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INTRODUCTION
Tout ce qui précède se traduit par une bonne qualité des produits, un volume
suffisant de production, un coût et un délai compétitif de la production. Cette
compétitivité est elle-même la résultante de la mise en œuvre des moyens de
production appropriés, en adéquation avec la vision et les objectifs du
promoteur, et de la bonne organisation des fonctions de production et
commerciale.
1
MUPINGANAYI KADIAKUIDI B., Manuel de monteur d’usines, éditions CARI, Kinshasa, 2015, p.9.
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production industrielle revêt d’une importance cruciale dans tous les pays du
monde. Tous sont confrontés à deux problèmes : la lutte pour la réduction du
chômage et l’éradication de la pauvreté. Et l’industrie s’avère être la plus
efficace pour régler ces deux préoccupations majeures.
Par ailleurs, plus de 50 pourcents des biens qu’utilise l’homme subissent des
transformations, traduisant de nos jours la domination de l’économie
industrielle sur l’économie de cueillette. De ce fait, il devient impérieux de
sensibiliser les économistes sur les processus de la production industrielle
pour qu’ils en maitrisent les contraintes en termes des coûts, des délais, de
qualité et de quantité.
0.4. PREREQUIS
4° Poser les jalons d’un entreprenariat industriel dans l’esprit des étudiants.
0.6. METHODOLOGIE
Le cours de gestion de production est composé selon la méthode positive et
sera dispensé selon la méthode participative. Des visites des industries sont
prévues. L’évaluation comprend deux interrogations et un travail pratique pour
la moitié de points ainsi qu’un examen écrit pour la moitié de points.
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PREMIERE PARTIE :
CHAPITRE I :
DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS CLES DE L’ENVIRONNEMENT
INDUSTRIEL ET COMMERCIAL CONTEMPORAIN
1. Compétitivité ;
2. Supply chain ;
3. Chaine de valeur ;
4. Main invisible ;
5. Entreprise citoyenne ;
6. Innovation ;
7. Développement durable.
Nous terminerons ce chapitre par les raisons principales qui sont à la base
des faillites des entreprises industrielles.
1.1. LA COMPETITIVITE
rencontrer les besoins des clients relativement aux concurrents qui offrent des
produits similaires.
1.2. INNOVATION
La logistique est un terme issu de l’art militaire. Cette activité a pour objet de
fournir aux services opérationnels les moyens d’action dans le temps et dans
l’espace. La logistique est proche de l’intendance. De nos jours, la logistique
représente 12% du chiffre d’affaires de l’industrie et du commerce.
Elle vient s’insérer entre la production et le client. Son rôle d’intermédiaire n’est
pas neutre, l’intervention de la logistique en aval représente les deux tiers de
son activité. L’activité de transport est donc au cœur de la logistique et a de
multiples conséquences sur l’entreprise, notamment :
Mais aussi :
Mise au point par Mickael Porter, la chaine de valeur est un outil d’analyse
stratégique permettant d’identifier, au sein d’une entreprise ou d’une
organisation, les clés créatrices de valeur pour le client et en principe des
marges pour l’entreprise.
La chaine de valeur
Achat
Fournisseur
Fabricatio
vente
Canaux de distribution
Clients
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Pour gérer la chaine de valeur, vous devez connaitre la valeur ajoutée à chaque
étape de la chaine, définir des cibles, établir des systèmes de mesures des
résultats susceptibles de mettre en exergue des possibilités de réorganisation.
Selon M. POTER, la chaine de valeur repose clairement sur la succession
d’activités étape par étape, jusqu’aux produits ou service final. Chaque étape
permet d’y ajouter de la valeur et donc de contribuer à l’avantage concurrentiel
de l’organisation.
La chaine des valeurs c’est l’ensemble des améliorations que l’on relève le
long des processus de production et de commercialisation qui marquent la
différence entre l’entreprise et ses concurrents. C’est toute la chaine logistique
(supply Chain) qui est concernée, en commençant par l’approvisionnement en
matière premières (amont) et le service après-vente (aval).
cette industrie de manière que son produit ait plus de valeur possible, il ne
pense qu’à son propre gain ; en cela comme pour d’autres cas, il est conduit
par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses
intentions.
Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille d’une manière bien
plus efficace pour l’intérêt de la société que s’il avait réellement pour but d’y
travailler.
TAYLOR avec sa théorie sur l’organisation du travail : One best way, the rigth
man on the rigth place, le salaire au rendement, le contrôle de travail ; H. FORD
avec ses principes de rationalisation : le travail à la chaine, le principe de
standardisation des biens de production, le principe de Five dollar a Day ayant
favorisé la production et la consommation des masses ; et enfin ; H. FAYOL
avec ses principes de commandement : Unité de commandement ; Unité de
direction, division du travail, subordination de l’intérêt de particulier à l’intérêt
général, le principe de discipline,… ont tous été influencés par la maximisation
du profit du capitaliste.
1.7.1. Contenu
1.7.2. Outils
l’écologie industrielle ;
le bilan écologique ;
Mais la situation de l’Etat est particulière. En tant que garant des équilibres
globaux de la nation, il éprouve des attentes du niveau maximum pour chaque
indicateur. Il désire à la fois que les entreprises prospèrent, que les
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Depuis le sommet de Rio, il est incontestable que le DD est aussi un enjeu pour
les entreprises et le sommet de Johannesburg a d’ailleurs été l’occasion de
remarquer que les entreprises sont de plus en plus présentes sur cette
thématique.
TOMBENT-ELLES EN FAILLITE ?
Les organisations entrent en faillite pour une variété des raisons. Etre
conscient de ces raisons peut aider le directeur d’éviter les erreurs similaires.
Les raisons principales sont les suivantes :
CHAPITRE 2 :
FACTEURS DE PRODUCTION
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Qu’on soit promoteur de projet industriel ou cadre dans une entreprise, il est
nécessaire en plus du contexte, de dresser l’état de lieu des facteurs de
production et de leurs coûts avant de s’engager ou d’encourager l’implantation
d’une entreprise industrielle.
Pour exploiter avec succès les technologies, vous devez savoir les appliquer
du point de vue stratégique et commercial et distinguer entre
technologie-produit et technologie-processus.
2.1.2. Technologie-Produit
Les objectifs du produit sont établis avec les clients. Vous devez connaitre les
applications stratégiques de la technologie aux clients ainsi qu’aux produits et
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2.1.3. Technologique-Processus
En effet, une gestion des ressources humaines qui se veut durable, ne peut
contourner les transformations sociales et globales contemporaines. La
gestion des ressources humaines est toutefois équipée pour répondre à ces
enjeux, le développement durable lui offrant l’opportunité de remuer certaines
de ses pratiques et de compléter sa boite à outils. Le développement durable
offre, en outre, des leviers permettant de développer les comportements
organisationnels propices à l’amélioration des conditions sociales.
Donc, sans architectes, la bâtisse construite sera fragile. D’où l’importance des
dépenses de l’éducation, de formation et de professionnalisation, créatrices de
l’innovation, une ressource renouvelable par excellence. C’est ici que la mise
en place de l’entreprise entreprenante est justifiée, dans le but de disposer des
spécialistes capables d’anticiper sur les évolutions du marché.
BERG et al. Environnement, Nouveaux Horizons, De Boeck, Bruxelles, 2009, pp. 6-7.
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- Eau douce ;
4. Les Forêts et les zones boisées. Elles font vivre des communautés animales
et végétales d’une grande richesse et diversité. Elles fournissent des
ressources et des opportunités dont dépendent divers moyens de subsistance
et des activités commerciales. Elles offrent des ressources et des services
environnementaux au niveau local, régional et mondial. L’évapotranspiration et
la couverture nuageuse au-dessus des forêts tropicales jouent un rôle
important dans le maintien de l’équilibre thermique de l’atmosphère terrestre.
5. L’Eau douce. Elle est une des ressources les plus rares de la planète. Bien
qu’environ 71 % de la surface de la terre soient constitués d’eau, l’eau douce
n’en représente que 3 % dont la majeure partie apparaît sous la forme de glace
et de neige dans des régions polaires ou de nappes souterraines aquifères.
Les conditions d’accès à l’eau douce et la qualité de l’eau sont des contraintes
majeures du développement humain et industriel, qu’il convient de maîtriser.
préservation des bases naturelles de vie (l’air, l’eau, le sol) dont les prestations
non marchandes ne peuvent être obtenues autrement.
Les services des écosystèmes les plus importants sont la régulation du cycle
des gaz de la terre, la régulation du climat, la production de biomasse, la
régulation du cycle de l’eau et l’approvisionnement en eau, la formation des
sols, le contrôle de l’érosion, ainsi que le maintien des cycles des nutriments et
la garantie de gestion des déchets.
WOLFGANG NENTWIG et al., Ecologie, Manuel de synthèse, Edition VUIBERT, Paris, 2009, p. 297.
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Par conséquent, il est exposé à tous les aléas tels que les guerres civiles et
d’agression, l’exploitation abusive des forêts, les incendies des brousses et
des forêts, les pollutions des eaux, l’utilisation des produits chimiques dans le
processus de prédation, l’émission dans l’espace des gaz
chloro-fluoro-carbones, sans oublier la vente des espaces verts et des aires
protégées4.
Le grand savant CHEIKH ANTA DIOP, fait du bassin du Congo la base même
de l’industrialisation de l’Afrique : avec ses 650 milliards de Kwh de réserves
annuelles d’énergie hydraulique (près des 2/3 de la production mondiale),
appelé à devenir la première région industrielle de l’Afrique ; le centre de son
industrie lourde grâce aux réserves des matières premières. Il prévoyait
notamment l’installation d’une industrie électrométallurgique, un important
climatique en RDC, (Correction e, Ed. CARI, Kinshasa, RDC, 2006, pp. 12-13.
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5
C’est le cas de la RDC, avec une population estimée à 10 millions d’habitant en 1930 contre 18-19
millions en 1970, 70 million
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CHAPITRE 3 :
QUOI PRODUIRE ?
Il convient pour cela de cerner les attentes des clients, d’y adapter l’offre et de
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Les besoin est très difficile à cerner, ce qui fait dire à l’économiste américain
Franck Knight : « Les besoins sont ce qu’il y a de plus inconnu, entre toutes
les inconnues dont s’occupe la science économique, bien qu’il soit le moteur
de base du comportement du consommateur. Il devient dès lors pertinent pour
le producteur de savoir quelle valeur son produit présente pour son client.
Quelle valeur aux yeux du client pourrait avoir la viande de chasse dans les
milieux où Ebola sévit ? Ou encore quelle valeur pourrait avoir un costume en
laine chez les pygmées ?
exemple d’application.
Zone de
faible
Prix x
préfér
entiel
relatif
x’ Zone de haute
Valeur W
Les exigences très pointillées du client moderne crée une obligation dans le
chef du producteur, celle de veiller rigoureusement à la qualité des produits qui
sortent de ses ateliers, de ses usines, d’où le rôle central que joue le contrôle
de qualité.
Cette démarche ne s’inscrit plus comme avant dans une simple relation
client/fournisseur, mais elle a pris une place dans le choix stratégique de
l’entreprise, étant donné qu’actuellement plus que jamais, les clients ont le
choix entre de nombreux produits qui se ressemblent.
Les pays membres de l’ISO disposent des comités locaux qui veuillent à
l’application des normes internationales et participent à leur élaboration. Il est
très important qu’un produit donne régulièrement au consommateur le même
degré de satisfaction. Cette régularité est souvent le résultat d’un contrôle de
qualité efficace à la fabrication. Autrement dit, la régularité de la satisfaction
du consommateur est largement fonction du maintien de la qualité des
produits d’un lot de fabrication au suivant.
Pour HANRIGTON, le contrôle de qualité c’est bien faire les choses, non
seulement la première fois mais toutes les fois. Ce mot d’ordre peut être
affiché dans les ateliers et dans le bureau.
La recherche de la qualité est souvent décrite par les phases successives qui
partent du client, transitent par l’entreprise pour revenir au client :
Client 1 Entreprise
Qualité Qualité
4 Programmée
2
Qualité Perçue 3 Qualité
Qualité attendue :
Qualité réalisée :
Qualité perçue :
Ce sont les réponses sans doute à ces questions qui aideront le manager à
assurer la qualité dans l’entreprise.
Une première approche très globale permet de réfléchir à la non qualité créée
par l’entreprise. Par non qualité, on entend : la non satisfaction des clients ; et
aussi la non réalisation de ce qui est prévu (en interne aussi) ; ou la réalisation
de ce qui n’est pas prévu : inutile ou pas.
Qualité
Besoins de clients
programmée
Qualité réalisée
5
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Il est attendu que nous visons une situation idéale matérialisée par les trois
cercles se couvrant de façon parfaite : tous les besoins des clients sont pris
en compte dans l’entreprise, et nous réalisons à chaque fois ce qui est prévu,
donc le client est content à tous coups. Cela se schématise ainsi :
L’espace n°1, il contient le besoin du client qui n’est pas encore pris en compte
par l’entreprise. C’est une zone d’insatisfaction. L’espace n°2, le client
manifeste un besoin auquel l’entreprise décide de répondre. L’entreprise
s’engage de façon contractuelle ou pas à répondre à son besoin. Mais, comme
cet espace n’est pas dans le cercle de la qualité réalisée, le client est
mécontent car on ne lui fournit pas le produit ou service attendu.
L’espace n°5 appartient au cercle de la qualité réalisée mais n’est pas inclus
dans les deux autres cercles. On réalise des produits ou des services qui ne
répondent pas aux besoins du client. C’est encore un domaine de sur qualité
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L’espace n°7 est idéal. Situé à l’intersection de 3 cercles, le client est satisfait,
un produit ou service correspond à ses besoins pour l’entreprise, une
commande a été reçue, un produit a été conçu, réalisé et livré en cohérence
avec les exigences clients.
Qualité
Besoins
l de clients programmée
Qualité réalisée
5
Les retouches : un produit ou un service doit être refait. Il n’a pas été
bon au premier coup. Que cela soit des heures de fabrication, des
heures de conception, ce sont des coûts de non qualité ;
Des heures de dépassement non prévues : on avait budgété X heures de
travail, on y passe + 10 % ;
Le traitement des produits non conformes : à la suite d’un contrôle, vous
avez détecté un produit non conforme ; il faut arrêter la chaîne, isoler le
produit, faire une réunion pour réfléchir aux décisions à prendre, ce sont
des coûts anormaux ;
L’immobilisation du stock qui coûte cher à l’entreprise ;
Toute activité réalisée sans valeur ajoutée (une étude qui ne sert à rien,
un archivage inutile, une opération faite en double) ;
La sur qualité (un fromage qui pèse 1 g de plus en moyenne sur l’année
peut représenter des pertes importantes).
La pénalité de retard ;
La perte du client ;
La mesure des coûts de non qualité n’est pas évidente car les valeurs ne sont
pas systématiquement identifiées comme telle dans les rubriques
comptables.
Enfin, il y a lieu de noter que les facteurs suivants sont déterminants dans la
réussite de la démarche qualité au sein d’une entreprise :
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3.5. LE MARKETING
3.5.1. Finalité et moyens de la démarche marketing
Pour renforcer la croisement entre les attentes des clients et les qualités du
produit offert, le producteur est obligé de recourir à une intelligence
commerciale spécifique pour éclairer la clientèle sur les opportunités qu’offre
son produit. Il recourt ainsi au markéting et ses applications notamment la
publicité, le réseau de distribution, la diversification (élargissement de la
gamme d’activités de fabrication d’autres produits et l’implication sur de
nouveaux segments de marché,…). Parmi les exemples de diversification
réussis, on peut citer « BIC » qui après le stylo –billet a fabriqué des briquets,
etc.
Les directeurs markéting devraient s’investir à développer chez tous les clients
un attachement à la marque. Les compagnies aériennes, par des systèmes de
sur classement en classe affaires des billets économiques ou des remises
accordées quand on voyage régulièrement sur leurs lignes, essaient de
fidéliser une clientèle de plus en plus difficiles à retenir du fait de l’émergence
des compagnies low cost.
l’entreprise.
a. Le marketing stratégique :
b. Le marketing opérationnel :
6
Philip KOTLER et Berthold DUBOIS, Marketing-Management, 11ème édition, Pearson, Paris, 2003, p.14.
7
Claude DEMEURE, Le marketing, 3ème édition, Dalloz, paris, 2005, p.5.
8
Denis LINDON et Fréderic JALLAT, Le marketing: Etudes moyens d’actions, stratégie, 5ème édition,
Dunod
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Le mix- marketing est l’ensemble des outils dont l’entreprise dispose pour
atteindre ses objectifs sur le marché. Elle est une variable marketing qui
permet à l’entreprise de mettre en place sa politique des stratégies marketing ;
il est un ensemble des variables contrôlables de marketing, que l’entreprise
manipule pour atteindre le niveau recherché des ventes sur un marché cible.
Le produit
Le produit est n’importe quoi qui peut être offert pour l’attention, l’acquisition,
l’utilisation, ou la consommation pour satisfaire un besoin ou désir de
l’acquéreur.10 Chaque produit comprend trois niveaux que le planificateur des
produits doit prendre en compte à savoir :
9
E.Jerome McCarthy, Basic Marketing :A Managerial Approach ;7th Ed(Homewood ;III :Richard
D.IRWIN,198st ed.1960).
10
MUSENGA TSHIMPANGILA, op.cit, p.128-129.
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Le prix
Le prix exerce une action directe sur la demande. A cet effet, Une réduction
promotionnelle du prix peut entrainer un accroissement important du volume
des ventes et de la rentabilité du produit. Le choix d’une politique de prix
consiste à payer pour une approche plus au moins fondée sur les coûts, la
demande ou sur la concurrence.12 Ce choix dépend des autres objectifs
marketings et des choix concernant le mix marketing : segmentation,
positionnement, marché-cible, circuit de distribution.
11
Claude DEMEURE, Op. Cit, p.30.
12
CHIROUZE Yves, Le marketing : Etudes et stratégies,1e édition ,Paris,2004,P.15.
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La place
Circuit direct (ultra court) : est un circuit dans lequel il n’y a aucun
intermédiaire entre producteur et consommateur.
Promotion
13
Claude Demeure, op. Cit. , p.35.
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CHAPITRE 4 :
OU IMPLANTER SON UNITE DE PRODUCTION ?
continents, entre différents pays et même entre les régions d’un même pays
sont dépendants de l’état de connectivité.
Voie Maritime, fluviale, lacustre = les marchandises dont le poids est très
lourd
Aux abords d’une voie d’eau car, celle-ci peut servir de voie d’écoulement
des déchets après le retraitement, mais aussi de réception et /ou d’envoi
des équipements lourdes,
Ces contraintes peuvent amener une unité industrielle à construire son petit
aérodrome, un embranchement d’une voie ferrée reliée à la principale, son port
et sa propre voie routière reliée à la route principale par une bretelle, en tenant
compte de la nature des produits, des équipements (pondéreux, légers utilisés
ou expédiés par l’usine.
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4.2. ÉNERGIE
L’énergie est une des ressources les plus importantes. Sans elle, la vie ne
serait pas possible. Nous nous procurons de l’énergie grâce à notre
alimentation. La photosynthèse, réalisée par les plantes et dont nous profitons
directement et indirectement, repose sur l’énergie fournie par le soleil. Les
matériaux que nous utilisons pour construire nos maisons et pour produire les
biens que nous consommons sont extraits de la croûte terrestre, puis
transformés en produits finis par de nouvelles dépenses d’énergie.
Dans cet ordre d’idées, la minoterie produisant la farine de maïs devrait être
implantée à la ferme produisant le maïs, Par exemple à BUKANGALONZO,
dans le BANDUNDU.
4.5. LE MARCHE
4.5.1. Définition
Il s’agit alors d’une conception très large du marché, entendu comme un état
des lieux, une photographie reflétant la demande des consommateurs et
l’offre des entreprises d’un secteur particulier. Cet état de lieu doit être élaboré
par l’entreprise pour connaitre la structure du marché et évaluer les forces de
la concurrence.
Il est important pour le promoteur du projet de situer son marché par rapport
aux marchés ci-après :
Monopsone
Un seul acheteur Monopole bilatéral Oligopole monopsone
Quelques
acheteurs Oligopsone monopole Oligopole bilatéral Oligopole
Multitude
d’acheteurs Monopole Oligopole Concurrence
La vente directe aux clients ; c’est l’exemple des produits réclamés par
le plus grand nombre des personnes. Ce mode de distribution évite la
récupération par les intermédiaires des marges qui vont renchérir le prix
du bien.
Leur coût ;
b. Conditionnement
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Travail secondaire…. 18 à 20 °C
Travail modéré …. 18 à 17 °C
3. L’aération, car l’air vicié, les fumées, les bruits sont préjudiciables a la
santé des travailleurs et nuisibles à la qualité du travail.
L’accès et l’évacuation des bâtiments doivent être facilités en cas d’accident,
les installations des vestiaires, des sanitaires… devraient respecter les
conditions d’hygiène et de pudeur.
L’emploi de vitres devrait être réduit au strict minimum et justifié pour les aires
à surveiller de très près.
L’analyse des déterminants de la localisation d’une industrie met en exergue le
rôle de l’Etat dans le développement industriel au sein d’une nation. En effet, la
disponibilisation des infrastructures de communication et de l’énergie propre à
bon marché, celle de la main-d’œuvre polyvalente et qualifiée, l’organisation de
circuits d’approvisionnement,… demandent d’importants capitaux que seul
l’Etat peut pourvoir, soit directement par le Budget de l’Etat, soit indirectement,
par des emprunts, en rendant la nation attractive par l’amélioration du climat
des affaires et en cartographiant les ressources naturelles du pays.
CHAPITRE 5 :
COMMENT PRODUIRE ?
Contraintes financières.
- Service commercial : les délais doivent être les plus courts pour éviter
les stockages ;
Contraintes de prix :
- Service commercial : un produit est facile à vendre si son prix est bas ;
Direction Générale
Objectifs
stratégiques
Études
Commercial
Ordonnancement
Nomenclature, spécifications
Commande, offres Prévoir et affecter au bon moment techniques et coûts standard
Les moyens.
Appro-achats
Méthodes
Embauche,
Compétition, motivation Maintenance des
moyens
Fabrication
Informatique
Contrôle de Magasin
gestion
Directeur de la production
Directeur de la production
Contrôl Service
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Ordonnancement
Liens hiérarc
Liens d’assistance
Ces éléments sont parfois consignés dans un cahier des charges. Le bureau
d’études élabore les plans et dessins. Dans un certains cas, un prototype est
établi, les plans définitifs et la nomenclature. C’est la nomenclature qui va
commander toute la production future.
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La fonction études est d'une importance capitale. Elle a pour objet la mise au
point des produits nouveaux et l'amélioration des produits existants en vue de
doter l'entreprise d'une gamme de produits toujours plus performante au
regard des besoins des consommateurs et des produits concurrents.
Elle travaillera très étroitement avec la fonction marketing pour définir avec
elle les besoins exprimés par le marché, car un produit nouveau doit répondre
nécessairement soit à un besoin exprimé sur le marché soit à un besoin
potentiel qu'il faudra susciter en proposant au marché le produit qui lui
convient.
Un bureau d’études peut être organisé soit par affaire et par client dans le cas
d’une entreprise travaillant à la commande, soit par familles de produits ou
ensembles. En général, le bureau d’études est organisé en fonction des projets
et il comprend des ingénieurs d’études, des assistants, des dessinateurs
projeteurs et des dessinateurs de détail, ces deux derniers étant de plus en
plus remplacés ou assistés maintenant par l’ordinateur.
En effet, le développement des produits est une activité qui cher. C’est
d’ailleurs cet aspect qui pousse de nombreuses entreprises à se contenter :
Le Bureau des méthodes : à partir des plans fournis par le bureau des
études, il définit les meilleures méthodes de fabrication pour minimiser les
coûts, les délais et assurer la meilleure sécurité de la fabrication.
Pour cela, il met au point la liste des opérations élémentaires à exécuter et leur
ordre de succession, cette liste figure sur un document appelé « gamme
d’opération ou contrat de phases ».
A long terme, elle recherche l'innovation des procédés pour réaliser les
produits nouveaux en collaboration avec la fonction études et propose les
politiques de normalisation, de standardisation et de codification ainsi que les
systèmes de mesure des temps.
A moyen terme, elle simplifie les produits et les procédés existants pour
obtenir une meilleure rentabilité à travers l'amélioration des postes de travail,
des implantations, des conditions de travail (la sécurité surtout) et la réduction
des manutentions.
La fonction Ordonnancement :
réaliser la production. Ces documents sont : les bons de travail, les bons de
matière, la fiche suiveuse.
Le bon de travail : est édité pour chaque opération et renseigne l’opérateur sur
le temps prévu et la quantité à fabriquer. L’opérateur indique le temps
réellement passé.
Bon de travail
Pièce : Opération :…………..
Temps alloué :……………………………….
Temps passé :……………………..
Opération Date :……
Bon de matière
Date :……
FICHE SUIVEUSE
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Le contrôle de la qualité
Le contrôle de la qualité est un processus de régulation ayant pour objet de
maintenir aussi près que possible des spécifications, normes ou références
définies antérieures, les produits livrés à la clientèle.
Suivi de la
production
Plan dessin
Bureau
Nomenclatu
d’études Conception
re
produit
Contrat
Bureau des phase
Préparation de Gamme
méthodes
fabrication d’opérations
Bon matériel
Lancement Bons de
Planification de la
production Travail
Fiches
suiveuses
Atelier de
production Production
Production unitaire ;
Pour chacune de ces quantités, le lancement peut être répétitif ou non. En liant
ces deux classifications on obtient par exemple, le tableau suivant :
Lancement
On distingue 2 catégories :
Il est donc relativement difficile d’équilibrer les tâches. Cela conduit souvent à
des niveaux de stocks et d’en- cours élevés. Un indicateur, le ratio d’efficacité
du processus permet de déterminer un rapport entre le temps de présence
d’un produit dans le système et le temps pendant lequel une valeur ajoutée, et
a été apportée au produit = ratio d’efficacité du processus (REP)
On pourra aussi parler de fabrication hors-série c'est-à-dire celle qui fait suite à
une demande pressante ou spécifique. Dans ce contexte, l’entreprise est
soumise à une pression extérieure c'est-à-dire celle du client (Production à la
commande). Et la fabrication en série, qui suit le rythme normale de
production, atelier par atelier et prenant le temps qu’il faut.
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Les entreprises qui font des productions en série, notamment des biens de
consommation (automobiles, meubles…) s’efforcent de présenter des versions
différentes d’un modèle de base, pour répondre aux besoins varies des
consommateurs.
Le markéting quand à lui est l’ensemble des moyens dont disposent les
entreprises en vue de créer, de conserver et de développer leurs marchés, ou,
si l’on préfère, leurs clientèles.
Les fabricants installent donc des machines dont les changements de réglage
peuvent se faire rapidement. De plus SMED (Single Minute Exchange Of Die),
« Changement d’outil en moins de 10 minutes » est une méthode
d’organisation qui comme son nom l’indique facilite le changement rapide
d’outils par l’ouvrier lui-même. Le SMED est un facteur d’enrichissement du
travail qui permet le raccourcissement des séries. L’aboutissement est la mise
en place de cellules flexibles qui sont constituées de machines équipées de
chargeurs automatiques d’outils. On passe ainsi très rapidement d’un type de
produit à un autre sans perte de temps. Ce type d’organisation permet en outre
de réduire les délais et les stocks.
Présentation
Conditions de la réussite
- Un chef convaincu ;
- Un animateur compétent ;
- Un groupe pluridisciplinaire ;
Déroulement en 7 étapes
Son objectif est de concevoir le cahier des charges fonctionnel du produit qui
sera conçu par l’entreprise. C’est une phase essentielle qui comprendra :
5.2.2.1.2. Les 5 S
Présentation- Objectifs
Le 5 S est une démarche participative de progrès basée sur 5 actions. Les 5 S
représentent les cinq lettres des mots japonais, Seiri (Débarrasser), Seiton
(ranger), Seiso (Tenir propre), Seiketsu (Standardiser), Shitsuke (Impliquer).
Vue d’ensemble de 5 S
Débarrasser (Seiri) C’est faire la Y voir plus clair sur Trier, identifier, jeter,
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Tenir propre C’est éliminer les Comprendre que listes les anomalies
déchets, la saleté et nettoyer, c’est (état des lieux)
(Seiso) les objets inutiles détecter plus nettoyer, embellir
pour une propreté rapidement les repeindre. Le
irréprochable du dysfonctionnements nettoyage élimine les
poste de travail et causes de salissur
son environnement e…..
Standardiser C’est définir des Mettre en place des Créer et faire évoluer
règles communes au règles de des règles
(Seiketsu) sein de 5S, à partir management pour communes
des résultats. que les 5 S devient (étiquetage, peintur
une habitude. e…)
Privilégier la
visualisation des
règles (affichage) et
se fixer des priorités.
5.2.2.1.3. Le KAISEN
a. Présentation
Il s’agit d’une démarche de la qualité totale qui repose sur une amélioration
concertée, continue, réalisée dans un laps de temps très court par une équipe
pluridisciplinaire. C’est donc une méthode graduelle et douce qui s’oppose au
concept plus occidental de reforme brutale.
b. Objectif
Dans les entreprises, on estime que 95 % des opérations ne sont pas des
opérations à valeur ajoutée, cela ne veut pas dire qu’elles sont toutes inutiles.
L’objectif est de les réduire le plus possible sans affecter le produit vendu au
client.
Le Kaisen est un outil qui a la capacité d’agir sur les 7 principales causes de
gaspillage :
d. Condition de la réussite
En résumé le Kaisen
Quand ? : Immédiatement.
a. Présentation
La méthode kanban a été mise au point chez Toyota au japon à partir de 1958
par O. Ohno (en japonais kanban signifie étiquette). Elle a pour but de définir
les modalités de mise en marche d’une production en flux tiré, c'est-à-dire
dans laquelle ce sont les commandes clients qui déclenchent
automatiquement la production. Ces commandes sont exécutées par
remontée poste depuis la sortie.
Flux
Flux d’information
Page 68 sur 68
c. Principe de fonctionnement
Remarque
Ordre de Ordre de
fabrication fabrication
Déclaration de Déclaration de
production production
Poste A Poste B Poste C
Flux physique
Page 69 sur 69
Le flux d’information est lié en temps réel au flux physique. C’est l’état
d’avancement du poste B qui provoque les ordres de fabrication du poste A.
contrairement au système MRP, il n’y a pas de travail administratif (déclaration
de production) supplémentaire. Le flux d’informations se superpose aux flux
physique grâce à l’étiquette kanban.
5.2.2.2.2. MRP
C’est une lapalissade que de dire que les environnements industriels sont
variés. Le secteur d’activité (niveau de technicité et d’automatisation), la zone
géographique (coût de la main d’œuvre) et le volume à produire sont des
éléments clés dans le choix des modes de production. Le schéma suivant
propose une classification des différents environnements de production.
Variété
Projet
À la commande
Par lot
En ligne
Continu
Volumes
1 - 100 100 - 1000 1.000 - 10.000 10.000 - 100.000 –
100.000 1.000.000
Page 70 sur 70
Une mauvaise organisation a des impacts sur le coût. Trois cas de figure se
présentent :
- Efficience réduite : les arrêts machines se multiplient, car on ne trouve
plus les pièces ou elles ne sont pas prêtes ;
- Stock pléthorique : les stocks intermédiaires s’accumulent, le coût
augmente d’autant ;
- Opérateur : les manipulations impliquent du personnel supplémentaire.
Les flux de pièces sont contrôlés au niveau d’une unité de production (poste,
ligne, atelier) : ils sont caractérisés par une entrée de pièces et une sortie de
produits plus ou moins finis. Quel que soit le processus de gestion, les
mouvements peuvent être multiples (une pièce est utilisée pour plusieurs
produits finis), non simultanés (une pièce peut être utilisée à différents
moments).
Produits finis
Page 71 sur 71
Plan directeur
de production
Nomenclature
Etat des stocks
Calcul des
actuel-encours
d’approvisionneme
besoins nets Gamme de
nt fabrication
M
R
Proposition
d’ordre de
Proposition
d’ordre
Calcul des
besoins nets
L’approche MRP est cohérente avec une gestion en magasin fermé : les pièces
sorties sont considérées comme consommées. La difficulté et la force de
cette approche tiennent à sa dualité : d’un côté, un système informatique
réalisant les calculs de besoins et pilotant les approvisionnements, de l’autre,
des réalités de production, de stocks. Il faut que les données statiques
(nomenclature, gamme) et dynamiques (stock, rebut, production) soient
exactes. Tout écart entre la réalité et l’informatique provoque des
dysfonctionnements : manque des composants lorsque les stocks sont faux,
problème de gestion du personnel par rapport à un plan de production initial.
En revanche, le système calcule toujours de manière juste, mais encore faut-il
qu’il y ait les bonnes informations.
Système de gestion
Flux d’informations
Déclaratio Déclaratio Déclaratio
Ordre de Ordre de n de Ordre de n de
n de
fabrication fabrication production fabrication production
production
Flux physique
Les flux d’informations entre les ateliers n’est pas direct ; il doit passer par le
système de gestion. Compte tenu du mode de la déclaration de production :
- lot de production complet ;
- ce système crée des stocks d’encours importants.
Il s’agit là d’une phase bien plus délicate qu’il n’y parait (particulièrement
lorsqu’un projet est le premier de son espèce, et implique plusieurs
groupes d’acteurs pour la réalisation d’un très grand nombre d’activités).
Sa bonne conduite est déterminante pour le succès ou l’échec d’un
projet.
Principe 2
Le graphe PERT ne permet de représenter qu’un seul type de contraintes, à
savoir les contraintes de postériorité stricte qui imposent que la tâche
associée au premier arc se termine avant que celle associée au deuxième arc
ne démarre. Ainsi, dans le Graphe 15 ci-après, la tâche (k) ne peut démarrer
que lorsque les tâches (i) et (j), y compris la plus longue, soient complètement
terminées, c’est-à-dire lorsque l’étape xk est réalisée ; et la réalisation de l’étape
xj est un préalable au démarrage de la tâche (k).
(i)
xj
(k)
Xk X
p
Xj
(j)
Page 76 sur 76
Principe 3
Dans l’établissement d’un graphe PERT, les tâches peuvent être :
(i) (j)
Xi Xj Xk
(k) (h)
Xj X Xr
p
(k) Xk
REMARQUE
Comme dans le chapitre précédent, on considère ici aussi les graphes orientés
Page 77 sur 77
Sans boucle ;
Antisymétrique ;
Connexe ;
sans circuit : ce qui permet la mise en ordre du graphe ;
Comportant une seule entrée et une seule sortie du réseau de
circulation.
Réseau d’activité
- Chaque activité est représentée dans G par un arc (i,j) de longueur dij, où
dij est la durée (ou longueur) de l’activité ; nous verrons dans un instant
que G peut également comporter certains arcs qui ne sont associés à
aucune activité réelle ; ces arcs fictifs ont alors la longueur 0 ;
Exemple 1 : Considérons 7 activités dont la durée (en jours) est indiquée entre
parenthèses :
A(3), B(2), C(7), D(4), E(3), F(6), G(4). Supposons que ces activités sont
soumises aux contraintes d’antériorité suivantes :
- A précède B et C ;
- C et D précèdent E ;
B 2
D
2 4
C
1 3
A 7
E
3 3
F G
0 4 n
6 4
Chemins critiques
Nous appellerons longueur d’un chemin de G la somme des durées des arcs
situés sur ce chemin.
En particulier, la longueur d’un plus long chemin (appelé chemin critique) entre
Page 79 sur 79
0 et n est une borne inférieure sur le temps nécessaire pour exécuter le projet.
Il est peut – être moins évident mais néanmoins vrai, que la longueur d’un
chemin critique correspond exactement à la durée minimale nécessaire pour
exécuter le projet. Cette observation fondamentale est à la base de toutes les
méthodes de chemins critiques.
L’opération est figurée dans la grille par une barre grasse tracée dans la grille,
en regard du numéro de la tâche concernée et dont la longueur correspond à
sa durée.
Pour construire le diagramme de Gantt, on commence par représenter les
opérations qui n’ont pas de précédents, puis, conformément aux contraintes
de succession, celles qui les suivent immédiatement, ainsi de suite jusqu’à la
fin. On parle alors de jalonnement des tâches.
Exemple d’application
Un projet est caractérisé par ce qui suit :
Durée 3 2 4 7 2 3 2 1
DUREE
TACHES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
(8)
Comme dit plus haut, les faiblesses du digramme de Gantt résident dans le
fait qu’il ne permet pas de :
optimale du projet.
- Si la tâche (1) prend 4 jours au lieu de 3 jours prévus, la durée optimale
du projet serait directement affectée. La tâche (1) n’admet pas de retard
dans sa mise à exécution.
5.2.2.3.3. Le graphe MPM (Méthode des potentiels Métra)
Principes de construction du graphe MPM
Principe 1
Dans un graphe MPM d’ordonnancement :
(j)
aij
(i)
Principe 2
Le graphe MPM permet de représenter toutes les contraintes des potentiels, à
savoir :
Exemple d’application
Reprenons le même problème d’ordonnancement que celui étudié au point
Durée 3 2 4 7 2 3 2 1
(1) 3 (4)
3 7
0 2
1
(DEB) 0 (2) 2 (5)
(8) (FI
N)
2 2
1 (7)
(2) 4 (6) 3
1. Principes
Mais l’économie circulaire va plus loin que le simple recyclage. Pour parvenir à
organiser un cycle vertueux, il faut en effet que les matières utilisées soient
conçues pour être réutilisables. Les alliages de métaux doivent être faciles à
séparer. Les plastiques doivent pouvoir être dépolymérisés puis polymérisés
pour regagner leurs propriétés initiales, mais sans peser sur l’environnement.
Pour cela, il faut revoir tous les recycles industriels, de la R&D au choix des
matériaux, jusqu’à la production, au recyclage, à la transformation ou au
reconditionnement.
Quel impact sur les métiers ? R&D, éco design, design circulaire, gestion
efficace des matières et de l’énergie … L’économie circulaire implique de
nouvelles compétences qui, pour certaines, n’ont pas de métier défini.
2. Composantes
Graphique n° 3 : Economie circulaire en sept points
7 L’économie circulaire 3
En 7 points
5 5
14
www.ecoparc.com
Page 87 sur 87
Des enseignements
Cette proximité n’est pas seulement spatiale; elle concerne également une
similitude d’avancement des technologies et des relations personnelles fortes
entre les dirigeants d’entreprises. Selon Jørgen Christensen, vice-président de
Novo Nordisk, « la technologie rend les symbioses possibles… par contre, ce
sont les gens qui les réalisent ».
De plus, des critiques du modèle ont relevé la fragilité des liens et des
Page 88 sur 88
15
Ministère français de l’environnement et de l’énergie, « la responsabilité sociétale des entreprises »,
disponible à l’adresswww.développement-durable.gouv.fr (consultée le 26 mars 2016).
16
Voir le site de l’AFNOR :
http://www.afnor.org/profils/centre-d-interet/rse-iso-26000/la-norme-iso-26000-en-quelquesp18144.
(Consultéele 20 février 2016).
Page 89 sur 89
suivantes :
La gouvernance de l’organisation
Les droits de l’Homme
Les relations et conditions de travail
L’environnement
La loyauté des pratiques
Les questions relatives aux consommateurs
Les communautés et le développement local.
17
Marie-France Turcotte, Louis Langelier, Marie Hanquez et Marie-Claude Allard,
Thérèse Desrochers, Mickaël Tirilly, Comprendre la responsabilité sociétale de l’entreprise et
agir sur les bases de la norme ISO 26000, l’IEPF, Québec, 2011, p.15.
Page 90 sur 90
évaluations des experts immobiliers et les factures pour les brevets et licence.
200.000.000,00
Le stock acheté moyen est de : =16.666.667 FC
12
400.000.000,00
23 jours de vente = X23 =25.555.556 FC
360
CHAPITRE 6 :
COMBIEN PRODUIRE ?
Est-il nécessaire de rappeler que la quantité à produire est une variable très
importante. Elle doit toujours être suffisante par rapport aux besoins des
clients. Cela veut dire :
-si elle est supérieure au besoin des clients, il y aura nécessité de disposer des
infrastructures et de la main-d’œuvre pour garantir la sécurité. Les frais se
rapportant aux opérations de stockage grèvent négativement la rentabilité.
- si elle est inférieure, l’entreprise est exposée au risque lié à la rupture de
stock, soit la perte de la confiance des clients. C’est pourquoi les sections
ci-après sont abordées :
1° le Plan industriel et commercial (PIC) ;
2° les prévisions de vente et de fabrication ;
3° la prévision des capacités de production ;
4° l’analyse de coûts de production et de distribution.
Le PIC c’est le programme prévisionnel à long terme, qui, compte tenu des
stocks et des encours, servira à déterminer pour chaque gamme des produits
les quantités à produire et les dates de fin de production. Il est basé sur les
prévisions de la demande.
En tant que tel, le PIC n’est pas une prévision. Il résulte d’un certain nombre
d’arbitrages et des calculs pour lesquels les prévisions des ventes sont des
données d’entrée des calculs.
Une fois les prévisions de vente établies, le gestionnaire définit sur l’horizon de
planification les prévisions de capacité et puis celles de fabrication, en
utilisant les macro-gammes.
Elle concerne l’année ou les années à venir suivant les types de production (1
jour pour le pain, 1 ans pour l’industrie de la mode, 10 ans pour l’aéronautique)
et est fortement liée à la gestion budgétaire.
Horizon de
planification
Horizon de
Date du jour prévision
Prévision des
ventes
Etape
1
Prévision de
fabrication
Etape
Commandes et 2
ordre de
fabrication fermes
Horizon gelé
Il a été démontré qu’il existe une corrélation entre ces trois données, d’où la
probabilité d’obtenir la moyenne M et l’écart types. On a alors :
B -A
S =
6
4C +A +B
M =
6
Exemple :
Stock Ventes
Famille
d’article
xx 100 100 100 100 100 50 50 80 20 100 120 80 50
Stock Ventes
Vente
Capacité
men-sue
lle (%)
9,3 9,1 9,4 9,3 7* 9,3 9,3 2,8 9,3 9,4 9,3 6,5 100
Prévis
fabri-cati
on 82** 81 84 83 62 83 83 24 83 84 83 58 890
Stock fin
du mois
82 63 47 30 42 75 78 82 65 29 32 40 665
Dans ce schéma, on voit qu’il « surstock » des produits en attente de les livrer
(42 unités à fin janvier, etc.). Le coût de stockage qui en résulte est à
apprécier.
Il importe toutefois de vérifier dans ce type de calcul que l’on ne passe jamais
en dessous du stock minimum (et encore moins en négatif), sinon la méthode
n’est pas applicable en l’état. Dans notre exemple, il est nécessaire que le
gestionnaire change les capacités de production pour les premiers mois, de
manière à réduire le coût de stockage.
E macro-gammes
PLAN
E ou S selon règles Oui INDUSTRIEL et
prévisionnelle Cohére
n-ce COMMERCIAL
capacité par
ressource vente-
Non
Les prévisions de vente sont ici présentées comme une entrée du calcul. Elles
sont sorties du calcul des prévisions effectué dans les paragraphes
précédents. La capacité sera définie le plus souvent en nombre d’unité
d’œuvre par période.
5 6 7 8
Vente
Prevision
fabricati
on 40 100 100 100 50 50 80 20 100 120 80 50 890
Stock fin
du mois
40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40
Mais il est difficile de s’adapter aussi justement car la capacité est dans la
plupart des cas une variable non linéaire . Le coût de changement de capacité
dépend complètement des entreprises et des conventions collectives établies
mais il est calculable et donc il doit être possible de la comparer avec d’autres
règles de calcul. Au fur et à mesure que les mois passent, les valeurs
prévisionnelles sont remplacées par les valeurs réelles constatées et les
valeurs prévisionnelles ultérieures sont actualisées.
Stock Ventes
Pourcentage
capacité
9,3 9,1 9,4 9,3 7 9,3 9,3 2,8 9,3 9,4 9,3 6,5 100%
Ventes
prévisionnelles
100 100 100 100 100 50 50 80 20 100 120 80 50 950
Prévision
fabrication
82 81 84 90 59 83 83 24 83 84 83 58 890
M+3
Fabrication réelle 82 87 84
Page 99 sur 99
Stock prévisionnel
fin mois
82 63 47 30 42 75 78 82 65 29 32 40
82 63 47 30 42 75 78 82 65 29 32 40
Avance ou retard
-9 +8 -4
Après avoir déterminé les besoins des clients et la quantité à produire pour y
faire face, il est nécessaire de s’interroger sur le niveau des coûts de
production. En effet la quantité à vendre, en économie de marché est aussi
fonction du prix à appliquer.
La structure du coût d’un produit comprend les coûts d’achat des composants,
les coûts des prestations relatives à la production, les coûts relatifs à la
distribution et les coûts liés à l’administration.
Le coût d’achat des matières utilisées :
- Le prix d’achat des matières premières, consommables, petits matériels,
transport lié aux approvisionnements ;
- Assurances achats et stockage ;
- Conservation et intérêts sur emprunts ;
- Coûts indirects divers ;
- Amortissement des immobilisations affectées aux approvisionnements.
Le coût de production comprend :
- Coût d’achat matières consommées ;
- Coût main d’œuvre directe ;
- Prestations extérieures consommées ;
- Amortissement sur immobilisation affectées à la production ;
- Assurance ;
- Coûts indirectes divers ; etc.
Le coût de distribution comprend :
- Coût main d’œuvre directe ;
Page 100 sur 100
En conséquence, elle attire des profits plus pointus, qui attirent la profession
plus haute. La fonction « acheteur » consiste à se poser à tout moment la
question de savoir ; Make or buy ». Ainsi, il se met en concurrence avec le
système interne. Et par conséquent, si :
- Le coût de production directs > au prix d’achat du fournisseur, il faut
chercher à l’extérieur ;
Page 101 sur 101
Mais quoi qu’il en soit, le fournisseur a besoin du client pour lui vendre ses
produits, comme référence pour les futurs marchés. Le client a besoin du
fournisseur pour ses bas coûts, ses technologies propres, sa chaine
logistique, ou tout au moins un d’entre ces éléments qui peuvent faciliter la
mise en œuvre de l’option « juste à temps », qui peut conduire l’entreprise à
éliminer les frais de stockage.
B. Production
Lorsqu’on dirige un processus de production, il faut se préoccuper d’asseoir
une bonne organisation, veiller à réduire les taux horaires ‘machines et main
d’œuvre, d’accélérer la cadence de production ainsi que l’efficience.
Cela conduit le gestionnaire à :
- Surveiller la croissance des frais généraux ;
- Veiller à supprimer les sur consommations ;
- S’assurer de la qualité des emballages ;
- Réduire les frais liés à la gestion des stocks.
C. Distribution
Etant donné que les résultats des campagnes de publicité ne sont pas
exactement corrélés aux budgets engagés, il est nécessaire pour l’entreprise
de s’adresser à des agences spécialisées en vue de profiter de leur
expérience. Cela peut permettre de réduire les coûts.
Dès lors, le producteur ne fixe plus le prix de vente qui est désormais
déterminé par le marché, en fonction des interactions entre l’offre et la
demande et des stratégies des concurrents. C’est ici l’explication de
l’importance que prennent les travaux d’analyse des charges et les
méthodes des coûts partiels, ainsi que l’intérêt croissant qu’il y a pour
l’entreprise de rationaliser les charges variables par l’innovation
technologique tout en comprimant les coûts cachés et les charges fixes,
ainsi que les opérations sans valeur ajoutée aux attributs du produit,
comme la manutention.
inférieur de 78% à celui de Ford et de 92% que celui de Chrysler selon une
étude publié en 2003 dans consumer reports, l’une des revues les plus
lues par les acheteurs des voitures américains, 15 des 38 modèles,
avaient été fabriqués par Toyota/Lexus. Aucun autre constructeur ne
s’approche de ce résultat. GM, Mercedes et BMW sont absents de cette
liste. Aucune Toyota ne figure sur la liste redoutée des « voitures à
éviter », alors que plusieurs modèles Ford, 50 % des GM et plus de 50 %
des Chrysler sont à éviter, selon Consumer Reports.
Taiishi Ohno, inventeur du TPS, l’a dit plus succinctement encore : tout ce
que nous faisons, c’est de surveiller le temps qui s’écoule, depuis le
moment où le client nous passe commande, jusqu’à celui où nous
encaissons l’argent. Et nous réduisons ce temps en éliminant tout ce qui
est gaspillage et n’apporte pas de valeur ajoutée.
consiste à lisser les volumes et les mix de pièces fabriquées afin qu’il ait
peu de variation entre une journée de production et la suivante).
La priorité peut ne pas être de faire fabriquer des pièces par les
opérateurs le plus vite possible. Les pièces doivent être fabriquées au
rythme de la demande des clients. Travailler plus vite simplement pour
tirer le parti maximum des opérateurs est une autre forme de
surproduction qui conduit à employer globalement davantage de
personnel.
Lorsque vous referez par vous-même le voyage d’Ohno pour disséquer les
processus de votre entreprise, vous verrez les matières, la facturation, les
appels d’après-vente et les prototypes des bureaux d’études (complétez
Page 111 sur 111
Néanmoins, cette « entreprise lean » était très loin de l’être au regard des
standards de Toyota, en dépit de son statut d’exemple national. Les
entreprises sont à des années lumières de Toyota dans la compréhension
du TPS et du lean.
CHAPITRE 8 :
LES PROBLEMES LIES A LA LOGISTIQUE
Les problèmes liés à la logistique concernent l’approvisionnement, le
transport, et la maintenance. A part l’approvisionnement, les autres sont des
fonctions sans valeur ajoutée, qui peuvent affecter négativement l’évolution
des coûts de production et des délais de production si leur fonctionnement
Page 117 sur 117
Produit
Réseau de distribution
Coût de la
Coûts Coûts
maintenance
intrinsèques d’entreposag
des stocks
Mix logistique
Coûts de Coûts de
traitement des transport
commandes
Coûts de
production
définis par lots
Figure n°…: Marketing mix et mix logistique (adapter de D.M. Lambert, in Roberson et
Copacino, 1994).
1. Définition
La maintenance est l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de
rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service
déterminé18.
1. Importance de la maintenance
2. Objectif de la maintenance
18
Yves Pimor et Michel Fender , op. cit, p.498.
Page 122 sur 122
Chaque acte posé implique une charge ou un produit pour l’entreprise, raison
pour laquelle il faut veiller par les règles suivantes :
1) Classifier toutes les dépenses, les grouper, les numéroter ;
2) Pointer au moyen des fiches tout mouvement dans le magasin ;
Page 123 sur 123
BIBLIOGRAPHIE
RECUEIL D’EXERCICES
Exercices théoriques
4. Un apprenant en DEA insiste sur le fait qu’il n’y pas de différence entre le
Supply-Chain et la chaine de valeur. Quel est votre point de vue ?
8. La gestion de production se traduit par une bonne qualité des produits (1),
un volume suffisant de production (2), un coût et un délai compétitifs (3).
Commentez ces trois considérations.
18.A quelle condition la qualité d’un produit peut-elle être la cause de faillite
d’une industrie ?
21.Que faut-il faire pour rendre les nouvelles provinces attrayantes pour les
investissements industriels ?
30.Le Lean Management vise l’excellence au travers d’un certain nombre des
critères. Lesquels ?
Services Tâches
51.Dans le PIC, vous constatez que les besoins des clients (demande) sont
supérieurs à la capacité installée de votre usine (offre). En tant qu’un
gestionnaire rationnel, quelle sera la meilleure solution (alternative) à
proposer.
Exercices pratiques
A 150.000 62
B 300.000 38
C 500.000 24
D 600.000 30
meilleur emplacement?
56.JOYCE & WELLCOME, fabricant de composants électriques, prévoit
d’étendre son activité en construisant une deuxième implantation. La
recherche s’est limite à quatre emplacements, tous acceptables pour la
direction en fonction de facteurs dominants. On a attribué par exemple
un 5 (excellent) à l’emplacement A pour l’ambiance du travail, le poids de
ce facteur(20) est le plus élevé de tous.
Facteur de localisation poids Score de chaque
emplacement
A B C D
1. Ambiance de travail 20 5 4 4 5
16
2. Qualité de vie 16 2 3 4 1
3. Système de transport 14 3 4 3 2
4. Proximité des marchés 12 5 3 4 4
5. Proximité des matières 12 2 3 3 4
6. Impôts 10 2 5 5 4
7. infrastructure 5 4 3 3
b. Avec ce temps de cycle, quel est le plus petit nombre de postes de travail
envisageable ?
c. Supposons que l’entreprise trouve une solution n’exigeant que 5 postes
de travail. Quelle est l’efficacité de la chaine ?
J F M A M J J A S O N D
64.La société Alain et Reagan prévoit d’écouler 5 000 articles en 2019, elle
travaille sur trois marchés dont les caractéristiques sont les reprises dans
le tableau suivant :
65.L’entreprise Nancy fabrique les petits navires de plaisance pour 2018, son
programme prévoit la production de 30 petits navires par un sous-traitant.
Elle dispose dans son chantier naval de deux lignes de production avec
une capacité de 200 petits navires chacune par an, son stock initial est de
30, le stock final prévisionnel est de 20.
66. Si l’entreprise produit cette quantité en 2019, elle prévoit un stock final de
20 et son stock initial est de 30.
J F M A M J J A S O N D
b. 5 jours fériés.
b. 10 jours fériés.
72. Les employés d’un centre de reprographie sont chargés de préparer des
rapports reliés pour deux clients. Pour chaque client, ils fabriquent un
certain nombre d’exemplaires (taille du lot) de chaque rapport. Le temps
de traitement pour chaque exemplaire, dépend, entre autres, du nombre
de pages. Le centre fonctionne 250 jours par an avec une équipe
travaillant 8 heures par jour. La direction pense qu’une réserve de capacité
de 15 % (en plus des tolérances fondées sur les normes de temps) est la
plus adaptée. Ce centre est actuellement équipé de trois machines.
Capacité de pointe
b) la réserve de capacité
5. L’entreprise travaille 8 heures par jour et 350 jours par an, car il y 10 jours
fériés.
Quantité économique
81. Un industriel doit fournir à son client 24.000 unit2s d4un produit par an,
chaque unité est utilisée par le client dans une chaine de montage et se
client n’a pas de magasin de stockage. L’industriel doit livrer chaque jour
l’approvisionnement d’une journée s’il ne peut tenir ce rythme de livraison, il
perdra le client et tombera probablement en déconfiture. Le coût de la
rupture de stock est donc considéré comme infini et la rupture de stock ne
serait donc acceptée. Le frais de stockage s’élève à 0.10$/unité/mois et les
frais de préparation et de remise en nombre de machine sont de 350$ par
unité de fabrication.
00.INTRODUCTION 1
O.1. DEFINITION DE LA GESTION DE PRODUCTION 1
0.2. POURQUOI APPRENDRE LA GESTION DE PRODUCTION ? 2
0.3. PLAN DU COURS 2
0.5. OBJECTIFS DU COURS 3
0.6. METHODOLOGIE 3
CHAPITRE I :DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS CLES DE L’ENVIRONNEMENT
INDUSTRIEL ET COMMERCIAL CONTEMPORAIN 5
1.1. LA COMPETITIVITE 5
1.2. INNOVATION 7
1.3. SUPPLY CHAIN 7
1.4. CHAINE DE VALEUR 9
1.5. MAIN INVISIBLE 10
1.6.ENTREPRISE CITOYENNE……………………………………………………………………………………………………….11
1.7. DEVELOPPEMENT DURABLE : MEILLEURE APPROCHE POUR LA GESTION DE LA
TERRE, LA CREATION ET LA DISTRIBUTION DES RICHESSES………………………………………..12
DURABLEMENT
7.5. PRINCIPES POUR BATIR DES SOLUTIONS LEAN POUR LA SATISFACTION DES
CLIENTS………………………………………………………………………………………………………………………………………..114