valaciclovir) 2 cp à . Evolution : dysesthésies puis plaque érythémateuse rapidement surmontée de vésicules
500 mg/j en 2 prises pendant 10 j, claires "en bouquets", croûtes puis guérison en 7 jours . La récurrence correspond
à débuter dans les 72 heures à la multiplication du virus
. Récurrences herpétiques génitales : dans le ganglion spinal puis
ZELITREX® 2 cp/j en 2 prises pendant ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC à sa migration le long de
5 j, à débuter dans les 72 heures . Diagnostic biologique le plus souvent superflu l'axone
. Récurrences herpés oral : abstention - Sérologie (prélévements à 10 jours) intéressante si femme enceinte, encéphalite, . Aboutissement dans le
. Prévention des récurrences herpés kératite ... territoire sensitif, avec effet
génitales (si > 6 poussées/an ) : - Cyto-diagnostic : examen direct de cellules infectées, rapide et peu coûteux cytopathogène =
ZELITREX® 1 cp/j pendant 6 mois . Isolement des virus (cultures cellulaires) dégénérescence ballonisante
puis évaluer des cellules épidermiques

Antagoniste de l'Angiotensine II HTA essentielle lorsqu'une monothérapie avec un


associé à un Diurétique antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II Mentions légales :
ou avec l'hydrochlorothiazide est insuffisante cliquez sur le
nom du produit JUIN 1999
VARICELLE et ZONA Dr P. ASTAGNEAU
Aventis
Internat 181 Épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
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. Affections dûes au même VARICELLE ZONA


virus à ADN de la famille des
Réactivation endogène du virus de la varicelle, resté
Herpes Viridæ
quiescent dans les ganglions spinaux postérieurs ou
. La varicelle est immunisante
leurs équivalents des nerfs craniens sensitifs -
mais pas le zona (récidives
possibles) - Les anticorps PHYSIO- Expression en 2 temps :
PRIMO-INFECTION virale aiguë avec VIRÉMIE . Ganglio-radiculite postérieure avec douleurs
anti-V2 (IgG) s'élèvent lors PATHOLOGIE
métamériques unilatérales
d'une poussée de zona
. Migration le long du nerf sensitif avec formation des
vésicules par dégénérescence ballonisante épidermique
TRAITEMENT DE LA
. Réservoir strictement humain . Touche l'adulte
VARICELLE . Touche surtout l'enfant de 2 à 10 ans . Réactivations endogènes favorisées par une pathologie
ÉPIDÉMIOLOGIE . Contagiosité extrême quelques jours avant l'éruption neurologique, rachidienne, une dépression de
. Antisepsie locale : SEPTÉAL®
lotion 1 à 2 fois/j par voie aérienne l'immunité cellulaire, un contact avec un varicelleux
. Ramollir les croûtes :
INCUBATION Silencieuse - 14 jours
FLAMMAZINE® crème 2 fois/j
. Antihistaminiques si prurit Douleur à type de brûlure (48 h) avec adénopathie
. Chez l’immunodéprimé, en plus INVASION Malaise et fébricule pendant 24 h
satellite
des mesures précédentes :
ZOVIRAX IV® 10 mg/Kg 3 fois/j . Eruption généralisée (exanthème + enanthème) très . Eruption caractéristique car topographie métamérique
jusqu’à guérison prurigineuse, avec vésicules entourées d'un liseré unilatérale
érythémateux et évoluant vers une croûte brunâtre . Vésicules grisâtres confluentes sur fond érythémateux
TRAITEMENT DU ZONA PHASE D'ÉTAT au 2ème-4ème jour rouge-violet, évoluant vers la formation de croûtes au
. Evolution par poussées (2 à 3 distantes de 2 à 4 4ème-5ème jour, avec cicatrices dépigmentées (anesthésie
. Zona si >50 ans et/ou zona jours) avec éléments d'âge différent douloureuse)
ophtalmique : ZELITREX® 2 cp . Disparition en 10 à 15 jours, avec cicatrices si grattage . Evolution par 2 ou 3 poussées successives
à 500 mg 3 fois/j pendant 7j à
débuter dans les 72 heures . Dûes au virus : pneumopathie, cérébellite et . Aiguës : oculaires (branche ophtalmique du trijumeau),
. Zona du sujet immunodéprimé encéphalite (en règle bénignes) méningite lymphocytaire, paralysies oculo-motrices (III)
ZOVIRAX® IV : 10 mg/kg COMPLICATIONS . Surinfections cutanées, laryngées, conjonctivales ... et faciale, PRN, encéphalomyélite
3 fois/j jusqu’à guérison . Tératogénicité en début de grossesse . Séquelles douloureuses parfois majeures (sujet âgé)
. Autres zonas : abstention . Séquelles trophiques

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JUIN 1999
SYPHILIS PRIMAIRE et SECONDAIRE Dr P. ASTAGNEAU
Aventis
Internat 183 Épidémiologie, diagnostic, traitement
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

. Maladie dûe à un germe spiralé TRANSMISSION


non cultivable du genre
. Transmission sexuelle prédominante par contact direct avec les lésions cutanéo-
spirochète = Treponema
muqueuses - Transmission fœto-maternelle possible
pallidum
. Contagiosité : chancre en phase primaire et lésions muqueuses en phase secondaire
. Affection non immunisante
. Sujets à haut risque : prostitué(e)s, homosexuels
(réinfections), à déclaration
anonyme et obligatoire TRAITEMENT
. Savoir évoquer la syphilis devant INCUBATION silencieuse : 21 jours (10 à 90 jours)
toute éruption cutanée atypique . Gratuit dans les
(phase secondaire) dispensaires MST - Ne pas
PHASE PRIMAIRE : CHANCRE + ADÉNOPATHIES SATELLITES oublier le traitement du ou
. Durée moyenne de la phase primaire = 45 jours (2 à 8 semaines) des partenaires. Conseiller
l'abstinence jusqu'à
ÉLÉMENTS DU . Chancre : érosion superficielle, indolore, non inflammatoire, à bords réguliers, reposant sur une
base indurée à partir du 8ème jour. Localisation aux organes génitaux (gland ou vulve) > 90 % disparition des lésions et
DIAGNOSTIC rechercher d'autres MST
. Adénopathies satellites : multiples, indolores, mobiles, de taille inégale, d'évolution chronique
en l'abscence de traitement associées +++ (HIV)
. Visualisation directe du . Traitement efficace surtout
tréponème au microscope à en phases primaire et
fond noir : spécifique mais secondaire (pas de
PHASE SECONDAIRE : LÉSIONS CUTANÉES + PLAQUES MUQUEUSES + S. GÉNÉRAUX
inconstante résistance aux antibiotiques)
. Sérologie = détection des . Survient 45 jours (2 semaines à 6 mois) après le chancre - Durée 1 à 3 ans . Pénicilline G : moyen retard
anticorps anti-cardiolipides . Lésions précoces (BICLINOCILLINE®) à
(VDRL) ou anti-tréponémiques - ROSÉOLE : macules rose pâle sur tronc, cou, racines des membres - Disparition en 1 à 2 mois 1 million IM/j pour 15 jours,
(FTA, TPHA) - Réactions croisées ± séquelles ("collier de Vénus") ou retard (EXTENCILLINE®)
avec autres tréponématoses - Lésions MUQUEUSES : plaques érosives à limites nettes, recouvertes d'un enduit blanchâtre à 2,4 millions IM en 1 fois (à
- J5 à J8 : FTA (oropharynx, commissures des lèvres, langue, vulve, gland) - Indolentes et très contagieuses renouveller 2 fois si syphilis
- J10 à J20 : TPHA . Lésions tardives (4ème au 12ème mois) = syphilides papuleuses (paumes et plantes) > 1 an)
- J20 : VRDL . Autres signes : alopécie en plaques pariéto-temporales, adénopathies occipitales, méningite . Effets indésirables : réaction
. TPHA et FTA persistent après lymphocytaire, syndrome pseudo-grippal d'Herxeimer, allergie
traitement (cicatrice sérologique)
mais VDRL se négative (avec
repositivation si réinfection)
PHASE TERTIAIRE . Si HIV ⊕ : même traitement
Aortite ascendante, gommes, tabès, paralysie générale que la syphilis I ou II

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JUIN 1999
INFECTIONS URO-GÉNITALES À GONOCOQUES ET À CHLAMYDIA Dr P. ASTAGNEAU
Aventis
Internat 184 (en dehors de la maladie de Nicolas Favre)
Épidémiologie, diagnostic, évolution, traitement
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

GONOCOCCIE CHLAMYDIOSE
. Maladies vénériennes INCUBATION silencieuse : 2 à 6 jours silencieuse : 10 à 90 jours
endémiques en nette
recrudescence actuelle URÉTHRITE : . Chez l'homme : uréthrite subaiguë avec écoulement
. Gonocoque = agent le plus . Chez l'homme : début bruyant avec dysurie, brûlures clair, filant, non purulent, brûlures mictionnelles
fréquent des uréthrites - SÉMIOLOGIE mictionnelles, écoulement purulent uréthral et méatite discrètes et intermittentes, méatite inconstante
Chlamydia = 30 à 60 % des . Chez la femme : dysurie modérée ou absente, brûlures, . Chez la femme : signes fonctionnels souvent absents
autres uréthrites - écoulement (cervicite, bartholinite, vagino-vulvite) (leucorrhées), cervicite hémorragique à l'examen
Fréquence des infections
mixtes +++ Souvent annoncées par une fièvre Souvent révélatrices
. Fréquence des portages . Chez l'homme : orchi-épididymite et prostatite avec . Chez l'homme : prostatite, orchi-épididymite, balanite
prolongés asymptomati- infection urinaire chronique, sténose uréthrale, rectite, chronique, sténose uréthrale, rectite
ques (femme surtout) COMPLICATIONS septicémie . Chez la femme : salpingite micro-kystique avec risque
. Groupes à risque : . Chez la femme : salpingite, pelvi-péritonite subaiguë, de stérilité +++, péri-hépatite (syndrome de Fitz-Hugh-
prostitué(e)s et septicémie, risque de stérilité Curtis), infection néo-natale (conjonctivite)
homosexuels . Dans les deux sexes : syndrome urétro-conjonctivo-
. Gonococcie = maladie à synovial (Reiter), endocardite
déclaration obligatoire
anonyme . Examen direct, à partir de l'écoulement uréthral ou de . Examen direct après grattage - biopsie uréthrale à la
prélèvements cervico-vaginaux = diplocoque Gram curette et coloration MGG : cellules à inclusions
DIAGNOSTIC négatif avec nombreux polynucléaires altérés basophiles
BIOLOGIQUE . Culture (en 48 h et sur milieux enrichis car germe . Cultures sur lignées cellulaires continues : mise en
fragile) = identification de Neisseria Gonorrhae et évidence de Chlamydia Trachomatis en intracellulaire
antibiogramme . Sérologie

. Pas de pénicilline en première intention, car fréquence . VIBRAMICYNE® 100 mg 2 fois/j pendant 7 j
TRAITEMENT ET des souches pénicillinase positive (10 à 40 %) . Si femme enceinte ou contre-indication aux cyclines :
. Traitement minute par Ceftriaxone (2 g IM) ou ERYTHROCINE® 500 mg 4 fois/j pendant 7 j
MESURES
Spectinomycine (2 à 4 g IM) ou BACTRIM® , macrolides,
D'HYGIÈNE cyclines
. Traitement du ou des partenaires - Abstinence conseillée jusqu'à disparition des signes
. Recherche et traitement des MST associées : TPHA-VDRI, sérologie HIV

Antagoniste de l'angiotensine II HTA essentielle


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