Vous êtes sur la page 1sur 21

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

Domaine et Science et de la Société

Rapport de Stage « Initiation à la lecture et à la recherche »

Effectué au Centre de Recherche C3FDM

1
SOMMAIRE

INTRODUCTION

PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE LA PRODUCTION DES ENTREPRISES

Chapitre I : Aperçu générale de l’entreprise

Chapitre II : Approche sur la production

Chapitre III : Place de l’entreprise face au développement de l’Etat

PARTIE II : LA PRODUCTION DES ENTREPRISES A MADAGASCAR

Chapitre IV : Histoire des entreprises de Madagascar

Chapitre V : Situation des entreprises à Madagascar

Chapitre VI : Solution à la création d’une entreprise

BIBLIOGRAPHIE

CONCLUSION

TABLE DES MATIERES

2
INTRODUCTION

La production des entreprises, une des principales reliance économique d’un Etat,
comme son nom l’indique est constitué du sujet de la production mais aussi de l’entreprise. La
production est le processus par lequel les entreprises créent des biens et des services à partir
de matières premières et de ressources, afin de les vendre aux consommateurs et de générer
des profits. La production est une étape essentielle dans le processus de création de valeur
ajoutée pour l’entreprise et permet de répondre aux besoins et aux demandes du marché. Elle
implique des activités telles que la planification, l’approvisionnement, la fabrication, la
logistique, l’assemblage et la qualité. L’efficacité de la production est un facteur clé pour
assurer la rentabilité et la croissance de l’entreprise. Les entreprises adoptent différentes
stratégies de production en fonction de leurs objectifs à court et à long terme, de leur secteur
d’activité, de leur marché cible et de leurs ressources disponibles. Toutefois, chaque domaine
a ses propres problèmes et difficultés. Ce qui en vient à la question, quelle est la signification
de la production des entreprises sur le plan économique d’un Etat, plus particulièrement notre
pays Madagascar ? Pour mieux développer ce point, nous allons montrer si après l’approche
théorique sur la production des entreprises ; et ensuite nous allons parler de la production des
entreprises à Madagascar.

3
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE LA PRODUCTION D’ENTREPRISE

Chapitre I : Aperçu général de l’Entreprise

I-1) Définition de l’entreprise

L’entreprise est la plus petite combinaison d’unité légale qui constitue une unité
Organisationnelle de production de biens et de service jouissant d’une certaine autonomie de
décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes. Il est aussi comme unité
de production juridiquement autonome dont l’objectif est de produire des biens et des services
à destination de personnes physiques ou morales afin d’en tirer un bénéfice.

I-1-1) La constitution de l’entreprise

L’entreprise se constitue par la statue juridique : avant le lancement d’une entreprise,


les ou les lectures dirigeantes doivent décider du statut juridique de leur création. L’entreprise
avait son contexte Economique.

Entreprise Client
Fournisseur

Chaque entreprise se place dans une certaine catégorie en fonction de l’envergure et de


ses activités. Généralement, de nombre de salarié et son chiffre d’affaires. Aujourd’hui,
l’entreprise se diffère en quatre (4) grand taille : ce sont la TPE : son nombre de salariés est
inférieur à 10 avec le chiffre d’affaire qui ne doit pas dépasser de 2 millions d’Euros ; la
PME : son nombre de salariés ne doit pas excédés 250 personnes le chiffre d’affaire est égale
ou inférieur à 80 millions d’Euro annuel ; l’ETI se situe entre 250 et 5000 personnes et le

4
chiffre d’affaire inférieur à 1,5 milliards d’Euros et GE avec plus de 5000 personnes et
dégager plus de 1,5 milliards d’Euros de chiffre d’affaires.

I-1-2) L’objectif de l’entreprise

L’entreprise avait plusieurs buts :

 L’approche des économistes : La maximisation du profit. Pour les


économistes, l’entreprise a été assimilée à une sorte de boite noire. Dans cette
boite noire rentrent des facteurs de productions qui ressortent sous la forme
de produits ou services.
 Au cas du chef d’entreprise : Minimiser les risques de l’entreprise. Les
risques de l’entreprise se produisent toujours par les problèmes financiers. Il
est courant de l’entendre lors de la cessation d’une activité d’une entreprise.
 Dans la vie sociétaire : L’entreprise avait le but de créer des biens et des
services pour la satisfaction des besoins.

I-2) Les fonctionnement de l’entreprise

1) Par rapport à la comptabilité

La comptabilité de l’entreprise est un véritable outil de gestion qui permet de suivre,


de comprendre et donc l’analyse de tous les éléments de l’entreprise. Il est donc indispensable
de tenir l’ensemble de ces documents Comptables à jour avec la plus grande rigueur. Il est
aussi comme un outil d’évaluation recensant et communiquant des informations sur : l’activité
Economique de type d’entreprise ainsi que sur les éléments de son patrimoine incorporel,
matériel et financier

2) Vis-à-vis de la finance

La production de valeur ajoutée est la base de l’Economie de l’entreprise car elle avait
plusieurs importances sur la relation classique

Coût de revient + marge bénéficiaire = prix de vente

5
Cette équation montre le plan philosophique de l’entreprise et de sa gestion de
production. La gestion financière a pour objectif d’assurer à l’entreprise un profit maximal et
suffisant afin de rembourser les fonds empruntés.

3) Sur le plan commercial

Indispensable en stratégie commercial et inhérent au développement de votre


entreprise ou sa performance, le PAC concerne toutes les l’entreprise. Avant d’élaborer le
PAC, il vous faut d’abord définir votre stratégie commercial et analyser vos performances en
restant objectif sur les capacités de votre Entreprise

6
Chapitre II : L’APPROCHE SUR LA PRODUCTION

Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la valeur totale sans double compte des
biens et services produits sur le territoire économique d’un pays ou d’une région au cours
d’une période donnée.

II-1) Démarche pour la production

II-1-1) Mode de production

L’expression « Mode de production» désigne la façon dont les différents facteurs de


productions tels que les ressources, matérielles ou non, utilisées dans le processus de
production sont organisés et traités pour réaliser un produit ou un service. Le choix du mode
de production par une entreprise est l’un des fondements de sa stratégie.

Parmi les critères de choix du mode de production, on peut signaler

 Les quantités qui doivent être produites, plus le volume de la production est important,
plus le mode de production sera standard et reposera sur une structure de production
formelle et rigide.
 La nature du processus de production qui peut être continu ou discontinu dans un lieu
unique ou réparti géographiquement.
 Le type de gestion de la production comme le pilotage par la demande ou par
anticipation c’est-à-dire avec constitution de stocks de produits finis.
 L’implantation de l’outillage tel que les ateliers spécialisés ou ateliers autonomes.
a) Les différents modes de productions
La production linéaire
 Caractéristique : mesure en fonction de la demande du client.
 Pilotage : se fait par commande.
 Avantage : offre une plus grande qualité et une flexibilité de la production.
 Exemple : bâtiment, haute critère.
7
La production par lot
 Caractéristique : petites séries diversifiées de produits identiques.
 Pilotage : se fait par commande.
 Avantage : tend le flux de la population tout en permettant une certaine flexibilité.
 Exemple : biens de production

La production en série

 Caractéristique : grande série de produit identique et standardisés


 Pilotage : se fait par anticipation
 Avantage : économies d’échelle
 Exemples : biens de consommation, composants industriels

La production en continue

 Caractéristique : flux continue de produits homogènes


 Pilotage : se fait par anticipation
 Avantage : économie, échelle et automatisation complète
 Exemples : Boissons, aciers
b) Mode de production et marxisme

Karl Marx appelle « Mode de production », la combinaison des deux facteurs de


production qui sont les forces productrices et les rapports de production. Leurs
antagonismes lui permettent de définir l’histoire de l’humanité comme celle de ces modes
de productions au cours des années.

Il distingue les modes de productions suivant :

 Antique : l’économie de la Grèce antique se caractérise par une forte prégnance de


l’agriculture, base de l’économie et de la société, d’autant plus importante que les sols
grecs sont peu fertiles. A partir du VIème s. avant JC, l’artisanat et le commerce,
principalement maritime, se développent.
 Féodal : dans le monde de production féodal, les producteurs sont astreints à des
corvées au profit d’une seigneurie ordonnée hiérarchiquement selon les liens de
vassalité : les seigneurs sont propriétaires de la terre et doivent protection à leurs serfs,
lesquels, en échange, doivent cultiver la terre et remettre au seigneur le pourcentage
lui ayant dû.

8
 Capitaliste : le mode de production capitaliste est fondé sur la propriété privée des
moyens de production qui définit deux classes : celles des propriétaires des moyens de
production, les capitalistes et celles des vendeurs de leur force de travail à ces
propriétaires, les prolétaires.
 Communiste : production socialiste et société sans classe sociale, sans salariat, sans
Etat.

II-1-2 L’organisation de la production

La production consiste à fabriquer des produits répondant aux besoins des clients. Elle
s’effectue à partir de l’input (marchandises, composants, énergies) et de facteurs de
production (capital et travail) elle doit répondre à des objectifs de quantité et de délai. Elle
doit permettre à l’entreprise d’être aussi plus compétitive que ses concurrents.

a) Système de production

On distingue actuellement deux systèmes de production :

Le pilotage de la production par l’amont et pilotage de la production par l’aval

b) Le lien entre l’organisation de la production et la stratégie d’entreprise

Il existe un lien entre la stratégie suivie par l’entreprise et l’organisation de la production.

 La domination par les coûts est une stratégie de compétitivité par les prix. Elle
nécessite une production en grandes séries de produits standard en flux poussés sou en
flux tirés selon les cas, afin de diminuer les coûts grâce à des économies d’échelle.
 La différenciation est une stratégie qui met l’accent sur les caractéristiques uniques du
produit fabriqué. Elle nécessite une production en petites au moyennes séries avec une
différenciation retardée du produit. Elle exige une innovation importante sur le
produit.
 La focalisation est une stratégie qui vise une cible étroite, elle nécessite une
production en petites séries ou à l’unité adaptée à des besoins très spécifiques.

Une entreprise de service peut mettre en place un mode d’organisation taylorien avec des
procédures extrêmement standardisés comme l’hôtellerie et la restauration.

9
Chapitre III : PLACE DE L’ENTREPRISE FACE AU DEVELOPPEMENT DE
L’ETAT.

III-1) Développement basé sur l’Entreprenariat

III-1-1) L’importance de l’Entreprise dans un Etat.

a) Création de l’emploi
 En pratique, cela peut permettre d’attirer les travailleurs les plus efficaces dans ce
secteur et donc d’accroitre l’efficacité globale de l’économie si la production des
biens publics favorise la production de biens privés
 Cela résout aussi le problème du chômage d’un Etat
 Le travail peut servir l’intérêt public et, lorsqu’il consiste à s’occuper des autres, il
développe la cohésion sociale et renforce les liens familiaux et communautaires. Le
travail joue également un rôle de consolidateurs de sociétés.
 Le travail occupe une place essentielle dans nos sociétés, même par son absence.
C’est une des bases de l’économie. C’est la source principale des revenus.
b) Les impôts
 L’Entreprise est sous la juridiction d’un Etat, cela veut dire qu’elle est partie
intégrante de celui-ci, jouissant ainsi des différentes ressources à disposition de ce
dernier. Donc l’Entreprise paies des impôts non seulement parce qu’elle est membre
de l’Etat mais aussi parce qu’elle exploite ces ressources.
 Liste des taxes et impôts directs locaux
 CFE – Cotisation foncière des entreprises
 CVAE – Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises
 IFER – Imposition forfaitaire en réseau
 Taxe d’habitation
 Taxe d’habitation sur les logements vacants
 Taxes foncières

10
 Imposition forfaitaire sur les pylônes
 Redevance des mines
 Taxe de balayage
 TEOM – Taxe d’enlèvement des ordures ménagères
 TEOMI – Taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitative
 Taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus devenus
constructibles
 Taxes sur les friches commerciales
 GEMAPI – Taxe gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations
 TASCOM – Taxe sur les surfaces commerciales

III-2) Développement économique d’un Etat sur la production

L’Etat participe à ma création de richesse économique par la production de services


non marchands et rarement de services marchands.

III-2-1) Augmentation à la demande

Une hausse de la demande peut dériver d’une évolution des goûts, quand les
consommateurs accroissent le désir qu’ils aient d’un bien donné. En d’autre terme, quand la
demande est supérieure à l’offre, cela fait monter les prix. Aussi, une hausse de la demande se
traduit par une augmentation du prix d’équilibre mais aussi par une augmentation de la
quantité échangée sur le marché.

Et les facteurs qui influencent la demande sont

 Le prix de la marchandise
 Les goûts et les préférences des consommateurs
 Nombre de consommateurs
 Le prix des produits concurrents.

Selon Keynes, l’accroissement de la quantité de monnaie en circulation ne produira une


inflation que si les capacités de productions sont employées pleinement.

III-2-2) Circulation des différents flux

Le déroulement de la circulation des flux de marchandises, des flux monétaires et des


flux de services est généralement décrit dans le cadre d’un modèle économique en boucle.

11
Ce modèle décrit comment les agents économiques interagissent les uns avec les
autres pour produire et consommer des biens et des services. Les agents économiques incluent
les ménages, les entreprises, le gouvernement et les relations internationales.

Le processus commence avec la production des biens et des services par les
entreprises. Ces biens sont ensuite vendus aux ménages et aux autres entreprises. Les ménages
achètent ces biens et services en utilisant de l’argent qu’ils ont gagné de leur emploi ou
d’autres sources de revenus. Les entreprises achètent des biens et services pour la production
de leurs produits et services.

Les entreprises paient ensuite les salaires et les frais de fonctionnement, qui sont
ensuite dépensés par les ménages. Les gouvernements collectent des taxes auprès des
entreprises et des ménages, qui sont utilisées pour fournir des services publics tels que la santé
et l’éducation.

Les relations internationales entrent également en jeu dans ce modèle économique. Les
entreprises vendent des biens et services à l’étranger, tandis que les ménages achètent des
produits importés. Les gouvernements échangent également des biens et services avec
d’autres pays.

En résumé, la circulation des flux de marchandises, des flux monétaires et des flux de
services suit un modèle économique en boucle où les agents économiques interagissent les
uns avec les autres pour produire et consommer des biens et services. Ce processus est
dynamique et peut être influencé par des facteurs tels que la hausse ou la baisse des prix, les
politiques gouvernementales et les relations internationales.

12
PARTIE II : LA PRODUCTION DES ENTREPRISES A MADAGASCAR.

Chapitre IV : Histoire des Entreprises à Madagascar.

La recherche d’un instrument pour le développement économique demeure une


constante de la politique de payes en développement. La création de l’Entreprise socialiste à
Madagascar en donne une illustration. Cette nouvelle structure traduit la volonté des pouvoirs
publics malgaches de ne pas s’embarrasser de paradoxes et ne laisser primer que le caractère
technique et opérationnel de l’institution. Aussi, l’Entreprise et elle socialise par sa
philosophie et sa gestion interne.

IV. 1) Avant la colonisation

L’influence économique européenne à Madagascar se traduit dès le temps de la


monarchie merina, par l’octroi d’immenses concessions dont quelques unis à vocation
agricole. Après la conquête française, en 1895, certains influents et de grands sociétés
obtinrent de grands domaines que le gouvernement local distribua de préférence dans les
régions côtières. Les autorités locales constatèrent le double échec de la colonisation par les
grandes sociétés et de colonisation militaire.

IV. 2° Après la colonisation

La Compagnie Marseillaise de Madagascar te la Compagnie Lyonnaise de Madagascar


datent des premiers temps de la colonisation ; Elles ont acquis depuis une position dominante
dans l’économie malgache qui leur a valu une comparaison peu flatteuse avec les compagnies
à charte du XVIIIè siècle. Spécialisées dans l’import-export, elles ont progressivement étendu
leurs activités à tous les secteurs de la vie économique malgache. Les départs et les
reconversions dus à l’Indépendance de Madagascar les laissent pratiquement sans
concurrents.

La Compagnie Marseillaise de Madagascar a toujours confié sa filiale, la Compagnie


Agricole et Industrielle de Madagascar, la gestion de ses biens fonciers. La Compagnie
Lyonnaise de son côté, s’est intéressée dès le début de son installation aux plantations, dans la

13
région de Mananjary et d’Ambatondrazaka. Elle a créé des filiales au fur et à mesure de son
extension, la société-mère restant elle-même en possession d’innombrables biens.

CHAPITRE V : SITUATION DE L’ENTREPRISE A MADAGASCAR

V.1) Entreprise de production à Madagascar

V.1.1) Multitude d’entreprise de production présente

 AGROMAN. Agro-industrie ; Ampahasimanoro- Commune de Mavorano – Manakara


 COMPAGNIE VIDZAR. Agro-industrie
 COOPERATIVE MIARISOA. Agro-industrie
 GROUPE BASAN. Agro-industrie
 HUILLERIE DU NORD. Agro-industrie
 INDUSTRIIS. Agro-industrie
 OTRIKAINA CO SARLU. Agro-industrie
 PROFARM SARL. Agro-industrie

V.1.2) les limites de ces entreprises

V.1.2.1) Le cercle vicieux de la pauvreté


L’agriculture malgache est enlisée dans un cercle vicieux de pauvreté rurale et de
dégradation des ressources naturelles, qui pose le problème de la durabilité de ses
modes de production.

V.1.2.2) la faible productivité structurelle de l’agriculture malgache

Les exploitations malgaches ont la particularité d’avoir une faible productivité à la fois
de la terre et du travail. Nous ne nuancerons pas ici ces deux types de productivité ; Malgré
une taille d’exploitation réduite en moyenne nationale, les rendements rizicoles plafonnent
depuis plusieurs décennies à moins de 2.5 t/ha pour la riziculture irriguée, bien en dessous des
productivités asiatiques.

V.1.2.3) L’agriculture et la pauvreté

14
Madagascar est un pays profondément agricole et rural. 75% de la population vit dans
les campagnes. L’agriculture reste de loin le premier secteur économique et la première
source de devises. Alors que le pays était exportateur de plusieurs produits agricoles dont le
riz en 1960, la situation s’est inversée aujourd’hui et l’offre national ne satisfait plus la
demande vivrière intérieure. Le pays est également l’un des plus pauvres au monde. Malgré
ses progrès récentes su le plan macro-économique, il a abordé le XXIe siècle avec un taux de
pauvreté de l’ordre de 70%.

V.2) Les difficultés à créer une entreprise

V.2.1) Les obstacles sur sa procédure de création juridique

 Corruption

Avec le gouvernement d’aujourd’hui où les fraudes sont partout beaucoup de transactions


illégales prennent places.

 La complexité des procédures de création

Chaque création requiert beaucoup de document à valider pour pouvoir avoir le droit
légalement d’exercer publiquement et conformément à la loi.

 Lenteur administratif

Chaque document nécessite une validation ou permission peut des fois prendre trente à
quarante cinq jours avant de recevoir une réponse, due à l’envergure du sujet.

 Très forte pression fiscale

Avant même la création de l’entreprise, une estimation est déjà effectué pour calculer le
montant des recettes fiscales recouvrés, exprimé en pourcentage du PIB.

V-2-2- Les difficultés à créer une entreprise

 Manque de soutien : Tout entreprise en cours de création se doit de nouer des liens,
créer des contacts dans le milieu social pour pouvoir espérer survivre.
 Manque d’argent : Pour créer une entreprise, le fond de base est indispensable et avoir
des lacunes sur ce plan est déjà une difficulté dur à surmonter.

15
 Manque d’expérience et de connaissance : Chaque domaine a sa manière d’être
entrepris, et sur la façon dont il faut s’occuper d’une entreprise, on l’acquiert avec le
temps accompagnés de nombreux échecs et succès.

16
Chapitre VI : SOLUTION A LA CREATION D’UNE ENTREPRISE

VI-1) Se basant sur les secteurs porteurs de l’économie malgache

VI-1-1) Secteur agricole

Il constitue une riche opportunités à Madagascar pour plusieurs raisons, à la fois économique
et sociales. Du point de vue économique, l’agriculture génère environ 36% du PIB de l’île et
emploie 80% de la population active. Pourtant sur les trente-six millions de terres arables
disponibles, seul trois millions sont exploités. Ce qui explique les importations massives de
riz et de viande de bœuf pour couvrir les besoins alimentaires des malgaches. Investir dans
l’agriculture à Madagascar serait une bonne affaire tant il est vrai que les besoins à satisfaire
sont grands et la production locale non suffisante. Du point de vie social, il existe dans ce
pays une main d’œuvre bon marché pour la conduite des activités agricoles.

VI-1-2) Secteur minier

L’île de Madagascar dispose d’un potentiel minier très important et très varié. Malgré la
richesse de ce potentiel, il reste très sous exploité.

VI-1-3) Secteur immobilier

C’est l’un des secteurs en plein essor à Madagascar. La capitale malgache Antananarivo est en
effet la première ville africaine pour les investissements immobiliers en termes de rentabilité.
Les investissements les plus conseillés dans ce domaine sont la construction des locaux
commerciaux. (Bureau, boutiques etc)

VI-2- Les atouts économique de Madagascar

 Le pays dispose d’un climat favorable aux activités agricoles avec des précipitations
abondantes une grande partie de l’année.
 Le pays dispose d’un sous-sol potentiellement riche comportant une grande variété de
minerais encore sous exploités : or, saphir, cobalt, nickel…
 Madagascar dispose d’un potentiel touristique impressionnant avec des espèces
animales et florales uniques dans le monde, des infrastructures hôtelières modernes,
des paysages féériques et de nombreux spots de sports extrême.

17
 Du point de vue des technologies de l’information et de la communication,
Madagascar s’est doté d’un accès internet de très haut débit, gage majeur pour les
entreprise de service comme la téléphonie, la monétique, l’infographie….
 S’agissant des infrastructures de transport, le pays compte quarante-quatre aéroports,
environ 49250km de routes dont 1724km goudronnées (3,5%), 4 voies ferrées et
700km de cours d’eau navigables le long du canal de Tamatave.

18
CONCLUSION
Pour conclure notre recherche sur ce sujet, il est clair que l’économie dépend
tout aussi de l’entreprise que de la production. Ce qui rend le duo encore plus
important pour l’économie de l’Etat.
La production des entreprises parcours différents secteurs et ne se limite pas
seulement aux ressources d’un seul Etat pour se développer, elle et l’Etat y compris,
mais s’engage à des échanges et transactions avec diverses pays ou Etats.
Tous ces points représentent l’indispensabilité de celui-ci. Mais, mis à part,
l’économie de l’Etat ne s’appuie pas seulement sur ce domaine. Elle est présente sur
différents front signifiant son irremplaçable place sur ce dernier.

19
BIBLIOGRAPHIE

Alain Courtois, Maurice Pillet, Martin-Bonnefous, Gestion de production.


Editions d’Organisation, 2003
Georges Javel, Organisation de la Gestion de la production. Dunod, 2010.

20
TABLE DES MATIERES

PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE LA PRODUCTION DES ENTREPRISES

Chapitre I : Aperçu générale de l’entreprise

I-1) Définition de l’entreprise

 Système
 fonctionnement

I-2) Fonction de l’entreprise

Chapitre II : Approche sur la production

II-1) Démarche pour produire

II-2) Gestion de la production

Chapitre III : Place de l’entreprise face au développement de l’Etat

III-1) Importance de l’entreprise pour l’Etat

III-2) Développement économique de l’Etat basé sur l’entreprenariat

PARTIE II : LA PRODUCTION DES ENTREPRISES A MADAGASCAR

Chapitre IV : Histoire des entreprises de Madagascar

IV-1) Avant la colonisation

IV-2) Après la colonisation

Chapitre V : Situation des entreprises à Madagascar

V-1) Entreprise de production

V-2) Les difficultés à créer une entreprise

Chapitre VI : Solution à la création d’une entreprise

VI-1) Les secteurs porteurs de l’économie malgache

VI-2) Les atouts économiques de Madagascar

21

Vous aimerez peut-être aussi