Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ECONOMIE
D'ENTREPRISE
Prof. JABERT
0
PLAN
CHAPITRE 6 : LA FLEXIBILITE
CHAPITRE 7: LA QUALITE
1
CHAPITRE 1 : LA DIVERSITE DES
ENTREPRISES ET LEURS
STRUCTURES
A. La taille
B. L’activité
4
Sans personnalité juridique
Entreprises
individuelles
En nom collectif
Sociétés de
personnes
En commandite simple
SA société anonyme
Sociétés de
capitaux
Sociétés En commandite par actions
commerciales
Par actions simplifiées
SARL responsabilité
Sociétés limitée
hybrides
EURL
Immobilières
Sociétés civiles
Exercice des professions libérales
5
II. La diversité des structures
d’organisation
Il faut signaler l’importance des travaux de
Mintzberg sur ce sujet.
A. Evolution
1. Les structures traditionnelles
Elles sont fondées sur l’exercice du
pouvoir.
1.1La structure hiérarchique
La répartition des activités se fait selon les
fonctions et le principe de l’unicité du
commandement. C’est la structure
pyramidale proposée par H. Fayol
6
1.3 La structure Staff and Line
Pour éviter les cloisonnements et faciliter
la communication, l’organisation staff and
line propose à la fois une ligne
fonctionnelle (staff) qui conseille au niveau
directions centrales et une ligne
hiérarchique ou opérationnelle (line) qui
assure l’exécution.
7
division, on peut retrouver une approche
Staff and Line (cf. schéma précédent).
9
CHAPITRE 2 : LA DEMARCHE
MARKETING
I. LA NOTION MARKETING
A. définition
Le Marketing regroupe l’ensemble des
actions destinées à détecter, stimuler ou
renouveler les besoins et adapter en
conséquence et de façon continue, la
production et la commercialisation des
biens à ces besoins des consommateurs.
10
On distingue :
Le marketing stratégique qui
détermine les marchés, les groupes de
clients, qui étudie les besoins des
consommateurs et qui choisi les axes
en fonction de critères de rentabilité.
Le marketing stratégique répond à la
question « que faut-il faire ? ».
Le marketing opérationnel, qui
définit le mode opératoire, répond à la
question « comment bien faire ce qui
est demander de faire ? ».
Elle correspond aux variables marketing
qui visent à développer les parts de
marché (plan de marchéage, ou
marketing-mix) : produit, prix, place dans
la distribution, communication, réseau de
vente et services d’aides à la clientèle.
Elle intègre le marchandisage qui est
directement lié à la vente en libre-service.
11
C. Evolution du Marketing
On peut repérer trois périodes
caractéristiques :
13
Structures des marchés
Demande Un Quelques Multitude
demandeur demandeurs De
Offre demandeurs
Monopole Monopole Monopole
Un offreur bilatéral contrarié
14
disposition des consommateurs
(distributeurs, courtiers).
Positionner un produit, c’est le
différencier des concurrents.
L’entreprise doit définir comment
son offre va correspondre à la cible
choisie.
15
C. Les études de marché
1. Les objectifs
- les études de marché ont pour objectif
d’obtenir, de traiter et d’interpréter les
informations sur le marché.
- Les informations sur l’offre portent sur
les produits proposés, les concurrents,
les distributeurs.
- Les informations sur le marché
permettent de répondre aux questions :
qui achète ? quoi ? quand ? où ?
pourquoi ? c’est-à-dire qui sont mes
clients ?
2. les techniques
On distingue :
- les études documentaires : description
générale du marché ;
- les études quantitatives : elles
permettent de mesurer les
comportements. Elles se font par
sondages sur des échantillons
représentatifs, les échantillons
16
permettant de consommateurs tenus à
jour par des sociétés spécialisées
constituent des panels.
- Les études qualitatives : elles se font
par entretiens et tests d’observation.
Elles permettent de comprendre le
comportement d’achat, de percevoir
l’image de marque.
3. Panels
Les panels sont des échantillons de
population interrogés à intervalles
réguliers. Les sociétés les plus connues
dans ce domaine sont Nielsen, Secodip,
Sofrès. Il existe des panels de
consommateurs, de distributeurs,
d’audience, etc. ces panels permettent
d’organiser des marchés tests à partir des
résultats obtenus sur les populations
ciblées.
17
4. Les structures du marché
On distingue :
- Le marché principal = ensemble des
produits semblables fabriqués par les
concurrents ;
- Le marché générique qui correspond
aux produits qui satisfont le même
besoin ;
- Le marché substitut qui sont des
produits de remplacement ;
- Les marchés complémentaires qui
portent sur les accessoires.
D. Le marketing après-vente
La concurrence se fonde aujourd’hui sur
la différenciation par les services
associés. L’optique est de fidéliser les
clients. En effet, les clients constituent le
capital de l’entreprise.
Le marketing après-vente intègre :
-le respect des garanties ;
- Le traitement des réclamations ;
18
- le maintien de la communication ;
- les techniques spécifiques : cartes de
fidélité, « effet club internet », aide en
ligne, constitution de bases de données,
service consommateurs, etc.
19
CHAPITRE 3: LES RESSOURCES
HUMAINES
A. L'évolution historique
Dans les années 30, L’entreprise n'a que
des objectifs économiques. Elle recherche
la performance individuelle à travers des
motivations essentiellement financières.
Dans les années 60-70, l’entreprise se
découvre de plus en plus des objectifs
sociaux; le bien-être des salariés devient à
la fois un but et un moyen de performance.
20
Depuis les années 90, l’entreprise essaye
de développer de véritables projets
communs à l’ensemble des salariés et
recherche avant tout, l’adhésion de son
personnel.
Autour de l’an 2000, c'est le travail en
réseau qui se développe. L’entreprise
repère et utilise la compétence là où elle se
trouve. Chaque salarié doit s'efforcer de
rester employable en continuant à se
former.
B. Le système taylorien
L’OST reposait sur :
une séparation stricte entre les tâches de
conception et d'exécution ;
la recherche d'un rendement maximal
des personnes par une parcellisation
extrême des travaux effectués et la
suppression de la fatigue par la
mécanisation ;
une motivation liée au salaire qui
21
dépendait du rendement constaté.
A. L'entreprise personnaliste et La
motivation
L’entreprise personnaliste qui a succédé au
taylorisme repose sur l’importance
attribuée aux individus et aux groupes dans
la recherche de, efficacité, c'est une
approche qualitative.
Depuis les années 50, plusieurs auteurs
(Mayo, Maslow, Herzberg, Mac Grégor)
ont montré que la motivation venait du
désir d'accomplir un acte qui satisfait un
besoin.
22
Les besoins et La motivation
La pyramide de MasLow
5 De réalisation
4 D’estime
3 D’appartenance
2 De sécurité
1 Physiologiques
23
Il. LA GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
24
La participation, soit sous la forme de
consultations, soit dans le cadre plus
précis du travail, devient aussi une
nécessité. La politique du personnel
s'oriente de plus en plus vers la
responsabilisation des salariés et
l’individualisation des rémunérations.
25
CHAPITRE 4: LA GESTION DE LA
PRODUCTION
I. LES POLITIQUES
D’IMPARTITION
Une entreprise choisit de faire ou de faire
faire.
Il y a impartition lorsque l’entreprise
délègue à une autre entreprise une activité
qu’elle pourrait réaliser elle-même.
La décision de « faire faire » dépend de
nombreux facteurs :
A. L’organisation du partage
d’activités : l’externalisation
26
Le partage de l’activité, c’est-à-dire
l’impartition, peut s’organiser sur la forme
de GIE (groupement d’intérêt
économique), d’exploitation de licence, de
sous-traitance. Cette externalisation se
développe très vite.
27
2. La licence
C’est l’autorisation d’exploiter un brevet
ou de fabriquer des marchandises contre
paiement d’une redevance.
3. La sous-traitance
C’est un contrat par lequel une entreprise
appelée donneur d’ordres confie
l’exécution de travaux concourant à la
réalisation de son objet à une autre
entreprise appelée sous-traitance.
B. L’entreprise réseau
Une entreprise peut chercher à confier à
des partenaires extérieurs une grande partie
de ses activités pour constituer ainsi des
réseaux de compétences. En effet, c’est sur
le plan mondial qu’une entreprise peut aller
chercher les compétences dont elle a
besoin. L’ensemble des réseaux ou des
contrats constitue le maillage.
II. LA LOGISTIQUE
28
C’est la maîtrise des flux (de tout ce qui
bouge) dans l’entreprise aussi bien les
marchandises que les informations.
La logistique est de plus en plus
externalisée c’est-à-dire sous-traitée à des
entreprises extérieures.
L’objectif est d’intervenir juste à temps en
évitant la constitution des stocks et des
manutentions trop nombreuses tout en
conservant la satisfaction du client.
29
A. Les objectifs
Coût du stockage
C. Les méthodes
la méthode des 20/80 de Pareto
Elle reste valable dans de nombreux
domaines : 20 % des références
correspondent à 80 % des consommations.
31
III. LES ACHATS OU
APPROVISIONNEMENTS
Les trois axes stratégiques pour optimiser
les achats sont :
- la réduction du nombre de fournisseurs.
On réduit ainsi les coûts de gestion et on
réaliser des économies d’échelle par la
centralisation des approvisionnements ;
- le développement des relations de
partenariat entre clients et fournisseurs ou
fabricants et distributeurs;
- une meilleure information : les achats
sont aussi révolutionnés par Internet, les
grands groupes constituent à plusieurs des
« plates-formes » d’achats pour mieux
gérer les stocks et faire encore baisser les
coûts. C’est le « B et B » : Business to
Business. Les rapports du « B to B » sont :
- développer le partenariat entre
concurrents ;
- accélérer les échanges ;
- diminuer les coûts.
32
CHAPITRE 5: L’ACTIVITE
FINANCIERE
I. LES OBJECTIFS
Ils peuvent être :
- la rentabilité, c’est la recherche du
bénéfice maximal rapporté aux capitaux
investis ;
- la solvabilité, c’est la capacité à faire
face à ses échéances ; on dit encore que
l’actif disponible est supérieur au passif
exigible.
33
II. LES MOYENS DE FINANCEMENT
La durée d’un moyen de financement ne
doit pas dépasser la durée de l’opération à
financer. Les dépenses d’exploitation sont
donc financées à court terme et les
investissements à long terme.
1. L’autofinancement ou cash-flow
C’est un financement interne à
l’entreprise. L’autofinancement assure
l’indépendance de l’entreprise, mais il
risque d’être insuffisant pour financer
une croissance rapide.
34
2. Les emprunts
On distingue deux :
- les emprunts obligataires émis par les
sociétés par les actions. Ils se font par
rappel par l’épargne publique ;
- les emprunts classiques qui mettent
l’entreprise et une banque ou un
établissement financier. Ils peuvent être
coûteux en raison de taux d’intérêt et
provoquer l’endettement.
Notons qu’un taux d’intérêt trop élevé
peut inciter les entreprises à préférer des
placements (moins dangereux et plus
rentables) aux investissements (coûteux
et finalement risqués).
4. Le crédit-bail ou leasing
Le crédit-bail est un contrat par lequel une
société de crédit-bail achète un bien pour le
mettre à disposition d’une entreprise
utilisatrice moyennant un loyer. La société
de crédit-bail reste propriétaire jusqu’à la
fin du contrat.
35
Société de
Crédit-bail
5. L’augmentation de capital
2. le marché monétaire
Il est ouvert aux banques et aux entreprises
pour les permettre de se financer
directement. Les produits échangés sur ce
marché sont des titres : les certificats de
dépôts, les billets de trésorerie, les bons du
trésor.
3. Le marché boursier
Il comprend :
Le marché obligataire sur lequel
s’échange des titres de créances à long
terme ou obligations rémunérées par
un taux d’intérêts ;
37
Le marché des actions est celui sur
lequel s’échangent des titres de
propriété dans l’espoir de gains
financiers sous formes de plus-values et
de distribution de dividendes ou de
prise de contrôle de sociétés.
IV. LA COMPTABILITE
ANALYTIQUE
38
CHAPITRE 6: LA FLEXIBILITE
I. LES MODALITES DE LA
FLEXIBILITE
A. L a flexibilité quantitative externe
Elle permet une gestion plus souple des
flux de main d’œuvre à l’entrée et la sortie
de l’entreprise.
1. l’embauche
La flexibilité passe par la mise en place de
contrats atypiques. Ce sont les CDD, le
travail temporaire, l’intérim, le travail pour
plusieurs employeurs, etc.
39
La remise en cause des seuils sociaux en
droit du travail peut faciliter les variations
d’effectifs.
2. le licenciement
40
1. Le partage du travail
2. L’annualisation
C’est un système dans lequel le temps de
travail est calculé sur l’année.
41
C. La flexibilité fonctionnelle
Elle est appelée aussi flexibilité
quantitative interne. Ses effets sur
l’emploi dont plutôt favorables. Elle passe
essentiellement par le développement de la
formation, de la polyvalence et de
l’employabilité. Elle est fondamentale dans
les nouvelles organisations du travail.
D. L’externalisation des activités
Les différentes flexibilités
43
CHAPITRE 7: LA QUALITE
I. LA DEMARCHE
A. Maîtriser
C. Anticiper
45
D. Mesurer
46
II. LA MISE EN ŒUVRE
A. Les outils
47
Schéma de la roue qui permet l’amélioration continue
Act 1 Plan
6
Agir Déterminer
Prendre les actions Objectifs
appropriées 2
(corriger la cible)
Etablir les
moyens pour
les atteindre
Entrainement
Formation
Vérifier les
effets 4 3
Implanter
Check Mettre en
Vérifier 5 œuvre Do
Standardisation Faire
48
B. L’organisation qualité passe par
certaines étapes
49
C. La certification
C’est un « diplôme qualité » pour
l’entreprise qui atteste la conformité de
l’entreprise à des normes qualité, (ex. : ISO
9 002 dans le domaine industriel, ISO
14 001 pour l’environnement, etc.). Il
prouve la capacité de l’entreprise à s’auto-
améliorer et à maîtriser les
dysfonctionnements. La certification
s’obtient auprès d’organismes nationaux ou
internationaux indépendants.
50
III. LES EFFETS DE LA DEMARCHE
QUALITE
On en compte trois principaux :
- l’augmentation des profits par une
meilleure compétitivité structurelle ;
- la baisse des coûts (rebuts,
malfaçons, stocks, etc.) ;
- la satisfaction du client.
Les effets de la démarche
qualité
51
CHAPITRE 8:
LA STRATEGIE
D’ENTREPRISE : LES PRINCIPES
GENERAUX
I. LA NOTION DE STRATÉGIE
A. les raisons
Aucune entreprise ne peut se permettre de
vivre au jour le jour face :
à l’incertitude de l’avenir ;
aux changements de plus en plus
rapides, notamment dans le domaine
technique.
L’entreprise doit donc anticiper, imaginer
52
les situations qui peuvent se présenter et
prévoir les actions correctives pour
atteindre sa finalité.
B. Les phases d'une stratégie
53
II. Le diagnostic stratégique
Interne Externe
Forces/Faiblesses Menaces/Opportunités
54
B. Le contenu du diagnostic
55
À côté de cette analyse quelque peu
empirique, mais toujours utilisée par
certaines entreprises, notamment par les
PME, des analyses théoriques plus
poussées sont apparues:
l'analyse concurrentielle (attitude,
position vis-à-vis de la concurrence);
l'analyse technologique (autour de
l'innovation technique);
l'analyse des organisations (étude des
procédés ou des « process »).
NOTE TECHNIQUE
CINQ(5) FORCES DE PORTER= FOURNISSEURS,
CLIENTS, PRODUITS DE SUBSTITUTION, CONCURRENTS,
NOUVEAUX ENTRANTS.
58
Facteurs clés de succès = Il faut identifier
les facteurs clés de succès de
l’environnement c’est-à-dire que pour
disposer d’un avantage concurrentiel il faut
maîtriser certains éléments stratégiques.
60
nécessaires, des standards techniques, des
barrières culturelles, ….
La menace de produits de substitution :
Les produits de substitution peuvent être
considérés comme une alternative par
rapport à l’offre du marché. Ces produits
sont dus à l’évolution de l’état de la
technologie ou à l’innovation. Les
entreprises voient leurs produits être
remplacés par des produits différents.
Ces produits ont souvent un meilleur
rapport prix/qualité et viennent d’un
secteur où sont réalisés des profits élevés.
Ces produits de substitution peuvent être
dangereux et l’entreprise doit être en
mesure d’anticiper pour faire face à cette
menace.
Le pouvoir de négociation des
fournisseurs : Le pouvoir de négociation
des fournisseurs est très important sur un
marché. Des fournisseurs puissants
peuvent imposer leurs conditions en termes
61
de prix, de qualité et de quantité. A
l’inverse s’il y a beaucoup de fournisseurs,
leur influence est plus faible. Il faut
analyser le nombre de commandes
réalisées, le coût de changement de
fournisseurs, la présence de matières
premières de substitution, ….
Le pouvoir de négociation des clients : Si
le pouvoir de négociation des clients est
élevé, ils influencent la rentabilité du
marché en imposant leurs exigences en
matière de prix, de service, de qualité, ….
Bien choisir ses clients est primordial car il
faut éviter de se retrouver en situation de
dépendance vis-à-vis d’eux. Le niveau de
concentration des clients leur accorde plus
ou moins de pouvoir. Généralement leur
pouvoir de négociation tend à être
inversement proportionnel à celui des
fournisseurs.
62
CHAPITRE 9: L'ANALYSE
CONCURRENTIELLE
I. LE METIER ET LA
SEGMENTATION STRATEGIQUE
A. L’analyse empirique de la
compétitivité
Elle repose sur le carré de compétitivité.
B. L’analyse de Porter
66
Porter a voulu présenter une analyse plus
facile à exploiter sur le terrain par les
entreprises.
La stratégie vise à obtenir un avantage
concurrentiel en agissant sur les forces qui
conditionnent le jeu concurrentiel. Cinq
luttes déterminent cet avantage:
Intensité de la concurrence
du secteur Entrants potentiels
rentiel
Menace de substituts
67
Pour affronter les cinq forces
concurrentielles, Porter propose trois types
de stratégies.
68
CHAPITRE 10: LES STRATÉGIES
DE CROISSANCE
A. Croissance interne
L’entreprise développe progressivement
son potentiel.
La croissance interne présente des
avantages et des inconvénients.
B. La croissance externe
69
Elle s'effectue par le développement
d'accords de partenariat et par le rachat
d'entreprises.
70
II. CROISSANCE HORIZONTALE ET
VERTICALE
A. La croissance horizontale
Stratégie de développement de
marché axée sur la recherche de
nouveaux consommateurs sur le plan
géographique (ex. : France et
étranger).
71
B. La croissance verticale
C'est la stratégie de filière. On est ici dans
une logique de grande entreprise qui veut
maîtriser toutes les opérations en amont et
en aval (rachat de fournisseurs, rachat de
distributeurs, etc.), l'objectif est de réduire
les coûts liés aux intermédiaires et d’avoir
la maîtrise des opérations.
B. La croissance conglomérale
Elle consiste à se diversifier pour
intervenir sur différents marchés. C’est la
logique des patrons des pays émergeants
du sud-est asiatique qui ont voulu investir
leurs capitaux dans toutes les activités en
expansion (industrie, banque, immobilier).
72
III. LES STRATÉGIES DE
CROISSANCE EN TERMES DE
PRODUITS
A. La spécialisation
L’entreprise centre sa production sur des
produits précis pour être la meilleure dans
la spécialité et conquérir de nouveaux
marchés. La spécialisation peut se
manifester de trois façons:
. La différenciation.
. La politique de gamme:
. La personnalisation
B. La diversification
1. Les formes
Les quatre dimensions possibles sont:
Nouveaux produits
Nouvelles matières
Diversification commerciale
Diversification technique
C. Le recentrage
Une stratégie inverse de la diversification
est parfois nécessaire, c’est le recentrage
de ses activités sur son métier d’origine ou
74
une spécialité bien délimitée. Ces stratégies
sont à la mode à la fin du XXe siècle où il
faut de plus en plus affronter la
concurrence en position de force.
Signalons que depuis 1997, les entreprises
multiplient les fusions internationales
(les méga-fusions) pour obtenir un
avantage concurrentiel déterminant dans le
contexte de mondialisation : Pechiney et
Alcan dans l’aluminium au Renault et
Nissan dans l’automobile, LM et Air
France dans les compagnies aériennes,
Rhône-Poulenc et Hoeschst dans les
science de la vie, BNP ET Paribas dans la
banque, etc.
75
CHAPITRE 11 : LA DESICION
I. CARACTERISTIQUES DE LA
DECISION
76
- la qualité des informations reçues et
leur fiabilité
B. Le processus de décision
On peut le schématiser de la manière
suivante :
Identification de la situation
La modélisation
Recherche et analyse des actions possibles
Le choix
Choix d’une action
77
Selon leur finalité
Stratégiques
Actes de disposition (aliénation du
Direction générale (à long terme) patrimoine : achat de vente)
Actes d’administration
Décisions Tactiques (usage des biens, perception
Peuvent être décentralisées de revenus)
aux directeurs de fonction
Opérationnelles
Gestion courante
Décision fréquentes qui Actes de conservation
appartiennent aux chefs de services du patrimoine
(régulation) ou aux (sauvegarde du patrimoine)
Exécutants (exploitation)
78
Selon leur les informations utilisées
et la classification d’Ansoff
Informations
Planification nécessaires
Décisions
Stratégiques complexes et
(but) nombreuses
79
II. LA MISE EN OEUVRE
80
B. les facteurs humains de la décision
81
Les avantages Les inconvénients
Meilleur qualité de la Risques de
décision prise par un mauvaise
spécialiste. communication si
les niveaux sont
Réduction des délais de trop nombreux.
décision.
Sentiment du
Contrôle de l’exécution décideur de
plus facile. « perdre »une
partie et ses
Plus grande motivation fonctions.
du personnel qui sent la
confiance de la hiérarchie.
83
84
85
86
87
88
89
90
91