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WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 22 ERYTHÈME NOUEUX
Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant un Dr P. WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 23 PRURIT
(à l’exclusion des prurits anal et vulvaire)
Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
PRURIT GÉNÉRALISÉ
Par ÉLIMINATION
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une Dr V. SAADA
Aventis
Internat 24 DERMATOSE BULLEUSE DE L’ADULTE Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
ÉRUPTION BULLEUSE
Principales dermatoses bulleuses de l'adulte :
• Pemphigoïde bulleuse (PB) INTERROGATOIRE EXAMEN CLINIQUE EXAMENS PARACLINIQUES
• Pemphigus
• Erythème polymorphe (EP) • ATCD familiaux (dermatose • Taille des bulles (grosses dans la PB) • Biopsie cutanée avec
• Syndrome de LYELL bulleuse congénitale) • Survenue en peau saine (pemphigus) immunofluorescence directe et
• Impétigo • Age • Signe de NICHOLSKY : indirecte
• Prise médicamenteuse - si ⊕ : bulles intra-épidermiques • Si difficultés :
(toxidermie) - si nég. : bulles sous-épidermiques - IF directe sur peau clivée
Nécessité d'un diagnostic rapide car le • Prurit (précède la PB) • Topographie : début au cuir chevelu = - Immunomicroscopie électronique
pronostic vital peut être mis en jeu • Ethylisme (porphyrie cutanée pemphigus, face de flexion des membres = PB, - Immunotransfert
tardive) périorificielle = impétigo, dos des mains = PCT
• Grossesse en cours • Atteinte muqueuse : pemphigus, Lyell
BULLES Tendues sur placard Flasques, peau saine Cocardes, lésions papuleuses Décollement en linge Flasques, recouvertes de
érythémateux Nicholsky ⊕ mouillé - Nicholsky croutes jaunâtres
sous-cornée
HISTOLOGIE Bulle remplie de polynucléaires Kératinocytes acantholytiques Nécrose de l'épiderme Nécrose de l'épiderme
éosinophiles
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une Dr P. WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 25 ULCÉRATION OU ÉROSION des MUQUEUSES ORALE et GÉNITALE Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
- Petites érosions polycycliques douloureuses avec vésicules - génitale et orale - génital (HSV2) : prélèvement viral + cytologie,
HERPÈS sérologie HIV
- oral (HSV1) : diagnostic clinique
CHANCRE - Chez l'homme - verge et scrotum - Faire TPHA et VDRL systématique
SCABIEUX - Papules au niveau de la verge et du scrotum, excoriées, avec prurit généralisé
- Incubation : 10 à 30 jours - génitale - Culture cellulaire, sérologie chlamydiæ
MALADIE DE - Microchancre avec volumineuses adénopathies (positive à partir du 10-20ème jour)
NICOLAS-FAVRE - Fistulisation en pomme d'arrosoir - TPHA - VDRL et HIV systématique
- Incubation : 1 à plusieurs semaines (contage tropical) - génitale - Recherche de corps de Donovan (biopsie,
DONOVANOSE - Ulcération ovalaire granulomateuse sans adénopathies prélèvement)
- TPHA - VRDL et HIV systématique
ÉROSIONS - Erosions linéaires, irrégulières et douloureuses - génitale ou orale - Biopsie si pas de cicatrisation à 7 jours
TRAUMATIQUES
CARCINOME - Ulcération sur base indurée à fond sanieux et saignotant - génitale (Paget, Bowen) : - Biopsie
sujet âgé
ÉPIDERMOÎDE - orale : alcool + tabac
- Ulcération nette à fond jaunâtre beurre frais, à liseré inflammatoire et centre - génitale ou orale, voire - Examen ophtalmologique si Aphtose bipolaire
APHTES
douloureux bipolaire (Behcet)
CANDIDOSES - Lésions érythémateuses et érosives - balanite, vulvite, muguet - Prélèvement mycologique (Candida albicans)
ÉROSIONS - Bulles éphémères - Parfois, érosions d'emblée - génitale ou orale - Fonction de l'étiologie : toxidermie bulleuse,
POST-BULLEUSES érythème polymorphe, pemphigus, pemphigoïde
LICHEN ÉROSIF - Érosions blanchâtres en réseau - génitale ou orale - Biopsie
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant un Dr P. WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 26 PURPURA
Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant un Dr P. WOLKENSTEIN
Aventis
Internat 27 ÉRYTHÈME
Service de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
SCARLATINIFORME SCARLATINE • Début au tronc et racines des membres - Angine rouge - Absence d'antécédents
- Grandes plaques rouge • Extension en 24 h avec respect du visage (sauf joues), des - J1 : langue blanche - Notion de contage (incubation de 4 à 5 jours)
foncé sans intervalle de paumes et des plantes - fièvre - J2 : langue - Prélévement de gorge : streptocoque A
peau saine framboisée ß–hémolytique
- Cuisson +++
- Desquamation MEDICAMENTS • Exanthème prurigineux et polymorphe - Eruption vers J10 d'un traitement par
secondaire en doigts de • Fièvre variable 0 bêta–lactamines, sulfamides, AINS,
gant barbituriques...
ROSEOLIFORME SYPHILIS • Petites macules non prurigineuses sur le tronc - ATCD de contage, chancre, syphilis chez le
- Eléments de petite taille, SECONDAIRE • Parfois, plaques leucomélanodermiques autour du cou (collier partenaire, TPHA - VDRL
de Vénus)
arrondis et souvent peu
visibles MEDICAMENTS cf. érythème scarlatiniforme
JUIN 1999
ESCARRES Dr V. SAADA
Aventis
Internat 131 Étiologie, physiopathologie, prévention
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
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PRÉVENTION
JUIN 1999
TOXIDERMIES MÉDICAMENTEUSES
Aventis
Internat 168 Diagnostic
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
TOXIDERMIE IATROGENE
plus fréquente chez les sujets VIH
Exanthème maculo-papuleux Erythème pigmenté fixe Pustulose exanthématique aiguë généralisée Photosensibilité
• Plus fréquent • Début brutal par prurit, brûlures, puis • Pustules amicrobiennes (≤ 0,5 mm) 1) Réaction phototoxique :
• Bon pronostic plaques ovalaires érythémateuses, diffuses ; parfois purpura, cocardes • Aucune prédispositon connue
• Délai d’apparition : 8 jours pour les non oedémateuses, vésiculeuses ou bulleuses • Biologie : hyperleucocytose • Erythème, oedème, bulles, desquamation
sensibilisés, 2-3 jours pour les sensibilisés avec atteinte muqueuse possible • Biopsie : pustule intra ou sous- • Délai d’apparition : quelques heures après
• Plaques maculo-papuleuses, éléments • Régression en quelques jours avec épidermique, oedème du derme ± exposition solaire
scarlatiniformes ou morbilliformes séquelles pigmentaires vascularite, infiltrat péri-vasculaire à • Médicaments : antibiotiques (cyclines,
• ± Fièvre et prurit • Médicaments : phénazone, éosinophiles, ou foyer de nécrose intra- quinolones), AINS, amiodarone,
• Signes de gravité : atteinte des anti-épileptiques (barbituriques, kératinocytaire phénothiazine), chlorpromazine, 5FU
muqueuses, signe de Nicholsky carbamazépine), antibiotiques • Délai d’apparition : quelques heures à 2 2) Réaction photo-allergique
• Biologie : hyperéosinophilie (sulfamides, cyclines) jours si sensibilisé, 2 semaines si non • Prédisposition ++
• Médicaments : antibiotiques • Si ré-introduction : apparition en quelques sensibilisé • Eruption eczématiforme oedémateuse,
(ß-lactamines, sulfamides), heures sur les mêmes zones • Régression en 7 à 10 jours débordant la zone d’exposition
anti-épileptiques (barbituriques, • Si lésions bulleuses : éliminer un Lyell • Médicaments : antibiotiques • Délai : 5 à 21 jours (24 h si médicament en
carbamazépine), sels d’or, allopurinol, (aminopénicillines, macrolides), inhibiteurs cours)
AINS, captopril calciques, carbamazépine • Médicaments : topiques (prométhazine),
• Evolution favorable en 8 jours. AINS, sulfamides, diurétiques thiazidiques.
• Eliminer : exanthème viral
JUIN 1999
ECZEMA DE CONTACT
Aventis
Internat 169 Etiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
PHYSIOPATHOLOGIE
• Agent externe mis en contact avec la peau hypersensibilité
retardée à médiation cellulaire (type IV)
• Substance immunisante = antigène ou haptène reconnaissance
par les cellules de Langerhans message aux lymphocytes T
ECZEMA AIGU ECZEMA CHRONIQUE
Evolution en 4 phases sur 10 jours (si éviction antigénique) Pas d'évolution en 4 phases
• Phase érythémateuse fugace • Prurit épaississement épidermique avec pigmentation
• Phase vésiculeuse : microvésicules à contours émiettés avec prurit brunâtre et sillons (aspect quadrillé) = lichénification
- visage : œdème palpébral • Paumes et plantes : eczéma sec, fissuraire, douloureux,
- paumes et plantes : dysidrose hyperkératosique
• Phase de suintement (sérosité claire puis croûte) • Lésions à distance
• Phase de desquamation et guérison
• Lésions à distance
JUIN 1999
DERMATITE ATOPIQUE
Aventis
Internat 170 Diagnostic, évolution, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
ELIMINER
• Chez le nourrisson :
AVEC PRURIT et EVOLUTION PAR POUSSEES - dermatite séborrhéique (et
EVOLUTION érythrodermie de Leiner-Moussous),
mais aspect érythémato-squameux,
• Disparition vers l'âge de 2 ans pas de prurit, guérison vers 6 mois
• Persistance DERMATITE ATOPIQUE - gale
• Survenue de complications = surinfections • Chez enfant et adulte :
= 50 % des motifs de consultation pédiatrique
- bactériennes : aspect de croûtes jaunâtres et/ou - eczéma de contact
pustules (staphylocoque ou streptocoque) - dysidrose
- virales :
efflorescence de molluscum contagiosum
pustulose varioliforme de Kaposi-Juliusberg
= surinfection herpétique
• Disparition mais survenue d'équivalents allergiques
(asthme, rhinite ..)
TRAITEMENT
LOCAL GENERAL
• Bain tiède à 33 °C avec antiseptique • Antihistaminiques H1
• Antiseptique local sur lésions suintantes • Antibiotiques si surinfection
• Dermocorticoïdes • Eviter contact avec porteurs d'herpès
• Préparations hydratantes
JUIN 1999
URTICAIRE et ŒDÈME DE QUINCKE
Aventis
Internat 171 Etiologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
TRAITEMENT
JUIN 1999
ULCÈRE DE JAMBE
Aventis
Internat 172 Etiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
ULCERE D'ORIGINE VEINEUSE Ulcère de jambe = perte de substance dermo- ULCERE D'ORIGINE ARTERIELLE
Ulcère unique, volumineux, à bords propres et épidermique d'évolution chronique avec Ulcère unique ou multiple, peu volumineux,
fond rouge, peu douloureux, malléolaire interne insuffisance circulatoire, veineuse ou artérielle suspendu, très douloureux, de siège variable
ou externe
TRAITEMENTS
• Traitements locaux :
- Désinfection locale (bain de jambe antiseptique, nettoyage de l'ulcère au sérum physiologique, détersion manuelle,
pansements au sérum physiologique ou protéolytiques, protection de la peau péri-ulcéreuse)
- Stimulation du bourgeon charnu par corps gras
• Traitements généraux : antalgiques, VAT, antibiotiques si surinfection
• Traitement étiologique :
- Ulcère veineux : contention élastique, traitement de la maladie variqueuse (stripping, sclérothérapie ...)
- Ulcère artériel : chirurgie si lésion artérielle localisée, vasodilatateurs et/ou sympathectomie lombaire si lésions diffuses
JUIN 1999
CANCERS CUTANÉS ÉPITHÉLIAUX
Aventis
Internat 173 Epidémiologie, étiologie, anatomie pathologique, diagnostic, principes du traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
VARIANTES CLINIQUES
PLAN ULCEREUX PAGETOIDE NODULAIRE TATOUE SCLERO-
CICATRICIEL DERMIFORME
= ulcus = plaque = perle = pigmenté
le plus fréquent rhodeus érythémato- unique = infiltration ULCEREUX ULCERO- NODULAIRE Sur ULCERE CHRONIQUE
= zone blanchâtre squameuse volumineuse plane et ferme à fond hémorragique VEGETANTE DE JAMBE
cicatricielle centrale
et chapelet de perles Evolution : lente, Evolution : risque
en périphérie risque local, jamais de métastases
TRAITEMENT de métastases +++ TRAITEMENT ganglionnaires +++
= exérèse chirurgicale • Si N0 : Exérèse chirurgicale large
(ou endocuriethérapie si chirurgie difficile) • Si N+ : curage ganglionnaire + radiothérapie +/- chimiothérapie
PRONOSTIC PRONOSTIC
moins favorable si • forme sclérodermiforme ou ulcéreuse moins favorable si forme ulcéreuse ou localisation aux
• siège au bord de la paupière ou angle interne de l'œil oreilles, extrémités, vulve, organes génitaux externes
JUIN 1999
MÉLANOMES MALINS Dr V. SAADA
Aventis
Internat 174 Épidémiologie, dépistage, diagnostic, évolution, critères cliniques
et histipathologiques du pronostic
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
• MM = tumeur maligne développée à partir SSM Mélanome nodulaire Mélanome de Dubreuil Autres formes
des mélanocytes (1 % des tumeurs malignes)
le plus fréquent rare • Chez le sujet âgé > 60 ans • MM acral
• Prédominance féminine (30 à 50 ans)
• Lésion polychrome, brune • Nodule infiltré, parfois • Tache large à contours • MM sous-unguéal
• Localisation :
avec zones plus claires achromique irréguliers • MM des muqueuses
- race blanche : jambe chez la femme,
• Evolution biphasique avec • Invasif d'emblée • Extension superficielle • MM sur nævus
tête chez l'homme
guérison centrale (5 - 15 ans)
- race noire : muqueuses, paumes, plantes
- Extension horizontale intra-épidermique (2 à 5 ans) • Topographie : visage
- Puis extension verticale intra-dermique
• Topographie : dos chez l'homme, jambe chez la femme
ÉLIMINER :
• Devant une tumeur noire :
- Nævus bénin
- Verrue séborrhéique Recherche de Éléments du PRONOSTIC
- Angiome thrombosé FACTEURS FAVORISANTS
- Epithélioma baso-cellulaire
• Exposition solaire AGE et SEXE ACTIVITE MITOTIQUE INDICE DE BRESLOW CLASSIFICATION TNM
tatoué
• Xeroderma pigmentosum
- Tumeur glomique (épaisseur tumorale) •I = tumeur primitive
• Nævus congénital
• Devant un MM achromique : • Grade I : épaisseur < 0,75 mm • IIa = métastase en transit
• Nævus dysplasique
botriomycome, verrue vulgaire • Grade II : 0,75 à 1,5 mm • IIb = métastase ganglionnaire
• Grade III : 1,5 à 3 mm • III = métastase à distance
• Grade IV : > 3 mm (bilan d'extension = TDM cérébral +
abdominal, cliché thorax,
scintigraphie osseuse)
PRINCIPES DU TRAITEMENT
JUIN 1999
PSORIASIS Dr V. SAADA
Aventis
Internat 175 Diagnostic, évolution, principes du traitement
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
INFECTIONS CUTANÉES BACTÉRIENNES : IMPÉTIGO, FURONCLE, ÉRYSIPÈLE
Aventis
Internat 176 Etiologie, diagnostic, évolution, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
= Dermo-épidermite infectieuse due au streptocoque du FURONCLE = folliculite aiguë nécrosante due au = Dermo-épidermite œdémateuse, aiguë, localisée, due
groupe A et/ou au staphylocoque doré staphylocoque doré (auto-inoculation) au streptocoque A
• Infection fréquente chez l'enfant (épidémies scolaires • Saillie rouge, douloureuse, avec œdème périphérique, • 2 localisations principales : visage, membre inférieur
ou familiales) puis nodule dermo-hypodermique • Portes d'entrée : piqure, plaie, dermatose excoriée,
• Rechercher une dermatose sous-jacente si lésions • Ouverture du furoncle : puis élimination du bourbillon ulcère de jambe, intertrigo fissuraire des orteils
non péri-orificielles (tissu nécrosé jaunâtre) - Cicatrice séquellaire ERYSIPELE DE JAMBE
IMPETIGO BULLEUX ANTHRAX = agglomérat de furoncles • Sepsis : fièvre + frissons
• Bulles à contours clairs - Après rupture du toit, • Placard surélevé, violacé, parsemé de pustules • Placard œdémateux, chaud, rouge vif, douloureux
exulcération recouverte d'une croûte jaunâtre • Adénopathie inguinale
mellicérique
ERYSIPELE DE LA FACE
• Localisation : pourtour du nez et de la bouche (enfant)
• Sepsis
IMPETIGO PUSTULEUX • Placard inflammatoire, douloureux, à limites nettes
• Semis de pustules microbiennes folliculaires
soulevées par un bourrelet périphérique
ECTHYMA EVOLUTION • Adénopathie satellite
• Lésions creusantes, entourées d'un halo rouge et
recouvertes d'une croûte noirâtre LYMPHANGITE ou EXTENSION = ABCES EVOLUTION
• Localisation : membres inférieurs STAPHYLOCOCCIE MALIGNE DE LA FACE COMPLICATIONS LOCALES = suppurations locales,
IMPETIGINISATION D'UNE DERMATOSE • Possible si furoncle situé entre angle externe des phlegmons, adénites, cellulites streptococciques,
• Diagnostic bactériologique (prélévements) yeux et commissures labiales, surtout si traumatisme thromboses veineuses des membres inférieurs
local
EVOLUTION • Œdème palpébral inflammatoire + fièvre à 40°C COMPLICATIONS GENERALES
• Le plus souvent favorable • Risque de thrombose du sinus caverneux +++ • Décompensation de tares
• Complications possibles (lymphangite, septicémie, • Septicémie, syndromes post-streptococciques : GNA,
FURONCULOSE = furoncles à répétition rechercher pas de RAA
glomérulonéphrite post-streptococcique) un gîte microbien (narines, périnée, cicatrice)
ERYSIPELES RECIDIVANTS : fréquents aux membres
TRAITEMENT
inférieurs
• Ramollissement des croûtes par pulvérisations et/ou TRAITEMENT
solutions antiseptiques • Furoncle unique : antisepsie locale TRAITEMENT
• Elimination des croûtes ramollies • Furoncles multiples ou zone dangereuse : • Pénicilline G : 5 M x 3/24 h IV pendant 5 jours
• Antibiothérapie locale (1 à 2 semaines) antibiothérapie générale (8 jours) • Relais par ORACILLINE® : 1 M x 3/24 h pendant 7
• Antibiothérapie générale systématique (8 jours) • Anthrax : antibiothérapie + drainage chirurgical jours
• Mesures d'hygiène : éviction scolaire, traitement des • Anticoagulant à dose préventive
gîtes microbiens (malade et entourage) • Si érysipèle récidivant : EXTENCILLINE® : 2,4 M toutes
les 3 semaines pendant 12 mois
JUIN 1999
INFECTIONS CUTANÉES et MUQUEUSES à CANDIDA ALBICANS
Aventis
Internat 177 Epidémiologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
TRAITEMENT
JUIN 1999
INFECTIONS à DERMATOPHYTES DE LA PEAU GLABRE ET DES PLIS Dr V. SAADA
Aventis
Internat 178 Diagnostic et traitement
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
DIAGNOSTIC MYCOLOGIQUE
• Par prélèvement local
• Filaments mycéliens au direct
• Identification : culture sur Sabouraud (3 semaines)
JUIN 1999
ECTO-PARASITOSES CUTANÉES : GALE SARCOPTIQUE et PÉDICULOSE
Hoechst
Internat 179 Epidémiologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Sarcoptes scabiei hominis GALE • Contamination interhumaine • Pediculus hominis capitis (cuir chevelu) • Parasite hématophage
- par contact direct • Pediculus hominis corporis (corps) • Hôte : homme
(rapports sexuels) • Pediculus hominis inguinalis (pubis) exclusivement, surtout
- par contact indirect (linge) enfant d'âge scolaire et
• Incubation : 2 jours à PEDICULOSE adulte à hygiène
plusieurs semaines défectueuse
PRURIT
• Prédominance nocturne
• Caractère familial ou collectif
• Prédominance à la partie antérieure du corps,
haut du dos, visage, cuir chevelu PRURIT
• Cuir chevelu : prurit occipital et temporal
• Corps : prurit dos et épaules
LESIONS DE GRATTAGE LESIONS SPECIFIQUES
• Pubis
non spécifiques • Sillons +++ :
- trajets des femelles acariennes
- entre les doigts, poignets, plantes LENTES
des pieds chez le nourrisson • = œufs pondus par la femelle
• Vésicules perlées (nymphes) • Accrochés aux cheveux et poils
• Nodules scabieux (papules infiltrées) • Eclosion en 8 jours
TRAITEMENT TRAITEMENT
JUIN 1999
HERPÈS CUTANÉ et MUQUEUX Dr P. ASTAGNEAU
Aventis
Internat 180 Épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
C.L.I.N. Paris-Nord,
Paris
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JUIN 1999
VARICELLE et ZONA Dr P. ASTAGNEAU
Aventis
Internat 181 Épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
SYPHILIS PRIMAIRE et SECONDAIRE Dr P. ASTAGNEAU
Aventis
Internat 183 Épidémiologie, diagnostic, traitement
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
INFECTIONS URO-GÉNITALES À GONOCOQUES ET À CHLAMYDIA Dr P. ASTAGNEAU
Aventis
Internat 184 (en dehors de la maladie de Nicolas Favre)
Épidémiologie, diagnostic, évolution, traitement
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
GONOCOCCIE CHLAMYDIOSE
. Maladies vénériennes INCUBATION silencieuse : 2 à 6 jours silencieuse : 10 à 90 jours
endémiques en nette
recrudescence actuelle URÉTHRITE : . Chez l'homme : uréthrite subaiguë avec écoulement
. Gonocoque = agent le plus . Chez l'homme : début bruyant avec dysurie, brûlures clair, filant, non purulent, brûlures mictionnelles
fréquent des uréthrites - SÉMIOLOGIE mictionnelles, écoulement purulent uréthral et méatite discrètes et intermittentes, méatite inconstante
Chlamydia = 30 à 60 % des . Chez la femme : dysurie modérée ou absente, brûlures, . Chez la femme : signes fonctionnels souvent absents
autres uréthrites - écoulement (cervicite, bartholinite, vagino-vulvite) (leucorrhées), cervicite hémorragique à l'examen
Fréquence des infections
mixtes +++ Souvent annoncées par une fièvre Souvent révélatrices
. Fréquence des portages . Chez l'homme : orchi-épididymite et prostatite avec . Chez l'homme : prostatite, orchi-épididymite, balanite
prolongés asymptomati- infection urinaire chronique, sténose uréthrale, rectite, chronique, sténose uréthrale, rectite
ques (femme surtout) COMPLICATIONS septicémie . Chez la femme : salpingite micro-kystique avec risque
. Groupes à risque : . Chez la femme : salpingite, pelvi-péritonite subaiguë, de stérilité +++, péri-hépatite (syndrome de Fitz-Hugh-
prostitué(e)s et septicémie, risque de stérilité Curtis), infection néo-natale (conjonctivite)
homosexuels . Dans les deux sexes : syndrome urétro-conjonctivo-
. Gonococcie = maladie à synovial (Reiter), endocardite
déclaration obligatoire
anonyme . Examen direct, à partir de l'écoulement uréthral ou de . Examen direct après grattage - biopsie uréthrale à la
prélèvements cervico-vaginaux = diplocoque Gram curette et coloration MGG : cellules à inclusions
DIAGNOSTIC négatif avec nombreux polynucléaires altérés basophiles
BIOLOGIQUE . Culture (en 48 h et sur milieux enrichis car germe . Cultures sur lignées cellulaires continues : mise en
fragile) = identification de Neisseria Gonorrhae et évidence de Chlamydia Trachomatis en intracellulaire
antibiogramme . Sérologie
. Pas de pénicilline en première intention, car fréquence . VIBRAMICYNE® 100 mg 2 fois/j pendant 7 j
TRAITEMENT ET des souches pénicillinase positive (10 à 40 %) . Si femme enceinte ou contre-indication aux cyclines :
. Traitement minute par Ceftriaxone (2 g IM) ou ERYTHROCINE® 500 mg 4 fois/j pendant 7 j
MESURES
Spectinomycine (2 à 4 g IM) ou BACTRIM® , macrolides,
D'HYGIÈNE cyclines
. Traitement du ou des partenaires - Abstinence conseillée jusqu'à disparition des signes
. Recherche et traitement des MST associées : TPHA-VDRI, sérologie HIV
JUIN 1999