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Industrielle
Cours GIL2 -ENSAT
présenté par
Abdelfettah SEDQUI
Plan du cours
Présentation générale de l’entreprise industrielle
Méthodes de base utilisées en gestion industrielle
Planification, ordonnancement, lancement et suivi de la production
L’équilibrage des lignes de production
La Technologie de Groupe/Implantation machines
La simulation des systèmes industriels
Le Lean Manufacturing et outils
Outils mathématiques en production
SI en entreprise et chaine logistique
Méthodes et outils originaux (PE, ANAVAR, Test Tukey, 6 Sigmas,
Cartes précontrôles, Shainin, Tagushi, JAT, Lean, simulation, …)
Ingénierie financière et comptable
Contraintes de l’environnement en milieu industriel
2
Plan du cours (suite)
3
Logistique et Entreprise
4
Présentation générale de l’entreprise industrielle
Les éléments de base:
Entreprise: : La norme [AFNOR 90] définit
l'entreprise comme un "Système dirigé et
organisé en services dont la finalité est de
générer de la valeur ajoutée »
CLIENT : Dans la même source, le client est : "La
personne ou l'entité pour qui le produit a été
conçu".
PRODUIT/SERVICE : L'Analyse de la Valeur présente
le produit comme "ce qui est (ou sera) fourni à
un client pour répondre à son besoin" [AFNOR
90]. Ce besoin est immédiat ou différé/latent
Ensemble/sous-ensemble/composant/pièce
5
Présentation générale de l’entreprise industrielle
Les éléments de base:
ORDRE de FABRICATION (O.F) : C'est la commande à
l'atelier d'un produit donné, pour une quantité donnée et
généralement dans un délai à respecter.
STOCK et ENCOURS : [AFNOR 91] et [AFGI 91]
distinguent précisément les STOCKS des ENCOURS :
- Le STOCK correspond , à un moment donné et à un endroit
donné , à la quantité d'un article non encore utilisé soit
pour l'encours, soit pour la consommation,
mesurée dans une unité de stockage appropriée. Le stock
se situe donc à l'interface des flux externes de
l'entreprise.
- L'ENCOURS a pour effet ou pour fonction de constituer un
"tampon" de régulation des flux internes.
6
Entreprise industrielle: créer des biens et des
services à partir de facteurs de production
Biens d’équipements industriels: construction
mécanique, machine-outil, matériel électrique, armes,
Biens de consommation courante: textile,
habillement, cuir, chaussure, bois, imprimerie, Industrie
pharmacie, presse
Biens intermédiaires: matériaux de construction,
minerais, métaux, chimie de base, fonderie, papier,
carton, caoutchouc, plastique
Biens d’équipement ménager: télé, frigo, hifi, micro-
onde, lave-vaisselle
Biens d’équipement automobile: toute sorte de
voitures et pièces de rechange
7
2- Production industrielle et croissance économique
Définition de la production
GIARD définit la production comme étant une transformation
8
2- Production industrielle et croissance économique
Production: transformation de ressources d’un système
productif
Ressource: équipement/homme/matière/information
9
2- Production industrielle et croissance
économique
Productivité en Exemples
hausse en continue d’indicateurs:
Indicateur de Chiffre
productivité= ratio d’affaire/masse
mettant en relation la salariale
production réalisée Tonnage/effectif
avec les dépenses Production/dépenses
pour produire
10
Productivité et croissance
50
40
30
20
10
0
1er trim. 2e trim. temps
11
3- Entreprise
industrielle-Création/Reprise
D- Structure juridique
Formes juridiques:
Choix de la forme
Responsabilités et -Unipersonnelle juridique lié:
obligations -SARL ou EURL - Taille société
-Limitation responsabilité
Civiles et fiscales -SA par actions
- Statut dirigeant
- SNC -Coûts de constitution
12
3- Entreprise industrielle- Secteur d’activité
Secteur:
Primaire: activités
agricoles et minières
Secondaire: activités
industrielles
Tertiaire: activités
commerciales et services
Public: administration et
entreprises publiques
13
3- Entreprise industrielle- suite
B- Eléments en C- Position dans la
interaction: chaine logistique:
- Plusieurs objectifs - Plusieurs fournisseurs et
clients
- Environnement - Chaine logistique globale:
donné: Clients valeur ajoutée
fournisseurs/Etat-
Collectivités-Concurrence
- Une structure
- Exerçant une activité
- Evoluant dans le temps:
innovation
14
3- Entreprise industrielle- suite
La stratégie compétitive (Stratégie des entreprises et
analyse sectorielle)
On peut caractériser le champs stratégique par 5 forces de Porter qui
agissent sur lui:
les concurrents du secteur; il s'agit de la rivalité entre les firmes
existantes.
les entrants potentiels; c'est la menace permanente de nouveaux
acteurs voulant rentrer dans le secteur.
les clients, les distributeurs; le pouvoir de négociation des acteurs
devient chaque jour plus important.
les fournisseurs; suivant le type de fournisseurs, ceux-ci exercent un
pouvoir variable sur les firmes du secteur.
les substituts; la menace est forte (et va croissante) de produits ou
services substituables qui peuvent sur tout ou partie de l'activité
déstabiliser la firme.
15
3- Entreprise industrielle- suite
- Analyse stratégique : Interne(capacité) et externe (environnement)
pour décider des moyens et objectifs afin d’élaborer plan
stratégique final
16
3- Entreprise industrielle- suite
Classiquement, la matrice d‘I. Ansoff indique les possibilités de
développement d'une firme :
17
3- Entreprise industrielle- suite
Les grands types de stratégie :
20
Positionnement dans la chaine logistique
Achat
Flux
Produ
financier
Distri
/ ction butio
Appro n
.
Fournisseur du Fournisseur Client Client du client
fournisseur
Flux de matières
CHAINE LOGISTIQUE
INTERNE
21
3- Entreprise industrielle
B-Définition La production est définie comme étant une
transformation de ressources appartenant à un
Production:
système productif et conduisant à la création de
biens et de services.
Les ressources peuvent être de quatre types :
- des équipements (machines, ...),
- des hommes (opérateurs, ...),
- des matières (matières premières et composants),
-des informations techniques ou procédurales
24
Entreprise dans la chaîne logistique et
valeur ajoutée
VALEUR AJOUTEE =
VENTES (produits, pièces détachées)
- ACHATS (machines, matière première, salaires)
25
4- Entreprise industrielle et contexte
technico-économique
● Progrès techniques: ● Mondialisation:
- Moyens informatiques: CAO,FAO, GPAO, - Forte concurrence
EDI, ERP, Réseaux et téléphonie, Internet, - Pays émergents (mains
BDR, BD, IA, …. d’œuvre et industrie)
- Machines programmables MCON, - Automatiser ou
Automatisation, Automatique, Robotique, délocaliser
Cobotique….
- Normes ISO (Techniques, Gestion), => OMC
standards et référentiels
● Environnement Economique ● Excellence
- Offre>demande depuis 80 industrielle
- Consommation express - Coût (réduction)
- Client + exigeants - Qualité (augmentation)
-Nécessité de maitrise de prix de revient - Délai (réduction) 26
5- Typologie des systèmes de production
27
5- Typologie des systèmes de production
28
5- Typologie des systèmes de production
la localisation des flux dans la chaîne logistique formée de
trois maillons : approvisionnement, production et
distribution (voir transparent suivant).
29
Les flux dans une chaîne logistique
30
5- Typologie des systèmes de production
Structures des flux de produits dans le processus:
- Flux convergent: assemblage à partir de composants
donnant une structure en forme de A
- Flux divergent : différents produits issus de la même matière
avec une structure en forme de V
- Flux parallèles: pas d’évolution de matière
- A points de regroupement ou "structure en T": cette
structure dérivée de la structure convergente, est typique des
produits réalisés à partir de l'assemblage de composants soit
spécifiques (structure convergente) soit standards (points de
regroupement) : cas de l'industrie automobile.
Elle concerne la différentiation retardée.
31
5- Typologie des systèmes de production
Origine de la valeur ajoutée:
32
5- Typologie des systèmes de production –suite: Prévision
Horizon de prévision selon industrie:
approvisionnement matières, fabrication de composants,
assemblage de produits et Expédition
Biens d’équipements lourds: pas de prévision sur le
cycle.
Biens d’équipement professionnel: Prévision sur
Fabrication Composants+Assemblage+Expédition et non sur Matière
première
Biens d’équipement ménager: Prévision sur
Assemblage et Expédition
Biens de consommation courante: Prévision sur
Expédition
33
5- TYPOLOGIE DES SYSTEMES PRODUCTIFS
34
Typologie Systèmes de production
35
Typologie
Make to Stock
36
Typologie
Assemble To Order
37
Typologie
Make to Order
Cette stratégie de production s’applique pour les produits
spécifiques au client (réalisation d’un bâtiment ou d’un
costume sur mesure).
38
Typologie
Production et stockage
Les différents types de production impliquent des stockages
spécifiques.
40
Typologie
41
Typologie
Flow Shop
42
Typologie
Job Shop
43
Typologie
Process
44
Typologie
Fabrication unitaire
45
Typologie
Matrice Production/Procédés
La matrice production/procédés montre l’articulation entre les
quantités et variabilités des produits réalisés.
46
Production, Procédés et Lay-Out
Un homme, plusieurs
machines identiques.
Problèmes :
• Accumulation de
stocks sur les
machines.
• Manutentions,
transports.
47
Production, Procédés et Lay-Out
Production en ligne fordienne et post-fordienne
1 2 3 4
1 2 3 4
Problèmes :
• Rigidité du processus de production. Les tâches sont allouées de
manière fixe.
• Équilibrage.
• Stocks entre les lignes.
48
Production, Procédés et Lay-Out
Organisation flexible, dite « en U »
B C
49
Production, Procédés et Lay-Out
Organisation flexible, dite « en U »
S
Produit A
Produit B
Produit C Client
MP Fabrication E
de S-E
52
Exemple de production périodique
53
Exemple de production en JAT et
Kanban
Magasin
Client
Fournisseur
P1 P2 P3
54
Résumé :Typologie et profil des entreprises
55
7- Données techniques d’un SP
Article
- Entité physique repéré par un code ou référence (fonctionnelle ou chronologique)
- Caractéristiques ou inform.: Matière première (MP), composant fabriqué (CF),
composant acheté (CA), Sous-ensemble(SE) , Ensemble ou produit fini (PF)
Analyse de produit par décomposition arborescente
- Les objectifs de l’analyse
- MRP et décomposition arborescente
Nomenclature: Composition d’un produits en sous-ensembles en donnant le
lien, nombre de composants pour réaliser un composé
- Exemple Nomenclature arborescente
- Exercice de représentation en tableau
- Solution
Poste de charge: Moyens matériels et humains équivalents de point de vue de
travail à réaliser
Section: Plusieurs postes de charges
Gamme de production: processus de réalisation d’un produit, un composant
ou sous ensemble qui intègre MP, postes de charge, outillage, temps de réglage
et temps opératoires. On va donner :
- Une définition détaillée et un exemple de gamme
- Nature des gammes
56
Analyse arborescente de produit
Objectif:
- Connaitre la structure du
produit, l’ensemble des Niveau 0
A
composants et liens
- Définir phases
montage/assemblage
B C Niveau 1
- Rédiger les nomenclatures
- Simplifier le produit
- Implanter les postes de travail/
structure du produit D E F G H Niveau 2
- Élaborer les programmes de
fabrication (OF)
- Déclencher les
approvisionnements (OA)
57
MRP et décomposition arborescente
La logique MRP => Besoins informatiques de
représentation arborescente du produit
Analyse de produits => contenu organisé de la
nomenclature
Dans la logiciel de GP, un article peut
représenter: toute matière, pièce, S-E,
Ensemble, produit fini, produit fabriqué ou
acheté, ….
58
Exemple nomenclatures arborescentes
A Niveau 0
Nomenclature à un niveau
- simple: 1 niveau
B3 C2 Niveau 1
Nomenclature multiniveaux
- Plusieurs niveaux
Nomenclature de cas D1 E1 F2 G3 H2 Niveau 2
d’emploi
- Donne la fréquence d’utilisation
d’un composant dans tous les
produits, ensembles et sous-
ensembles
- Utile pour standardiser, connaitre
incidence sur la production
59
Exercice de nomenclature représentée par tableau
La représentation de la A Niveau 0
nomenclature du
produit A est donné par B3 Niveau 1
C2
l’arbre de gauche
1) Faites une
représentation de D1 E 1 F 2 G 3 H 2 Niveau 2
nomenclature par
tableau
2) Supposons que l’OF est
donné pour produire 10
produits A avec 2 sous-
ensembles B et C.
Combien doit-on prévoir
de pièces D, E, F, G et
H?
60
Solution calcul besoin en composants et
représentation par tableau
1) représentation par tableau
Niveau Produit A
1 2 3 Réf. Désignation Qté Unité
X Sous-ensemble B 3
X D 3
X E 3
X F 6
X Sous-ensemble C 2
X G 6
X H 4
SE
CF ?
MP ? MP ?
62
6- Données techniques d’un SP- Section et
Poste de charge
Section
Machines
Poste 2
Poste 3
Poste1
63
Une définition détaillée d’une gamme
Définition et rôle d’une gamme:
Une gamme de fabrication est une suite ordonné de phases qui
définissent un processus. La phase est l’ensemble ordonné des
opérations exécutées par un ou plusieurs opérateurs à un poste de
travail. C’est un document de fabrication accompagné d’instructions
complémentaires
Le service des Méthodes se charge de réaliser les gammes et de
définir les temps alloués
Le service ordonnancement utilise ce document pour calculer les
délais de fabrication et donner les dates de lancement au plus tard
64
Opération Poste Désignation Visa Exécution
10 U1 Approvisionnement/Manutention 0.9
20 U10 Presse en continue 1.68
Placage par 2 panneaux l’un sur
l’autre
30 R96 Ponceuse Patin 13.20
Poncer parement et faux
parement
40 R26 Presse à cloche 10.25
Galber panneaux selon forme
50 R25 Scie double 8.30
Coupage de large puis de long
Emballage avec papier séparateur
60 U02 Contrôle emballage/Expédition 1.60
Exemple de gamme utilisé en fabrication de meuble
65
Nature des gammes
Gammes homogènes
- Liste des phases identiques
- Temps alloués par opération sont similaires (écart de 10 à 20%)
Gammes analogues
- Passage par les mêmes postes principaux et dans même ordre
- Ecart de temps de 1 à 3
Gammes disparates
- Si l’ordre des phases est différent
- Si les postes de travail ne sont as les mêmes
- Si les temps de phases sont très différents
Gammes logiques
Gammes technologiques
66
7- Flux dans un système de production
A- Notion de flux
- Flux physiques: approvisionnement en MP et CA, Encours de
fabrication, distribution, …
- Flux d’information et de décision: Consultation fournisseurs, devis,
commandes, OF, BL, ..
- Flux financiers: circulation monnaie contre produits ou MP, Avoirs
- Système d’information, pilotage et flux physique et financier
- B- Flux et gestion de production: Lien entre Flux physique et
d’information
- Définition Gestion Production du Cetim: Elle consiste à prévoir et
à tout mettre en oeuvre sur le plan physique et administratif pour la
mise à disposition auprès des clients des produits en quantité, qualité
et délai de façon optimale en termes financiers
- Service Production
C- Extension de la chaine logistique globale
- Logistique interne/ Génie Industriel
- Logistique intégrée: gestion partagée des approvisionnement (GPA)
et planification des ressources de distribution (DRP)
- Logistique globale
67
Organisation simplifiée d’un service production
Marketing
Etudes
Commercial
Achat
Ordonnancement-Lancement
Approvisionnement Qualité
Essais
Expédition
68
Schéma des flux
Flux financiers
Flux Physiques
Entreprise
69
Système d’information, pilotage et flux
physique
Objectifs
Système de pilotage
Comptes-rendus Décisions
Système d’information
Flux Physique
Système physique
70
8- Niveaux hiérarchique et temporels des flux
A- Niveau hiérarchique des décisions
- Stratégique
- Tactique
- Opérationnel
- 4 niveaux de décision hiérarchiques
- 4 niveaux temporels (LT, MT, CT, TR)
71
Niveaux hiérarchiques et temporels
72
Niveau stratégique et Gestion de la chaine Logistique
73
Niveau stratégique et SCM
75
Niveau tactique et SCM
76
Niveau opérationnel et Gestion de la chaine Logistique
Les décisions prises au niveau opérationnel auront une portée plus limitée
dans l’espace et dans le temps. A ce niveau, les décisions tactiques
vont être déclinées de manière à ce qu’elles soient applicables au
niveau d’un site de fabrication ou, plus vraisemblablement, d’un atelier.
77
Niveau opérationnel et SCM
79
9. Ratio d’incertitude et Ratio de tension de flux
Ratio d’incertitude
-Rapport entre l’horizon de production et l’horizon commercial
80
Ratio d’incertitude= Horizon de production/Horizon commercial
Commande
Sortie de magasin Mise à disposition
Connue par
Ou composants Du client
La production
Horizon commercial
Fabrication Assemblage
Horizon de production 81
Ratio de tension de flux
82
9. Ratio d’incertitude et Ratio de tension de flux
Ratio d’incertitude
-Rapport entre l’horizon de production et l’horizon commercial
83
Ratio d’incertitude= Horizon de production/Horizon commercial
Commande
Sortie de magasin Mise à disposition
Connue par
Ou composants Du client
La production
Horizon commercial
Fabrication Assemblage
Horizon de production 84
Ratio de tension de flux
85
Chapitre 2: Méthodes de base utilisées en gestion
industrielle
1. Codification des articles
2. Classification des articles
3. Méthodes de prévision
4. Méthode des moyennes mobiles
5. Méthodes des moindres carrées
6. Méthode du lissage exponentiel
7. Méthodes intégrant les effets saisonniers
8. Exemples de prévision avec saisonnalité
9. Choix d’une méthode de prévision
10. Qualité d’une méthode de prévision
11. Implantation des ressources de production
12. Méthodes d’implantation
13. Changement rapide de fabrication: Méthode SMED
14. Méthodes de détermination des temps
15. Observations instantanées
86
2.1- Codification des articles
A- La codification et son caractère indispensable
La codification permet l’identification et le repérage d’un article sans ambigüité en lui
affectant un code ou référence unique. Il y a plusieurs codifications dont les plus
utilisées sont la codification fonctionnelle et chronologique.
La codification est indispensable vus:
-Le nombre d’articles à traiter
-Les besoins de classification par différents services
-Des contraintes d’échange de données (EDI en logistique)
87
2.1- Codification des articles- suite
88
Bijection d’un code
Désignation
langage
Article Code alphanumérique
Exemple:
Vis 6 pans creux
Exemple:
Diamètre 8 7563
Longueur 50
les codifications:
- fonctionnelle structure et définit chaque zone de code
- Chronologique affecte à chaque article un numéro pris
dans une liste en fonction des besoins comme 433.150.040
pour désigner le meuble Chambort qui est un chevet à un
Tiroir dont le type désigne son utilisation en fond
89
Ordinateur et codification
Utilisateur
désignation Ordinateur
Désignation
Code
Article
Code
Le code des articles sont uniques:
- Base de données: Clé primaire
- ERP: base de donnée commune à tous les services
- EDI: chaîne logistique intégrée ou globale
90
2.2 Classification des articles
A-Définition:
Classifier consiste à réaliser des classes, des groupes, des familles en
utilisant différentes règles ou des méthodes selon l’objet de la
classification
B- Classification de Pareto ou ABC ou 80/20
Classification d’articles en 2 ou 3 classes selon un critère => but: aide à
la décision
Exemple1 : 20% des références gérées en stock représentent 80% de
la valeur totale du stock
Exemple 2 : 20% des produits vendus dans certains magasins font 80%
du chiffre d’affaire CA => Attention particulière à certains clients en les
fidélisant.
C- Importance du critère
Un critère de classification est d’autant plus meilleur que la courbe de
Pareto présente une inflexion importante
Critère discriminant si la courbe coupe la diagonale au moins au 2/3.
Plus ce rapport est grand, plus le critère est discriminant
91
Courbe de Pareto
DESIGNATIONS SIMILAIRES :
- Diagramme de PARETO
- Méthode 80/20
- Carré de GIN
- Courbe ABC
- Courbe des fréquences cumulées.
- Loi de Galton
- Loi de l'effet proportionnel de GIBRAT
- Loi de distribution gausso - logarithmique
- Loi log – normale
- Extension: Double classification Pareto ou
Classifcation ABC-XYZ et Pareto long tail (web)
92
Courbe de Pareto
METHODOLOGIE
93
Courbe de Pareto
% cumulé en valeur
B
80%
BC
0.66
AC
% cumulé
20% C En références
1 > RD ≥ 0.9 1 10 10 80
0.9 > RD ≥ 0.85 2 10 20 70
3 20 20 60
0.85 > RD ≥ 0.75 4 20 30 50
95
Courbe de Pareto- Suite
Exemple: Le stock d’une société est donné par le tableau suivant:
97
2.2 Classification des articles-suite
C- Autres méthodes de classification supervisées ou non
98
2.2 Classification des articles-suite
99
- La TG et formation de cellules
L’implantation des systèmes de production cellulaire est classé en trois familles :
1) La première famille s’oriente vers la conception ou la formation des cellules. Ce
problème est de type combinatoire et comporte lui même trois variantes principales :
le regroupement des machines en des sous groupes et les produits en familles :
(grouping machines into cells and parts into families) ou (machine-part cell
formation problem),
la minimisation des mouvements intercellulaire : (minimization of the inter-cells
movements of parts),
le groupement des machines en sous groupes avec l’existence de gammes
alternatives, c'est-à-dire lorsqu’il existe plusieurs scénarios de fabrication possibles
pour un même produit : (Cell formation problem with alternative routings) ou (Cell
formation problem with multiple process plan).
2) La seconde famille concerne l’implantation ou l’agencement des machines dans
leurs cellules. Le problème peut s’intéresser aussi à l’implantation d’une cellule par
rapport aux autres : (Facility layout problem).
3) La troisième famille concerne le dimensionnement des cellules et l’amélioration
des performances : nombres de machines nécessaires par type de machine, la
capacité de stockage nécessaire, etc. Ce type de problème peut être abordé pour
minimiser les mouvements intercellulaires.
100
- La TG et méthodes/outils de classification
Réorganisation de la
Théorie des graphes IA Groupement automatique
matrice
101
- La TG et classification hiérarchique
102
Exemple îlots et lignes d’assemblage après application TG
103
- La TG et l’organisation
1) Organisation fonctionnelle ou homogène (Avant TG)
Découpe Usinage Assemblage
2) Organisation en ligne
104
- La TG et l’organisation
x x x x Cel x x
lule
2
x x x x x x
x x x x x x x x x
x x x x x x x x x x
x x x x x Cellu x x x
le 3
Cellule 1
105
- La TG et l’organisation
Implantation physique des machines dans les cellules
(a)
Les différents flux: (a) En ligne, (b) En U ou en Anneau, (c) En Epingle, (d) En S
106
EXO Constitution d’îlots de production
Produits 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Une entreprise désire réorganiser
Machines
les activités de production d’une de
ses unités en îlots. Les moyens
affectés à cet atelier, les produits 1 1 1
réalisés et les moyens nécessaires à
la réalisation de ces produits sont
fournis dans le tableau suivant : 2 1 1
2. DESIGNATIONS SIMILAIRES
Prévisions de consommation
Analyse de tendance
Lissages
Estimations.
3. ORIGINE
C'est principalement dans le domaine économique qu'ont été
généralisées les méthodes de prévisions que nous proposons
109
3- Méthodes de prévision
4. DOMAINES ET CONTRAINTES D'UTILISATION DES
PREVISIONS
le calcul des besoins externes afin d'affiner les données du plan
directeur
l'évolution du carnet de commandes de l'entreprise
l'évaluation des charges des postes de travail
la gestion des stocks afin de définir les règles de gestion : quand et
de combien approvisionner ?
110
3- Méthodes de prévision
A- Méthodes économétriques
- Variables explicatives peuvent provenir de phénomène dont
l’évolution est prévisible
- La prévision résulte d’une corrélation simple ou multiple avec des
phénomènes connus
=> Méthodes peu utilisées en Gestion de production
B- Méthodes chronologiques
- La seule variable explicative est le temps dans des séries
chronologiques ou chroniques
- Adapté au court et moyen termes et sont basées sur un modèle lui-
même déduit d’un historique
- Extrapolation du passé pour faire des prévisions sur la période T+1
- Exemple modélisation d’une chronique
111
3- Méthodes de prévision
5. METHODOLOGIE
Relever les consommations antérieures
Déterminer le type de consommation
Choisir une méthode de prévision
L'appliquer
112
3- Méthodes de prévision-Suite
C- Outils mathématiques les plus répandus
-La méthodes des moyennes mobiles
-La méthode des moindres carrées (régression linéaire)
-La Méthode du lissage exponentiel
D- Effets saisonniers
Les effets saisonniers sont détectables par 2 façons:
-La saisonnalité est rigide càd indépendante du temps, on dit que le
modèle de prévision est additif
-La saisonnalité n’est pas rigide, mais dépendante du temps => le
113
Exemple de de modélisation d’une chronique
Valeur
Valeur
Temps
Temps
aleur Valeur
Temps
Temps
114
Exemple de démarche de modélisation
Historique Valeur Q
Couple Q/t
Temps t
Modèle
linéaire
Méthode de
régression
P(t)= a t + b
Prévision par
extrapolation
Calcul de a et b
P(t+1) = a(t+1)+b
115
4- Méthode des moyennes mobiles
Cas d’utilisation:
- Aléas de faible amplitude
- Evolution lente du phénomène
Formule générale:
n
P(t+1) = C(i)*Q(ti)
i 0
n
Rq: -Si tous les C(i) sont égaux, alors on parle Moyenne mobile centrée
- Si C(i) sont différents, alors moyenne mobile pondérée
116
Exemple d’utilisation de moyenne mobile
On suppose que le CA t 0 1 2 3 4
des ventes dans un
magasin suit un modèle
utilisant la moyenne
mobile. Q 5000 5500 5700 5300 5400
117
5- Méthode des moindres carrées
Modèle linéaire avec une fonction affine
Tracer la courbe d’une fonction affine sachant qu’elle doit minimiser
sur le graphiques des observations réelles la somme des carrées
des écarts d’ajustement
Formule:
Y =a x + b avec a= Cov(x,y)/Var (x) et b = y - a x
Cov: Covariance des valeurs observées
Var : Variance
Y : la moyenne sur les valeurs de y
Rq: Tableur Excel calcule les coefficients a et b et le graphique de la
droite. Il présente d’autres types de tendances polynomiales ou non
comme (parabolique, exponentielle, hyperbolique)
118
Exemple d’application des méthodes des moindres
carrées
Les observations faites sur 2 variables x et y ont été consignés par un ouvrier
spécialisé
x 5 10 15 20 25 30 35 40
119
6- Méthode du lissage exponentiel
Formule:
- P(t+1) = P(t) + α (Q(t) – P(t))
- α: constante de lissage obtenue par simulation entre 0 et 1. Elle est
couramment comprise entre 0.2 et 0.5
Q(t)
Erreur:
P(t+1)
Q(t)-P(t)
α (Q(t) – P(t))
P(t)
Valeur Q
Valeur Q
Temps
Temps
Modèle additif Modèle multiplicatif
121
8- Exemple de prévision avec saisonnalité
Tableau de vente sur les 12 derniers mois :
Qi Qi
Avec S1 i 1
i 12
S2 i4
i 12 S3=? S4=?
1
4 Qi
1
4 Qi
i 1
i 1
5) Pour faire la prévision pour le mois 13, quel coefficient saisonnier retenir?
Faites la prévision pour le mois 13 .
6) Tracer les prévisions sur les 13 mois
7) Si on voulait faire la correction chaque mois, quelle formule aura-t on? 122
Correction du pb de prévision avec saisonnalité
123
9. Choix d’une méthode de prévision
Prévision => Inexactitude, alors il faut réagir et surtout stabiliser ou
réduire les variations aléatoires
La prévision dépend de l’intérêt des données pour l’entreprise pour
chaque niveau de décision
Pour une bonne prévision: Unicité, Collaboration, transversalité,
implication, facteurs humain et temps
Méthodes qualitatives et quantitatives
Choix guidé par l’allure du graphe de la chronique
La prévision n’est jamais exacte:
- Tenir compte des données des autres services,
- Contrôler la cohérence en déclenchant des alertes si des seuils sont
dépassés entre valeur réelle et prévision (pilotage)
Beaucoup de méthodes dont celles précitées et valables dans un
milieu peu perturbé
124
10- qualité des méthodes de prévision
Une méthode est performante si:
- Intègre rapidement les variations significatives
- Lisse les variations purement aléatoires
- Ecart moyen absolu ou bien l’écart moyen quadratique entre
observations et préavisons faibles
1 n
Ecart Moyen absolu:
n i 1
Qi Pi
2
1 n
125
11- implantation des ressources de production
L’implantation des ressources de production =>
conditionnent les moyens logistiques mis en
œuvre
Implantation par ordre chronologique:
- Unité de production: problème multicritères où on
fait intervenir la proximité avec les clients et
fournisseurs, moyens d’accès, qualité de la main-
d’œuvre, aides financières et taxes locales, zone
franche, …De même pour les entrepôts pour
livrer les clients
Les méthodes issus de la géographie économique
et PL (Méthode barycentre)
126
11- implantation des ressources de production
- Implantation Ateliers: chercher l’implantation des ateliers
où on affecte des technologies en minimisant le flux de
passage de produits entre ateliers
- Implantation des moyens de production de:
• Type chantier: le produit est fixe et les moyens de
production se déplacent
• Fonctionnelle: les machines se déplacent dans des ateliers
regroupant des machines identiques
• Type îlots: les moyens nécessaires pour la réalisation de
familles de produits sont regroupés en un même lieu
• Ligne de production: les moyens nécessaires à la réalisation de
produits sont regroupé pour générer un flux de sens unique.
Les objectifs peuvent être: *l’automatisation de la manutention
• * Conduite de la ligne par un opérateur => Forme en U
127
12- Méthodes d’implantation
Méthodolgie d’implantation
128
Exemple implantation ateliers (Méthode Craft)
Soit 4 technologies différentesT1, T2, T3 et T4 à implanter dans 4
ateliers différents (Bâtiments vides): B1, B2, B3 et B4. On connait
La matrice des distances entre Bi et le flux de produits entre Ti
Méthodologie Craft :
Déterminer un critère de validation des solutions d'implantation
Choisir une implantation de référence
Répéter :.
calcul de la valeur du critère pour cette solution
échange de l'emplacement de deux centres de production.
Prendre la solution donnant la meilleure valeur du critère
comme nouvelle implantation de référence et revenir au 3. Si
l'itération n'a pas permis d'améliorer la solution de référence,
considérer cette dernière comme solution définitive.
129
Exemple implantation ateliers (Méthode Craft)
Soit 4 technologies différentesT1, T2, T3 et T4 à implanter dans 4
ateliers différents (Bâtiments vides): B1, B2, B3 et B4. On connait
La matrice des distances entre Bi et le flux de produits entre Ti
B1 B2 B3 B4 T1 T2 T3 T4
B1 0 10 15 50 T1 0 1 15 20
B2 0 5 30 T2 0 10 5
B3 0 20 T3 0 30
B4 0 T4 0
B1 T1 B2 T2 B3 T3 B4 T4 B1 T1 B2 T4 B3 T3 B4 T2
130
12- Méthodes d’implantation
131
12- Méthodes d’implantation
132
12- Méthodes d’implantation
133
Exemple d’implantation par la méthode des
chainons Nb IF cumulé Rang
chainons
P1 4 240 2
Phases
P2 6 413 1
art 10 20 30 40 50 60 IF
P3 3 228 4
A P1 P4 P2 P5 25
B P6 P2 P4 P1 P7 P2 43 P4 3 256 3
C P6 P2 P4 P1 15 P5 1 25 7
D P1 P3 P2 24 P6 1 58 6
E P1 P2 P3 p4 90 P7 2 86 5
135
C- Méthodes de rangs moyens pour la construction des lignes
136
Exemple implantation par la méthode des rangs moyens
Phases Rangs
Rang Rang Rang Rang Rang Rang Rang
art 10 20 30 40 50 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
1 2 3 4
A P1 P4 P5 P6
1 2 3
B P2 P3 P5 P6
1 2 3
C P2 P4 P5
1 2 3 4
D P1 P2 P4 P7 1 2 3 4 4 5
E P1 P2 P3 P5 P7 1 2 3 4 5
1=4/4 1.6=8/5 2.5=5/2 2.33=7/3 3.2=16/5 4=12/3 4.66=14/3
F P1 P2 P5 P6 P7
ang moyen=
rangs
nombrerangs
Implantation: P1 P2 P4 P3 P5 P6 P7
137
D- Méthode d’analyse de déroulement
OBJECTIF
L'outil appelé "ANALYSE DE DEROULEMENT" est une méthode
pour l'étude de l'amélioration des processus de transformation.
L’analyse de déroulement permet d’étudier efficacement et simplement
un système de production en vue d’amélioration réelle.
DESIGNATIONS SIMILAIRES
Simplification du travail
Etude de poste
Analyse de procédé
Graphique de procédé
ORIGINE
Les symboles utilisés par la méthode ont été conçus par A.
MOGENSEN. La méthode est standardisée depuis 1947.
138
D- Méthode d’analyse de déroulement
DOMAINES ET CONTRAINTES D'UTILISATION
L'analyse de déroulement permet d'étudier, de critiquer et d'améliorer un processus à partir d'une
analyse rapide obtenue à l'aide de symboles descriptifs.
Applicable à de nombreux domaines industriels et est utilisée fréquemment dans les industries de
transformation comme la mécanique.
METHODOLOGIE
Ces symboles désignent les différentes étapes du processus au cours desquelles s'opèrent les
changements d'état. Pour chaque symbole, on distinguera :
- l'état stable pour lequel la modification de caractéristique apportée aux matières se retrouve dans le
produit livré au client ou bien est exigée par le contrat d'assurance qualité
- l'état fugace pour lequel la modification n'est conditionnée que par le process.
- Pour un état stable, le symbole est noirci
139
D- Méthode d’analyse de déroulement
L’analyse de déroulement permet d’étudier efficacement et simplement un
système de production en vue d’amélioration réelle.
La méthode repose sur les représentations graphiques suivantes:
- Limites physiques du système
- Le flux physique et le flux d’informations
- L’origine des flux traversant le système Y
- Leurs destinations └┘
- La prise de décision
- Les opérations physiques de transformation
- Les opérations physiques de déplacement
- Le contrôle de niveau qualité
- Le blocage de flux sous l’action de contraintes mal maitrisées
- L’arrêt programmé d’un flux sous la forme d’un stock
A chacun de ces états ou évènements, peuvent être associés l’emploi d’une
ressources, la mesure d’une distance, le temps, la fréquence, la quantité de
produits concernés, …
Ces informations aident à la prise de décision (éliminer, combiner, améliorer,
…) en éliminant par exemple les points de blocage, en augmentant le taux
utilisation de ressources, en supprimant des opérations sans valeurs ajoutées
140
13- Changement rapide de fabrication: Méthode SMED
A- Principe
- SMED= Single Minutes Exchange Die dont l’objectif est de minimiser le temps
d’arrêt des moyens de production lors d’un changement de fabrication
- La méthode repose sur une observation détaillée du processus de reconfiguration
et en particulier l’identification des réglages internes et externes
-Réglages internes => machines arrêtées
-Réglages externes => peuvent être réalisés machines tournantes en fin de
production
B – Mise en œuvre
- Nécessité de moyens audiovisuels
-Travail en équipe et surtout adhésion et implication des opérateurs, Agents BM,
Techniciens BE, Techniciens Maintenance,
- Recherche de solutions technologiques plus ou moins couteuses
- Tenir compte de l ’aspect organisationnel et humain (ergonomie, décloisonnement,
moyens de manutentions, ….)
C- Exemple de résultats: Changement de fabrication en 3 heures peut être ramenés
à 5 mn.
141
Démarche SMED
Réglages
Réglages
externes
Réglages externes Réglages
Internes et externes
Réglages
externes Réglages
internes Réglages
internes internes
142
QQOQCP ou romain Quintillien (Ier siècle) : outil de
questionnement
Q: qui est concerné? (quel Client? Fournisseur?Service?...)
Q: de Quoi s’agit il? (pièce, produit, machine, opération, ….)
O: Où se trouve le pb? (défaillance sur quel poste dans quel secteur?
Q: Quand? à quelle moment? Heure? Fréquence?
C: Comment? dans quelle circonstance se produit la défaillance?
P: Pourquoi? Quelles sont les causes du pb?
143
PDCA ou Roue d’Edouard Deming : base des 6 Sigma
Début du cycle
Performance
A P
Action Plan
Assurer Préparer
C D
Cheik Do
Contrôler Faire
Amélioration sur
Amélioration
temps
144
SMED: Un atout majeur
Temps de
reconfiguration
Important Réduit
145
14- Méthodes de détermination du temps en travail/production
La gestion de production repose sur la maitrise du temps
au niveau des machines et des hommes
Cette information sera utile pour:
- Établir un devis,
- Déterminer les coûts de revient d’un produit,
- Effectuer les études de rentabilité d’équipement
- Faire l’ordonnancement,
- Calculer un délai de fabrication/livraison,
- Réaliser le contrôle d’un poste, d’une UP …
- Etc…
146
14- Méthodes de détermination du temps en travail/production
On peut citer différentes méthodes basées sur:
Observations - Tippet
instantanées (OI)
148
Chronoanalyse: cas d’un travail manuel seul
- Tr : le temps de référence
- To : temps observé
- A : jugement d’allure
- Ta : le temps alloué
- Cr : le coefficient de repos
Temps alloué
1 n To i Ai
Ta = Tr x Cr avec Tr =
n i 1 100
et 1.09 < Cr <1.59
qui ne compte pas effort et position
149
Méthode MTM
Opération: saisir
Toute opération est
décomposable en
Cas Temps en Description des cas
mouvements élémentaires cmh (*)
dont chacun est affecté G1A 2 Saisir un objet facile à
d’un temps standard
prendre
Principaux mouvements
standards: G1B 3.5 Saisir un objet très petit/plat
Atteindre, saisir, mouvoir, sur une surface plane
positionner, tourner, G1C1 7.3 Saisir un objet cylindrique
lâcher, désengager,
appliquer pression, D > 12 mm
tourner manivelle
G1C2 8.7 Saisir un objet
(*) Cmh = Cent millième
d’heure
6 mm < D < 12 mm
G1C3 10.8 Saisir un objet
D < 6 mm
G3 5.6 Passer un objet d’une main à
l’autre
150
Méthodes de corrélation
On dit que 2 variables sont corrélées si elle existe une dépendance
entre elles et si l’on peut établir une relation mathématique entre
elles
On trace le nuage des points d’une série statistique et on regarde
l’allure. S’il est anarchique alors pas de relation de dépendance
Si le nuage de points dessine une courbe simple, on peut
l’approcher par la courbe Y=a x + b afin de déterminer a et b (déjà
vu). On peut calculer le coefficient de corrélation r compris entre -1
et 1. Si r=1 ou -1, il y a dépendance. Si r = 0, pas de dépendance
linéaire.
Cov( x, y )
r= var( x) var( y )
151
15- Observations instantanées
Méthode basée sur le principe de l’échantillonnage et qui donne
des éléments approchés d’une solution
A- Résultats attendus et conditions à remplir
4(1 0.40)
n 2
2400
0.05 0.4
Cas 2:
On veut faire l’étude du travail effectif d’un opérateur sur une journée
De 8 heures.
1) On a appliquée la méthode de surveillance continue qui nous donné
6 heures de travail effectif soit 25% de temps improductif 2/8=0.25 qui est p1,
2) On voulait estimer ce temps improductif en faisant des observations 3 fois par
heure sur les 8 heures et on remarqué l’opérateur inoccupé 5 fois
1) Calculer le % de temps improductif qui est p2.
2) Calculer n pour le résultat p1 avec une fourchette dans laquelle on aura 95%
de chance d’avoir ce résultat
153
Le temps du point vue matière
Fournisseur Client
- Stockage
Etats Etats - File d’attente
stables Fugaces - Aléas
- Contrôle
VA Non
- Ordonancement
- ETC
qualité
154
Planification, ordonnancement, lancement et suivi de
production
Plan Industriel et Commercial (PIC)
Plan Directeur de Production (PDP)
Exemple de plan de production optimisé
Planification des capacités
Notion de surcapacité structurelle
Exemple de file d’attente
Ordonnancement de la production
Approches statiques et dynamiques des pbs d’ordo.
Lissage des charges et délais
Lancement et suivi de la production
155
Plan Industriel et Commercial (PIC)
156
Hiérarchie de la planification
Familles Ressources
esoins Charges PIC
essources ou Capacités Produits Capacité Globale
PDP
Composants Capacités détaillées
FT5 Q45
Etablissement du PDP
-A partir des prévisions de ventes, des commandes fermes, des
objectifs de stock, le PDP précise pour chaque produit fini d’une famille
la quantité à produire et la date de mise à disposition
Le PDP nécessite :
- un horizon pouvant au moins couvrir le cycle de fabrication
- définition d’une période pour la révision du plan
Rôle Responsable PDP
-Maintenir une relation de confiance avec le service commercial (Délai
et quantités)
- Assurer l’équilibre entre la production prévue et celle réalisée
-Mettre à jour les prévisions en fonction de commandes réelles
- A gérer le cas échéant un stock de protection
-Maintenir le PDP dans le cadre des objectifs fixées par le PIC
158
Plan directeur de production - suite
Ajustement des charges et des capacités
Cet ajustement se fait à partir du profil de charge de chaque produit car
pour chaque composant on connait la charge Di, la ressource Ri et le
temps techniques Ti.
La charge de chaque ressource se calcule par le nombre de produits à
fabriquer N x Ti/Di
Macronomenclature
Nomenclature faite de composants agrégés ou de composants critiques à
surveiller
Macrogamme
Elle est constitué de poste de charges agrégés ou de postes critiques à
surveiller
159
3. Exemple de PDP Optimisé
Une société de forge possède 3 forges P1, P2 et P3 et fabrique
4 produits. Le temps de production en minutes et les coûts de production en
Euros à la tonne par pièce et par presse sont donnés par le tableaux suivant:
T1 T2 T3 T4
P1 24 60 18 50 18 50 15 45
P2 48 80 36 70 42 75 36 70
P3 30 65 24 60
160
3. Exemple de PDP Optimisé - suite
Capacité de P1: 600 P2: 540 P3: 360
Production heures heures heures par
par mois par mois mois
Demandes T1: 500 T2: 1200 T3: 1500 T4: 300
mensuelles tonnes tonnes tonnes tonnes
162
4. Planification des capacités
Les décisions prises au niveau du PIC et du PDP nécessitent l’adaptation des
capacités aux charges de travail.
Les charges sont représentées par une fonction continue
Les capacités évoluent de façon discontinue (achat nouvelle machine ou
machine en panne)
Charges Capacités
temps temps
ustement
Surcapacité Coûts
harge/Capacité
Coût C1
C1
Sous-capacité Coût
min C2
100
50 Durée (semaines)
1 2 3 4 5 6 H.P
harges Report Report
eures) amont aval
Capacité
100
50 Durée (semaines)
1 2 3 4 5 6 H.P 164
Délai client
Exercice application de calcul de charges
Des valeurs de charges et de capacités hebdomadaires sont indiqués
dans le tableau suivant:
Périodes S1 S2 S3 S4 S5 S6
(semaines)
Capacité (heures) 100 120 100 80 100 100
Charges (heures) 80 140 100 60 80 50
165
Exercice d’application: calcul de capacité de production
dans un délai fixé
166
5. Surcapacité structurelle
La surcapacité structurelle déclenche des files d’attentes (encours) à
l’entrée des postes. De plus, on parle de cette surcapacité quand
l’arrivée et les temps d’exécution des produits sont aléatoires (pb
équivalent : service à la Poste)
A- Formation file d’attente
a: le nombre de produits arrivant dans le système
b: le nombre de produits moyens pouvant être traités sur le poste par
unité de temps. C’est la capacité réelle du poste.
T= a/b est le taux d’utilisation du poste
R= 1-T : surcapacité du poste
La file d’attente augmente quand T augmente Système
a
b 167
5. Surcapacité structurelle - Suite
Pn=Tn (1-T)
168
6- Ordonnancement des tâches à partir du graphique de
Gantt
Le calcul des charges étant effectué, il faut planifier ces charges en
tenant compte des capacités
On peut utiliser le diagramme de Gantt pour planifier la fabrication.
On peut l’améliorer en utilisant le chevauchement des tâches
On programme les OF et on lance la production en atelier en
respectant le délai
169
Exemple de diagramme de Gantt
D F
Phases Postes Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
10 P1 X
20 P2 X X
30 P2 X X X
40 P3 X X X X
50 P4 X X
60 P5 X X
D: Début fabrication
F: Fin fabrication
170
Diagramme de Gantt et amélioration de délai final
Soit un OF d’une quantité de 4 produits réalisé en 3
opérations. Les temps des tâches sont les suivants (pour
les 4 produits): Op1=16; op2=32 et op3= 10
1) Faites un diagramme de Gantt avec enclenchement des
tâches (Postes en fonction du temps d’exécution des
pièces) R:58
2) Dessiner le diagramme de Gantt amélioré par
chevauchement des tâches R: 36 = 32+4
3) Faites le DG en production unitaire
Df=4 + 8 + 2.5 = 14.5
171
Diagramme de Gannt et planification des charges
n ordre de Fabrication OF est à assembler suite aux données du BM
outes les opérations sont séquentielles sauf le F qui peut commencer
ès le 6 jour après le début d’exécution de D. E est calée au plus tard avec F)
172
Diagramme de Gannt et planification des charges
1) Tracer le diagramme de Gannt pour cet OF. Quel délai (nombre
de jours nécessaires) pour l’assemblage?
2) Que se passe-t il si on double le nombre de machines A et D?
tracer le nouveau DG. Quel nouveau délai?
3) On suppose qu’on a doublé le nb de machines A et D. On a
amélioré le DG et on les opérations 2, 3, 4 et 5 peuvent débuter 2
jours après leurs précédentes. Quel est l’allure du nouveau DG?
4) On suppose que le client qui demande ces produits travaille en
JAT. Il veut être livré le 20 ème jours après passation de sa
commande aujourd’hui. Le client et votre société ne veulent pas
stocker ces produits.
Quand est-ce qu’il faut lancer la production? Faites un DG avec date
de passation de commande, début fabrication et délai livraison.
Faites une échelle de temps avec compte à rebours pour les
différentes activités.
173
7. Ordonnancement
A- Définition1:
Ordonnancer c’est programmer l’exécution d’une réalisation en attribuant
des ressources aux tâches et en fixant leur dates d’exécution. Les
différentes données d’un problème d’Ord. Sont les tâches, les contraintes
potentielles, les ressources et la fonction économique [ Carlier et al 1988]
B- Définition 2:
L’ordonnancement concerne l’affectation des ressources limitées aux
tâches dans le temps. C’est un processus de prise de décision dont le but
est d’optimiser un ou plusieurs objectifs. [Pinedo 1995]
C- Autres définitions:
-L’organisation dans le temps de l’exécution d’un projet [Eric Pinson 1988]
-L’allocation dans le temps de ressources permettant l’exécution d’un ensemble
de tâches [Norman Sadeh 1991]
-Programmes d’exécution de tâches en leur allouant les ressources requises et
fixant leurs dates de début [Gotha 93]
174
7. Ordonnancement
Remarques:
- on parle de tâche ou travail ou opération ou job
- les ressources sont renouvelables càd elles sont disponibles à
nouveau après utilisation
- Les ressources sont disjonctives (une opération à la fois) ou
cumulatives (opérations en //)
-Ordonnancement = séquencement et affectation
- Séquencement = Ordonner un ensemble de tâches en satisfaisant un
ensemble de contraintes
- Affectation de ressources = affecter ces ressources à une tâche en
fixant la date de début de la tâche
- Le passage du job sur les ressources est appelé gamme opératoire
ou routage du job
- En production: affecter les travaux à des postes de charge en fonction
du temps
175
8. Approches statiques et dynamiques des pbs d’ordonnancement
176
8. Approches statiques et dynamiques des pbs d’ordonnancement -
suite
P1 P1
P3 P3
P3 P3
177
8. Approches statiques et dynamiques des pbs d’ordonnancement -
suite
P1
P3
P3
180
10- compléments sur les règles d’ordonnancement
A- Gestion par file d’attente
Le choix de la règle de priorité s’effectue en fonction de l’objectif visé:
181
10- compléments sur les règles d’ordonnancement - suite
B- Algorithme de Johnson
Cet algorithme permet d’ordonnancer d’une façon optimale
(minimisation du délai global) plusieurs fabrications passant sur deux
postes de charges selon un ordre identique.
La démarche est comme suit:
-Sélectionner l’OF ayant le plus petit temps opératoire des fabrications
à ordonnancer
- Si ce temps concerne le premier poste, on commence par cette
fabrication
- Si ce temps concerne le second poste, on termine par cette
fabrication
Voir exemple
182
Exemple d’application de l’algorithme de Johnson
OF A B C D E F G H
Temps opératoires
Poste 1 2 1 1.4 1.2 1.2 1.8 2.5 1.5
Poste 2 2.5 0.8 1.1 1 1.5 1.2 2 2
1 E H A G F C D B
E H A G F C D B
13.4
183
10- compléments sur les règles d’ordonnancement - suite
Pour éviter les ruptures de charge sur ces goulets, il faut appliquer les
règles de gestion suivantes:
- Priorité aux fabrications utilisant le goulet
- Priorité aux commandes fermes
- priorité aux fabrications ayant la date de livraison la plus proche
- Jalonner au plus tard sur les postes amont du goulet
- Jalonner au plutôt sur les postes en avant du goulet
184
Exemple d’utilisation de Ratio Critique en ordonnancement
185
10- Lissage des charges
L’exécution d’une charge de travail dépend des moyens de
production mis en œuvre. Donc le travail demandé est réalisable en
regard du délai s’il ne dépasse pas la capacité horaire ou journalière
de la ressource
Efficacité= résultats / aux objectifs
Efficience= résultats / aux moyens
A – Calcul d’un indice de charge
C: capacité d’un poste de charge exprimé en heures travail par jour
G: la charge globale de travail en heures à réaliser sur ce poste dans
un délai exprimé en jours
Indice de charge : I = G/(C*D)
Si I>1 alors surcharge sinon bonne exécution des travaux.
Dans le même fenêtre du temps, les indices de charge générés par
des travaux différents s’additionnent
Exemple de planning de charge (avec surcharge)
186
10- Lissage des charges
B- Traitement des surcharges
Si I >1, le délai ne peut être respecté que si les dispositions suivantes
sont prises à temps:
- Appel à des capacités extérieures si grande surcharge
- Heures supplémentaires si petites surcharge
- Anticiper la surcharge en amont si poste non saturé en amont
- Retarder la surcharge en aval si poste non saturé en aval. Dans ce cas
surveiller le délai pour un OF donné. Si dépassement de délai, négocier
avec le client un nouveau délai
- Jouer sur le jalonnement des opérations dans le diagramme de Gantt:
• En utilisant le chevauchement des tâches au plus tard et au plus tôt
quand l’ordre des tâches est défini. On compare les opérations et calage
amont si l’opération suivante est plus longue et calage aval sinon
• En utilisant la règle TOM (Temps Opératoire Minimum) ou SPTR/SOT
quand l’ordre de passage est quelconque
C- Intérêt de l’ordonnancement à capacité infinie
Dans le cas d’assemblage issus de travaux (OFs) devant se terminer
d’une façon synchrone. On privilégie le (même) délai pour chaque OF.
S’il y a apparition de surcharge, on utilise le traitement préconisé en B-
187
Exemple de planning de charge
189
11- Lancement et suivi de la production -suite
B- Suivi de production
Vérifier le bon déroulement des travaux dans le respect des délais, des coûts et
de la qualité et prendre les mesures correctives en cas de dérives
La clôture d’un ordre de fabrication se concrétise par la livraison du PF ou bien
sa mise en stock
Le suivi de fabrication fournit des informations précieuses pour la tableau de
bord et la traçabilité
C- Tableau de bord de la production
- Un tableau de bord rassemble des Indicateurs. Ils sont choisis en fonction du
destinataire
- Les indicateurs sont des données quantifiées qui mesurent l’efficacité de tout
ou une partie d’un système par rapport à une référence fixée dans un cadre
stratégique d’ensemble.
-Unindicateur comporte: un libellé, un mode de calcul, une unité de mesure,
une périodicité de mesure, une base de référence
Exemples: Productivité machine= temps de production effectif/temps ouverture poste
Productivité Main d’œuvre= Production réalisée/Effectif MOD
Productivité matière = Quantité de produits fabriqués/quantité matière consommée
190