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■ L’intérêt pour les e-solutions varie Le Groupe HEC, fort d’une notoriété internationale
et leader en France, propose une gamme complète
selon l’approche stratégique des achats de services 44
et unique de formations au management: La Grande
Ecole, 17 Mastères Spécialisés, le Doctorat, un MBA,
un Executive MBA (le CPA) et un Global Executive
conclusion 48 MBA (TRIUM). 2 700 étudiants et plus de 7 000
cadres dirigeants bénéficient chaque année de l’ex-
cellence académique de 100 professeurs permanents.
Groupe HEC
annexe
1, rue de la Libération - 78350 Jouy-en-Josas - France
Questionnaire utilisé lors de l’enquête 51 Tél : +33 (0) 1 39 67 70 00
Pour en savoir plus : www.hec.fr
éditorial
Il est parfois difficile de mesurer leur Les Fonctions Achats qui ont choisi de s’attaquer
contribution exacte à la baisse des coûts massivement aux services touchent un nombre
d’achats. En revanche, ces procédures considérable d’utilisateurs et doivent assumer
automatisées obligent les entreprises une gestion du changement importante qui rend
acheteuses à formaliser leurs cahiers des l’exercice assez complexe. De plus, elles se
charges et leurs procédures, en relation étroite retrouvent ainsi au carrefour des grands thèmes
avec les utilisateurs. de la transformation de leur entreprise.
Que doit-on externaliser ? Comment concevoir et
La conquête difficile suivre des contrats pluriannuels complexes avec
des familles d’achats de services les prestataires de services ? Comment mesurer
Ces méthodes et outils paraissent largement et utiliser les performances d’un prestataire ?
acquis pour les achats de matières premières et Comment intégrer les e-solutions dans l’ossature
pour les biens industriels. En revanche, dans du système d’information de l’entreprise pour
l’univers très varié des services, les Directions les rendre transparentes pour l’utilisateur ?
Achats paraissent rencontrer plus de difficultés. Comment intégrer le développement durable
Comment aborder, à une grande échelle, des (risques environnementaux et risques sur les
familles achats aussi différentes que les conditions de travail chez les fournisseurs de
prestations intellectuelles, les services) ?
télécommunications, le transport et la
logistique, le marketing et la communication, Avec l’extension de son périmètre d’action,
la recherche et développement, etc. ? Ici les le rôle stratégique de la Fonction Achats devrait
recettes classiques ont plus de mal à s’imposer être de plus en plus mesuré à l’aune de la
du fait de la diversité des utilisateurs et des création de valeur. Outre la baisse des coûts
prescripteurs, de la multiplicité des sites d’achats, elle est jugée également sur la
concernés, de la difficulté à standardiser les réduction des coûts de transaction produite par
besoins ou à trouver des fournisseurs capables les e-solutions, une organisation facilitée,
d’assurer une qualité de service homogène à la réduction des risques, l’apport d’innovations
travers l’Europe ou sur plusieurs continents. issues du marché fournisseur aux autres
fonctions de l’entreprise ou encore la baisse du
Cette étude arrive au moment où beaucoup de coût d’utilisation.
Directions Achats cherchent du côté des familles
d’achats de services des relais de performance. Nous espérons que cette étude permette à
La tendance de fond est à la globalisation de chaque Responsable Achats de situer sa propre
ces achats de services et à la canalisation de fonction, en la comparant à celle d’autres
volumes croissants dans des processus et des grandes entreprises,et qu’elle contribue à la
outils qui permettent de les piloter. réflexion de chacun sur les moyens de rendre
Pour beaucoup de grands groupes, le pari son entreprise meilleure acheteuse.
consiste à réussir à combiner la rigueur imposée
Jean-Loup Ardoin Gilles Beauvais
par le couple processus achats/e-solutions et la
Professeur, Groupe HEC Associé, Unilog Management
flexibilité nécessaire aux utilisateurs pour gérer Stratégie et politique d’entreprise Achats & Management de la relation fournisseurs
des familles achats difficiles à normaliser. ardoin@hec.fr gilles.beauvais@unilog.fr
introduction
A l’issue d’une première enquête menée par Alors que certaines Directions Achats ont
HEC en 2001 sur « Les grandes entreprises en entamé la structuration des achats de services
France et le e-procurement, réalisée auprès de en général, ou des familles de services dont
89 Dirigeants Achats », il apparaissait que les elles ne s’occupaient guère, d’autres paraissent
entreprises avaient consacré beaucoup plus hésitantes. Il faut dire d’emblée que ces
d’énergie à optimiser les achats et les types d’achats sont complexes à plus d’un titre.
approvisionnements de biens souvent
directement liés à la production. Un travail en Tout d’abord le spectre est très large. Que peut-
profondeur était mené sur des segments comme il y avoir de commun entre des familles comme
les matières premières, les composants et sous- les achats de Recherche & Développement,
ensembles, les matériels de bureau, les de transport/logistique, de marketing/
matériels informatiques, le petit MRO communication, de services généraux ou de
(Maintenance, Repairs, Operations)… prestations intellectuelles ?
Même si ces segments méritent d’être
régulièrement revisités par la Fonction Achats, Pour ne prendre que cette dernière famille, les
les questionnements sur les leviers, les prestations intellectuelles regroupent elles-
pratiques et les outils sont en passe d’être mêmes des prestations de services aussi variées
levés. que les achats de formation, de conseil
juridique et fiscal, d’expertise comptable/audit,
En revanche, à cette époque, les achats de de conseil en stratégie & management etc.
services ne semblaient pas être la
préoccupation première des Dirigeants Achats. Ensuite, ces achats de services ont, le plus
Elle le devient aujourd’hui, au fur et à mesure souvent, un impact sur de nombreux
qu’ils cherchent des relais de gains et de utilisateurs. Un Directeur Achats qui souhaite
nouveaux espaces de conquête. mettre en place une politique de voyages &
déplacements se trouve nécessairement en
prise avec une multitude d’utilisateurs qui ont
leurs habitudes et leurs exigences. Telle
personne ne jure que par telle compagnie
aérienne, telle autre ne saurait descendre dans
un hôtel qui ne lui sied pas, la troisième ne veut
louer que des voitures de catégorie B ! Vouloir
établir des règles dans le monde des achats de
services, c’est souvent être confronté à des
phénomènes de résistance au changement à
grande échelle, liés à la culture et à
l’organisation de l’entreprise.
4
Pour comprendre la façon dont les Directions Achats ■ Elle est suivie par la contribution de la
abordent les achats de services, il faut d’abord prendre le Fonction Achats à la marge brute.
pouls de leurs préoccupations et cerner leurs priorités. ■ Dans cette catégorie, on trouve également la
Signe d’une professionnalisation accrue, dans 78 % des cas, réduction du besoin en fonds de roulement
les Directions Achats disposent d’un plan stratégique (délai de paiement fournisseur, réduction des
formalisé (elles étaient seulement majoritaires en 2001). stocks) plus volontiers citée par les
De plus, 54 % de ces plans ont un horizon d’au moins 3 ans. industriels.
Ce qui témoigne d’un effort de mise en perspective des
moyens et des résultats à atteindre. Enfin, le plus souvent, … et responsabilités émergentes
ces plans stratégiques correspondent à un engagement
ferme vis-à-vis des Directions Générales plutôt que de On constate cependant l’apparition de critères
simples orientations. moins directement liés aux aspects financiers :
■ La mise en œuvre de e-solutions figure en
bonne place parmi les critères de performance
Le cadre stratégique utilisés. Dans leurs commentaires, les
de la Fonction Achats interviewés prennent souvent le soin
d’expliquer que le développement des
Priorités d’ordre économique… e-solutions est d’abord un moyen pour
atteindre leurs objectifs. Mais ils
Effet de conjoncture, recentrage sur les métiers reconnaissent que leur mise en œuvre figure
de base et recherche de productivité, les désormais parmi ces objectifs.
premiers critères de performance demandés à la ■ De même, pratiquement 50 % des entreprises
Fonction Achats sont d’ordre économique [1] : interrogées affichent un critère de performance
■ La contribution à la réduction des frais de sur la contribution à l’intégration d’innovations
fonctionnement de l’entreprise est de loin le du marché dans le design des produits et
premier critère de performance. services ou dans l’organisation de l’entreprise.
Et 62 % d’entre elles estiment qu’elles doivent
réaliser des progrès majeurs sur ce critère
1 Critères de performance utilisés dans les plans stratégiques dans les trois prochaines années.
(% d'entreprises)
Important Essentiel ■ La contribution à l’externalisation de fonctions
90
ou de services est également bien placée.
80
Elle est même, pour 20 % des entreprises
70
interrogées, un objectif-clé de leur politique
60
achats en matière de services. La Fonction
50
Achats joue un rôle pivot dans ces politiques
40
d’externalisation en réalisant le plus souvent
30
les analyses « make or buy » et la mise en
20
œuvre. Les Directions Achats sont à l’origine
10
de la proposition d’externalisation dans 59 %
0 des cas. Elles prennent part à l’élaboration et
Réduction contribution Réduction Développement Apport Externalisation Développement Autres
de frais marge brute BFR e-solutions d'innovations durable
à la décision finale dans 82 % des cas.
chapitre 1
■ Enfin, on voit apparaître parmi les critères de sur ces familles et tenter de dégager des
performance utilisés la contribution des tendances pour l’avenir.
Achats à la politique de développement
durable de l’entreprise. 32 % des Directions Les familles de services concernées
Achats interviewées ont même un objectif et leur poids
formellement mesuré en la matière.
En l’absence de segmentation standardisée,
nous avons dû créer une segmentation a priori
Les enjeux spécifiques pour ne pas avoir à la reconstituer a posteriori.
aux achats de services Notre objectif était de définir une segmentation
consensuelle pour nos interviewés qui permette
Nous le disions en introduction, aborder les de brosser avec eux l’ensemble de leur
achats de services est un exercice compliqué portefeuille d’achats de services.
pour plusieurs raisons : La segmentation achats est, le plus souvent,
■ Les définitions et les périmètres varient attachée à une notion de chiffre d’affaires
sensiblement d’une entreprise à l’autre. achats par segment et de risques liés à ces
■ La segmentation du portefeuille de services segments. Ce découpage est donc lié à
en grands segments et sous-segments n’est l’organisation et à l’activité d’une entreprise.
pas toujours présente, d’où une difficulté à Certaines entreprises disposent de dizaines,
consolider. voire de centaines de segments distincts.
■ Les systèmes d’information ne permettent pas Pour éviter ce piège, nous avons préféré parler
toujours de tracer ces achats. de familles achats, c’est-à-dire regrouper des
■ Les directions dont dépendent ces familles de segments de nature proche. De cette manière,
services n’impliquent pas nécessairement la nous avons pu effectuer, avec les personnes
Fonction Achats dans leur gestion quotidienne. interrogées, un classement de leur portefeuille
■ Ces familles demandent un gros travail pour de services en grandes familles (ou grands
être standardisées. segments).
■ …
Pour cette enquête, les familles concernées
Il faut donc reconnaître que cette enquête, si étaient donc :
elle est systématique, connaît des limites ■ Recherche & Développement, études
inhérentes au sujet abordé. engineering, études produits, etc.
Par ailleurs, les difficultés que rencontrent les ■ Sous-traitance industrielle et prestations
Directions Achats pour normer les familles de industrielles : maintenance, sécurité,
services expliquent que la mise en œuvre de nettoyage d’usines, etc.
e-solutions a plutôt privilégié les achats de ■ Prestations intellectuelles : formation, conseil,
biens matériels. Les achats de services, eux, juridique-fiscal, audit-expertise comptable,
ont souvent été réservés à une deuxième vague. assistance technique-expertise.
Compte tenu du poids des familles de services ■ Achats d’informations : informations
dans les portefeuilles achats, nous avons voulu financières, études & analyses, tendances,
cerner la réalité de l’utilisation de e-solutions documentation, etc.
8
Nous avons exclu les achats d’énergie qui ne Par ailleurs, nous avons souhaité connaître les
sont pas partout considérés comme des familles d’achats de services qui sont
services. De même, on vérifiera au cours de considérées comme stratégiques. Nous avons
l’enquête que les services financiers (gestion de proposé de définir une famille (ou un grand
trésorerie, affacturage, banques d’affaires…) segment) comme stratégique si elle réunit au
sont, presque toujours, l’apanage des Directions moins l’une des trois conditions ci-après :
Financières. ■ Si le chiffre d’affaires acheté représente plus
de 10 % du portefeuille global.
Objectifs prioritaires ■ Si c’est une famille qui est considérée comme
et familles stratégiques faisant partie du cœur de métier.
■ Si c’est une famille sur laquelle il y a un risque
Nous avons tenté de savoir si les Directions fort qualité.
Achats avaient, pour les achats de services,
des objectifs particuliers, voire distincts, qui se
démarqueraient des critères de performance 2 Objectifs de performance dans les achats de services
(% d'entreprises)
exprimés dans les plans stratégiques [2]. Essentiel
70
Pour faire émerger ces objectifs prioritaires,
60
nous leur avons demandé d’attribuer une note
de 1 à 4 sur une batterie d’objectifs (1 = peu 50
important ; 4 = essentiel). 40
30
La réponse est claire, il n’y a pas de traitement
20
d’objectifs particuliers sur les familles de
services. Pour l’ensemble du portefeuille de 10
Notre but était d’arriver à voir si, ■ Autres services & frais généraux.
indépendamment de l’activité ou de la taille des ■ Prestations intellectuelles.
entreprises de l’ensemble de notre échantillon,
certaines familles polarisent l’attention des Une catégorie C « Standard » : ces familles sont
Directions Achats. Il ressort trois catégories de rarement citées comme ayant un caractère
familles [3] : stratégique (moins d’une entreprise sur cinq).
Il s’agit des familles :
Une catégorie A « Stratégique » : pour près ■ Construction de bâtiments, location de
d’une entreprise sur deux, ces familles de bureaux.
services sont stratégiques. Elles sont au nombre ■ Achats d’informations : informations
de quatre : financières, études & analyses, tendances,
■ IT Télécoms SSII. documentation.
■ Prestations industrielles. ■ Services financiers (en réalité cette famille
■ Transport & logistique. dépend dans la plupart des cas des Directions
■ Marketing & communication. Financières).
Une catégorie B « Sensible » : pour près d’une Nous avons voulu renforcer cette analyse en
entreprise sur quatre, ces familles sont mesurant le degré d’implication de la Fonction
sensibles. En réalité, selon les entreprises, ces Achats sur ces familles de services [4]. Pour ce
familles sont tantôt stratégiques, tantôt sans faire, nous avons demandé aux interviewés de
caractère stratégique. Elles sont également au donner, pour chaque famille, l’importance de la
nombre de quatre : responsabilité de la Fonction Achats et de placer
■ Intérim, prestataires de main d’œuvre, un curseur selon les définitions suivantes :
recrutement. ■ 0% N’est pas associé.
■ Recherche & Développement, études ■ 25 % Participe à la négociation finale du prix.
engineering, études produits. ■ 50 % Participe à la sélection finale des
fournisseurs et à la négociation du
contrat.
3 Familles considérées comme stratégiques ■ 75 % Les Achats sont leaders dans le
(% d'entreprises)
Stratégique processus d’achats.
70
A B C
■ 100 % Les Achats sont leaders dans le
60
processus d’achats et le suivi de la
50 prestation.
40
Cinq familles concentrent nettement une part
30
importante de l’énergie déployée par la Fonction
20
Achats. Il est tout à fait remarquable de noter
10 que parmi ces cinq premières familles, trois font
partie de la catégorie « A stratégique ». Seule la
0
IT Télécoms Prest. Transports Marketing Intérim, R&D Autres Prest. Location/ Achats Services Autres
SSII indus. et & com. prest. engineering services intellect. constr. d’infos financiers famille « Marketing & communication » dénote
logistique main d’œuvre généraux bureaux
car, bien que souvent considérée comme
10
11
stratégique (elle appartient à la catégorie A), la Pour chaque objectif cité, nous leur avons
Fonction Achats estime qu’elle a un faible niveau demandé de nous donner leur estimation du
d’implication sur ce type d’achats. Les raisons résultat actuel en pourcentage par rapport à
invoquées lors des interviews sont, d’une part, leur objectif à 3 ans (résultat actuel/objectif à
la technicité de ces achats, et d’autre part, un atteindre). Par exemple : nous sommes
phénomène de baronnie des départements aujourd’hui à 75 % du résultat à atteindre dans
« Marketing & communication » qui 3 ans. Le potentiel d’amélioration est donc :
n’encouragent pas les acheteurs à s’en mêler. 1 – résultats actuels/objectifs à atteindre.
La Fonction Achats est fortement impliquée sur Pour ce graphique nous n’avons retenu que les
deux autres familles : les « Autres services & entreprises dont le potentiel d’amélioration est
frais généraux », ce qui s’explique sans doute supérieur à 50 %, c’est-à-dire celles qui ont un
par la multiplicité des petits montants et fort potentiel d’amélioration.
l’interaction forte avec les utilisateurs. Quant à
la famille « Intérim et prestataires de main
d’œuvre, recrutement » l’implication forte des 4 Importance de l'implication de la Fonction Achats
(Nombre d'entreprises)
Achats est probablement liée aux risques légaux < 25% 25% à 50% 50% à 75% 75% à 100%
35
A A A
inhérents aux prestations d’intérim et à la
30
diversité juridique des statuts lorsqu’on doit
gérer plusieurs pays. 25
20
Lorsque des familles d’achats de services
15
échappent aux Achats, nous avons demandé
10
aux interviewés quelles en étaient les raisons ?
Les réponses montrent qu’il s’agit, 5
35
L’enquête démontre que de nombreuses
30
entreprises considèrent qu’elles ont encore un
25
gros potentiel d’amélioration dans les achats de
20
services. Pour cerner ce potentiel et évaluer la
15
dynamique dans le temps, nous avons demandé
10
aux Dirigeants Achats de s’auto-évaluer
5
aujourd’hui par rapport à un objectif qu’ils
pensent atteindre dans les 3 ans à venir. 0
Pas encore eu Résultats potentiels Importance Manque visibilité Marché Technicité
le temps d’organiser faibles/incertains de l’achat local sur ces achats fournisseur achats
chapitre 1
En synthèse, les thèmes sur lesquels la majorité Les trois suivants concernent des améliorations
des entreprises déclarent avoir une grande internes à l’entreprise. Relations fournisseurs et
marge de progression sont : la réduction du améliorations internes apparaissent comme les
panel des fournisseurs de services, l’apport deux fronts de la Fonction Achats. [6]
d’innovations et de rentabilité aux autres
fonctions de l’entreprise, la minimisation des Nous avons cherché à connaître les leviers mis
coûts d’utilisation, la minimisation du coût de la en avant par les Directions Achats pour
Fonction Achats et la satisfaction des clients améliorer leur performance en achats de
internes. services. Pour chaque famille, un ensemble de
Ce qui appelle un commentaire : les deux leviers et de pratiques achats était proposé aux
premiers thèmes ont trait à l’optimisation de interviewés avec la possibilité de les noter de 1
la relation fournisseurs. à 4 (1 = peu important à 4 = essentiel). Nous
n’avons conservé dans le tableau ci-contre que
les leviers les plus importants cités par les
6 % des entreprises ayant un fort potentiel d'amélioration interviewés.
(% d'entreprises)
70
Trois leviers dominent largement : la mise en
60
concurrence des prestataires, l’approche
50 contractuelle interne (cahiers des charges
40 définis avec les utilisateurs) et la globalisation
des besoins.
30
20
Malgré la diversité des familles de services
10 étudiées, cette concentration exclusive sur trois
leviers, somme toute assez classiques, révèle
0
Réduction Apport Min. coûts Min. Satisfaction Gestion Performance Qualité Min.
panel d'innovations d'utilisation coûts client interne contrats fournisseurs produit/ coûts probablement que les achats de services n’ont
fournisseurs Fonction Achats service livré d'achats
pas encore bénéficié de toute la maturité
professionnelle appliquée aux autres familles.
Les leviers considérés comme les plus importants par famille
On a ainsi le sentiment que dans une majorité
Familles Levier 1 Levier 2 Levier 3 Levier 4
de cas, à défaut de réflexion approfondie par
R&D engineering
famille, les mêmes recettes s’appliquent
Sous-traitance prestations industrielles
partout. Les Directions Achats qui veulent
Prestations intellectuelles
augmenter leurs performances devront travailler
Informations financières, études et tendances
spécifiquement, famille par famille, et
Marketing communication
spécialiser certaines équipes d’acheteurs
IT Télécoms développement software
(cf. tableau ci-contre).
Intérim et prestation main d’œuvre
Construction location de bâtiments
Transport Logistique
Autres services frais généraux
Mise en concurrence Approche contractuelle « interne » Globalisation besoins Réduction panel fournisseurs
12
13
15
En effet, nous avons demandé à nos interviewés 8 % de sites où les e-solutions sont déployées en 2003
(% d'entreprises)
de quantifier le déploiement de e-solutions au
50
sein de leur organisation en 2003 (% de business
units ou de sites sur lesquels les e-solutions
40
correspondantes sont déployées). Puis nous
leur avons demandé quel était le chiffre 30
d’affaires acheté en services faisant l’objet d’un
traitement total ou partiel par une e-solution. 20
Nous avons voulu connaître les familles de On trouve également les « services & frais
services qui étaient les plus concernées par généraux » et « l’intérim & les prestataires de
l’usage de e-solutions, quelle que soit la main d’œuvre » généralement considérés
technologie utilisée. comme des familles « sensibles » (l’intérim,
Quatre familles sont privilégiées à ce jour. Dans du fait de sa complexité juridique et les services
ce palmarès, on retrouve les familles IT Télécoms généraux, du fait du grand nombre d’utilisateurs
SSII et transport/logistique, généralement concernés). Ici, il est évident que les Directions
considérées comme stratégiques (catégorie A). Achats cherchent, à travers les e-solutions, un
moyen de se décharger et d’automatiser un
Dans les deux cas, l’utilisation de e-solutions nombre de transactions important, à faibles
cadre bien avec la forte volonté de globalisation montants, pour se concentrer sur des tâches à
que nous avons décrite précédemment. plus forte valeur ajoutée. [11]
20
On retrouve ici les quatre familles stratégiques
15
de la catégorie A évoquées plus haut. Parmi ces
10
quatre familles stratégiques, celles où les
5 attentes sont les plus fortes vis-à-vis des
0 e-solutions sont les familles « transport &
Peu important Utile Important Essentiel Pas d'avis
logistique » et « marketing & communication ».
16
17
De même, deux familles sensibles de la 13 Objectifs 2006 de CA acheté à traîter par des e-solutions
(% d'entreprises)
catégorie B sortent du lot : « intérim & CA < 25% 25% à 50% > 50%
100
A B A B
prestataires de main d’œuvre » et « services & 90
frais généraux ». [13] 80
70
30
exagérations de la période précédente (1999-
20
2001). Plusieurs Dirigeants Achats nous ont
10
affirmé que leur entreprise, échaudée par les
0
promesses non tenues des e-solutions en regard Transports Intérim, Marketing Prest. IT Télécoms Autres Prest. Location/ Achats R&D
et logistique prest. & com. indus. SSII services intellect. constr. d’infos engineering
main d’œuvre généraux bureaux
des investissements consentis, était devenue
méfiante. La réduction des budgets et la
nécessité de justifier des retours sur 14 Période acceptable pour atteindre le ROI
(% d'entreprises)
investissements (ROI) rapides ne sont pas
50
favorables à des déploiements plus massifs de
45
e-solutions. 70 % des entreprises utilisent ce
40
critère du ROI (ou la notion de pay-back en
35
nombre de mois) pour juger un projet 30
e-solution, et la majorité d’entre elles attend un 25
ROI sur une période très courte (6 à 12 mois). 20
15
En clair, il ne s’agit pas d’investissements, mais 10
15 Jugement sur le savoir-faire "on-line" des fournisseurs Dans tous les cas, cela les incitera sans doute à
(% d'entreprises)
Bon Très bon se poser les bonnes questions : sont-ils
50
suffisamment préparés pour faire des offres sur
40 e-catalogues ? Ont-ils des offres multi-pays
cohérentes ? Fournissent-ils les bons e-services
30 aux Directions Achats (agrégations de factures,
tableaux de bord…) ? [15]
20
40
De même, la formation des utilisateurs, des
30 acheteurs et des fournisseurs est un obstacle à
surmonter. [16]
20
10
0
ge du
inte ion
ache ur/
d'ac w
acheion des
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G
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Syst
nit
bure
BDD
coor
Coll
18
chapitre 2 19
L’examen de l’échantillon global permet de confirmer notre ■ Réseau physique : traite le cas particulier des
intuition selon laquelle les achats en général, et entreprises dont le cœur de métier consiste à
particulièrement les achats de services, sont traités de gérer un réseau physique (typiquement les
manière différenciée par les entreprises. opérateurs de télécommunication, de
transports ferroviaires, d’énergie…).
En premier lieu, la politique d’achats de services sera ■ Services & commerce : regroupe les sociétés
naturellement influencée par la nature de l’activité de de services B2B, B2C, ainsi que la grande
l’entreprise. De manière générale, la part d’achats de distribution.
services dans le portefeuille achats est moins importante ■ Banques & assurances : est une activité
chez les industriels que dans les sociétés de services. traitée à part.
Deuxièmement, la structure d’activité de l’entreprise impose Bien entendu, lorsque certains groupes ont
des contraintes organisationnelles fortes. Selon qu’une plusieurs activités, nous avons retenu l’activité
entreprise dispose d’une activité concentrée sur quelques dominante en matière de chiffre d’affaires.
sites, qu’elle est dispersée sur 200 à 300 sites ou qu’elle
gère 10 000 points de vente, le mode organisationnel devrait
logiquement influencer la politique achats et inciter ou pas à
la mise en place de certaines e-solutions.
Trois points-clés :
Enfin, la taille du terrain de manœuvre géographique devrait ■ Marges de progression par rapport aux objectifs
également avoir une influence significative. En effet, il à 3 ans : globalement, les métiers par affaires et
semble plus facile de globaliser les achats de services dans séries ainsi que les banques & assurances expri-
ment un fort potentiel d’amélioration, supérieur à
une entreprise domestique que de le faire dans une
la moyenne, par rapport à leurs objectifs à 3 ans.
entreprise multi-pays à l’échelle européenne ou mondiale. Ces deux métiers doivent, par exemple, fortement
Ces trois axes d’analyse ont fait chacun l’objet d’une progresser sur la réduction du panel fournisseurs
approche détaillée ci-après. ou la minimisation des coûts d’utilisation. A l’in-
verse, les entreprises de process sont celles qui
expriment le moins de potentiel de progression
(cf. [23]).
L’activité ■ Des priorités clairement différenciées selon les
familles d’achats de services pour démarrer des
e-solutions : les banques, par exemple, privilégient
Nous avons segmenté l’échantillon des
les prestations intellectuelles. Les métiers par affaires
entreprises interrogées en cinq grandes et séries sont les plus nombreux à vouloir démarrer
catégories d’activités : en e-solutions. Pour les Télécoms et les services
informatiques, les industriels des process, eux, pri-
■ Affaires et séries : regroupe les activités dites
vilégient la famille transport/logistique (cf. [28]).
« à la commande », par affaires, par projets ou
■ Un déploiement en e-solutions beaucoup plus impor-
encore les industriels qui produisent des tant pour les métiers affaires & séries. Les métiers
petites séries. affaires et séries sont ceux qui ont le plus déployé
■ Process : regroupe les entreprises industrielles leurs e-solutions en 2003 et qui achèteront le
plus à travers elles en 2006. A l’inverse, les entre-
de transformation par process (ex : la chimie) prises gestionnaires de réseaux physiques sont les
et les grandes séries (ex : l’électronique grand moins déployées et traiteront un volume d’achats
public). relativement faible en 2006 (cf. [25]-[30]).
chapitre 2
17 Critères de performance utilisés dans les plans stratégiques Les critères de performance utilisés
Affaires + Séries
(échelle de 1 : peu important
Process
dans les plans stratégiques
à 4 : essentiel)
A4,0 A4,0 et la mesure de la performance
H 3,5
B H 3,5
B
3,0 3,0
2,5 2,5
2,0
1,5
2,0
1,5
L’importance des critères de performance
G C G C
utilisés varie fortement selon l’activité de
Réseau l’entreprise. Les Directions Achats du monde
A4,0
F D F D industriel sont visiblement habituées à
H 3,5
B
E 3,0
E raisonner sur des critères de contribution à la
2,5
2,0
2,5
2,0
2,5
2,0
plutôt mise en avant.
G
1,5
C G
1,5
C
Le critère « mise en œuvre de e-solutions »
semble peu important pour les métiers
« affaires et petites séries ». Les gestionnaires
F D F D
Moyenne de réseaux physiques, eux, font relativement
E E
A : Contribution marge brute – B : Réduction frais de fonctionnement – C : Réduction BFR – D : Développement durable peu de cas de l’externalisation. Enfin, on notera
E : Mise en œuvre e-solutions – F : Contribution à l'externalisation – G : Intégration innovations – H : Autres
que l’intégration des innovations n’est pas
importante pour les Directions Achats du
18 Existence de mesures formelles sur ces critères de performance secteur banques & assurances. [17]
(% d'entrepises)
Affaires + Séries Process
A100 A100 Il faut toutefois relativiser ces orientations
H 80 B H 80 B
60 60 stratégiques. En effet, nous avons également
40 40
20
que process) sont cohérents puisque la
G C
contribution à la marge brute est largement
Services + Commerce Banques + Assurances mesurée. A l’inverse, les entreprises du secteur
A100 A100
F D
H 80 B H 80 B services & commerce, de même que le secteur
60 E 60
40 40
banques & assurances mesurent relativement
20 20
G C G C
peu fréquemment le critère « réduction des frais
de fonctionnement », considéré pourtant
comme important par ces secteurs.
F D F D
Moyenne De la même façon, le secteur banques &
E E
A : Contribution marge brute – B : Réduction frais de fonctionnement – C : Réduction BFR – D : Développement durable assurances réalise très peu de mesures
E : Mise en œuvre e-solutions – F : Contribution à l'externalisation – G : Intégration innovations – H : Autres
formelles sur la mise en œuvre de e-solutions.
20
21
La comparaison entre ces deux graphes montre Lorsqu’on souhaite savoir où en sera la
donc, d’une part, qu’il ne suffit pas qu’un critère globalisation de ces familles de services en 2006,
de performance soit déclaré important pour être on obtient également des différences fortes selon le
mesuré et, d’autre part, que certains secteurs secteur d’activité dans lequel intervient l’entreprise.
s’avèrent plus cohérents que d’autres en
mesurant formellement les critères qu’ils jugent
importants.
19 Système de mesure de performance des prestataires
(% d'entreprises)
De façon plus générale, l’existence d’un Il existe un système de mesure formalisée de la performance prestataires Accessible acheteurs
100
système de mesure des performances des
90
prestataires est très inégale. Que ce système de 80
mesure et de suivi soit sur papier ou informatisé, 70
le secteur banques & assurances paraît le plus 60
en pointe, tandis que les entreprises de services 50
& commerce, largement à la traîne, font peu de 40
20
L’analyse de la part des achats effectués en 20 % des entreprises ayant une approche très locale en 2003
local en 2003 révèle des différences Affaires + Séries
(% d'entreprises)
Process
A100 A100
importantes entre les secteurs selon les familles J B J B
80 80
d’achats de services. 60 60
40 40
I C I C
Ainsi, sur la famille « Recherche & 20 20
40
I C
achètent cette famille en local. 20
21 % des entreprises souhaitant une approche très globale en 2006 Pour le graphe ci-contre nous n’avons retenu
Affaires + Séries
(% d'entreprises)
Process que les familles achats dont la part prévue en
A100 A100
J B J B
achat global est supérieure à 75 %, c’est-à-dire
80 80
I
40
C I
40
C
cas du secteur affaires et petites séries
20 20
G E G E
F Moyenne F
Des marges de progression
A : R&D engineering – B : Prestations industrielles – C : Prestations intellectuelles – D : Achats d’informations – E : Marketing communication par rapport aux objectifs à 3 ans
F : IT Télécoms SSII – G : Intérim et prestataires main d’œuvre – H : Location de bureaux – I : Transports et logistique – J : Autres frais généraux
différentes selon les secteurs d’activité
22 Objectifs de performance spécifiques aux achats de services Après avoir énoncé une série d’objectifs de
Affaires + Séries
(échelle de 1 : peu important
Process performance des achats de services, nous avons
à 4 : essentiel)
A4,0 A4,0
I 3,8
B I 3,8
B
demandé à chaque interviewé de les noter par
3,6 3,6
3,4 3,4
3,2
3,0
3,2
3,0
ordre d’importance.
2,8 2,8
2,6 2,6
H
2,4
2,2
C H
2,4
2,2
C
H
2,4
2,2
C performance de leurs fournisseurs, ce qui est
assez cohérent avec le fait que, comme on l’a vu
Services + Commerce G D Banques + Assurances
A4,0 A4,0
précédemment, ce secteur est le plus en pointe
I 3,8
3,6 B I 3,8
3,6 B dans les systèmes de mesure de la performance
3,4
3,2
F E 3,4
3,2
3,0 3,0
2,8
2,6
2,8
2,6
des prestataires. Les industries de process,
H
2,4
C H
2,4
C
2,2 2,2
elles, accordent beaucoup d’importance à
l’ensemble des critères touchant à la relation
G D G D
fournisseurs (réduction du panel, amélioration
F E Moyenne F E de la performance fournisseurs, amélioration de
A : Minimisation coût achat – B : Minimisation coût Fonction Achats – C : Minimisation coût d’utilisation – D : Satisfaction clients internes
E : Réduction panel fournisseurs – F : Amélioration performance fournisseurs – G : Amélioration qualité produit/service livré la qualité livrée, apport d’innovation,
H : Apport d'innovations – I : Amélioration de la gestion de contrats
amélioration de la gestion des contrats). [22]
22
23
Le potentiel d’amélioration à 3 ans fait 23 % des entreprises ayant une forte marge de progression
(% d'entreprises)
apparaître des différences sectorielles Moyenne Affaires + Séries Process Réseau Services + Commerce Banques + Assurances
100
importantes.
90
80
On observe que ce sont les métiers par affaires
70
& séries, ainsi que les banques & assurances
qui expriment les plus fortes marges de 60
35
En 2006, la situation devrait sensiblement
30
évoluer d’après les déclarations des
25
interviewés. Les entreprises devraient continuer
20 à déployer leurs e-solutions pour atteindre
15 progressivement l’ensemble des business units
10 et des sites concernés (seules les banques &
5
assurances paraissent ici plus prudentes). [29]
0
R&D Prest. Prest. Achats Marketing IT Télécoms Intérim, Location/ Transports Autres
engineering indus. intellect. d’infos & com. SSII prest. constr. et logistique services Le chiffre d’affaires en achats de services
main d’œuvre bureaux généraux
passant par les e-solutions devrait, lui,
24
25
également progresser sensiblement pour 29 % de sites où les e-solutions seront déployées en 2006
(% d'entreprises)
l’ensemble des secteurs (sauf pour les Moyenne Affaires + Séries Process Réseau Services + Commerce Banques + Assurances
80
gestionnaires de réseaux physiques). [30]
70
60
Le mode organisationnel 50
40
Nous avons segmenté l’échantillon des
30
entreprises interrogées selon trois grands
20
modes organisationnels :
10
■ Les Concentrés : regroupe les entreprises dont
l’essentiel de l’activité est concentré sur 0
% des sites < 25% 25 à 50% des sites 50 à 75% des sites 75 à 100% des sites
quelques sites de production, d’exploitation,
de recherche… les collaborateurs de ces
entreprises concentrées sont donc nombreux 30 % de CA services qui sera acheté en e-solutions en 2006
(% d'entreprises)
sur un même site. Moyenne Affaires + Séries Process Réseau Services + Commerce Banques + Assurances
90
■ Les Multi-sites/multi-entités : cette catégorie
80
regroupe des entreprises qui ont souvent
70
plusieurs lignes de business, de nombreuses
60
filiales, et des sites disséminés, ce qui rend
50
difficile les tentatives de vision consolidée.
40
Elles comptent typiquement 200 à 300 sites.
■ Les Réseaux commerciaux : sont des 30
Trois points-clés :
■ Les objectifs de globalisation des achats de services : les entreprises à réseau commercial intégré ont de forts objectifs de globalisation des
achats de services et sont nombreuses à l’exprimer sur toutes les familles. Au contraire, les objectifs de globalisation des concentrés et des
multi-sites sont très différents selon les familles de services (cf. [35]).
■ Les réseaux commerciaux expriment une forte volonté de déployer et utiliser des e-solutions : cette volonté a certainement un lien avec les
objectifs précédents de forte globalisation de toutes les familles (cf. [42]-[43]).
■ Les multi-sites (et dans une moindre mesure les réseaux commerciaux) ont le plus testé/adopté de e-solutions : les e-solutions apparais-
sent probablement comme un moyen de résoudre le problème organisationnel et les difficultés que rencontrent ces entreprises à gérer des
achats et des approvisionnements répartis sur de très nombreux sites (cf. [38]).
chapitre 2
F C F C F C
E D E D E D
Moyenne
A : Contribution marge brute – B : Réduction frais de fonctionnement – C : Réduction BFR – D : Développement durable – E : Mise en œuvre e-solutions – F : Contribution à l'externalisation – G : Intégration innovations
26
27
F C F C F C
E D E D E D
Moyenne
A : Contribution marge brute – B : Réduction frais de fonctionnement – C : Réduction BFR – D : Développement durable – E : Mise en œuvre e-solutions – F : Contribution à l'externalisation – G : Intégration innovations
Par ailleurs, l’existence d’un système de mesure 33 Système de mesure de performance des prestataires
(% d'entreprises)
de la performance des prestataires de services Il existe un système de mesure formalisée de la performance prestataires Accessible acheteurs
80
révèle une surprise : on ne s’attendait pas à ce
70
que les réseaux commerciaux soient si faibles
alors que cette catégorie d’entreprises devrait 60
10
0
Moyenne Concentrés Réseaux commerciaux intégrés Multi-sites
chapitre 2
J 60 B J 60 B J 60 B
50 50 50
40 40 40
30 30 30
I 20 C I 20 C I 20 C
10 10 10
H D H D H D
G E G E G E
F F F
Moyenne
A : R&D engineering – B : Prestations industrielles – C : Prestations intellectuelles – D : Achats d’informations – E : Marketing communication – F : IT Télécoms SSII
G : Intérim et prestataires main d’œuvre – H : Location de bureaux – I : Transports et logistique – J : Autres frais généraux
28
29
J 80 B J 80 B J 80 B
70 70 70
60 60 60
50 50 50
40 40 40
I 30
20
C I 30
20
C I 30
20
C
10 10 10
H D H D H D
G E G E G E
F F F
Moyenne
A : R&D engineering – B : Prestations industrielles – C : Prestations intellectuelles – D : Achats d’informations – E : Marketing communication – F : IT Télécoms SSII
G : Intérim et prestataires main d’œuvre – H : Location de bureaux – I : Transports et logistique – J : Autres frais généraux
ambitieux sur deux dimensions : la minimisation Mais surtout, en ce qui concerne les marges de
du coût de la Fonction Achats et la réduction du progression, deux profils sont fortement
panel fournisseurs. contrastés. Les profils de réseaux commerciaux
En revanche, ils accordent beaucoup sont les plus nombreux à exprimer un fort
d’importance à la satisfaction des clients potentiel d’amélioration sur des dimensions
internes ainsi qu’à l’amélioration de la gestion plutôt internes (minimisation des coûts
des contrats fournisseurs. d’utilisation et satisfaction des clients internes).
On notera également que les Directions Achats Ces mêmes profils paraissent plus au point sur
des réseaux commerciaux intégrés font peu de la gestion de la relation fournisseurs
cas de leur contribution à l’apport d’innovations (performance fournisseurs, gestion des
aux autres fonctions de l’entreprise. [36] contrats).
G D G D G D
F E F E F E
Moyenne
A : Minimisation coût achat – B : Minimisation coût Fonction Achats – C : Minimisation coût d’utilisation – D : Satisfaction clients internes – E : Réduction panel fournisseurs – F : Amélioration performance fournisseurs
G : Amélioration qualité produit/service livré – H : Apport d'innovations – I : Amélioration de la gestion de contrats
chapitre 2
37 % des entreprises ayant une forte marge de progression Alors que les profils concentrés sont meilleurs
(% d'entreprises)
Moyenne Concentrés Réseaux commerciaux intégrés Multi-sites sur le fonctionnement interne (coûts
80
75 d’utilisation, satisfaction des clients internes) et
70 conservent de belles marges de progression sur
65 la gestion des contrats ou l’apport d’innovation
60 aux autres fonctions de l’entreprise.
55
50
On observe enfin que les multi-sites sont les
45
moins nombreux à estimer avoir une marge de
40
progression en matière de réduction de panel
35
fournisseur. Si on relie cela au graphe
30
Min. Min. Min. coûts Satisfaction Réduction Performance Qualité Apport Gestion
coûts coûts d'utilisation client interne panel fournisseurs produit/ d'innovations contrats précédent, on peut penser que ces Dirigeants
d'achats Fonction Achats fournisseurs service livré
Achats, qui privilégient la satisfaction des
clients internes, préfèrent ne pas livrer contre
38 Types de e-solutions testées/adoptées pour les services ces derniers le difficile combat de la réduction
(% d'entreprises)
Moyenne Concentrés Réseaux commerciaux intégrés Multi-sites du nombre de fournisseurs. [37]
25
30
Cela dit, du fait de la complexité de la mise en
œuvre, ce sont les multi-sites qui ont le moins
20 déployé de e-solutions en 2003.
Nous l’avons vu plus haut, ces mêmes multi-
10
sites ont aussi des pratiques encore très locales
0 et des objectifs de globalisation très
% des sites < 5% 25 à 50% des sites 50 à 75% des sites 75 à 100% des sites
prudents. [39]
30
31
Du reste, ces entreprises multi-sites sont aussi 40 % de CA services acheté en e-solutions en 2003
(% d'entreprises)
celles qui traitent la plus faible part de leurs Moyenne Concentrés Réseaux commerciaux intégrés Multi-sites
100
achats de services à travers une e-solution en
90
2003. [40]
80
70
Pourtant, pour l’avenir, ces multi-sites accordent 60
beaucoup d’importance aux e-solutions. Leurs 50
Directions Achats expriment ici probablement 40
des attentes fortes sur ce type d’outil qui leur 30
permettrait de renforcer les leviers de leur 20
0
% du CA < 5% 5 à 10% du CA 10 à 15% du CA % du CA > 15%
Dans le détail des prévisions, les multi-sites, on
l’a compris, sont prudents dans leurs objectifs
de déploiement. Les réseaux commerciaux, eux, 41 Importance accordée aux e-solutions pour les 3 ans à venir
(% d'entreprises)
misent tout sur le déploiement (presque 80 % Moyenne Concentrés Réseaux commerciaux intégrés Multi-sites
50
des entreprises de cette catégorie estiment
qu’elles auront un taux de plus de 75 % de
40
déploiement sur les unités concernées). [42]
30
De même, le niveau prévu de chiffre d’affaires
des achats de services transitant par une 20
e-solution est bien moins élevé pour les multi-
sites, qui paraissent moins ambitieux que les 10
prescripteur-acheteur et la consolidation/ 40
coordination des achats.
30
Les concentrés, par exemple, et dans une
20
moindre mesure les réseaux commerciaux,
10
expriment un manque d’analyse stratégique de
leur portefeuille achats et d’un système de 0
% des sites < 25% 25 à 50% des sites 50 à 75% des sites 75 à 100% des sites
reporting.
chapitre 2
60
Les entreprises « régionales »
50
et « globales » s’intéressent davantage
40 à la mesure de la performance
30
Alors que les régionaux et les globaux donnent
20 un niveau de priorité important sur les critères
10
économiques de performance de la Fonction
Achats que sont la contribution à la marge brute
0
ou la réduction du besoin en fonds de
Syst ille Ach ique
g Ac l de
éral t
préa hat
acheion des
sa s
niss es
E e
hn n
d low
ache ur/
des tion/
inte ion
gem du
es
gén men
utili tion de
lac
Form lable
Form teurs
Form teurs
Mise eurs
Acha Amé RP
inte ommun ts
G e
ent
four ation d
Autr
rne icat
nsiv
chan estion
me t Ac
eur/ isate
a
C acha
ortin me
en p
feu tég
h
que ipe
tion lida
o
l
a
cript util
du p nalyse
abo
A
bure
BDD
coor
33
Trois points-clés :
De même pour la mise en œuvre de e-solutions
ou la contribution à l’externalisation de ■ Les régionaux sont ceux qui ont le plus de difficultés à globaliser leur approche
des achats de services : ces entreprises ont déjà une approche très locale des
fonctions ou de services de l’entreprise. [45]
achats de services en 2003. Ce sont aussi ceux qui ont les objectifs de globalisa-
tion les plus faibles à 3 ans (cf. [47]-[48]).
Quant à la mesure formelle d’objectifs sur ces ■ Les régionaux ont aussi le plus fort potentiel de progression : parmi les difficul-
critères de performance, ce sont les régionaux tés que doivent régler ces entreprises, beaucoup de marges de progrès portent
qui mesurent le plus. sur la relation fournisseur, la réduction du panel fournisseurs, la performance four-
nisseur et la qualité livrée (cf. [50]).
Les domestiques, eux, sont faibles sur les
■ Les entreprises globales sont celles qui ont le plus testé de e-solutions : toutes
mesures économiques en général (contributions les technologies sont concernées, module de e-procurement d’un ERP, market-
à la marge brute, à la réduction des frais de places, logiciels de e-solutions, e-enchères… Ce sont également les entreprises
fonctionnement de l’entreprise, à la réduction globales qui ont les objectifs à 3 ans les plus importants en terme de déploie-
ment de e-solutions et de volume d’achats transitant par ces solutions (cf. [51]-
du besoin en fonds de roulement). [46]
[55]-[56]).
F C F C F C
E D E D E D
Moyenne
A : Contribution marge brute – B : Réduction frais de fonctionnement – C : Réduction BFR – D : Développement durable – E : Mise en œuvre e-solutions – F : Contribution à l'externalisation – G : Intégration innovations
H 70
60
B H 70
60
B H 70
60
B
50 50 50
40 40 40
30 30 30
20 20 20
10 10 10
G C G C G C
F D F D F D
E E E
Moyenne
A : Contribution marge brute – B : Réduction frais de fonctionnement – C : Réduction BFR – D : Développement durable – E : Mise en œuvre e-solutions – F : Contribution à l'externalisation – G : Intégration innovations – H : Autres
chapitre 2
La globalisation des achats de services La volonté de globaliser, dans les 3 ans à venir,
est un objectif plus facile à atteindre certains achats de services est flagrante pour
pour les entreprises « domestiques » les entreprises globales.
Elles veulent d’ailleurs, lorsque c’est possible,
La globalisation des achats (c’est-à-dire la s’engager avec des fournisseurs eux-mêmes
remontée et la consolidation des besoins, la capables de fournir leurs prestations sur
centralisation de la négociation, la gestion plusieurs pays, voire à un niveau mondial.
concentrée contrats fournisseurs) est un levier Les familles le plus souvent citées pour une
plus facile à actionner pour une entreprise forte globalisation sont : l’intérim, la location
domestique. On conçoit aisément que, n’ayant de bureaux, les services IT, Télécoms,
pas à gérer une diversité de pays, de marchés informatiques…
fournisseurs, de législations, etc., l’achat local y
soit plus limité. On note que ces entreprises mondiales ont peu
d’espoirs du côté de la globalisation des achats
A l’inverse, à leur échelle, les entreprises de marketing & communication, probablement
régionales ou globales ont des parts plus difficile à mettre en œuvre.
relativement plus élevées d’achats en local
sur certaines familles (R&D, prestations Les entreprises régionales sont, de manière
industrielles, prestations intellectuelles…). [47] visible, les moins nombreuses,
comparativement à la moyenne de l’échantillon,
Si on se projette en 2006, les domestiques à envisager une globalisation forte, et ceci sur
apparaissent toujours comme des entreprises toutes les familles de services ! [48]
dont les achats en consolidé seront importants.
Il est décidément plus aisé d’intégrer ses
processus achats lorsqu’on est sur un business
national !
J 60 B J 60 B J 60 B
50 50 50
40 40 40
30 30 30
I 20 C I 20 C I 20 C
10 10 10
H D H D H D
G E G E G E
F F F
Moyenne
A : R&D engineering – B : Prestations industrielles – C : Prestations intellectuelles – D : Achats d’informations – E : Marketing communication – F : IT Télécoms SSII
G : Intérim et prestataires main d’œuvre – H : Location de bureaux – I : Transports et logistique – J : Autres frais généraux
34
35
L’entreprise globale insiste sur Ce besoin est un peu plus élevé chez les
l’importance de la relation fournisseur entreprises globales, sans doute du fait de leur
avec ses prestataires de services mondialisation.
Dans leur cas, on peut d’ailleurs relier ce souci
L’amélioration de la performance des de soigner la relation fournisseur à la nécessité
fournisseurs (délais, fiabilité, sécurité, de soigner les clients internes dans ce contexte
conformité…) ainsi que l’amélioration de la fort de globalisation.
qualité du service délivré sont des objectifs Du côté des entreprises domestiques, l’apport
auxquels les entreprises attribuent un niveau d’innovation aux autres fonctions de l’entreprise
de priorité élevé. n’est pas un critère digne d’intérêt,
contrairement aux entreprises régionales et
globales. [49]
J B J B J B
80 80 80
60 60 60
40 40 40
I C I C I C
20 20 20
H D H D H D
G E G E G E
F F F
Moyenne
A : R&D engineering – B : Prestations industrielles – C : Prestations intellectuelles – D : Achats d’informations – E : Marketing communication – F : IT Télécoms SSII
G : Intérim et prestataires main d’œuvre – H : Location de bureaux – I : Transports et logistique – J : Autres frais généraux
G D G D G D
F E F E F E
Moyenne
A : Minimisation coût achat – B : Minimisation coût Fonction Achats – C : Minimisation coût d’utilisation – D : Satisfaction clients internes – E : Réduction panel fournisseurs – F : Amélioration performance fournisseurs
G : Amélioration qualité produit/service livré – H : Apport d'innovations – I : Amélioration de la gestion de contrats
chapitre 2
50 % des entreprises ayant une forte marge de progression Lorsqu’on se projette vers l’avenir, ce sont les
(% d'entreprises)
Moyenne Domestique Régional Global régionaux qui expriment les plus forts potentiels
90
de progression sur la plupart des objectifs.
80
Leurs marges de progression concernent
70 essentiellement la relation fournisseurs
60 (réduction de panel, performance fournisseur,
qualité livrée…).
50
40
A l’inverse, les entreprises globales sont les
30 moins nombreuses à penser qu’il leur reste de
fortes marges de progression sauf sur deux
20
Min. Min. Min. coûts Satisfaction Réduction Performance Qualité Apport Gestion
coûts coûts d'utilisation client interne panel fournisseurs produit/ d'innovations contrats objectifs particuliers : la réduction du panel
d'achats Fonction Achats fournisseurs service livré
fournisseur et l’intégration d’innovations.
51 Types de e-solutions testées/adoptées pour les services Ces deux points peuvent être rapprochés de
(% d'entreprises)
Moyenne Domestique Régional Global l’importance que ces entreprises accordent à la
30
relation fournisseurs. [50]
25
20 L’adoption de e-solutions :
les entreprises régionales & globales
15
paraissent plus avancées
10
37
Par ailleurs, en 2003, en ce qui concerne le 52 % des sites où les e-solutions sont déployées en 2003
(% d'entreprises)
déploiement de e-solutions, même si les Moyenne Domestique Régional Global
70
différences ne sont pas flagrantes, les
domestiques paraissent avoir un peu moins 60
50
Pour l’avenir, la situation relative devrait peu
40
évoluer. Les régionaux et les globaux sont ceux
qui devraient accorder le plus d’importance aux 30
« essentiel ». [54] 0
% du CA < 5% 5 à 10% du CA 10 à 15% du CA % du CA > 15%
50
40
30
20
10
0
Peu important Utile Important Essentiel
chapitre 2
55 % des sites où les e-solutions seront déployées en 2006 Cela dit, si ce sont les globaux qui devraient
(% d'entreprises)
Moyenne Domestique Régional Global poursuivre leur déploiement, les domestiques
70
arrivent en seconde position dans les intentions
60 de déployer des e-solutions. En revanche, les
50 régionaux, qui étaient les mieux déployés en
2003, semblent atteindre une limite et ne pas
40
estimer pouvoir progresser beaucoup dans les
30 trois ans qui viennent. [55]
20
Ce sont les globaux qui ont les objectifs les plus
10
élevés en matière de part de chiffre d’affaires
0 qui doit transiter par des e-solutions à fin 2006.
% des sites < 25% 25 à 50% des sites 50 à 75% des sites 75 à 100% des sites
Les domestiques paraissent devoir suivre le
mouvement. [56]
56 % de CA services qui sera acheté en e-solutions en 2006
(% d'entreprises)
Moyenne Domestique Régional Global
70
60
50
40
30
20
10
0
% du CA < 5% 5 à 10% du CA 10 à 15% du CA % du CA > 15%
38
chapitre 3 39
41
1,5 1,5
1,5
2,0
1,5
En ce qui concerne les fortes marges de Ce qui traduit assez bien leur exigence
progression à 3 ans, on retrouve beaucoup de systématique.
similitudes avec les objectifs exprimés Leur marge de progression la plus forte
précédemment [59]. concerne la réduction du panel fournisseurs.
3. Les supports risqués épousent ici aussi la Les rouleaux compresseurs et les
moyenne de l’échantillon. Ils expriment une différenciateurs, qui gèrent un portefeuille
forte marge de progression sur tous les points. majoritairement constitué de services,
paraissent beaucoup moins outillés. Ils doivent
probablement faire face, sur ce plan, à une
grande complexité organisationnelle liée à la
59 % des entreprises ayant une forte marge de progression masse des familles et des fournisseurs.
(% d'entreprises)
Moyenne Rouleaux compresseurs Différenciateurs Supports risqués Ultra-sélectifs
100
30
20
10
0
Min. Min. Min. coûts Satisfaction Réduction Performance Qualité Apport Gestion
coûts coûts d'utilisation client interne panel fournisseurs produit/ d'innovations contrats
d'achats Fonction Achats fournisseurs service livré
42
Le poids des achats de services 43
dans le portefeuille Achats Les différenciateurs Les rouleaux compresseurs
peu de familles stratégiques beaucoup de familles stratégiques
les achats de services sont majoritaires. les achats de services sont majoritaires.
ns
lutio
et e-so
n t s
eme
Les ultra-sélectifs Investiss Les supports risqués
peu de familles stratégiques beaucoup de familles stratégiques
les achats de services ne sont pas majoritaires. les achats de services ne sont pas majoritaires.
40 40
20 C I
30
20 C
10 10
supports risqués. [61]
H D H D
En revanche, les intentions pour 2006 expriment
de nettes tendances : G E G E
F F
1. Les supports risqués sont ceux qui miseront Ultra-sélectifs Supports risqués
A70 A70
beaucoup sur la globalisation pour toutes les J 60 B J 60 B
50 50
familles de services. Cette volonté doit être 40 40
30 30
G E G E
2. Les différenciateurs maintiennent leur Moyenne
F F
politique de différenciation. Ils globaliseront A : R&D engineering – B : Prestations industrielles – C : Prestations intellectuelles – D : Achats d’informations – E : Marketing communication
F : IT Télécoms SSII – G : Intérim et prestataires main d’œuvre – H : Location de bureaux – I : Transports et logistique – J : Autres frais généraux
fortement certaines familles achats comme IT
Télécoms/prestations informatiques, intérim,
transport & logistique, frais généraux…
En revanche, ils ne globaliseront pas la
Recherche & Développement, les prestations
industrielles, les prestations intellectuelles…
chapitre 3
Différenciateurs
(% d'entreprises)
Rouleaux compresseurs
risqués, qui en matière de services sont très
A100 A100 attentifs à la gestion des risques, ont aussi
J B J B
80 80
60 60
cherché, plus que d’autres, à encadrer la
I
40
C I
40
C relation fournisseurs. Par exemple, à travers
20 20
Certains Directeurs Achats que nous avons 63 Types de e-solutions testées/adoptées pour les services
(% d'entreprises)
rencontrés affirment que l’objectif à moyen Moyenne Rouleaux compresseurs Différenciateurs Supports risqués Ultra-sélectifs
35
terme est que tout le portefeuille achats, toutes
30
familles confondues, soit géré par l’ERP.
25
Par ailleurs, les rouleaux compresseurs ont un
peu essayé toutes les autres technologies, 20
5
3. Les différenciateurs, qui comme les rouleaux
compresseurs ont un poids important de 0
Utilisation Marketplaces Autres Logiciel Enchères e-catalogue Portail propre Solutions EDI- Web EDI
de module créées Marketplaces de inversées ; interne avec accès e-collabo-
services dans leur portefeuille achats, ont e-proc par e-solution eRFQ sur de vos rative
dans un ERP l’entreprise intranet fournisseurs
testé/adopté le module e-procurement d’un
ERP. Ils ont aussi testé/adopté les e-enchères.
Mais ce profil est resté globalement à l’écart 64 % des sites où les e-solutions sont déployées en 2003
(% d'entreprises)
des e-solutions. Moyenne Rouleaux compresseurs Différenciateurs Supports risqués Ultra-sélectifs
60
Pour 2006, les mêmes supports risqués sont que moins on a de familles stratégiques et de
convaincus qu’ils vont poursuivre leur poids des services dans le portefeuille, moins
déploiement de e-solutions. Ils devraient aussi grand est l’intérêt porté aux e-solutions.
être beaucoup plus nombreux à passer la barre En revanche, on est un peu surpris par la
des 15 % de chiffre d’affaires achats transitant position relative des rouleaux compresseurs.
par ces e-solutions. Ils ne sont pas les champions de l’intérêt porté
aux e-solutions qu’on pouvait attendre.
Les ultra-sélectifs sont ceux qui envisagent le [66]-[67]
moins d’investir en déploiement. Ils représentent
aussi ceux qui achèteront le moins à travers une En se concentrant uniquement sur les points
e-solution. Ce dernier point vient confirmer saillants des améliorations internes que doit
notre hypothèse de départ et permet de vérifier réaliser chacun de ces profils, on obtient un
éclairage complémentaire [68] :
66 % des sites où les e-solutions seront déployées en 2006 1. Si les rouleaux compresseurs accordent aux
(% d'entreprises)
Moyenne Rouleaux compresseurs Différenciateurs Supports risqués Ultra-sélectifs e-solutions moins d’intérêt que ce que nous
80
attendions, c’est parce que ces entreprises
70
doivent encore régler des questions
60 organisationnelles : deux tiers d’entre elles
50 doivent travailler sur la définition des
40
workflows par famille d’achats ! Et des
problèmes techniques préalables ne sont pas
30
résolus (comme par exemple la nécessité
20
d’améliorer les bases de données achats dans
10
presque 60 % des cas).
0
% des sites < 25% 25 à 50% des sites 50 à 75% des sites 75 à 100% des sites
2. Les supports risqués, qui ont beaucoup
testé/adopté de technologies, et qui
67 % de CA services qui sera acheté en e-solutions en 2006 comptent en accélérer le déploiement,
(% d'entreprises)
Moyenne Rouleaux compresseurs Différenciateurs Supports risqués Ultra-sélectifs insistent désormais sur les hommes :
70
la gestion du changement, une communication
60 interne intensive et la formation des acheteurs,
50 des utilisateurs et des fournisseurs !
40
3. Les différenciateurs ont des besoins plus
30 limités, probablement sur quelques familles
20
stratégiques. En fait, il semble qu’ils se
satisferaient d’un système formel de reporting
10
achats, voire d’un intranet achats.
0
% du CA < 5% 5 à 10% du CA 10 à 15% du CA % du CA > 15%
46
Le poids des achats de services 47
dans le portefeuille Achats Les différenciateurs Les rouleaux compresseurs
peu de familles stratégiques beaucoup de familles stratégiques
les achats de services sont majoritaires. les achats de services sont majoritaires.
ns
lutio
et e-so
n t s
eme
Les ultra-sélectifs Investiss Les supports risqués
peu de familles stratégiques beaucoup de familles stratégiques
les achats de services ne sont pas majoritaires. les achats de services ne sont pas majoritaires.
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Syst e Acha ue
g Ac l de
éral t
préa hat
acheion des
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Défi s/Tech oration
d' w
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inte ommun
li
at
orte stra
cript util
G
ll
du p nalyse
C
t
nit
A
ab
bure
BDD
coor
conclusion
49
Trois leviers sont mis en évidence La transformation interne est le troisième levier
par l’enquête sur lequel les Directions Achats entendent
La globalisation des achats de services est la appuyer. Comme nous le disions en
première tendance qui ressort pour les trois introduction, certaines familles de services
prochaines années. Sur l’ensemble de concernent de très nombreux utilisateurs.
l’échantillon, pratiquement toutes les familles Le défi n’est donc pas seulement de rendre
sont concernées. L’exercice peut prendre des meilleure la Direction Achats, mais de rendre
formes multiples : remontées des besoins en toute l’entreprise meilleure acheteuse de
central, coordination sur plusieurs entités, services. En effet, lorsqu’on demande aux
standardisation des besoins, mise en place de Dirigeants Achats quelles sont les améliorations
contrats cadres, recherche de fournisseurs internes à réaliser, le thème qui sort en premier
globaux, chaque fois que le marché fournisseurs est celui de la gestion du changement et de la
le permet… Une grande majorité de Directions formation. Les améliorations liées aux
Achats cherche à mettre la main sur le périmètre problématiques techniques viennent au second
des familles de services et à limiter au maximum plan. Les nouvelles technologies ont perdu leur
les pratiques d’achats en local. L’objectif, pour caractère « magique ». C’est sur les hommes
beaucoup d’entre elles, consiste à ne laisser en que l’on se concentre afin qu’ils adoptent les
local que les approvisionnements. outils.
L’émergence des e-solutions dans les achats de Quatre profils stratégiques permettent
services est une autre tendance. Le spectre des d’adapter sa stratégie d’achats de services
solutions et des technologies testées ou Le modèle que nous mettons en évidence sur
adoptées par les grandes entreprises est large. une matrice à deux dimensions se révèle
Selon les cas, ces e-solutions couvrent quatre pertinent. Le nombre de familles de services
thèmes-clés des Achats : le sourcing, la gestion stratégiques, d’une part, et le poids des
des approvisionnements, l’analyse des services achats dans le portefeuille, d’autre
dépenses et la gestion des contrats part, permettent de définir quatre profils
fournisseurs. Cependant, il faut opérer une stratégiques : les ultra-sélectifs, les supports
distinction claire entre les entreprises qui ont risqués, les différenciateurs et les rouleaux
peu investi dans les e-solutions, et celles qui compresseurs. Selon nous, en matière d’achats
ont déployé leurs e-solutions ces dernières de services, il n’est pas nécessairement
années. Ces dernières ont pratiquement toutes opportun d’appliquer une politique achats
commencé par utiliser des e-solutions sur des générale aux familles de services. Chaque
familles de biens matériels. Elles font entreprise peut se positionner assez facilement
maintenant progressivement entrer les familles dans cette matrice. Elle peut alors adapter les
de services dans leurs outils. efforts de son organisation achats, choisir son
degré d’investissement en matière de
e-solutions et ajuster sa politique en fonction
de son profil stratégique.
Les auteurs
50
annexe 51
2/ recueillir l’opinion des Dirigeants Achats interrogés sur les perspectives et les évolutions
stratégiques envisagées dans les achats de services.
L’étude porte sur l’ensemble des secteurs de l’industrie, des services et du commerce. Outre
l’étalonnage de la pratique dans son ensemble, elle doit permettre de procéder à une comparaison
intersectorielle. Le rapport ne comportera que des informations globales, donc anonymes.
Ce questionnaire comporte des informations dont certaines peuvent paraître confidentielles.
Si tel est votre cas, veuillez SVP l’indiquer explicitement par une réponse sous la forme suivante
(NC). Toutefois, soyez certain que la plus grande confidentialité sera respectée en ce qui concerne
chaque réponse individuelle. Par ailleurs, plus la base d’informations sera riche, plus valides seront
les résultats d’ensemble.
Cette étude est réalisée aussi dans plusieurs pays européens. Elle permettra une comparaison
européenne des pratiques et perspectives.
Une fois les réponses traitées et analysées, les résultats synthétiques seront disponibles pour les
Dirigeants Achats qui auront répondu à cette enquête. Nous vous remercions par avance d’accepter
de consacrer votre temps à cette étude.
Plan du questionnaire :
Partie 1. données générales d’information
Partie 2. Cadre stratégique de la Fonction Achats Groupe
Partie 3. Cadre stratégique des achats de services
Partie 4. Achats de services et e-solutions
Partie 5. Pour conclure
annexe
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Coordonnées professionnelles : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Votre fonction : Directeur d’un service Achats centralisé Responsable d’un service Achats décentralisé
Coordinateur central Achats Autre (précisez) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Y a-t-il un plan stratégique Achats à long terme ? Oui Non Sur quel horizon ? . . . . . . . . . . . ans
Ce plan constitue-t-il pour les Achats ? : un engagement ferme vis-à-vis de la Direction Générale
une « simple » orientation
Quels sont les critères de performance utilisés dans votre plan stratégique ?
1 = peu important
Critères de performance de la Fonction Achats dans son ensemble Importance Mesure formelle d’objectif
2 = utile
3 = important de 1 à 4 à plus d’un an : Oui / Non
4 = essentiel
Contribution à la marge brute
Contribution à la réduction des frais de fonctionnement de l’entreprise
Réduction des stocks et augmentation des délais de paiement fournisseurs
Contribution des Achats à la politique de développement durable de l’entreprise
Mise en œuvre de e-solutions
Contribution à l’externalisation de fonctions ou services
Contribution à l’intégration des innovations du marché dans le design
des produits/services ou l’organisation de l’entreprise
Autres (à préciser)
52
53
Existe-t-il des critères complémentaires qui permettraient d’évaluer la performance de la Direction Achats ?
Oui Non
Lesquels ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..............................................................................................
..............................................................................................
Quel pourcentage représente les achats de services sur le total du CAA HT du Groupe ? . . . . . . . . . . . %
Quels sont les trois projets-clés de votre politique dans les achats de services ?
..............................................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
Quelles sont les familles de votre portefeuille Achats de services ? (tous achats de la société / division / filiale)
Stratégique = CA famille ≥ 10%
Familles d’achats Chiffre d’affaires Stratégique Responsabilité des Achats du CAA ;
acheté en M€ Oui / Non 0% / 25% / 50% / 75% / 100% Famille = Cœur de métier ;
Famille = Risque fort qualité
Recherche et Développement, études engineering,
études produits, etc. Responsabilité des Achats :
0% = N’est pas associé ;
Sous-traitance industrielle et prestations industrielles : 25% = Participe à la
maintenance, sécurité, nettoyage usines, transports négociation finale du
prix ;
de fonds, etc. 50% = Participe à la sélection
Prestations intellectuelles : formation, conseil, juridique et fiscal, finale des fournisseurs
et à la négociation du
audit-expertise comptable, assistance technique, expertises contrat ;
Achats d’informations : informations financières, 75% = Achats Leader dans le
processus d’achat ;
études et analyses, tendances, documentation, etc. 100% = Achats leader dans le
Marketing et communication, lobbying, public relations processus d’achat et de
suivi de la prestation
IT Télécoms et développement de software,
exploitation/développement informatique, SSII
Intérim et prestataires main d’œuvre, recrutement
Location de bureaux, construction de bâtiments
Transports et logistique, gestion de flotte de véhicules
d’entreprises, leasing, location de voitures
Autres services et frais généraux : voyages et déplacements,
restauration collective, nettoyage locaux administratifs
Services financiers, gestion de trésorerie, affacturage, etc.
Autres (à préciser)
annexe
S’il existe des familles Achats de services qui échappent totalement à la Fonction centrale Achats, pourquoi ?
(Ex : les métiers à honoraires (audit, avocats) sont gérés directement par les fonctions concernées sans intervention des Achats)
1 = peu important
2 = utile
Importance Commentaires
3 = important de 1 à 4
4 = essentiel
Une forte technicité est nécessaire pour ces achats
Importance de l’achat local
La structure du marché fournisseurs ne permet pas une consolidation des achats
Il manque une bonne visibilité sur ces achats (consommations, volumes, etc.)
Les résultats que la Direction Achats peut obtenir sont faibles ou très incertains
par rapport à l’organisation existante
C’est une famille que la Direction Achats n’a pas encore eu le temps d’organiser
Autres (à préciser)
54
55
Quels sont vos objectifs de performance dans les achats de services d’ici à 3 ans ?
1 = peu important
Objectifs de performance des achats de services Importance Résultats 2 = utile
de 1 à 4 actuels 3 = important
4 = essentiel
Minimisation du coût d’achat (compétitivité Achats)
Minimisation du coût de la Fonction Achats (productivité des moyens/coût des transactions) Résultats actuels : le résultat sera
donné en % par rapport à
Minimisation du coût d’utilisation l'objectif à atteindre dans 3 ans.
Satisfaction des attentes des clients internes Exemple : nous sommes
aujourd’hui à 75% du résultat à
Réduction du panel fournisseurs atteindre dans trois ans.
Amélioration de la performance des fournisseurs : délais, fiabilité, sécurité, conformité
Amélioration de la qualité du produit/service livré
Apporter des innovations et de la rentabilité aux autres fonctions de l’entreprise
Amélioration de la gestion des contrats (gestion des seuils, dates de renouvellement,
respect du contrat, etc.)
Autre (à préciser)
Commentaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..............................................................................................
..............................................................................................
Pouvez-vous préciser les leviers d’action principaux de votre stratégie Achats par famille ? (de 1 à 4)
1 = peu important
Construction de bâtiments
Familles
Prestations main d’œuvre
Prestations intellectuelles
Développement software
Informations financières,
2 = utile
Ss-traitance prestations
3 = important
études et tendances
4 = essentiel
Services financiers
Gestion trésorerie
Location bureaux
R&D/engineering
Communication
Autres services
Frais généraux
industrielles
IT Télécoms
Logistique
Marketing
Transport
Intérim
Existe-t-il un système de mesure formalisée (« tracking ») de la performance des prestataires de services pour toutes les
familles ?
1. Comme levier dans les pratiques Achats avec les fournisseurs lors de la passation des contrats ? Oui Non
2. Lors des livraisons partielles ou des phases intermédiaires de la prestation ? Oui Non
3. En fin de prestation lors de la terminaison du contrat ? Oui Non
Commentaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..............................................................................................
..............................................................................................
Quelles sont les familles du portefeuille Achats de services sur lesquelles vous avez déjà pratiqué une externalisation ?
Généralement, comment sont prises les décisions d’externalisation pour les activités de services ?
Qui participe au processus d’externalisation ?
Mettre les croix nécessaires dans
le tableau
Directions : Achats Opérationnelle Financière Générale Juridique Autre (préciser)
A l’origine de la proposition
Prenant part à la décision
Informé de la décision
Décideur final
Effectue la mise en œuvre
du contrat d’externalisation
Effectue le suivi de la vie
du contrat d’externalisation
Renouvelle le contrat d’externalisation
Quel est l’apport spécifique de la Direction des Achats dans le processus d’externalisation ?
Dans les expériences d’externalisation que vous avez menées jusqu’à aujourd’hui, les prestataires auprès desquels vous
avez externalisé vous ont-ils proposé des e-solutions destinées à :
57
Avez-vous déjà testé ou adopté des e-solutions pour les achats de services ?
Préciser à chaque fois quelles
Construction de bâtiments
Pour
Développement software
Informations financières,
familles ces expériences
Ss-traitance prestations
études et tendances
de cette manière
Services financiers
Gestion trésorerie
Location bureaux
R&D/engineering
Communication
Autres services
Frais généraux
industrielles
IT Télécoms
Logistique
Marketing
Transport
Intérim
Avez vous testé ?
Utilisation d'un module e-proc dans un ERP
Marketplaces créées par l’entreprise
Autres marketplaces
Logiciel de e-solution acheté et déployé
au sein de la société
(si possible lequel ou lesquels)
Enchères inversées ; eRFQ
e-catalogue interne sur intranet
Portail propre avec accès de vos fournisseurs
Solutions e-collaborative
EDI- Web EDI
Autres à préciser
Quel est le % de « business units » ou de sites au sein desquels les e-solutions correspondantes ont été mises en place
en 2003 ?
..............................................................................................
Au total, quel est le % de votre Chiffre d’Affaires Acheté HT en Achats de Services qui a fait l’objet d’un traitement total ou
partiel par une e-solution ?
..............................................................................................
Quels ont été les difficultés ou obstacles que vous avez rencontré lors du déploiement de ces e-solutions ?
1 = peu important
Importance Commentaires (difficulté minime)
de 1 à 4 4 = essentiel (difficulté majeure)
Délai imprévu sur le déploiement technique du pilote
Insuffisance des moyens humains et matériels dédiés au processus de déploiement
Conflit d’intérêt entre le corporate et les business units visés
Difficultés à caractériser les besoins d’achats de manière standardisable et mesurable
Difficultés à obtenir une performance de qualité par les fournisseurs pilotés par e-solution
Capacité à mesurer objectivement les résultats et progrès apportés par les e-solutions
annexe
Avez-vous quantifié les résultats de vos pratiques de e-solutions selon les principales familles du portefeuille Achats ?
(en %)
Construction de bâtiments
Pour
Développement software
Informations financières,
Ss-traitance prestations
études et tendances
Services financiers
Gestion trésorerie
Location bureaux
R&D/engineering
Communication
Autres services
Frais généraux
industrielles
IT Télécoms
Logistique
Marketing
Transport
Intérim
Résultats
Economies sur les coûts d'acquisition
Economies sur les coûts de transaction
Commentaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..............................................................................................
..............................................................................................
Quels sont les résultats qualitatifs de vos pratiques de e-solutions selon les principales familles du portefeuille Achats ?
(Oui / Non)
Construction de bâtiments
Pour
Développement software
Informations financières,
Ss-traitance prestations
études et tendances
Services financiers
Gestion trésorerie
Location bureaux
R&D/engineering
Communication
Autres services
Frais généraux
industrielles
IT Télécoms
Logistique
Marketing
Transport
Intérim
Résultats
Amélioration/simplification des processus
de passation de commande
Découverte de nouveaux fournisseurs
Amélioration de la satisfaction des clients
internes (traçabilité des DA et Cdes)
Standardisation améliorée des besoins
(catalogues)
Meilleure information sur le marché
des Services Achats
Meilleure information et maîtrise info
de la Fonction Achats
Autres (à préciser)
58
59
Quelle importance pensez-vous attacher aux e-solutions dans les achats de services pour les trois ans à venir ?
Commentaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..............................................................................................
..............................................................................................
Quelles sont les familles d’achats de services sur lesquelles vous n’avez pas de e-solution actuellement
et pour lesquels vous aimeriez démarrer une démarche e-solution ?
Famille Priorité 1 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Famille Priorité 2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Famille Priorité 3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Compte-tenu de votre expérience dans les e-solutions, quel est le % de Chiffre d’Affaires Achats de Services
que vous comptez faire basculer en e-solution en 2006 par famille ?
Construction de bâtiments
Pour
Prestations main d’œuvre
Prestations intellectuelles
Développement software
Informations financières,
Ss-traitance prestations
études et tendances
Services financiers
Gestion trésorerie
Location bureaux
R&D/engineering
Communication
Autres services
Frais généraux
industrielles
IT Télécoms
Logistique
Marketing
Transport
Intérim
E-solutions
Utilisation d'un module e-proc dans un ERP
Marketplaces créées par l’entreprise
Autres marketplaces
Logiciel de e-solution acheté et déployé
au sein de la société
(si possible lequel ou lesquels)
Enchères inversées ; eRFQ
e-catalogue interne sur intranet
Portail propre avec accès de vos fournisseurs
Solutions e-collaborative
Commentaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..............................................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
Quel est le % de « business units » ou de sites au sein desquels les e-solutions correspondantes doivent avoir
été mises en place en 2006 ?
..............................................................................................
annexe
Quelles sont les améliorations chez vos fournisseurs de services qui vous seraient les plus utiles
(systèmes d’information, compétences des personnels, autres) ?
Amélioration Priorité 1 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amélioration Priorité 2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Amélioration Priorité 3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Avez-vous une limite à l’investissement que vous estimez acceptable pour le développement et la mise en place
d’une e-solution dans les achats de services ? Oui Non
61
Quelles sont les principales améliorations que vous devez effectuer au sein de votre propre entreprise
pour implanter des e-solutions efficaces pour les achats de services d’ici 2006 ?
Quels sont pour vous les déterminants principaux d'une politique de e-solutions, compte-tenu :
• des facteurs-clés de succès de votre entreprise,
• des spécificités de votre portefeuille Achats de services,
• du niveau de maturité en matière de méthodes et de pratiques achats de votre société
Commentaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..............................................................................................
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