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CHAPITRE 1 :
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SES CONSEQUENCES
DANS LA SURVIE DES ENTREPRISES
1. Introduction
Pour satisfaire à leurs besoins économiques, les hommes produisent les biens
et services partant des matières premières ou non, grâce à une organisation appelée
entreprise.
1.2.1.1. Définitions
Selon Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA, l’entreprise est une unité
économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de production, produit
des biens et/ou des services pour un marché déterminé en poursuivant des objectifs
multiples (Corhay, 2015).
Selon le professeur MUKALALIRYA Kambale, l’entreprise est une unité de
production consistant à produire, à transformer et à commercialiser les biens et
services. Ainsi, l’entreprise est toute entité ou organisation disposant d’un sur le
marché (Mukalalirhya,2015).
1.2.2.Rôles de l’entreprise
Les rôles de l’entreprise peuvent se situer sous trois aspects suivants :
1.2.2.1. Aspect économique
L’entreprise est inséparable du système économique et social dans lequel elle
s’insère. La production de l’entreprise est destinée pour le marché en vue de
satisfaire les besoins des agents économiques.
Ainsi, elle est considérée comme un système ouvert qui entretient des
échanges permanents avec son environnement extérieur et d’autres centres de
décision. Son activité peut consister à :
- Innover et créer de produits nouveaux ;
- Valoriser les matières locales ;
- Valoriser l’épargne et devise ;
- Participer au développement économique du pays.
En somme, l’entreprise cherche à satisfaire les besoins de consommateurs
sous deux angles :
En important des biens qui n’existent pas dans un pays ou qui existent mais à
bon marché et en facilitant les échanges ;
En effet, elle cherche à réaliser l’adaptation en quantité et en qualité des
marchandises offertes par les producteurs aux demandes multiples et variées de
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1.2.2.5. Politiques
Le concept « politique » est défini comme l’ensemble des règles et des instructions
que s’imposent à elle-même une collectivité pour vivre en sécurité (Capul et Ganier, 2000).
La politique doit montrer le but à atteindre, comment les services spécialisés de
l’entreprise vont-ils s’y prendre pour aboutir ?
Il existe plusieurs possibilités pour aboutir à un résultat, il va falloir faire un choix. Les
principales fonctions de l’entreprise entrainant des choix sur la mise en œuvre des décisions
de la politique générale, quelle que soit l’entreprise ; une politique commerciale et de
marketing, de production, financière, des relations humaines, existent dans les faits.
Suivant les circonstances et les types d’entreprises agissant sur leur marché
spécifique, il peut exister des gammes variées de politiques :
Là encore, les situations les plus diverses peuvent exister ; ou peut faire une
recherche systématique et définir des produits nouveaux puis assurer son
développement par l’exploitation de ces produits.
Il est important qu’à tout niveau qu’il existe des hommes capables de faire face
aux risques qui pourraient survenir à l’entreprise. Les dirigeants des groupes doivent
utiliser des types des méthodes de direction qui peuvent être plus ou moins
efficaces « le climat de l’entreprise va être donné par la façon dont les gens sont
menés, rémunérés »l’ensemble de ces mesures va constituer la politique humaine.
De plus en plus la rigueur fait apparaitre la nécessité des choix précis sur les
trois facteurs à savoir :
- Le volume ;
- Le montant ;
- La rotation de stock souhaité.
On lie la politique d’approvisionnement à celle de stock pour avoir un volume de
matières premières ou marchandises suffisantes mais pas trop. Là, on détermine le
volume des stocks, les prévisions d’achat, les cadences de livraison, etc.
Toute décision :
- de renouveler les moyens existants devenu inutilisables ou d’assurer la
maintenance des moyens actuels ;
- de perfectionner les moyens nouveaux, requiert une politique prévisionnelle
en matière des finances, or il est impératif en gestion financière orthodoxe que
tout emplois à long terme soit financé par les capitaux permanents.
Ainsi, nous remarquons qu’il y a nécessité de déterminer le montant exact de
l’investissement et de calculer la rentabilité du projet pour s’assurer s’il est supérieur
au cout des capitaux engagés.
1.2.3.Classification de l’entreprise
Pour classifier les entreprises, on peut adopter une typologie variée, selon les
différents critères pris en compte. Dans la plus part de cas, les entreprises sont
regroupées selon trois critères, à savoir :
La nature juridique ;
Le secteur d’activité ;
Et la taille ou la dimension.
1.2.4.Caractéristiques
L’entreprise est :
une unité économique, c’est-à-dire une série d’activité ;
un centre de décision autonome, à ce titre elle prend l’initiative fondamentale
en ce qui concerne :
- le choix d’activité à entreprendre ;
- le choix des modalités d’application.
dispose d’un patrimoine propre, qui est une référence de base de l’entreprise
individuelle. par contre s’il est le fait des plusieurs personnes, il s’agira d’une
entreprise sociétaire.
cherche à produire les biens ou les services qui suppose la combinaison des
plusieurs facteurs, notamment :
- le travail ;
- les matières premières ou produits semi-finis ;
- la nature.
1.2.5.Fonctions de l’entreprise
Dans une petite entreprise, le chef peut être plus entreprenant au point de vue
commercial, technique, etc.
Pour Henry FAYOL, administrer ; c’est à la fois prévoir, organiser, coordonner,
commander et contrôler.
.
1.2.7..
1.2.8..
1.2.9.Définitions
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Le Petit Larousse illustré 1998 définit le chiffre d'affaires comme le montant des
ventes de biens et services cumulées entre deux (02) bilans.
Selon le dictionnaire « Le Petit Robert 1 », le chiffre d'affaires est le total des
ventes effectuées pendant la durée d'un exercice commercial.
Ces définitions des dictionnaires Larousse et Robert, au sens général,
n'abordent pas tous les aspects du chiffre d'affaires. Ce qui a orienté la lecture vers
l'internet qui donne plus de détails.
Selon Wikipédia, le chiffre d'affaires désigne le total des ventes nettes de biens
et de services facturés par une entreprise sur un exercice comptable. Il est exprimé
en unités monétaires. Il se calcule hors taxe, et en particulier hors TVA, et déduction
faite des rabais, remises et ristournes accordés. Concrètement, le chiffre d'affaires
d'une entreprise sur un exercice donné s'obtient en faisant la somme de l'ensemble
des factures et avoirs hors taxes émis au cours de cet exercice.
Pour calculer son chiffre d’affaires, il faut prendre la somme de l’ensemble des
factures de ventes de biens et services, ainsi que les avoirs, hors taxes émis au
cours d’un exercice comptable. La formule correspond ainsi à : CA = prix de vente x
quantités vendues.
Notez également que c’est la date de livraison, et non celle de facturation, qui
doit être prise en compte. Ainsi, un produit livré après la date de clôture de votre
exercice au 31 décembre (par exemple) mais facturé avant, ne sera comptabilisé
que dans le CA réalisé l’année suivante.
C'est une évidence que tout chercheur, avant d'entamer son étude, doit passer
en revue d’un certain nombre d'ouvrages à la lumière de son analyse. En effet, cela
dit, et par honnêteté scientifique, nous avons consulté les écrits de plusieurs auteurs
touchant au sujet que nous traitons dans le TFC. C'est le cas notamment de :
René Patrick N'VEKOUNOU (2007), dans son mémoire de fin de deuxième cycle
sur l’analyse des facteurs déterminants de la croissance du chiffre d'affaires dans
une entreprise industrielle : Cas de L'industrie Béninoise des Corps Gras qui avait
pour objectif celui de répondre aux difficultés que rencontrent les praticiens dans leur
entreprise.
L’Auteur nous montre que l’évolution et l’analyse du chiffre d’affaires sont très
utiles à la gestion d’une entreprise tant publique que privée. Par conséquent, il est
nécessaire d’accroitre le chiffre d’affaires et pour ce faire une stratégie bien élaborée
doit être mise en place par les dirigeants pour un développent harmonieux et stable
des activités. Ce qui permettra à l’entreprise de faire face à la rude concurrence
observée aujourd’hui sur le marché du fait de la libéralisation du secteur commercial.
Les résultats de ce travail nous affirment que la baisse persistante du chiffre
d'affaires découle du contexte politico-juridique très défavorable dans lequel l'IBCG
évolue et le manque d’une bonne politique commerciale.
Rodrigue MURHABAZI MWANA (2012), dans son travail de fin cycle intitulé impact
des créances irrécouvrables sur les recettes de la Société Nationale d'Electricité
Direction Provinciale du Nord Kivu en RDC dont la question était celle de cerner
l'ampleur des créances irrécouvrables sur les recettes de la SNEL/ Goma. Les
résultats de cette étude nous confirment que les créances irrécouvrables ont des
incidences négatives sur les recettes réalisées qui par conséquent entrave le
fonctionnement optimal de la société. L’auteur affirme de nouveau que le non-
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paiement des factures par les abonnés constitue une menace pour la continuité des
activités de la SNEL/Goma.
Christian DIEU MERCI CHOKOLA (2014), dans son travail de fin de premier cycle
intitulé gestion du coût de revient comme facteur de l'amélioration des recettes dans
une entreprise industrielle, dans la ville de Bukavu en particulier et à l'Est de la
République Démocratique du Congo en général dont l’objectif général était celui de
savoir les causes de la baisse de vente de la plupart de boissons non alcoolisées.
L’auteur a abouti aux résultats selon lesquels : la Bralima au travers de l'acquisition
de nouvel équipement moderne depuis la fin de l'année 2013, a commencé à
améliorer ses recettes à travers ses ventes qui s'accroissent du jour au jour depuis
2013. Cet accroissement a prouvé que la Bralima produit en grande quantité mais à
moindre coût. Ce qui prouve aussi qu'elle gère de façon rationnelle les éléments de
son coût de revient.
EdherI Yengo Mwanza (2009), dans son travail intitulé évaluation de l’efficacité
publicitaire dans la réalisation du chiffre d’affaires d’une entreprise en situation de
duopole, cas de la bière Primus. L’objectif de cette étude était celui d’analyser
l’efficacité marketing dans la réalisation de la performance commerciale en termes
de vente et en termes de communication. Les résultats de ce travail nous dit que les
efforts marketing contribuent ou influence fortement le chiffre d’affaires d’un produit
et par conséquence, celui de l’entreprise. Plus encore le chemin de la persuasion
marketing passe par la valeur d’attention, la compréhension de la promesse, la
crédibilité, la mémorisation, la maximisation des recettes.
Gaëlle Arenson (2016), dans son étude portant sur les causes de la fermeture de
l’usine de la Bralima dont l’objectif était celui d’expliquer pourquoi le 3e groupe
mondial brassicole avait pris la décision de fermer la Brasserie Limonadières et
malteries Africaines (BRALIMA), la filiale congolaise d’Heineken de Boma, l’une des
cinq unités de production de Bralima. L’auteur nous explique que depuis 2013, la
Bralima fait face, au niveau national, à un profond ralentissement de ses
performances financières. L’entreprise subit de plein fouet la baisse constante du
marché des boissons liée à un pouvoir d’achat des consommateurs de plus en plus
faible, à une augmentation continue de la pression fiscale, qui est déjà très forte, à
l’instabilité du taux de change et à l’augmentation très importante des tarifs d’eau et
d’électricité ».En cela s’ajoute, les exportations de Bralima vers la province angolaise
enclavée de Cabinda se sont par ailleurs taries en raison de la crise économique qui
sévit dans cette région, tandis qu’à l’inverse le Kongo Central est aujourd’hui inondé
par des importations frauduleuses provenant d’Angola et bradées à des prix
inférieurs de 50 % à ceux des boissons locales.Raison pour laquelle l’unité de
brassage de Kinshasa de Bralima, numéro un de la bière et des soft drinks en RDC,
a pris le relais pour continuer à desservir le marché local en l’occurrence la
population de Boma.
dans notre étude, après analyse sur les conséquences de la perte d’un grand client
qui est la Bralima, client de la SNEL suite à un environnement défavorable était
amenée à fermer ses portes. Cette fermeture s’est traduite par une baisse du chiffre
d’affaires de la SNEL/Boma mais aussi une baisse de la consommation du courant
électrique. La SNEL/Boma pour compenser à la perte liée à la fermeture de la
Bralima SA/Boma, elle a procédé par la mise en place des compteurs, le
recouvrement forcé et la sensibilisation.
Conclusion partielle :
CHAPITRE 2
2.1.1 Historique
La Société Nationale d'Electricité, ''SNEL'' en sigle est une entreprise publique créée
par l'ordonnance-loi n°70/033 du 16 mai 1970.
A l'origine l'entreprise reçue également de l'état, entant que maître de l'ouvrage, le
mandat de maître d'œuvre dans les travaux de la première étape de l'aménagement
hydro-électrique du site d'Inga.
En effet, soucieux de répondre aux besoins énergétique du pays, les pouvoirs
publics, par l'ordonnance présidentielle n°67-391 du 23 septembre 1967, instituaient
le comité de contrôle technique et financier pour les travaux d'Inga, comité qui sera
remplacé en 1970 par la S.N.EL
A la suite de la mise en service de la centrale d'Inga, le 24 novembre 1972, S.N.EL
devenant effectivement producteur, transporteur et distributeur d'énergie électrique à
l'instar d'une autre société d'état, REGIDESO, et de six sociétés commerciales
privées existantes, ayant le même objet social, à savoir :
- COMETRICK ;
- Forces de l'Est ;
- Forces du Bas-Congo ;
- Société Générale Zaïroise des Forces Hydro-électrique (SOGEFOR) ;
- Société Générale Africaine d'Electricité (SOGELEC) ;
- COGELIN ;
La même année, le gouvernement mit en marche le processus d'absorption
progressive de ces sociétés privées par S.N.EL. L'issue du processus se traduira par
l'instauration d'une situation de monopole au profit de S.N.EL confortée ensuite par la loi
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n°74/012 du 14 juillet 1974 portant reprise par S.N.EL de leurs droits, obligations et
activités. Celle-ci traduit la volonté de l'état de s'assurer le contrôle direct de la
production, du transport et de la distribution de l'électricité, matière stratégique dans le
développement économique et social du pays.
Cependant, en ce qui concerne REGIDESO, la reprise, totale par S.N.EL de ses activités
électroniques, y compris ses centrales n'interviendra qu'en 1979. Depuis lors, la Société
Nationale d’électricité contrôle en réalité toutes les grandes centrales hydro-électriques
et thermiques du pays. Seuls quelques micros et mini centrales hydro-électriques du
secteur minier et de petites centrales thermiques intégrés aux installations d'entreprises
isolées demeurent indépendants.
A ce jour, le service public de l'électricité est confié à S.N.EL érigée sous forme de
société d'état, régie par la loi-cadre sur les entreprises publiques et l'ordonnance
n°78/196 du 5 mai 1978 approuvant ses statuts sous la tutelle du ministère ayant
l'énergie dans ses attributions.
Ainsi, après sa création administrative et sa définition statutaire par les pouvoirs
publics, il incombait à la nouvelle société de s'assumer en matérialisant ses structures
fonctionnelles et ses activités sur le terrain.
Pour ce faire, c’est à partir des anciennes sociétés productrices et distributrices
d'énergie électrique ayant des structures et des cultures différentes :
1. Traduire dans les faits une véritable société d'électricité à l'échelon national et
international ;
2. définir son développement à court moyen et long terme en rapport avec les
objectifs généraux lui assignés par l'état : produire, transporter et distribuer
l'électricité au moindre coût possible.
Accomplissant aux mieux ces deux objectifs, S.N.EL poursuit sa mission de maître
d'œuvre pour les travaux d'aménagement du site d'Inga dont la première phase, Inga I
(Puissance installée : 350 MW), officiellement démarrée le 1er janvier 1968, fut inauguré
le 24 novembre 1972.
La deuxième phase, Inga II (puissance installée : 1.400 MW), a vu ses installations enter
en service en 1982.
Cette période de grands travaux a été couronnée par la construction de la ligne 500 KV
THTCC Inga – Shaba, 1.740 Km, la plus longue du monde, entrée en service en 1983
pour approvisionner en énergie électrique les mines et usines du Shaba, au sud du pays.
Parallèlement de 1980 à 1986, sur le plan de ses structures, S.N.EL créa progressivement
sa propre culture à la lace de celles héritées de ses prédécesseurs.
La nécessaire restructuration de la S.N.EL, devenue aujourd'hui un fait acquis, était un
préalable à la conception et à la définition d'un de développement à long terme de la
société. Ces processus de réformes, accompagné d'une nationalisation progressive des
cadres de direction et de commandement en remplacement du personnel européen,
abouti à la situation où, depuis 1989, S.N.EL fonctionne entièrement sans compter aucun
agent expatrié dans ses effectifs.
En 1980, il est engagé une étude de développement de la société et, devant la nécessité
de mener parallèlement des actions de sauvegarde, il intervient une mise en place de
deux programmes intérimaires successifs : un programme 1981 – 1983 suivi d'un
programme 1984 – 1986.
A l'issue du second programme intérimaire, parallèlement aux actions se poursuit
l'achèvement de l'étude d'un plan de développement qui devait prendre en compte tous
les problèmes de l'entreprise et ceux des acquis qui concourent aux mêmes objectifs.
Ainsi est né l'actuel « PLAN DIRECTEUR NATIONAL DE DEVELPPEMENT DU
SECTEUR DE L'ELECTRICITE A L'HORIZON 2005 » dont dispose S.N.EL depuis 1987.
Ce plan s'articule autour des axes stratégiques suivants :
- Rentabilisation des infrastructures de production et de transport existantes ;
- Satisfaction de la demande au moindre coût ;
- Amélioration de la productivité ;
- Recherche de l'équilibre financier.
A partir de ce plan, fut arrêté le programme d’investissement prioritaire (P.I.P) qui en est la
première tranche en cours d'exécution.
Elle devait fonctionner sous forme d'un établissement public à caractère industriel et
commercial et dénommée Société Nationale d'Electricité (SNEL Sarl'' en sigle), société par
actions à responsabilité limitée, sans que cela puisse donner naissance à une autre
personne morale (en vertu des Décrets n°09/11 et n°09/12 du 24 avril 2009 portant
respectivement mesures transitoires relatives à la transformation des entreprises
publiques et liste des entreprises publiques transformées en Sociétés Commerciales,
établissements publics et services publics pris en exécution de la loi n°08/007 du 07 juillet
2008 portant dispositions générales relatives à la transformation des entreprises
publiques.
Concernant le transport d’énergies, la SNEL utilises des pilonnes en provenance d’Inga,
pour le transport du courant dans plusieurs villes, villages de la ligne Inga-Kolwezi dans la
province du Katanga qui est appelée Inga-Shaba et les pays comme Brazzaville, Angola,
Afrique du sud, etc…
Le Conseil d'Administration
Est animé par le Président du Conseil d'Administration et des Administrateurs externes.
Il constitue en effet un organe de contrôle des actions de la Direction Générale.
La Direction Générale
Est animée par le Directeur Général secondé par un Directeur Général Adjoint(le DG
et DGA).
Il sied de noter que c'est la Direction Générale qui a le pouvoir de gérer l'entreprise au
quotidien.
Les départements sont gérés par les Chefs de Départements et ceux-ci sont chargés
de la coordination des activités qui ressortent de différentes directions sous leur
juridiction.
La Société Nationale d'Electricité a des représentations dans toutes les provinces,
voire dans des Districts et des territoires.
Les représentants de SNEL au niveau des Provinces sont appelés les Directeurs
Régionaux.
1.4 Organigramme