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Le but d’une entreprise est de fabriquer des biens ou fournir des services pour
satisfaire les besoins du marché. L’entreprise s’inscrit dans un contexte relationnel
économique CLIENT/FOURNISSEUR (l’entreprise jouant alternativement, dans ce contexte,
Informationnelles
Figure 03 : Notion de flux dans la création des biens/services
On distingue :
➤ L’entreprise fabriquant des produits par montage : pour réaliser ses produits, l’entreprise
achète tout d’abord des éléments manufacturés qu’elle assemble ensuite pour fabriquer les
produits finis destinés aux clients. Cette entreprise se caractérise par un outil de production
dont les postes de travail n’impliquent pas spécialement des investissements très lourds
(comme des industries de l’électronique….).
➤ Production continue : elle concerne des produits dont le processus de transformation des
matières ne doit pas s’interrompre entre deux postes de travail consécutifs, c’est-à-dire sans
stockage intermédiaire entre les postes. On parle souvent dans ce cas « d’industrie de process
».
Les procédés de transformation mis en œuvre dans ce type de production imposent des
investissements considérables qui ne sont rentabilisés que grâce à un taux élevé d’utilisation
et à une très forte automatisation. Dans ce type de production les postes de transformation
sont disposés en lignes de produits qui nécessitent un bon équilibrage, c’est-à-dire :
• une vitesse régulière de transformation et de transfert (cycle de production)
• un système d’approvisionnement efficace. On a recours à ce type de production lorsque l’on
a un volume important de production et une bonne stabilité de la demande. Exemple :
raffineries de pétrole, cimenteries
➤ Production hybride : la plupart des systèmes de production actuels sont de plus en plus
organisés autour d’une chaîne de production fortement automatisée. Un tel système peut alors
se décomposer en trois sous-systèmes :
• un sous-système de production discontinue, en amont de la chaîne automatisée de
production, chargé de la préparation des composants nécessaires à la production de la chaîne ;
• un sous-système de production continue représenté par la chaîne de production ;
• un sous-système de production discontinue en aval de la chaîne, chargé de la
personnalisation, du conditionnement et de l’expédition des produits finis réalisés par la
chaîne.
Exemple : industries agroalimentaires, production manufacturière grande série…
Ces trois sous-systèmes communiquent, entre eux, par un stock suivant le principe suivant
➤ Production en flux poussé/flux tiré : dans une production à flux poussé, on fabrique les
produits à partir de prévisions de ventes, ou de commandes fermes, et les ordres concernant la
fabrication sont transmis de façon à réaliser progressivement les produits. Dans une
production à flux tiré, on fabrique les produits pour remplacer les produits qui ont été vendus.
Les ordres concernant la fabrication sont transmis de façon à terminer les produits ou les sous-
ensembles déjà en cours de fabrication en fonction de la demande réelle.
➤ Production par lot : le même outil de production est utilisé pour fabriquer une grande
variété de produits analogues mais non identiques. Le lot de fabrication peut-être composé de
quelques unités à quelques centaines d’unités. Chaque changement de lot de fabrication
nécessite un nouveau réglage qui peut aller jusqu’à une reconfiguration complète du poste.
Ceci se traduit par un abaissement du taux d’occupation des postes entraînant inéluctablement
une augmentation du prix de revient des produits fabriqués. Malgré ces inconvénients, ce
mode de production est utilisé par le plus grand nombre d’entreprises, déterminé en terme de
main-d’œuvre directe ou en terme de capital investi, car il offre une plus grande souplesse de
réaction face aux demandes des clients. Exemple : équipements industriels…
➤ Production unitaire : c’est un cas particulier de la fabrication par lot. Le produit est
fabriqué à l’unité, ou en très petite série, conformément à un besoin spécifique. La réalisation
de tels produits nécessite généralement beaucoup de main-d’œuvre impliquant un cycle de
production relativement long. Exemple : bâtiments, construction navale, aéronautique…
➤ Production de masse : Les produits sont fabriqués en très grande quantité. Ce sont des
produits standards ou similaires qui nécessitent l’utilisation d’un outil de production spécialisé
constitué de machines « transfert ». Ce sont des machines très onéreuses qui, du fait de leur
spécificité, doivent être amorties sur la durée de la fabrication. Exemple : électroménager,
automobiles.
➤ -MTS (Make To Stock) : elle correspond à la production de produits standards pour lesquels
le marché impose une disponibilité immédiate. La fabrication pour stockage concerne des
produits peu coûteux ou d’usage général qui sont fabriqués en grande quantité. Le produit est
disponible immédiatement à la vente à un prix standard fixé par catalogue. La production est
souvent une production de masse ou une production par lot économique. Exemple :
électroménager,…
➤ Structure convergente : les produits finis en variété limitée sont assemblés au départ d’un
nombre important de composants eux-mêmes usinés ou formés à partir de matières premières
très variées (ex: moniteurs de télévision);
➤Structure à points de regroupement : elle concerne le cas où les produits finis et les
matières premières sont en nombre important tandis qu’il n’existe qu’un nombre limité de
sous-ensembles intermédiaires (ex: automobiles);
V- Gestion de production
clients en passant par le stock de matière première, la production et le stock de produits finis.
Figure 06 : Les flux de production
Le pilotage de ce flux se ramène à deux pilotages de base :
• le pilotage des stocks,
• le pilotage de la production, qui doit conduire à lancer les ordres d’achat et de fabrication
correspondant aux commandes clients.
Partant des types de pilotage de flux, la gestion de production peut être perçue différemment.
Horizons de planification
Le but d’une entreprise est de fabriquer des biens ou fournir des services pour
satisfaire les besoins du marché. La production des biens et ou des services nécessite la
consommation de quatre types de ressources : humaines, financières, matérielles et
informationnelles. Ce chapitre s’intéresse aux ressources matérielles ici fondamentalement à
l’implantation des postes de travail.
I- Le processus de production
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Tableau
- Implantation aléatoire : aucune organisation des postes de production et donc une évolution
non maîtrisée de la zone de production
Inconvénients: Incohérence du flux (points de rebroussement); manutention importante
- Implantation en ligne : organisation des postes de production en ligne caractérisée les flux
continus (faible variété de produits).
Avantages : Lisibilité du flux, manutention limitée
Inconvénient : Pas de flexibilité.
- Implantation en ateliers spécialisés : regroupement dans un même lieu de postes similaires.
Exemple atelier de découpe.
Avantages : Regroupement des compétences; Flexibilité importante.
Inconvénients : Mauvaise lisibilité du flux.
- Implantation en îlot de production : regroupement dans un même lieu de postes permettant
de fabriquer une famille d’articles. Exemple.: îlot de production de cartes électroniques.
Avantages : Manutention limitée, Flexibilité importante.
Inconvénient : Duplication des ressources.
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Figure
- Le regroupement par fonctions ou job-shop : Organisation où les ressources sont
partagées par l’ensemble des produits, et regroupées par types. Les produits ne suivent donc
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- La ligne de production ou flow-shop : Suite linéaire des ressources, où chaque tâche utilise
Figure
-Le flow-shop hybride : Chaque ressource peut être remplacée par plusieurs ressources
ident
ique
s
paral
lèles
Figure
Remarque : L’organisation du système de production doit être optimisée. Par exemple, on
utilise le SMED pour améliorer le temps de changement de série ainsi que des techniques
simples d’implantation des ressources dans les ateliers.
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Pour appliquer cette méthode, considérons une entreprise possède 7 postes de production (P1
à P7) et réalise 7 produits (G1 à G7). Les gammes simplifiées sont
Produit G1 : P2-P5
Produit G2 : P6-P4
Produit G3 : P5-P3-P4
On a le tableau des gammes de fabrication
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
G1 1 2
G2 2 1
G3 2 3 1
G4 1 2
G5 1 2
G6 2 1
G7 2 1
Étape 1 – On sélectionne la première ligne et les colonnes attachées à cette ligne.
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
G1 1 2
G2 2 1
G3 2 3 1
G4 1 2
G5 1 2
G6 2 1
G7 2 1
Étape 2 – On sélectionne les lignes attachées aux colonnes sélectionnées. Pour séparer des
îlots éventuellement rattachés entre eux par un poste, on ne prend dans un îlot que les produits
qui ont au moins 50 % des postes déjà rattachées à celui-ci.
Ainsi, on intègre le G7 (1 poste sur 2) et évidemment G5 (2 sur 2), mais pas la G3 (1 poste sur
3)
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
G1 1 2
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G2 2 1
G3 2 3 1
G4 1 2
G5 1 2
G6 2 1
G7 2 1
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
G1 1 2
G2 2 1
G3 2 3 1
G4 1 2
G5 1 2
G6 2 1
G7 2 1
Étape 4 – On arrête lorsque la ligne (ou la colonne) ne comporte plus d’éléments. Dans le
tableau ci-après, on ne regroupe pas P4 car ce poste concerne 1 produit de cet îlot pour 2
produits hors îlot
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
G1 1 2
G2 2 1
G3 2 3 1
G4 1 2
G5 1 2
G6 2 1
G7 2 1
Le premier regroupement est alors réalisé (P2, P3, P5)
Étape 5 – On retranche les produits et les postes déjà regroupés
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
G2 2 1
G4 1 2
G6 2 1
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Postes P2 P3 P5 P4 P6 P1 P7
Produits
G1 1 2
G5 1 2
G7 2 1
G3 2 1 3
G2 2 1
G6 2 1
G4 1 2
Le poste P4 doit être dédoublé si on veut rendre les îlots indépendants. Bien sûr, le critère de
choix pour ce dédoublement reste la charge de cette machine
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
G1 1 2
G2 2 1
G3 2 3 1
G4 1 2
G5 1 2
G6 2 1
G7 2 1
Étape 1 – On traduit la matrice en écriture binaire en affectant un poids en puissance de 2 à
chacun des produits (première colonne du tableau ci-après).
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
G1 0 1 0 0 1 0 0
G2 0 0 0 1 0 1 0
G3 0 0 1 1 1 0 0
G4 1 0 0 0 0 0 1
G5 0 1 0 0 1 0 0
G6 0 0 0 1 0 1 0
G7 0 1 1 0 0 0 0
L’équivalent décimal est alors calculé en sommant les poids des pièces utilisant la machine.
Ainsi, l’équivalent décimal de P4=25+24 +21=50
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Poids Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
26 G1 0 1 0 0 1 0 0
2 5
G2 0 0 0 1 0 1 0
24 G3 0 0 1 1 1 0 0
2 3
G4 1 0 0 0 0 0 1
22 G5 0 1 0 0 1 0 0
2 1
G6 0 0 0 1 0 1 0
2 0
G7 0 1 1 0 0 0 0
Equivalent décimal 8 69 17 50 84 34 8
Étape 2 – On ordonne les colonnes dans l’ordre décroissant de l’équivalent décimal. En cas
d’égalité, on respecte l’ordre des machines. On suit alors le même processus, mais sur les
colonnes.
Par exemple pour le produit G2, 24 + 23 =24
Poids Postes P5 P2 P4 P6 P3 P1 P7
Produits
26 G1 1 1 0 0 0 0 0
2 5
G5 1 1 0 0 0 0 0
24 G3 1 0 1 0 1 0 0
2 3
G7 0 1 0 0 1 0 0
22 G2 0 0 1 1 0 0 0
2 1
G6 0 0 1 1 0 0 0
20 G4 0 0 0 0 0 1 1
Equivalent décimal 112 104 22 6 24 1 1
On ordonne P5, P2, P3, P4, P6, P1, P7, ce qui donne le tableau suivant :
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On arrête le processus lorsqu’il n’y a plus d’inversion à faire. On retrouve ici le même
regroupement que celui donné par la méthode de Kuziack.
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Produits
A 1 2 4 3 5
B 2, 6 3 1 5 4
C 1 4 2 3
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Antériorités P4 P1 P3 P1 P1 P1
P3 P4 P5 P3 P3 P3
P6 P2 P7 P6 P4 P6
P5 P4 P2 P5
P2
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Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Antériorités P4 P1 P3 P1 P1 P1
P3 P4 P5 P3 P3 P3
P6 P2 P7 P6 P4 P6
P5 P4 P2 P5
P2
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Antériorités P4 P1 P3 P1 P1 P1
P3 P4 P5 P3 P3 P3
P6 P2 P7 P6 P4 P6
P5 P4 P2 P5
P2
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Antériorités P4 P1 P3 P1 P1 P1
P3 P4 P5 P3 P3 P3
P6 P2 P7 P6 P4 P6
P5 P4 P2 P5
P2
Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Antériorités P4 P1 P3 P1 P1 P1
P3 P4 P5 P3 P3 P3
P6 P2 P7 P6 P4 P6
P5 P4 P2 P5
P2
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Postes P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
Antériorités P4 P1 P3 P1 P1 P1
P3 P4 P5 P3 P3 P3
P6 P2 P7 P6 P4 P6
P5 P4 P2 P5
P2
Le poste P7 et P2 n’ont plus d’antériorité. On raye P2 et P7 on place ces postes après P1-P3-
P4-P6-P5
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Points
de
rebroussement Si rang gamme > rang organisation finale
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Nœud = poste
Exemple: Somme des lignes et des colonnes : 700 = (200+50) + (100+50+100+200)
Etape 4: classer les postes
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Résultat: P5-P3-P6-P2-P4-P7-P1
Etape 5: dessiner l’implantation théorique
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2- Le Processus de production
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Le bureau des études : il conçoit les prototypes des produits réalisés par l’entreprise et en
donne une définition complète qui permettra de mettre en place un processus de production
standardisé notamment au niveau des pièces et composants utilisés.
Le bureau des méthodes : il définit les méthodes de production qui vont être utilisées pour
réaliser le produit proposé par le bureau des études dans le but de produire au moindre coût.
Ce service décrit donc entre autre la succession des opérations à réaliser pour produire un bien,
l’organisation de ces différentes phases de production dans le temps et dans l’espace.
Le bureau d’ordonnancement : il assure le lancement de la phase de production en cherchant à
minimiser le délai global de production et ce, pour un coût global qu’il ne faut pas dépasser.
Le service de contrôle de la production : il se charge de vérifier que les services opérationnels
remplissent bien leur mission dans les conditions définies par le bureau des méthodes que ce
soit en terme de délai, de qualité, de rendement ou de coût de production.
La fonction de production repose en grande partie sur la manière dont va être conçue
en interne l’organisation du mode de production
Dans son principe, MRP a une structure hiérarchisée dans laquelle chaque niveau
correspond à un horizon temporel donné qui diminue avec ledit niveau. La Figure 3.1 montre
cette structure intégrée à la gestion de production dans son ensemble.
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Ces deux types de besoins exigent un traitement totalement différent, exprimé dans le
principe d’Orlicky
Enoncé du principe d’Orlicky :
Les besoins indépendants ne peuvent être qu’estimés par des prévisions. Les besoins
dépendants, au contraire, peuvent et doivent être calculés.
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Pour effectuer le calcul des besoins nets, il faut connaître l’échéancier des besoins en
produits finis (quantités et dates de besoin), les prévisions de vente, les stocks et les en-cours.
En outre, ce calcul repose sur la connaissance :
• des nomenclatures donnant les constituants de chaque article ;
• des délais d’obtention des articles (délais de fabrication, d’assemblage ou
d’approvisionnement de produits achetés) ;
• les ressources constituées par les articles en stock ou les articles qui vont être disponibles
(ordres de fabrication lancés, ordres d’achat en cours et ordres planifiés fermes, c’est-à-dire
figés par le gestionnaire) ;
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• les règles de gestion fixées comme la taille de lot et éventuellement la valeur d’un stock de
sécurité ou d’un taux de rebut.
A l’issu du calcul, sont générés :
• des ordres proposés, c’est-à-dire des lancements prévisionnels en fabrication ou des
approvisionnements prévisionnels ;
• des messages proposant au gestionnaire les actions particulières à mener (lancer,
avancer, reporter un ordre de fabrication) en vue d’une bonne gestion de la production prévue
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Remarques :
- les relations entre les objets s'appellent des liens de nomenclature;
- les unités utilisées pour les coefficients multiplicateurs sont tantôt un nombre d'articles,
tantôt une masse (en kg) de matière;
- un article peut apparaître plus d'une fois dans une nomenclature et à des niveaux différents;
c'est le niveau le plus profond qui est systématiquement choisi : ceci permet d'allouer le stock
disponible au besoin qui apparaît le premier dans le temps;
- un article virtuel est un sous-ensemble qui n'existe que transitoirement dans la mesure où il
est immédiatement inclus dans un ensemble.
• Si le résultat est positif, le besoin net existe et il faut prévoir des ordres de fabrication ou des
ordres d’achats que le système placera avec date de fin � et date de début � – � (� est le délai
d’obtention ou de fabrication de l’article).
• Le stock prévisionnel en fin de période � (��� ) s’obtient en ajoutant au stock prévisionnel
de début de période, donc en fin de période précédente (���−1 ), les ordres lancés ( ��� ) et
proposés date de fin (��� �) de la période, et en retranchant le besoin brut (��� )
Remarques :
- Besoins bruts de la période � ( ��� ) = besoins indépendants (commandes clients) +
besoins dépendants (générés par des ensembles plus complexes auxquels l'article
appartient).
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- Stock disponible = stock physique - stock de sécurité + réceptions attendues - besoin net
ou = besoin brut - stock disponible (non défini si la différence est négative)
- Le stock prévisionnel est le stock attendu après les transactions réalisées au cours de la
période donnée. En effet, les ordres lancés et les ordres proposés (fin) alimentent le stock
tandis que les besoins bruts le font décroître.
- Dans une production avec la prise en compte de taux de qualité des produits, la notion de
rebut est introduite. On a alors
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Dans les colonnes, toutes les valeurs sont valables en début de période, sauf le stock
prévisionnel (��� ). Les besoins bruts ( ��� ) doivent être satisfaits en début de période, les
ordres lancés (���) en attente de production ou achats en cours de livraison sont disponibles
en début de période. Les ordres proposés ont des dates de début ( ��� � = � − � ) et fin en
début de période (��� �), et en revanche les stocks prévisionnels (��� ) donnent la valeur en
fin de période.
En tête du tableau figurent :
• Le stock de départ ( �� = 1300 ) qui est le stock réel d’articles au moment du calcul. Par
convention, nous plaçons le stock actuel dans la case située à gauche de la première période,
sur la ligne stock prévisionnel.
• Les ordres lancés (��2 = 900), c’est-à-dire ordres de fabrication en cours de production, ou
ordres d’achat en cours de livraison et attendus pour la période indiquée (période 2).
• La fabrication du produit s’effectue à la demande, c’est-à-dire que la politique de gestion
est du Lot par lot. La taille du lot � précisant le groupement des articles d’un ordre (besoins
nets), est la quantité exactement nécessaire.
• Le délai (� = 1) d’obtention de l’article, exprimé en nombre de périodes, donnant le délai
de production ou le délai de livraison de cet article. Il servira au décalage entre les dates début
et fin d’un ordre.
Partant du Tableau 2.1 et des informations précédentes, les calculs s’effectuent en se
plaçant au début de la première période en appliquant les équations (3.1) et (3.2).
Les lignes du tableau donnent successivement :
Tableau 2..2 �� = 1300 �=1 � = ��� ��� ���
Produit P 1 2 3 4 5 6
Besoins bruts (��� ) 1800 1500 1100 900 1100 1700
Ordres lancés (��� ) 900
Besoins nets (���) 500 600 1100 900 1100 1700
Stock prévisionnel ( ��� ) 0 0 0 0 0 0
1300
Ordre proposés Fin (��� �) 500 600 1100 900 1100 1700
Début 500 600 1100 900 1100 1700
(��� �)
A titre illustratif,
période 1 :
��1 = ��1 − ��0 − ��1 = 1800 − 1300 − 0 = 500
��1 = ��0 + ��1 + ��1 � − ��1 = 1300 + 0 + 500 − 1800 = 0
période 2 :
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Produit P 0 1 2 3 4 5 6
Ordre proposés Début (��� �) 500 600 1100 900 1100 1700
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ENSPD GESTION DE PRODUCTION
Sous-ensemble � 0 1 2 3 4 5 6
Ordre proposés Début (��� �) 400 1100 900 1100 1700
Une livraison de 6000 articles � est attendue à la période 1 et le délai de livraison est fixé à
une période.
Tableau 2.5 �� = 0 �=1 � = ��� ��� ���
Article � 0 1 2 3 4 5 6
Besoins bruts (��� ) 1200 3300 2700 3300 5100 0 0
Ordres lancés (��� ) 6000
Besoins nets (��� ) 1200 0 0 3300 5100 0 0
Stock prévisionnel 0 0 2700 0 0 0 0 0
(��� )
Ordre proposés Fin (��� �) 1200 3300 5100
Début 1200 3300 5100
(��� �)
Remarque : Une autre manière de le prendre en compte est de soustraire le stock de sécurité
du stock initial et de pratiquer comme précédemment.
Tableau 3.7 �� = 700 �=1 �� = 50 � = ��� ��� ���
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ENSPD GESTION DE PRODUCTION
Sous-ensemble � 0 1 2 3 4 5 6
Besoins bruts (��� ) 500 600 1100 900 1100 1700 0
Ordres lancés (��� )
Besoins nets (��� ) 0 450 1100 900 1100 1700 0
Stock prévisionnel 650 150 0 0 0 0 0 0
(��� )
Ordre proposés Fin (��� �) 450 1100 900 1100 1700
Début (����) 450 1100 900 1100 1700
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ENSPD GESTION DE PRODUCTION
Application : Pour le Sous-ensemble �, les lancements de production se font par lot de taille
égal à la quantité économique de commande. Les valeurs des paramètres de gestion sont
connus : � = 20%, � = 100 �, � = 75 �. On calcule
� = 500 + 600 + 1100 + 900 + 1100 + 1700 = 5900
2�� 2 × 5900 × 75
�� = = = 210.356
�� 100 × 0.2
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Application 1
Un ensemble X est réalisé à l'aide de 3 composants A, B et C. Le composant C est lui-
même réalisé à l'aide 2 composants B.
Un ensemble Y est réalisé à l'aide de deux composants B et L.
Période 5 6 7 8 9 10 11 12
besoins X 10 15 12 15 20 20 15 20
besoins Y 5 10 15 15 20 20 20 20
besoins rechange B 20 20 20
7- Établissement du PIC
Le PIC est un contrat global entre le service Production et le service Commercial. La
démarche qu’il propose repose sur l’établissement de prévisions de vente et de production.
La responsabilité des prévisions de vente incombe au service Commercial et celle des
prévisions de production appartient au service Production. La logique conduit à définir le
stock disponible à chaque fin de période.
Le document du PIC (figure 2.5) comporte trois tableaux : Ventes, Production et
Stocks. Par ailleurs, chacun de ces tableaux dispose, à gauche, d’une partie « passé » où nous
trouverons des valeurs réelles et, à droite, d’une partie « futur » où ne figureront que des
prévisions. En ce qui concerne le passé, des indicateurs permettent de comparer les prévisions
et le réel.
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L’examen des trois mois passés montre que la production n’a pas atteint ses prévisions
et que le service commercial les a dépassées. Le stock est actuellement tombé en dessous de la
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fourchette prévue. La réunion de PIC est là pour décider de la politique à choisir. Nous
complétons les tableaux en supposant que les problèmes de production soient résolus et
permettent d’être au niveau 520 k€ pour les mois à venir. Avec les ventes prévues, le niveau
de stock remontera rapidement vers l’objectif
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et commercial et le Calcul des besoins. C’est un contrat qui définit de façon précise
l’échéancier des quantités à produire pour chaque produit fini.
Les principales fonctions du PDP :
• Il dirige le calcul des besoins, c’est-à-dire que, donnant les ordres de fabrication pour les
produits finis, il induit l’explosion du calcul des besoins à travers les nomenclatures.
• Il concrétise le plan industriel (tableau Production du PIC) puisqu’il traduit en produits finis
réels chaque famille du PIC.
• Il permet de suivre les ventes réelles en comparant les commandes reçues avec les
prévisions.
• Il met à disposition du service Commercial le disponible à vendre qui est un outil donnant le
nombre de produits finis disponibles à la vente sans remettre en cause le PDP prévu et donc
sans déstabiliser la production.
• Il permet enfin de mesurer l’évolution du stock (avec niveau suffisant pour un bon service
client et pas excessif pour raison économique).
8.2 L’échéancier du PDP
L’échéancier de chaque article géré au PDP (pensons aux produits finis pour
En tête du tableau figurent les valeurs analogues au cas du calcul des besoins : stock
de départ (�� ), taille de lot (�) et délai d’obtention (�). Deux autres valeurs complètent cet en-
tête. D’une part, le stock de sécurité ( �� ), destiné à assurer un bon service client malgré
l’imprécision des prévisions commerciales. D’autre part, la limite de zone ferme ( �� ) qui
partage l’horizon de planification en deux zones, ce qui est illustré, dans le tableau, par la
double barre verticale. À l’intérieur de �� , les ordres du PDP sont des ordres fermes, alors
qu’au-delà de ��, des ordres proposés sont placés comme dans un calcul des besoins. Le rôle
de la limite �� est naturellement de stabiliser le PDP.
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Plan 2 : Produire chaque mois la demande moyenne prévue sur les six mois en maintenant
des effectifs constants.
Plan3 : Produire chaque mois la demande minimum (octobre 2021) en utilisant des effectifs
constants et sous-traiter les besoins non couverts par la production interne.
Les prévisions de vente pour les mois de juillet à décembre 2021 sont les suivantes (en
unités) :
1800, 1500, 1100, 900, 1100, 1700
Si les ventes ne sont pas satisfaites, elles sont reportées au mois suivant. Le stock
initial au début du mois de juillet 2021 est de 400 unités mais l’entreprise n’a pas l’obligation
de conserver des stocks. Aucun stock final n’est imposé.
L’effectif initial est de 42 opérateurs. La politique de l’entreprise interdit d’effectuer
des heures supplémentaires ; ainsi les calculs devront être faits sur la base de 8 heures de
travail par jour, 20 jours par mois.
Les éléments de cout suivants ont été identifiés dans les comptes de l’entreprise.
- Matières …………………………………………………500f/unité
- Cout de détention des stocks…………………………… 60f/unité-mois
- Cout de rupture de stock………………………………. 250f/unité-mois
- Cout de la sous-traitance ……………………………….700f/unité (hors matière)
- Cout de licenciement ……………………………………10000f/licenciement
- Temps de travail nécessaire ……………………………..5 heures/unité
- Cout d’embauche et de formation……………………… 5000f/ embauche
- Cout de la main-d’œuvre ……………………………….100f/heure
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Plan1 : Coût total pour les six derniers mois de 2020 : 8.096.560 f
10- Planification par les tâches
Il est possible de considérer un programme de fabrication comme un enchaînement
complexe d’opérations, développées dans le temps et coordonnées entre elles. L’outil de
planification des tâches proposé est le PERT (Program Evaluation and Review Technic).
Un PERT se représente par un graphe où :
• chaque opération, ou tâche, est représentée par un arc dont la longueur est indépendante de
la durée ;
• chaque sommet représente une étape correspondant à un état fini de l’avancement de la
fabrication.
10.1 Durée des activités
La méthode se base sur les trois estimations suivantes :
- a : durée la plus optimiste (courte);
- b : durée la plus pessimiste (longue);
- m : durée la plus probable.
La durée d'une activité quelconque est, alors, considérée comme une variable aléatoire � de
distribution � dont la moyenne et l'écart-type sont donnés par :
(� + 4� + �)
���� =
6
(� – �)
�� =
6
10.2- Principe de la méthode PERT
La méthode PERT, permet d’étudier un programme de fabrication en termes de délais
sans tenir compte des charges. La démarche méthodologique du PERT s’établit comme suit :
• recherche de toutes les opérations d’un programme de fabrication ;
• construction du graphe normalisé représentant le programme ;
• détermination du rang de chaque opération
- en partant du début,
- en partant de la fin ;
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sont achevées.
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Application 3 :
Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique triennal, la direction de la
chocolaterie envisage élargir sa gamme de produits. Le tableau récapitulatif du projet
d’élaboration du nouveau produit avec les différentes étapes à accomplir a été validé :
Avant-projet A - 4 5 12
Etude de faisabilité C A 2 3 4
Construction du prototype D A 3 4 11
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