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Méningites et
méningo-encéphalites infectieuses

Présenté par : Dr. EL AMIN Ghizlane


OBJECTIFS
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 Connaître l'épidémiologie des méningites et méningo-encéphalites


infectieuses.
 Décrire les indications et la mise en œuvre du diagnostic biologique
 Savoir interpréter le résultat d'un examen du liquide céphalorachidien.
 Enumérer les principaux agents bactériens et virales responsables de
méningites et de méningo -encéphalites,
PLAN
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I. Introduction
II. Principaux agents infectieux
III. Physiopathologie
IV. Clinique
V. Diagnostic microbiologique
VI. Diagnostic étiologique
VII. Traitement et prévention
VIII. Conclusion
I. Introduction
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 Maladie très grave  taux de létalité ↗↗
 graves séquelles.

 Grand problème de santé publique.

 Nombreux agents pathogènes => Bactéries, Virus, Champignons et Parasites.

 Les méningites d'origine virale => fréquentes généralement bénignes

 les encéphalites virales => rares mais plus graves .

 La méningite bactérienne  Environ 1/10 atteintes de méningite en meurt et 1/5 présente des complications
graves.
I. Introduction
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 Urgence diagnostique et thérapeutique => Pronostic vital souvent engagé

 Maladies à prévention vaccinale


=> Virus : Poliomyélite ,Rougeole, Rubéole, Oreillons et Varicelle

=>Bactéries : Haemophilus influenzae de type b, Streptococcus pneumoniae,


Neisseria meningitidis et Mycobacterium tuberculosis.

Haemophilus influenzae de type b => modèle d’efficacité vaccinale contre une


infection bactérienne communautaire

 Déclaration obligatoire : Neisseria méningitidis , Haemophilus influenzae


- Définition 6

 La méningite = inflammation des tissus qui


entourent le cerveau et la moelle épinière.

 L'encéphalite = inflammation du cerveau


provoquée par une infection directe
(l'encéphalite aiguë) ou par une réaction
immunologique à une infection (encéphalite
post-infectieuse ).

 La méningo-encéphalite = Inflammation du
Encéphale et moelle épinière (A),
cerveau et des enveloppes méningées. méninges (B).
III-Epidémiologie
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 70 à 80% des cas => Virus


• Relativement bénignes
• Les formes graves correspondent à des méningo-encéphalites
• Les virus de la famille des entérovirus (coxsackie A et B +++, echovirus ++, )=> sont plus
fréquentes chez l’enfant
• Agents responsables de l'encéphalite (patients adultes uniquement) France 2016-19 (n
=494)*
=>HSV (26.7% ), VZV (13.2% ), EBV (1.2% ), Enterovirus (1.2% )
*Changing profile of encephalitis: Results of a 4-year study in France Infectious Diseases Now Volume 52, Issue 1
, February 2022, Pages 1-6
• HSV-1 méningo-encéphalite nécrosante=> urgence diagnostique et thérapeutique
III-Epidémiologie
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Virus  Mode de propagation  Réservoir
Entérovirus Endémo-Epidemique HOMME 
1er cause à évoquer Période estivale ou autonne dans les pays
tempérés
Herpesviridae  Epidémie HOMME
« HSV, VZV, CMV, EBV »

Oreillons Epidémie HOMME


Rougeole  Epidémie HOMME
Rage « LYSSAVIRUS » Anthropozoonose ANIMALE
Pandémie 
ARBOVIRUS  Epidémie ANIMALE
Zones tropicales 
ADENOVIRUS  Epidémie  HOMME
HIV  Pandémie  HOMME
III-Epidémiologie
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20 à 25% des cas les méningites purulentes => Bactéries

 Fatales en absence d’antibiothérapie adaptée


 On distingue les méningites communautaires et les méningites nosocomiales
 L’épidémiologie des méningites communautaires varie en fonction de l’âge

Autres : Mycobactéries, leptospire et Tréponema pallidum


PLAN
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I. Introduction
II. Définition
III. Epidémiologie
IV. Physiopathologie
V. Clinique
VI. Diagnostic biologique
VII. Diagnostic étiologique
VIII. Diagnostic différentiel
IX. Traitement et prévention
X. Conclusion
IV- Physiopathologie

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La contamination du LCS par un agent infectieux peut se faire

 Voie hématogène ++ : bactériémie ou virémie


 Contiguïté :
La bactérie arrive dans l'espace sous arachnoïdien à partir d'un foyer infecté de voisinage
(brèche ostéoméningée, sinusite, otite compliquée….
 Inoculation directe (accidentelle): suite à un traumatisme ou d’une opération
neurochirurgicale( nosocomiale).
 Neuronale (VIRUS) : Via un transport rétrograde dans un neurone (HSV ou rage)

Une fois l'agent infectieux pénètre dans le SNC => inflammation méningée =>Libération des
cytokines (IL1, TNF) par les macrophages => œdème cérébrale=> lésions cérébrales

L'atteinte encéphalique résulte d'une multiplication de l'agent pathogène ou plus souvent d'une
réaction inflammatoire.
V- Clinique:
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Syndrome méningée : TRIADE
• Céphalée rebelle aux antalgiques,
Photophobie et phonophobie.
• Vomissement en jet.
• Raideur de la nuque.
=>Allongement en décubitus latéral en
position de ≪ chien de fusil ≫.
=>Signe de kernig (Résistance passive à
l’extension de la jambe en décubitus dorsal).
=>Signe de Brudzinski (Flexion des cuisses
et des jambes si flexion de la nuque).
Syndrome infectieux :
• T° > 38°c.
• Frissons, sueurs, instabilité
hémodynamique
Syndrome encéphalique
• Troubles de la conscience de
degré variable (de la simple
somnolence au coma profond) ;
V- Clinique:
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ÞLe diagnostic clinique est plus difficile aux âges extrêmes (Nourrisson et sujets âgés).

Critères cliniques de gravité:

Þ Purpura extensif
• Un purpura vasculaire doit faire évoquer une méningite à méningocoque et
représente une urgence vitale.
Þ Signes encéphaliques
Þ Critères de gravité hémodynamiques (sepsis grave , choc septique)
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1. Ponction lombaire : urgence médicale


Þ l’examen clé permettant d’affirmer le diagnostic de méningite
- INDICATIONS:
 Syndrome méningé
 Infection materno-foetale
 Suppurations intracrâniennes ( abcès, empyèmes, thrombophlébites septiques).
 PL de contrôle si pas d’amélioration clinique après 48h de traitement

-CONTRE INDICATIONS :
 HTIC.
 Trouble majeur de la coagulation.
 Infection locale au point de ponction.
 Instabilité hémodynamique.
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1. Ponction lombaire : urgence médicale


 Prélèvement :
A réaliser avant toute antibiothérapie
La PL est réalisée en conditions d'asepsie stricte à l'aide d'une aiguille au niveau de l'espace intervertébral
L4-L5 ou L5-S1 exceptionnellement chez le NNé par ponction transfontanellaire ou ponction ventriculaire
directe , le malade étant en position assise, courbé en avant, ou bien couché sur le côté.
-Recueil LCS dans 3 tubes stériles:
Þ 1 pour la bactériologie
Þ 1 pour la virologie
Þ 1 pour la biochimie (glycorachie, protéinorachie)
 Acheminement : Rapide au laboratoire sans délai (moins de 30 minutes)
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2. Examens complémentaires :
• Hémocultures : systématiquement (positives dans 50% à 70% des cas de méningites
bactériennes)

• Ecouvillonnage de lésions cutanée en cas d’un purpura

• Prélèvements sanguins

 Sang sur tube sec


Procalcitonine sanguine (différencier une méningite bactérienne d’une méningite virale) ,
CRP, ionogramme sanguin, glycémie ( concomitante à la PL pour interprétation de la
glycorachie) et sérologies
 Sang sur tube EDTA: NFS-plaquettes
 Sang sur tube citraté : TP,TCA
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 Prélèvements bien identifiés

 Remplir une fiche de renseignements: Patient prélevé : identité, âge et sexe /Site de prélèvement et signes
cliniques /Examens demandés/ traitements/Notion de voyage/statut immunitaire avec le type
d’immunodépression

 La recherche de micro-organismes particuliers doit être précisée « Mycobarterium tuberculosis »

 Après la réalisation de la PL il faut entamer le traitement probabiliste « antibiothérapie »

 Le traitement de la méningo-encéphalite herpétique est une urgence. Il doit être


commencé avant d'obtenir les résultats de la recherche PCR.
=> Aciclovir IV (10 mg/kg toutes les 8 heures) pendant 21 jours.
VI- Diagnostic biologique 18

a. Examen macroscopique:

ɸ Un aspect clair du LCS n’exclut pas la présence d’agent infectieux


VI- Diagnostic biologique
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B- Modalités du diagnostic bactériologique :
1- Etude cytobactériologique du LCS:

a. Mise en culture:
• Avant toute manipulation pour éviter la contamination
• Les boîtes de culture doivent préalablement être ramener à 37°C
• Milieux utilisés:
Þ Gélose au sang

Þ Gélose chocolat polyvitex

Þ Autre si sujet ID : Milieu SABOURAUD si suspicion de Cryptococcus neoformans (levure)


Milieu Lowenstein Jensen si suspicion de tuberculose
• Enrichissement sur milieu liquide cœur-cervelle (CC) et le repiquage sur milieu solide le lendemain
• Incubation à 35°C ± 2°C sous 5 à 10% de CO2
• Observation quotidienne avec réponse provisoire à 48h pendant 5J.
VI- Diagnostic biologique
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B- Modalités du diagnostic bactériologique :
1- Etude cytobactériologique du LCS:
c. Analyse cytologique qualitative et quantitative du LCS:
 Numération :
Après agitation du LCS => numération des cellules leucocytes et des hématies /mm 3
 Cellules de comptage réutilisables: Cellule de Malassez
 Cellules de comptage à usage unique: Type Kova® Slide 
Si LCS hémorragique: Dilution au liquide de Lazarus => lyse des érythrocytes
ɸ Tenir compte de la dilution
=> Formule leucocytaire Si > 10 éléments/ mm3
 Formule leucocytaire:
Frottis : à partir du culot de centrifugation
après coloration au bleu de méthylène ou May-Grunwald-Giemsa (MGG) rapide adaptée à l’urgence.
LCS trouble: Une prédominance de PNN (80 à 100%)
LCS clair: Une prédominance de lymphocytes
VI- Diagnostic biologique
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B- Modalités du diagnostic bactériologique :
1- Etude cytobactériologique du LCS:
d. Coloration de Gram:
=> Orienter le diagnostic et surtout adapter l’antibiothérapie
 Diplocoques à Gram (-) en grains de café intra et extracellulaire. => Neisseria méningitidis
 Coccobacilles ou BGN polymorphes => Haemophilus influenzae
 Bacilles Gram (-) => Haemophilus influenzae
 Diplocoques à Gram (+) en « flamme de bougie » encapsulés.=> Streptococcus pneumoniae
 Cocci à Gram (+) en chainettes.=> Streptococcus agalactiae
 petits BGP disposés en courtes chaînettes ou en petits amas avec un arrangement en palissade et en lettres=> Listeria monocytogenes

ɸ Transmission des résultats préliminaires en urgence : Numération, Formule et résultat de


l’examen direct
VI- Diagnostic biologique
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B- Modalités du diagnostic bactériologique :
2- Recherche d’Ag solubles :

-Deux méthodes sont principalement pratiquées :


 l’agglutination de particules de latex sensibilisées : S.pneumonaie ; H.influenza b et N. meningitidis
 la recherche d’antigènes solubles de Streptococcus pneumoniae par immunochromatographie
3- Identification bactérienne:
• Caractères morphologiques et biochimiques
• Le typage antigénique
• L’identification moléculaire : Hybridation – Amplification
• Identification par spectrométrie de masse (MALDI- TOF)
VI- Diagnostic biologique
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B- Modalités du diagnostic bactériologique :
4- Antibiogramme:
• Antibiogramme par méthode de diffusion
• Selon les recommandations du CA-SFM (Comité de l’antibiogramme de la Société Française de Microbiologie)
=> Objectif de l’antibiogramme = Recherche de la sensibilité aux ATB selon le germe isolé

6- Biologie moléculaire: PCR (réaction en chaîne par polymérase)


-Recherche de gènes de certaines bactéries (N. meningitidis, S. pneumoniae, H. influenzae, etc.) dans le LCS

7- Examens sérologiques
Peut être utile pour le diagnostic des méningites à certaines bactéries (essentiellement Borrelia spp.)
VI- Diagnostic biologique
C- Modalités du diagnostic virologique : 24
1- Le diagnostic direct: Détection du virus ou de ses composants
 Visualisation du virus: Microscopie électronique

 Isolement du virus: Cultures cellulaires « Méthode de référence »

Sensibilité insuffisante => Pas utilisé en routine

 Détection des Ag viraux: Techniques immunologiques

 Détection du génome virale+++: Biologie moléculaire

Détection des acides nucléiques viraux (ADN et ARN) dans le LCS par PCR (réaction en chaîne par
polymérase)

Sensible +++ et Spécifique +++

- Technique de référence pour les encéphalites herpétique et méningites à Enterovirus


VI- Diagnostic biologique
C- Modalités du diagnostic virologique : 25
b- Le diagnostic indirect:
 Sérologie : recherche des anticorps dans le LCS- sérum
-Dans le sérum : Mise en évidence d’une séroconversion ou séro-ascension sur 2 prélèvements séparés de 10 à 15j (rapport
des titres>4)
 Dans LCS : mise en évidence d’une synthèse intrathécale de Ig
IgG sérum/ IgG LCS < 50 = synthèse intrathécale

 Dosage de l’interféron alpha (IFN α)


Cytokine de l’immunité innée => Marqueur de réplication virale
Synthèse précoce, de durée brève
• VN<2UI /ml
• Positif dans les méningites et encéphalites virales primitives.
• Absent au cours des encéphalopathies post-infectieuses
VI- Diagnostic biologique
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D- PCR multiplexe
ÞApproche syndromique
Þ Nouvelle méthode de diagnostic des maladies infectieuses qui permet de rechercher simultanément en un
seul test l’ensemble des microorganismes les plus fréquemment responsables d’une méningite/ méningo-
encéphalite.
ÞPermet d’obtenir une réponse dans un délai inférieur à 2 h avec peu de manipulation

Intérêts :
• Suspicion de méningite bactérienne avec :
- un examen direct négatif;
- un examen direct positif avec culture et Ag sol négatifs
- en cas de méningite décapitée.
• Recherche des étiologies virales dans le cas d’ un LCS clair à prédominance lymphocytaire
VII- Diagnostic étiologique 27
Le diagnostic étiologique des méningites ou méningo-encéphalites est orienté par les résultats du LCS:
VII- Diagnostic étiologique 28
  LCS normal Méningite Méningite
bactérienne virale
(purulente)
Aspect Clair, eau de Trouble Clair
roche
Cellularité <5 (10 à 30 >200 10-100
chez Nné) éléments/ mm3 éléments/ mm3
Formule -  PNN Lympho
Protéinorachie 0,15-0,45g/l ↑↑ ↑
Glycorachie 2/3 de la ↓ Normale
glycémie
Culture - + -
PCR - + +
VII- Diagnostic étiologique 29
Méningites et méningo-encéphalites virales

Syndromes Virus responsables

Méningite Enterovirus , HSV-2, VZV, Virus des


oreillons, HIV
Encéphalite aigue HSV-1>>>HSV-2
VZV
Arbovirus : exp virus Toscana
Zoonoses : virus B du singe
Chez ID: CMV,EBV, HHV-6

Encéphalite post infectieuse: Virus de la rougeole (1/1000)


VZV (1/4000)
Virus de la rubéole (1/6000)
EBV (rare)
Virus influenza (principalement en
Asie Sud Est)
Virus respiratoires
VII- Diagnostic étiologique 30
Les causes de méningites et méningo-encéphalites bactériennes varient en fonction du terrain du
patient (âge et comorbidités)

Autres : staphylocoques, Syphilis, leptospirose, Borrelia spp, entérobactéries


VIII. Diagnostic différentiel 31

 Méningites et méningo-encéphalites parasitaires


Þ Accès pernicieux palustre quasi exclusivement dû à Plasmodium falciparum ( notion de
séjour dans une zone d’endémie.

 Méningites et méningo-encéphalites fongiques


=>causes les plus fréquentes: cryptococcose, candidose , aspergillose, nocardiose.
Surviennent de manière subaigue ou chronique chez les patients immunodéprimés .

 Méningites ou méningo-encéphalites non infectieuses


 Méningites inflammatoires
 Méningites carcinomateuses
 Encéphalites auto-immunes
IX- Traitement et prévention

Traitement
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Symptomatique:

 Antipyrétiques ;
 Antalgiques ;
 Correction des troubles
hydroélectrolytiques;
 Traitement antiépileptique
si crise épileptique
 Corticothérapie
Antibiothérapie:
Antiviraux :  Céphalosporines de troisième
 Aciclovir génération(ceftriaxone ou
Þ Méningo-encéphalite cefotaxime)
herpétique  Listeria monocytogenes =>
Þ Encéphalite zostérienne Résistance naturelle au
 Les autres méningites virales céphalosporines de troisième
=> traitement génération=> amoxicilline +
symptomatique. gentamicine
IX- Traitement et prévention

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 Antibiothérapie:

Les autres causes bactériennes nécessitent


un traitement spécifique :

 Méningite tuberculeuse : quadrithérapie


rifampicine, isoniazide, pyrazinamide et
éthambutol pendant 2 mois, puis
bithérapie rifampicine et isoniazide
pendant 7 à 10 mois ;

 Syphilis : pénicilline G par voie IV pendant


2 à 3 semaines.
IX- Traitement et prévention

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Prévention
- Antibioprophylaxie :
 Les méningites à méningocoque : antibioprophylaxie en urgence chez les sujets en contact proche
ou répété (sécrétions rhinopharyngées) dans les 10 jours précédant l'hospitalisation:

 rifampicine (600 mg, 2 fois par jour, pendant 2 jours, voie orale),
 ou si allergie, ciprofloxacine (500 mg en dose unique, voie orale),
 ou ceftriaxone (250 mg en dose unique, voie injectable) ;
IX- Traitement et prévention

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Prévention
 Vaccination
Nature du vaccin Vaccin viraux Vaccins bactériens
Vaccins vivants attenués Rougeole Tuberculose (BCG)
Rubéole
Oreillons
Poliomyélite (orale)
Varicelle
Vaccins sous-unités   Haemophilus influenza type b
acellulaires
Pneumocoques
Méningocoques
PLAN
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I. Introduction
II. Définition
III. Epidémiologie
IV. Physiopathologie
V. Clinique
VI. Diagnostic biologique
VII. Diagnostic étiologique
VIII. Diagnostic différentiel
IX. Traitement et prévention
X. Conclusion
X-Conclusion 37
 La méningite est une urgence médicale.
 Tout syndrome méningé fébrile doit faire évoquer une méningite .
 La présence des signes encéphaliques oriente vers une méningo-encéphalite .
 La majorité des méningites et méningo-encéphalites aigues infectieuses sont le plus souvent virales (80%) ou
bactériennes(25%) plus rarement fongiques ou parasitaires.
 Le diagnostic repose sur l’analyse du LCS obtenu par ponction lombaire, précédée d’une imagerie cérébrale
dans certaines situations
 L’antibiothérapie doit être instaurée en urgence en cas de méningite bactérienne.
 Un purpura extensif oriente vers méningoccémie
 Devant une suspicion de méningo-encéphalite herpétique, un traitement par aciclovir doit être instauré en
urgence.
 L’OMS a établi une feuille de route mondiale=> objectif : « Vaincre la méningite à l’horizon
2030 »
Þ but est d’aller « vers un monde sans méningite »
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MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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