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-Droit et Économie

THÈME 1 : L'intégration de l’entreprise dans son environnement fini


ECONOMIE - Comment s'établissent les relations entre l'entreprise et son
environnement économique ?
Intro : Les entreprises sont donc au cœur de la production. Elles évoluent dans un
environnement économique qui est composé de 4 agents économiques. Ils ont chacun leurs
objectifs et leurs rôles.

QUEL PANORAMA PEUT-ON DRESSER DES RELATIONS DE L’ENTREPRISE AVEC SON


ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ?
A. Des relations nouées avec différentes catégories d’acteurs économiques :
I- Les consommateur : Un seul objectif : Maximiser son utilité, être satisfait de ce qu'il
consomme.
Rôle premier : Consommer. Deuxième rôle : épargner et potentiellement réaliser de futur
investissement. Le rôle du consommateur est relativement limité.
II- Les Entreprises : L’objectif est de maximiser les profits.
Leurs rôles : optimiser la production, elles investissent, elles innovent, elles versent des
salaires, elles affectent la société et donc participent au développement sociétal.
Toutes les actions des entreprises sont beaucoup plus complexes en réalité.
III- L’état : L’objectifs de l’état optimiser les ressources.
Rôle : réguler les activités économique (lois, normes, taxe), redistribution des richesses.
IV- Banque et Institution Financière : L’objectif est d’assurer le financement de l’économie.
Elles permettent aux agents économiques de bénéficier d’une quantité de monnaie
optimale.
Rôle : elles permettent d’organiser les dépôts (créer des comptes en banque)
Organiser les flux, elles peuvent investir ou permettre aux agents d’investir.

Ces 4 agents économiques interagissent entre eux ; c’est cela qui génère de l’activité
économique.
Ils mènent leurs objectifs sur des marchés : ⟶ lieu fictif ou réel sur lequel s’échangent des
biens et des services en fonction des mécanismes de l'offre et de la demande.
La demande représente la totalité des consommateurs mais aussi les entreprises et l'État
lorsqu'ils souhaitent investir. L’offre concerne la totalité des entreprises présentes sur le
marché.
Leurs objectifs sont contradictoires : Les entreprises veulent vendre le plus au prix le plus
élevé possible. A l'inverse, les consommateurs souhaitent les prix les plus bas pour plus de
quantité. Finalement, les mécanismes de marché vont aboutir à une situation d’équilibre P*
et Q*
2) COMMENT FONCTIONNENT LES MARCHÉS :
A. La loi de l’offre et de la demande : la recherche de l’équilibre :
La loi de l’offre et de la demande est une loi économique qui prévoit que la hausse du prix
d'une marchandise conduit à la baisse de sa demande et à l'augmentation de son offre, et
réciproquement. Elle suppose des ajustements successifs des prix et des quantités pour
aboutir à une situation d'équilibre dans laquelle, pour le prix d’équilibre, les quantités
offertes et les quantités demandées s’égalisent.
B. Les barrières à l’entrée et les asymétries d’information : des obstacles au bon
fonctionnement des marchés :
Les barrières à l’entrée sont des obstacles techniques (taille des équipements, nature du
processus de production) ou réglementaires (normes légales) rencontrés par des entreprises
qui cherchent à s’implanter sur un marché (c’est-à-dire à produire une certaine catégorie de
produits).
Plus ces barrières sont élevées et plus il est difficile pour de nouvelles entreprises de se
lancer dans l’activité concernée.
Les asymétries d’information sur un marché correspondent à un déséquilibre dans l’accès à
l’information pour les acteurs de ce marché : les uns sont mieux informés que les autres.
Elles altèrent la transparence sur ce marché, le plus souvent en défaveur des
consommateurs qui ont moins facilement accès à l’information sur la qualité des produits.
C’est pourquoi le législateur a instauré, pour les professionnels vendeurs, une obligation
d’information et de conseil à l’égard des particuliers.
C.Les externalités : : des effets indirects induits par l’activité productive des entreprises :
Ce sont des conséquences directs et indirects des activités économiques elle peuvent
d'être positives ou négatives.
Lorsque l'entreprise, s'installe, plusieurs choix vont d'être réalisées en fonction des
exématisation liées à celui-ci.
Zone de chalandise / Infrastructures / Présence d'autres entreprise / Capital institutionnel.
Dans une seconde temp l'entreprise va produire et générer des propres externalités.
Les externalités négatives : donnent lieu à sanctions mais aussi à une perte de compétitivité
hors prix (image de marque) elle doit anticiper les conséquences négatives liées à sa
production.
Externalités positives : lorsque l’activité d’un agent améliore le bien-être d’autres agents
gratuitement pour les bénéficiaires de cette externalité.
Le rôle des banques dans le financement de l'entreprise
Dans économie de marché La plupart des entreprises ont des besoins de financement
qu’elles ne peuvent pas couvrir seule (auto-financement). Elles font appel à des
établissements bancaires. Elles présentent un projet garce à business plan à prévisionnelle
sur 3 ans.
La banque alors d'octroyer ou non un crédit. En contrepartie, l'entreprise va rembourser
cette somme en ajoutant des intérêts. Elle doit donc négocier le taux d'intérêt sur son
avantage.
Attention les banques choisissent un taux qui situé dans intervalle décidé par la banque
centrale. Cela limite fortement son pouvoir négociation.
Plus l’entreprise a un actif élevé (la valeur), plus elle négocie pour faire démunir les taux
dans l'intervalle la banque n’est pas toujours en position de force.
Recourt, au crédit bancaire, les entreprises font peser le risque de leurs projets aux
banques.
MANAGEMENT - De quelle manière l'entreprise s'inscrit-elle dans son environnement ?
1) DE LA LOGIQUE ENTREPRENEURIALE À LA LOGIQUE MANAGÉRIALE :
Dans une on d'Estaing auto-entrepreneur et le manageur. Les rôles sont différents et
complémentaire.
● Auto-entrepreneur : C’est un acteur économique majeure, il est au centre de
développement
Économique car c’est cellui qui prend de risque pour l'ensemble de la société. Il permet
l'innovation mais surtout l'emploi.
Les éléments qui caractérisent un entrepreneur : Un état d’esprit : la volonté
d’entreprendre.
-Une implication personnelle dans son projet, un investissement moral, matériel et financier
important.
-Une personnalité marquée par un leadership naturel et de la ténacité (mothabara).
-La capacité à innover et à saisir des opportunités d’affaires.
-La prise de risques.
Pour Joseph Alois Schumpeter, l’entrepreneur est un innovateur, car il lance un produit,
ouvre un marché… Il fait preuve de créativité et, tel un leader, il sait rompre avec les
habitudes. Les anciennes pratiques deviennent obsolètes, son innovation lui procure « un
profit temporaire »
● Le manageur : souvent n'est pas le créateur mais on lui confie un rôle très précis le
Manageur est un gestionnaire, il a donc objectif d'optimiser les ressources à sa disposition.
La direction va fixer des objectifs quantitatifs mais aussi qualitatifs. Ensuite elle déicide des
ressources qui seront mise à disposition de manageur : Des ressources humaines,
financière, matériel et immatériel.
Le mangeur va donc devoir réaliser des objectifs pour qu'entreprise continuer de se
développer, il y a un phénomène de continuité mais surtout une coordination entre les
dirigent et les manageurs. Ainsi le manageur, joue un rôle intermédiaire entre les dirigent et
les autres salaries.
Les compétences des manageurs : la responsabilité, l'esprit gestionner, gestion des conflits,
une bonne communication.
On a expliqué que les manageurs devaient s'assurer de la motivation et de la productivité de
leurs équipes. Or depuis quelques anones on considère que la productivité Dun salarie lié à
la QVT. C’est pourquoi les manageurs sont désormais insistés de demander à leur société
des actions pour améliorer QVT. (Les conditions de travail. Les horaires
adaptés. Formation. Des plans des carriers. Autonomie. )
2. UNE ENTREPRISE PERFORMANTE TIENT COMPTE DE SES PARTIES PRENANTES ET
POURSUIT UNE FINALITÉ ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET SOCIÉTALE
A. les finalités de l'entreprise : La finalité est la raison d’être de l’entreprise, le ou les buts
qu’elle poursuit.
• La finalité économique : L’entreprise joue un rôle économique, elle participe à la
croissance économique. Son activité est créatrice de valeur et génère des profits dans le but
d’assurer sa pérennité (stabilité) et de satisfaire différentes parties prenantes, notamment
les parties prenantes primaires internes.
• La finalité sociale : concerne la satisfaction des salariés en leur offrant de bonnes
conditions de travail, la possibilité d’évoluer, de se former. Une politique de gestion des
ressources humaines est alors mise en place.
• La finalité sociétale : l’entreprise s’engage dans une logique de RSE. À mettre en place des
actions dans long terme pour être en face avec les nouveaux enjeux sociétaux (Lutte contre
l'inégalité).
Pour n’importe quelle entreprise on peut utiliser des indicateurs pour avoir une
représentation de ses performances.
Peter Drucker (1909-2005), qui établit une différence entre les objectifs et la finalité, précise
que la finalité première d’une entreprise est sociale et sociétale et que son principal objectif
est la satisfaction des clients
B) les parties prenantes : sont constituées par l'ensemble des individus ou groupes
d'individus qui peuvent avoir une influence sur l'activité de l'entreprise. R.E. Freeman (1984)
définit les parties prenantes comme étant « tout groupe d’individus ou tout individu qui
peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs organisationnels «.
Internes : Salariés : Les salariés attendent de leur employeur une reconnaissance tenant
compte de leurs compétences, de leur expérience et de leur implication. Ils souhaitent avoir
un salaire convenable, des responsabilités, de bonnes conditions de travail et une évolution
de carrière.
Actionnaires ou associés : Propriétaires de l'entreprise, ils espèrent qu'elle va faire des
profits dont une partie leur sera versée sous forme de dividendes. Un de leur principal
objectif est de rentabiliser les sommes qu'ils ont investies dans l'entreprise.
Externes : État et collectivités territoriales : Ils attendent que l'entreprise leur verse des
impôts et des taxes et qu'elle respecte la réglementation et les lois. Ils sont aussi sensibles à
la création d'emplois et à la préservation de l'environnement.
Banques : Les banques prêtent de l'argent à entreprises pour favoriser son développement.
Elles attendent que l'entreprise rembourse ses emprunts et paye les intérêts dus.
Clients : Les clients exigent des produits fiables et sécurisés répondant à leurs besoins au
meilleur prix.
Associations : Ces organisations ont des attentes très variées : protection des
consommateurs, respect de l'environnement, lutte contre l'exclusion
C) les indicateurs de performance de l'entreprise
La performance consiste dans la capacité à mener une action conforme
aux objectifs fixés en minimisant le coût des ressources et le processus de mise en œuvre.
Elle dépend de l’efficience (rapport entre les résultats obtenus et les ressources engagées)
et de l’efficacité qui dépend des résultats obtenus face aux objectifs fixés.
On distingue plusieurs types de performance :
● La performance économique et financière (rentabilité des capitaux, marche,
rotation des capitaux engagés). On utilise souvent la notion de
valeur économique ajoutée (VAE) qui se calcule en faisant la différence entre
les bénéfices après impôts et le capital investi que multiplie le
taux de rémunération moyen des capitaux investis.
● La performance sociétale (sociale et environnementale). Elle repose notamment sur
le bilan social pour les entreprises de plus de 300 salariés (Peter Drucker) ;
● La performance globale qui inclut les deux précédentes.
Pour mettre en œuvre ces performances, on utilise des tableaux de bord prospectifs. Le
plus connu a été défini par Robert Norton et David Kaplan.
Il comprend quatre axes principaux (résultats financiers, satisfaction des
clients, processus interne – innovation – apprentissage organisationnel –
compétences des salariés) qui se décomposent en objectifs, indicateurs et
mesures. Ils permettent de mettre en œuvre la stratégie.
Droit : Comment les contrats sécurisent-ils les relations entre l'entreprise et ses
partenaires
1. LA SITUATION PRÉCONTRACTUELLE :
La période précontractuelle, appelée aussi pourparlers, correspond à une période
particulière des relations entre deux interlocuteurs, souvent professionnels. Les deux parties
ouvrent des négociations afin de déterminer si la signature d’un contrat est envisageable et,
le cas échéant, de déterminer le contenu de ce futur contrat. De telles négociations ne
concernent que des situations à forts enjeux ; dans ce cas, la phase préalable à la conclusion
peut s’avérer longue et délicate.
2. LE PROCESSUS DE FORMATION D’UN CONTRAT :
Le contrat est un accord général de volonté produisant des effets de droit. L’article 1101
du Code civil en donne la définition suivante : « le contrat est un accord de volontés
entre deux ou plusieurs personnes destinées à créer, modifier, transmettre ou éteindre
des obligations. » Ainsi, le contrat, une fois formé, est source d’obligations entre les
personnes juridiques (parties).
3.LES CONDITIONS DE VALIDITÉ D’UN CONTRAT :
La conclusion du contrat ne peut produire d’effets juridiques qu’à la condition d’être
légalement formée. L’article 1128 (anciennement 1108) du Code civil édicte les trois
conditions essentielles pour la validité d’un contrat.
4.LES CLAUSES D’UN CONTRAT :
Une clause est une phrase ou un ensemble de phrases contenues dans le texte d’un acte
juridique (tel un contrat) qui définit les droits et les obligations des parties.
● La clause de réserve de propriété : clause qui permet au créancier de conserver la
propriété du bien objet de l’échange jusqu’à complet paiement.
● La clause d’indexation : clause qui prévoit que le prix mentionné au contrat évoluera de
manière automatique en fonction de l'évolution d'une autre donnée.
• La clause de renégociation : clause qui prévoit l'obligation pour les parties de renégocier
le contrat si des données essentielles à son équilibre viennent à changer.
• La clause limitative ou exclusive de responsabilité : clause par laquelle le débiteur d’une
obligation décide de limiter ou d'exclure par avance sa responsabilité en cas de mauvaise
exécution ou d’inexécution du contrat. Cette clause est valable si elle est librement négociée
et qu’elle ne vide pas de toute sa substance l'obligation essentielle du cocontractant.
• La clause résolutoire : clause qui prévoit qu'en cas de manquement à une obligation
contractuelle de l'une des parties, le contrat sera résilié de plein droit. Cela permet d'éviter
d’avoir recours à la justice.
• La clause pénale : clause qui détermine à l’avance la sanction pécuniaire (mali financière)
applicable au cas où l’une des parties n’exécuterait pas ses obligations.
5.LES EFFETS JURIDIQUES DU CONTRAT
Le rôle du juge dans l’exécution du contrat : Du principe de la liberté contractuelle et de
la force obligatoire du contrat, il résulte que le juge doit respecter la volonté des parties.
Le contrat est obligatoire dans ce qui a été voulu et seulement cela. Tout comme les
parties sont contraintes par le contrat, le juge doit rechercher la commune intention des
parties. Il ne peut pas interpréter des clauses claires d’un contrat ni dénaturer (tchwih)
l’une d’entre elles. Ainsi, un juge ne peut pas, en principe, réviser un contrat en cours. Le
juge peut néanmoins faire une entorse au principe de la force obligatoire du contrat
pour maintenir ou rétablir l’équilibre contractuel.
L’inexécution du contrat : Si l’une des parties ne remplit pas tout ou partie ses
obligations :
• L’exécution forcée : la partie lésée (‫( ) الطرف المصاب‬le créancier) peut alors envisager
une action en « exécution forcée » qui consiste à contraindre l’autre contractant
(débiteur) à réaliser son obligation.
• L’exception d’inexécution : lorsque le contrat est synallagmatique (chaque partie a des
obligations), la partie qui n’a pas encore exécuté son obligation peut s’abstenir de le
faire si son cocontractant n’a pas exécuté la sienne ou a refusé d’y procéder. Dans ce
cas, le contrat continue d’exister, il est suspendu.
La résolution ou la résiliation : pour les contrats à exécution instantanée, on parle de
résolution. La résolution consiste à anéantir rétroactivement le contrat.
Thème 2 : La régulation de l’activité économique. Fini
ECONOMIE - Quel est le rôle de l'État dans la régulation économique ?
L’État intervient de deux façons pour garantir les conditions de fonctionnement
de marchés. D'une part, il met en place un cadre institutionnel qui régule la concurrence.
D'autre part, il intervient pour corriger les inefficacités du marché.
L’impact de la politique économiques : c’est élément essential à l’activité de l’entreprise
elle permet des allocations des ressources nécessaires ne peuvent pas les obtenir seule
l’état doit intervenir pour proposer ses ressources (internet).
Elle permet aussi de la stabilisation de l’activité économique pour créer un climat
économique favorable son objectif de croissance du PIB 2%, pour éviter l’inflation et
déflation et réduire le chômage. Elle permet redistribution des richesses pour encourager
l’activité des entreprises (smic, RSA).
Les politiques conjecturelles et la stabilisation de l’activité de l’entreprise :
Ex : par quels moyens faire évoluer l’économie d’un pays , à court terme .
1. Politique budgétaires :(l’état)
● Ce qui fait l’état de sa dépense publique peut avoir de bénéfice sur la croissance de
l’entreprise, lorsque l’état augmente la dépense publiques l’augmentation de vente
c’est aussi le carnet de commande de l’entreprise qui va croitre augmentation de
vente va augmenter la dépense de l’entreprise et cava créer de nouveaux débouchée
pour d’autres entreprises (effet multiplicateur sur la croissance).
● Pour financer la dépense publique doit percevoir un prélèvement obligatoire (les
impôts, taxes) ce prélèvent représente un cout supplémentaire pour les entreprise
et cava limiter la compétitivité et ralentir ses investissements
2. Politiques monétaires : ce n’est pas l’état qui commande c’est la banque centrale
européenne
● Elle doit fixer un taux d’intérêt directeur , en cas une faible des croissances la banque
centrale peut réduire le taux et cava insister l’agent économiques à consommer les
avantages et créer les débouchés nécessaires de l’entreprise.
● En cas inflation la banque va augmenter son taux d’intérêt et qui cava limiter les
consommations et les investissements.

LA POLTIQUE STRUCURELLE DE L’ETAT : (long terme)


● L’état va produire les biens publics : qui sont la sante éducation, les énergies.
L’état va permettre aux entreprises de bénéficier ou d’être essentielle de production de
qualité par Ex-grâce de la formation et la bonne santé des salaries l’entreprise va disposer
d’une main ouvre compétente et efficace et d’innover un cout recensable.
● Un environnement légale propice aux affaires : suite l’intervention de l’état
instaure un environnement légal en mettant en palace législation du travail, de la
concurrence (cava augmenter les affaires de l’entreprise) l’état mis en place une
autorité de la concurrence cette action permet d’innover d’une concurrence royale.
La concurrence déloyale : dans une économique libérale, c’est l’état qui va fixer les règles
de la concurrence entre les entreprises, il y a des cas pour lesquelles certaines entreprises
entrent dans une logique de pratique déloyale, l’état considère qu’elle fausse la
concurrence.

MANAGEMENT - Comment l'entreprise intègre-t-elle la connaissance de son


environnement dans sa prise de décision ?
L’environnement est le contexte dans lequel s’inscrit et évolue une entreprise et qui peut
l’influencer. L’environnement est composé du microenvironnement et du macro-
environnement.
Le micro-environnement : regroupe les acteurs avec lesquels elle est en interaction et qui
ont une influence directe sur l’activité de l’entreprise (les concurrents, les clients, les
fournisseurs).
Le macro-environnement : (ou PESTEL) regroupe l’ensemble des facteurs qui influencent la
prise de décision.
Il est toujours possible d’identifier des externalités positives ou négatifs qu’ils sont générés
par l’état :
● Politique : l’état choisi des secteurs par les aides et les subventions c’est donc positif.
Cependant il peut aussi sanctionner certaines entreprises sur des critères qui sont
provisoires.
● Légal : c’est l’État qui décide des normes de productions. Si le secteur est concerné
par de nouvelle norme, cela peut limiter la production c’est donc positif, il y a aussi
des lois qui peuvent interdire ou limiter la production c’est bien sur négative.
● Technologiques : c’est l’état qui fixe les conditions d’obtention des brevets. Selon les
secteurs il est possible que les conditions soient plus souples ou plus rigides (solide),
soit positif ou négative.
● Économique : l’état décide du niveau de taxation qui peut changer très rapidement.
Si l’état démunie sur un secteur, c’est positif.
● Environnemental : les labels sont créés et accordées par l’état. Les entreprises qui
les obtiennent ont un avantage en termes d’image.
● Social : les modes de vies des consommateurs sont influencés et incités par l’action
de l’état, il faut des infrastructures des réseaux de transport ainsi des technologies.
DROIT - Comment les activités économiques sont-elles régulées par le droit ?
La régulation des marchés est indispensable à leur bon fonctionnement. Cette
régulation vise à maintenir un équilibre entre les intervenants et ainsi à assurer l’ordre
public économique et social. Pour effectuer cette mission de régulation, l’État peut avoir
recours à des institutions spécifiques, les autorités administratives indépendantes, qui se
voient reconnaître des pouvoirs spécifiques, à l'image de l'Autorité de la Concurrence pour
la régulation du fonctionnement de la concurrence sur les marchés. Par ailleurs, pour que la
concurrence soit entretenue par un progrès technique dynamique, le droit reconnaît des
droits spécifiques aux acteurs les plus inventifs.

THÈME 3 : L’organisation de l’activité de l'Entreprise fini


MANAGEMENT - Comment l'entreprise organise-t-elle ses ressources ? fini
1.en fonction d’un facteur de contingence externe : la démarche de responsabilité sociale des
entreprise (RSE) :
La performance de l’entreprise dépend, en grande partie, de l’organisation de ses ressources mais
également des facteurs de contingence externes qui influent sur l’organisation des ressources,
comme le fait que la Commission européenne impose à l’entreprise la mise en œuvre d’une
démarche de responsabilité sociale en collaboration avec les parties prenantes. Ainsi, Les facteurs de
contingence sont des éléments spécifiques évolutifs internes et externes à l’entreprise qui
influencent ses décisions et ses actions.
La RSE, source d’avantage concurrentiel : Une entreprise peut obtenir un avantage concurrentiel en
adoptant une démarche RSE dans la gestion de ses ressources.
Michael Porter a défini l’avantage concurrentiel, ou avantage compétitif, comme étant l’élément qui
différencie fondamentalement l’offre d’une entreprise par rapport à celle de ses concurrents.
2.EN FONCTION DE FACTEURS DE CONTINGENCE INTERNES :
Des facteurs de contingence internes conduisent l’entreprise à organiser d’une certaine façon
ses ressources et compétences en les inscrivant dans des processus.
Mais la performance de l’entreprise, dans l’organisation de ses ressources, dépend également
de sa structure organisationnelle, du style de management adopté par les dirigeants ainsi que
des mécanismes de coordination et de contrôle du travail.
· Processus : Succession d’activités coordonnées et organisées qui mettent en Suivre de
multiples ressources et compétences dans le but d’élaborer un produit ou de réaliser un
service attendu.
· Les parties prenantes, sources de contre-pouvoir
1/ Rappel de la définition des parties prenantes : La définition de Freeman (tout groupe d’in..)
2/ Comment les parties prenantes peuvent-elles agir en contre-pouvoir ? Michel Crozier et
Erhard Friedberg ont démontré que les parties prenantes ont une stratégie personnelle (un
intérêt personnel), et cherchent à détenir plus de « pouvoir » (pouvoir informel et pas
seulement hiérarchique) en augmentant leur « zone d’incertitude », qui n’est pas totalement
contrôlable par les autres parties prenantes.
· Les ressources et compétences de l’entreprise
Chaque entreprise a ses propres ressources et compétences qui peuvent être à l’origine d’un
avantage concurrentiel grâce à l’effet d’expérience.
Les ressources : : Les ressources de l’entreprise sont des actifs spécifiques à l’entreprise qui ne
peuvent pas faire l’objet d’échanges sur des marchés.
Selon E. Penrose, on distingue les ressources tangibles (ressources Humaines, financières,
technologiques) et intangibles (ressources h, immatérielles)
Les compétences : Capacité de l’entreprise à mobiliser ses ressources pour atteindre un objectif.
L’effet d’expérience : Une gestion optimale des ressources et compétences d’une entreprise est
susceptible de lui permettre d’acquérir ou de conserver un avantage concurrentiel grâce à l’effet
d’expérience.
Les styles de management et les mécanismes de coordination
L’organisation des ressources de l’entreprise dépend également du style de management
adopté par le dirigeant, qui lui-même induit les mécanismes de coordination et de contrôle des
activités de l’entreprise.
Rensis Likert, identifie en 1961 quatre styles de direction. (Autoritaires exploiteur,
autoritaire paternaliste, consultatif, participatif)
Style autoritaire : Style de direction fondé sur un management par la crainte et les sanctions.
Il est caractérisé par des rapports hiérarchiques rigides. Les décisions sont prises au sommet, puis
sont imposées aux subordonnés.

Style consultatif : Style de direction fondé sur la consultation des salariés par le manager
pour fonder sa décision. Il se caractérise par des rapports d’échanges assez importants. Il s’appuie
aussi sur l’implication des salariés.

Style participatif : Les décisions sont prises par tous les membres de l’entreprise. Des
groupes de travail sont constitués pour prendre des décisions, régler des conflits, améliorer des
processus, Il se caractérise par des rapports d’égalité et un management démocratique.

Style paternaliste : Style de direction fondé sur un management par les sanctions et les
récompenses. Il se caractérise par des rapports de bienveillance, de proximité et de protection du
patron sur ses employés. Les décisions sont prises au sommet, puis sont imposées aux subordonnés.

Quel financement pour l’entreprise ?


1) L’identification du besoin de financement de l’entreprise en fonction de son cycle :
A. Le besoin de financement du cycle d’exploitation (court terme) : est constitué de
l’ensemble des activités courantes de l’entreprise. Besoin en fonds de roulement pour financer les
décalages entre le décaissement et les encaissements.
B. Le besoin de financement du cycle d’investissement (long terme) : Ensemble des étapes
au cours desquelles l’entreprise acquiert une immobilisation. Ces immobilisations peuvent être
corporelles ou incorporelles ou financières (ex : acquisition de titres financiers).
Mode de financement :
Le cycle d’investissement Le cycle d’exploitation
Ressources externes : emprunt, apport en Ressources externes : concours bancaires,
capital crédit fournisseur.
Internes : autofinancement Internes : autofinancement
Droit : comment choisir une structure juridique pour l’entreprise fini ?
1) LES FACTEURS DE CHOIX D’UNE STRUCTURE JURIDIQUE ?
L’entreprise n’est pas un concept juridique mais économique. Le droit ne reconnaît que la
notion de structure juridique. La structure juridique choisie doit être adaptée aux motivations de
l’entrepreneur et à la nature du projet économique. Aussi, lors de la création de son entreprise ou
au cours de son développement, l’entrepreneur choisira ou modifiera le statut juridique de son
entreprise en fonction des motivations suivantes :
· La volonté de réaliser son projet seul ou à plusieurs.
· Le but lucratif ou non de l’entreprise. Le but sera lucratif si l’objectif est de réaliser
des bénéfices pour les redistribuer, en totalité ou en partie, aux associés sous forme de dividendes.
· Les besoins de financement.
· Chaque statut juridique possède un régime fiscal propre. Il existe deux modes
d’imposition des bénéfices qui sont : l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés.

2. L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE ET LES STRUCTURES SOCIÉTAIRES


A. L’entreprise individuelle :
Forme juridique d’entreprise dans laquelle il n’y a pas de distinction de patrimoine
Entre le propriétaire de l’entreprise et l’entreprise. L’entrepreneur exerce son
Activité sans avoir créé de personne morale distincte. Entreprise individuelle à responsabilité
limitée (EIRL)
B.les structures sociétaires :
Dès son immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS), la société est une
personne juridique distincte (personne morale) du ou des associés et possède un patrimoine propre.
Une société peut avoir un ou plusieurs associés.
Société à responsabilité limitée (SARL) : Forme juridique d’entreprise sociétaire dans
laquelle la responsabilité des associés est limitée à leurs apports et dont le capital est divisé en parts
sociales qui ne sont pas librement négociables.
Société anonyme (SA) : Forme juridique d’entreprise sociétaire dans laquelle la
responsabilité des associés est limitée à leurs apports et dont le capital est divisé en actions qui sont
librement négociables.
Société par actions simplifiée (SAS) : Forme juridique d’entreprise sociétaire dans laquelle la
responsabilité des associés est limitée à leurs apports, dont le capital est divisé en actions, et
dont le fonctionnement est principalement organisé par les statuts.
Quelle réponse apporte le droit face aux risques auxquels s’expose l'entreprise ?
L’entreprise, quelle que soit sa forme juridique, est confrontée comme toute personne
juridique à un certain nombre de risques. Il y a d’une part les risques subis par l’entreprise et d’autre
part les risques créés par l’entreprise. D’une manière générale, chaque fois qu’un risque se réalise, il
provoque un certain nombre de dommages. L’identification de l’auteur du dommage comme la prise
en charge des conséquences du dommage répondent à des règles différentes selon que la situation
d’origine est née de l’exécution d’un contrat ou non.

Économie : comment les factures économiques déterminent-ils les choix de production ?fini
Afin de comprendre comment les facteurs économiques déterminent les choix de
production des entreprises, il convient tout d’abord de s’intéresser aux facteurs de production
mobilisés dont les caractéristiques – le prix, notamment – influent sur la structure de leurs coûts de
production et sur la productivité des facteurs, elle-même à l’origine des performances de l’économie
nationale (1.). Il s’agit ensuite de montrer en quoi l’environnement économique agit directement sur
le niveau des coûts de production, oblige et/ou incite les entreprises à opérer des choix conformes à
l’impératif de développement durable (2.). Enfin, des facteurs économiques influent sur la chaîne de
valeur des entreprises et peuvent les conduire à opérer un arbitrage entre « faire » et « faire faire »
(3.)
Facteurs de production : Ensemble des éléments (travail, capital, ressources naturelles,
connaissances) qui sont combinés durant l’activité économique pour produire des biens et des
services.
Capital : Facteur de production correspondant à l’ensemble des biens de production (outils,
machines, bâtiments) destinés à produire d’autres biens et services.
Travail : Facteur de production fourni par les ménages qui vendent leur force de travail en
échange d’un salaire.
Chaîne de valeur : Outil proposé par M. Porter qui vise à examiner les sources de
l’avantage concurrentiel. Elle se compose d’une série d’activités génératrices de valeur.
Coût salarial : Somme des dépenses qui incombent à l’employeur en contrepartie de
l’emploi d’un salarié. Il inclut la rémunération brute et les cotisations sociales patronales.
Productivité du travail : Mesure de l’efficacité productive des travailleurs. Productivité du
travail = richesse Créée / quantité de travail utilisée.
Taux d’intérêt : Prix qu’il faut payer pour emprunter de l’argent, ou rémunération que l’on
reçoit lorsque l’on prête de l’argent. Il s’exprime sous la forme d’un taux.
Impartition : Stratégie d’entreprise qui consiste à faire réaliser, produire par des
entités externes des biens et services au lieu de les produire, de les développer en interne.
Sous-traitance : Pratique consistant, pour une entreprise, à confier la réalisation à une
entreprise, dite « sous-traitant », d’une ou de plusieurs opérations de conception, d’élaboration,
de fabrication, de mise en Suivre ou de maintenance du produit.

Thème 4 : L’impact du numérique sur la vie de l’entreprise.


Comment le numérique transforme-t-il l’environnement des entreprises ?
Économiques : La numérisation des activités économiques est visible grâce à plusieurs
indicateurs, notamment on peut observer que les consommateurs utilisent de plus en plus
les TIC (technologie d’information et de la communication). Cela amène les entreprises à
s’adapter et à favoriser la dématérialisation des activités économiques.
Il y a donc une nouvelle configuration de marché avec une demande (consommateurs) de
plus en plus présentes sur les TIC et une offre (entreprises) qui doit utiliser ou produire des
TIC pour gagner des parts de marchés.
Grace aux TIC il y a également de nouvelle opportunité de marché : les entreprises peuvent
cibler directement ou indirectement d’autres entreprises, les consommateurs mais aussi
l’État. On voit donc apparaitre de nouvelles formes de segmentation du marché : B to B ; B
to C ; B to G….
Exemple : On retrouve les marketplaces (place de marché virtuelles), et plus largement le
phénomène de E-commerce.
Les entreprises sont toujours concernées part des externalités. On remarque que les TIC
permis à de nombreux marché de bénéficier de nouvelles externalités.
PESTEL :
Externalité politique : il y une volonté politique de soutenir avec les activités au lien avec le
TIC, il y a donc des entreprises qui vont bénéficier d’avantage fiscaux (crédit, recherche,
impôt) ou encours des subventions ou des BPI (banque public investissement), Cependant
les entreprises qui ne sont pas éligibles vont se retrouver dans une position défavorable en
termes de concurrence.
Externalités économiques : économiquement on constate une corrélation positive entre le
degré de technologie et la croissance d’un secteur d’activité. C’est donc une externalité
positive pour les entreprises qui produisent sur un marché qui intègre de la technologie.
Externalité sociale : il y aussi une dimension sociale les TIC favorisent l’adoption de nouveau
le mode de vie (grâce au télétravail).
Externalités technologiques : les technologies sont améliorées de façon continue, cela va
augmenter la productivité des entreprises qui les utilisent, de plus la population (les
consommateurs) s’habitué au TIC ce qui favorise la vente directe grâce au support
technologique.
Externalité environnementale : l’utilisation des technologies est souvent en fasse avec les
enjeux environnementaux, c’est donc une externalité positive.
Point négative : à l’inverse certains entreprises vont connaitre le phénomène
GREENWHACHING, c’est dire identifier à les entreprises non respectueuses à
l’environnement.
Externalité Légale : pour les entreprises le cadre légal est plus complexe, il faut prendre en
compte du nouvelle situation (télétravail, autoentrepreneur) cela peut être perçu comme
une externalité négative en raison des tâches administratives à réaliser.
Pour les entreprises l’objectif est de bénéficier d’un nouveau modèle de développement :
l’effet de réseau. Il s’agit pour l’entreprise de mettre en place une plateforme qui nécessite
relativement peu de ressources, progressivement la hausse de la fréquentation (des
utilisateurs) augmente l’intérêt pour les consommateurs et donc la rentabilité de
l’entreprise.
Grace a ce modèle il est possible de générer toujours plus de CA sans pour autant
augmenter les couts. Cela se mesure par une hausse exponentielle de la productivité des
travailleurs.
Pour développer une plateforme numérique rentable et digitaliser certains services,
l’entreprise doit investir mais aussi parvenir à recruter des profils parfaitement adaptés, or
ils sont rares et les dirigeants (managers) maitrisent rarement les technologies développées.
Il y a donc un risque ne pas réussir la transformation numérique de l’entreprise par manque
de compétences.
MANAGERIAL : Quelle est l’incidence du numérique sur le management des entreprises ?
LE RÔLE DU SYSTÈME D’INFORMATION DANS LE FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE
Robert Reix définit le système d’information comme un ensemble de procédés, de
ressources matérielles, immatérielles qui permettent d’acquérir des informations pour
augmenter les performances de l’entreprise on peut retrouver : (Matériels technologiques ,
Immatérielles , Certains types de procédés organisationnels).
Les entreprises font face à de nouvelle difficulté en termes de management lorsqu’elles font
le choix de numériser une partie de leur activité. En effet avec certains recules sur ce
phénomène on est capable d’identifier 3 causes qui bouleversent l’organisation managérial.
Des menaces pour le rôle de manager.
● 1 cause : La basse des interactions entre le manager et ses équipes. Les nouvelles
technologies favorisent l’apparition d’une distance entre les professionnelles. C’est
un point négatif pour l’employé (autonomie) mais pas pour le manager dont le rôle
peut être remis en question.
● Les indicateurs traditionnels utilisé par les manager ne sont plus pertinents.il devient
plus complexe d’évaluer si l’employé est motivé, mobilisé, heureux…pour ses
performances il faut aussi intégrer de nouvel indicateur.
● Pour une partie des employés la relation hiérarchique établie n’est plus envisageable
où justifier. Cela s’explique pour la faite que l’employé soit d’avantage (en contacte)
avec l’outil informatique qu’avec le manager.
Ces 3 causes rendent indispensables une réorganisation managériale dans les entreprises.
Le choix de l’entreprise t- est pertinent ?( question ex)
Il existe des dispositions managériales pour affermer le rôle de manager mais aussi pour
mieux coordonner les équipes en présence d’activité numérique.
Premièrement, l’entreprise peut faire le choix de faire monter les compétences les
managers c’est dire que on va leur confier de nouvelle responsabilité mais que l’entreprise
aussi leur demander de justifier du nouveau diplôme de qualification supplémentaire, le but
est d’offrir une nouvelle position hiérarchique favorable ou manager.
Ensuite, l’entreprise peut mettre plus de ressources à dispositions pour créer des moments
de cohésion entre le manager et ses équipes. C’est bon moyen permettre à la motivation et
le ressenties des employés.
En fait, le manager peut fixer des échéances régulières qui vont servir à réaliser un suivi des
tâches, cela assure au manager une forme d’autorité mais aussi de souplesse en vers les
employés, on parle de management collaboratif.
Les entreprises qui font le choix d’intégrer un système d’information vont naturellement
devoir sélectionner des employées capables de maitriser les technologie utilisées en
interne . Il faut souvent former les employées qui ne maitrisent pas forcement le système
d’information mise en place , cela limite les choix concernant le recrutement .
Dans cette configuration les entreprises doivent constamment améliorer le système
d’information pour rester les plus compétitifs elles vont donc utiliser des technologies
toujours plus performantes .
Pour les managers , cela génèrent un nouveau défis : maintenir les employées capables
d’utiliser au mieux ces technologies ils doivent donc former les employées mais aussi
parfaitement maitriser ces technologies .
Il existe un risque très important pour l’entreprise si certains employées ne maitrisent pas
les fonctionnalités du système d’information alors le processus de vente peut échouer. C’est
pour cela que les managers doivent s’assurer que les employées maitrisent quatre
compétences :
- Collecter et saisir les informations

- Stocker les données de façon pertinente ( elles peuvent être très nombreuses )

- Traitement de l’informations stockés


- Diffuser l’information vers les parties prenantes
Quand le system d’info est maitriser il permet l’action collective , il s’agit de répondre aux
objectifs commun de tous ceux qui composent l’entreprise le système d’information va
faciliter le travail entre les équipes . Cela arrange le manager qui a une vision plus précise du
travail de son équipe .
Dimension juridique : dans quelle mesure le droit répond-il aux questions posée par le
développement du numérique ?
Juridiquement les innovations numériques doivent être encadrées cependant cela est
souvent complexe car pour que le marché se développe il est nécessaire de remplir deux
conditions :
● Laisser les entreprises évoluer et innover (on n’en peut pas trop les limiter avec des
règles trop restrictives).
● Faire en sortes que les consommateurs soient en confiance sinon ils vont moins
fréquenter les plateformes et sites internet.
Pour cela il existe la RGPD qui encadre et protège l’utilisation des données. Dans le même
temps les entreprises peuvent protéger leurs actifs immatériels : Nom du site, Production
graphique, Certains services.
ATTENTION : il y a des innovations et des concepts qui ne rentrent pas parfaitement dans
le cadre de la RGPD, c’est donc l’État qui doit l’adapter pour rassurer les consommateurs.

Thème 5 : Les mutations (évolutions) du travailfini


Partie Économique : quelles sont les principales évolution marché du travail
1. Le fonctionnement du marché : Rappel : sur le marché du travail il y a l’offre (les
Salariées) et la demande (les entreprises), on se place du point de vue des travailleurs c’est
l’inverse du marché du travail. Les salariées recherchent désormais un ensemble
d’avantages lorsqu’ils sont sur le marché du travail : le salaire mais aussi tous les
composants de la qualité de vie au travail (QVT).
Cette situation crée un déséquilibre, en effet il n’y a pas forcément suffisamment
d’entreprises qui proposent un tel cadre de travail. Cela peut fonctionner sur le court terme
car les entreprises ont déjà embauché des salariées dont les aspirations sont moins
exigeantes que celles de la nouvelle génération. Cependant si les entreprises ne s’adaptent
pas, elles ne parviendront pas à recruter les travailleurs les plus exigeants (ce sont souvent
les plus compétents).
Les considérations habituelles dépassent largement l’idée « salaires + CDI » de l’ancienne
génération de travailleurs. Ces évolutions ont un effet sur le nombre de travailleurs
disponible c’est-à-dire le volume de personnes actives, Il existe un risque que les travailleurs
ne trouvent plus assez d’emplois qui correspondent à leurs attentes, il faut donc que les
entreprises s’adaptent, c’est un problème structurel car l’offre et la demande ne sont plus
équilibrées il est indispensable que l’État intervienne.
2. L’ÉTAT INTERVIENT SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL, PAR LE BIAIS DE POLITIQUES
ADAPTÉES AUX ÉVOLUTIONS DE CE MARCHÉ
L’Etat va intervenir pour essayer de rééquilibrer l’offre et la demande grâce à sa politique
économique, en premier lieu l’Etat met en place des normes et lois destinées aux
entreprises dans le cadre de l’amélioration de la QVT exemple : les entretiens annuels pour
que l’employé puisse exposer ses attentes futures dans l’entreprise ; les formations et les
plans d’évolutions (carrières), la prise en compte de risque psychologique ou physique au
travail.
On retrouve aussi les subventions et les aides fiscales, l’objectif est de réduire l’effet de la
barrière financières qui existent quand une entreprise cherche à recruter, exemple : prise en
charge des contrats d’alternance, subvention pour un premier CDI, aides à l’emploie. Dans le
cas où ces mesures sont efficaces (l’offre et la demande se rééquilibrent), alors l’État
prolonge les normes, les décisions et aides mis en place, elle agit dans une logique de long
terme.
Depuis quelques années l’État concentre ses actions sur les jeunes diplômées car le taux de
chômage de cette catégorie de travailleurs est trop élevé. Pour les entreprises les actions
menées par l’État représentent des opportunités, car elles vont pouvoir attirées les salariées
qui vont les mieux informer sur l’ensemble des dispositifs. En effet les salariées veulent
obtenir la meilleure QVT, et vont donc se tourner vers les entreprises qui mettent en place
des mesures concrètes. Exemple : les entreprises qui se rapprochent de leurs OPCO peuvent
proposer des formations à leurs salariées mais aussi des programmes d’accompagnent pour
qu’ils montent en compétence.
Partie Managériale : Quel est l’impact des mutations du travail dur l’emploi et les
conditions de travail ?
1.LES LEVIERS DE MOTIVATION CONCILIANT L’OBJECTIF DE L’ENTREPRISE ET LES ATTENTES
DE L’INDIVIDU :
La pyramide de Maslow s’adapte de plus en plus aux stratégies managériales des
entreprises, d’après Maslow l’individu cherche d’abord à travailler dans des conditions
acceptables, si ce n’est pas le cas il envisage forcément d’autre possibilité. Ensuite l’individu
recherche la sécurité : la stabilité de l’emploie est un critère déterminant sur le marché du
travail. Le troisième point est celui de l’appartenance, les salariées s’intègrent
progressivement pour finalement se sentir intégrer à l’entreprise et ne plus douter quant à
leur légitimité.
Il y a ensuite la reconnaissance de la salariée et de ce qu’il apporte à l’entreprise, cela
valorise son rôle et son investissement personnelle. Enfin le salarié peut se diriger vers « la
réalisation de soi ; qu’il s’agit dont la réussite professionnelle ». Pour parvenir à la
réalisation de soi les travailleurs doivent bénéficier d’une QVT élevée que sont sensée leurs
proposer les entreprises. Elles ont un intérêt évident à ce que les travailleurs se réalisent
professionnellement (les convaincre de rester dans l’entreprise).
Depuis environs 20 ans la logique de réalisation de soi dépasse la simple logique de
rémunération. Pour y parvenir, attirer et conserver les meilleures travailleurs, les
entreprises font le choix d’adopter des styles de management plus souples.
C’est pour cela que le management participatif a de plus en plus de sens et que les
entreprises les plus modernes tentent parfois le management collaboratif.
2.LES ACTIONS APPROPRIÉES DANS LE CADRE D’UNE GESTION PRÉVISIONNELLE DES
EMPLOIS ET DES COMPÉTENCES (GPEC) :
En France l’État demande aux entreprises d’anticiper ses futurs recrutements mais aussi le
plan de carrières pour que les objectifs soient parfaitement en phase avec les ressources
humaines. Cela se nomme la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences)
elle est composée de :
- Bilan actuelle de l’entreprise (nombre de salariées, entretiens annuelles réalisées…).
- Les évolutions du marché et la façon dont l’entreprise s’adapte.
- L’analyse stratégique des écarts entre les objectifs et les ressources humaines dont
dispose l’entreprise pour les remplir.
- Le plan d’action, qui on va recruter, pourquoi et avec quels moyens.
Grâce au GPEC les entreprises peuvent cibler leurs réels besoins de recrutement et favoriser
la qualité des effectifs. Pour l’État c’est un moyen d’identifier les tendances de recrutement
à venir et donc de réagir en conséquence, le but du GPEC est d’attirer puis de fidéliser les
meilleures ressources humaines. Si on cible en amont les besoins en recrutement on peut
plus facilement identifier les profils les plus pertinent.
Pour les managers c’est l’assurance de collaborer avec des équipes dont le profil correspond
parfaitement aux objectifs de l’entreprise. On peut alors concilier les besoins de l’entreprise
avec les nouvelles attentes des salariées.
Partie Juridique : Comment le droit prend-il en considération les besoins des entreprises
et des salaries ?
● Travailleur indépendant
L’État s’adapte aux évolutions du marché du travail en actualisant tous les dispositifs
juridiques dont peuvent bénéficier les travailleurs et les entreprises. Il y a le code du travail
mais on retrouve aussi les conventions collectives et enfin les lois et les normes qui
concernent les entreprises. Dans un premier temps l’état a mis à jour le statut de travailleur
indépendant. Ce statut a été amélioré (environ 2007). Désormais les travailleurs sont incités
à avoir recours au statut d’indépendant en raison de la simplicité juridique pour obtenir ce
statut.
Il y a aussi des avantages fiscaux et le régime social des indépendants qui est désormais
beaucoup plus souple. Ce statut permet une couverture sociale équivalente à celle d’un
salarié. Il fonctionne sur la base de cotisations en fonction du chiffre d'affaires (assurance
maladie, invalidité, maternité, chômage…).
Depuis 2019 les travailleurs indépendants peuvent même bénéficier d’aide et d’allocation si
leur chiffre d'affaires diminue et ne dépasse pas un certain seuil. L’État propose désormais
un statut de travailleurs indépendants qui correspond aux nouvelles réalités du marché du
travail.
Ce statut permet d’intégrer librement le marché du travail sans forcément passer par le
salariat. Il y a aujourd’hui 82% des actifs occupés qui sont salariés, ce taux a tendance à
diminuer car l’État incite de plus en plus les nouveaux travailleurs à adopter le statut de
travailleur indépendant.
La loi est très précise en ce qui concerne le contrat de travail d’un travailleur indépendant :
● Le travail d’indépendant doit donner lieu à une rémunération. En ce sens, les
tarifs
appliqués doivent être annoncés en amont. Il peut y avoir négociation mais toujours sur une
base tarifaire connue.
● La prestation de travail doit-être réel, cela pour éviter les fraudes mais aussi
les
factures différées.
● Il n’y a pas de relation hiérarchique entre l’indépendant et son client, dans le
cas
inverse il s’agit de salariat déguisé.
Il existe forcément un contrat entre l’indépendant et son client. Si le contrat n’est pas
respecté alors, l'indépendant est considéré comme une personne morale (comme une
entreprise, une association ou l’État). Cela lui permet de bénéficier de tous les avantages
juridiques des entreprises.
● La convention Collective : La convention collective est un texte conclu au
niveau
d’une branche d’activité. Elle adapte les règles du code du travail sur des points précis et
surtout en fonction des situations particulières liées au secteur d’activité. L'État a poussé les
conventions collectives à évoluer dans les secteurs qui sont concernés par de nouvelles
considérations techniques, technologiques et salariales. Les entreprises s’engagent à
respecter les accords passés avec la convention collective. Le rôle de l'État est donc
d'assurer la pertinence de ses accords et de les faire évoluer pour que l’offre de travail soit
la plus favorisée possible.
● VAE : Un point récent sur lequel s’attarde de plus en plus l’état concerne
l'évolution
Professionnelle des travailleurs expérimentés mais dont le niveau d’étude ne suffit pas à
obtenir de promotion hiérarchique. En l'occurrence les générations x et y ont tendance à
être moins diplômés que les nouveaux travailleurs. Ainsi ils disposent de moins
d'opportunités pour accéder à des postes de cadre et de profession intellectuel supérieurs
(bac +4 ou 5). De plus les conventions collectives fixent l’accès à certaines responsabilités en
fonction d’un niveau de diplôme (ex : cadre-> il faut minimum bac +4). Dans ce contexte la
VAE (Validation des Acquis par Expérience) permet à des travailleurs expérimentés d’obtenir
des équivalences c'est-à- dire des diplômes RNCP validé par l’état, ils ne passent pas tous les
examens mais doivent prouver que leur expérience compense l'absence initial du diplôme.
Cela a pour effet d’augmenter l’offre de travail sur des postes stratégiques. C’est un atout
pour les entreprises qui peuvent requalifier des salariés en interne sans forcément
dépendre de l’offre de travail.
Thème 06 : Les choix stratégiques de l’entreprise :fini
Chapitre 07 : Comment le diagnostic éclaire-t-il les choix. Stratégiques de l’entreprise ?

La démarche stratégique est un processus organisé en trois étapes : l’élaboration des


diagnostics stratégiques interne et externe, le choix des options stratégiques et la mise en
œuvre de ces options. Mais, dans la réalité, cette approche de la démarche stratégique est
souvent bouleversée par des facteurs de contingence qui remettent en cause ce
séquencement logique du management des entreprises.

1. LES ETAPES D’UNE DEMARCHE D’ANALYSE STRATEGIQUE :


A. La place du diagnostic stratégique dans la démarche stratégique : Le modèle LCAG
(initiales des noms des quatre professeurs de la Harvard Business School : Learned,
Christensen, Andrews et Guth qui ont proposé ce modèle) présente une démarche
stratégique de l’entreprise rigoureuse en 5 étapes :
1. réaliser une analyse et diagnostic interne
2. réaliser une analyse et diagnostic externe
3. envisager les actions ou stratégies possibles
4. identifier les valeurs environnementales et des dirigeants
5. effectuer des choix stratégiques et mettre en œuvre des choix effectués.
B. Les niveaux de décision et la difficulté de prise de décision : Igor Ansoff distingue trois
types de décision en fonction du degré d’incertitude du contexte dans lequel s’inscrit la
décision et du niveau de fréquence du type de décision.

Les décisions, quel qu’en soit le type, s’inscrivent à l’intérieur d’un processus.
● Herbert Simon décompose le processus de décision en 3 étapes : le modèle IMC :

o Intelligence (étudier l’environnement et identifier les problèmes),


o Modélisation (trouver les modes d’action possibles)
o et Choix (sélectionner une décision parmi l’ensemble des alternatives possibles et
évaluer son efficacité).
Herbert Simon explique
que, très souvent, la rationalité
du décideur reste limitée par
manque
d’informations, et à cause des
biais liés à sa propre perception
de l’environnement.
∙ Pour Richard Cyert et James
March /Cyert et
March /Michel Crozier et
Erhard Friedberg

2. LES PRINCIPAUX ELEMENTS DU DIAGNOSTIC STRATEGIQUE


A. Le diagnostic externe et l’analyse de l’environnement :
L’analyse de l’environnement d’une entreprise s’opère à deux niveaux : celui du
macroenvironnement et celui du microenvironnement. Les variables du
macroenvironnement et/ou du microenvironnement peuvent influer sur la pérennité de
l’entreprise.
La méthode PESTEL permet d’analyser les variables du macroenvironnement en termes
d’opportunités ou de menaces.
Le modèle des cinq forces + une (on rajoute souvent les pouvoirs publics) de Michael Porter
permet d’analyser en termes d’opportunités ou menaces les facteurs du
microenvironnement qui éclairent la position de l’entreprise au niveau d’un domaine
d’activités stratégiques (DAS) et qui contribuent à déterminer les facteurs clé de succès ou
FCS (éléments de l'environnement que l'entreprise doit maîtriser pour subsister dans le
secteur d'activité).
Si l’entreprise peut agir sur les facteurs de son microenvironnement, en revanche elle ne
peut pas envisager d’actions sur les facteurs du macroenvironnement
B. Le diagnostic interne et les ressources stratégiques de l’entreprise :
L’analyse des ressources et compétences de l’entreprise, en termes de forces et faiblesses,
permet d’identifier les sources de l’avantage concurrentiel.
Edith Penrose montre que des entreprises qui exercent des activités similaires au sein d’un
même environnement peuvent être diversement performantes parce qu’elles sont dotées
de ressources différentes et en adéquation avec leurs objectifs. Edith Penrose distingue les
ressources tangibles et intangibles de l’entreprise.
Le concept de compétences distinctives développé par Gary Hamel et Coimbatore Krishnao
Prahalad complète l’analyse des ressources proposée par Edith Penrose. Les compétences
distinctives (clés, fondamentales) sont la combinaison de ressources spécifiques, « uniques
» à une entreprise que les autres entreprises du secteur n’ont pas ou ne doivent pas
acquérir. Les compétences distinctives permettent de développer un avantage concurrentiel
et sont le moteur pour développer de nouvelles compétences.
Une compétence, pour être distinctive, doit être pertinente (répondre aux objectifs et
finalités de l’organisation), rare, difficilement imitable, transférable à d’autres métiers,
activités, doit être sans substituts et augmenter les avantages perçus par le client.
Les ressources et les compétences représentent donc des actifs stratégiques permettant de
développer un avantage concurrentiel.
La notion d’avantage concurrentiel défini par Michael PORTER est l’élément qui différencie
fondamentalement l’offre d’une entreprise par rapport à ses concurrents, et qui constitue
donc sa puissance de différenciation. L’avantage concurrentiel est le petit « plus » qui va
permettre à l’entreprise de sortir du lot de la concurrence par un positionnement
stratégique unique sur le marché.
La chaîne de valeur de Michael Porter est un outil d’analyse de la chaîne d'activités de
l'entreprise permettant de mesurer, pour chacune d’elles, les coûts engendrés (faiblesses)
et la valeur créée (force).
L’analyse de la chaîne de valeur conduit l’entreprise à développer les activités qui sont à
l’origine d’un avantage concurrentiel en termes de coûts ou de différenciation (qualité) et
d’externaliser les activités qui induisent des coûts supérieurs à la création de valeur.
3. LA PRISE EN COMPTE DES FACTEURS DE CONTINGENCE DANS LA DEMARCHE
STRATEGIQUE
La démarche stratégique est un outil de management qui légitime les décisions stratégiques
auprès des différentes parties prenantes.
Selon Henry Mintzberg, une stratégie est tout d’abord intentionnelle, délibérée lorsqu’elle
est construite et planifiée par la direction générale de l’entreprise à l’issue de la phase de
diagnostic stratégique.
Au cours de la mise en œuvre de cette stratégie voulue surviennent des événements non
prévus (évolutions de l’environnement, des ressources et compétences) auxquels
l’entreprise doit réagir pour répondre aux contraintes et saisir des opportunités qui se
présentent à elle. Des stratégies émergentes se dessinent alors qui vont conduire à un
infléchissement de la trajectoire initiale pour aboutir à la stratégie réalisée.
Chapitre 08 : quels sont les choix Stratégiques opérés par l’entreprise ?

1. LES ÉTAPES DE LA DÉCISION STRATÉGIQUE


A. Le rôle central de l’information dans le processus de décision :
L’information joue un rôle central dans le processus de décision. C’est pourquoi il convient
de mettre en œuvre une veille stratégique. La veille stratégique consiste à rechercher,
traiter et diffuser l’information la plus à jour possible sur son environnement, afin d’en
détecter les menaces et les opportunités, dans le but d’orienter les décisions stratégiques
de l’entreprise.
L’intelligence économique est la mutualisation des actions partielles menées dans le cadre
de la veille stratégique. (Henri Marte, « Intelligence économique et stratégie des entreprises
», Rapport du Commissariat général du plan, Paris, La Documentation française, 1994).
B. Le processus de décision et ses limites :
Une décision stratégique est une décision qui détermine l’orientation générale de
l’entreprise. Ses caractéristiques sont les suivantes :
– elle engage la pérennité de l’entreprise sur le long terme ;
– elle mobilise d’importantes ressources ;
– elle est irréversible ou difficilement réversible, sauf à engager des coûts importants.
– elle est prise par le dirigeant et/ou l'équipe de direction de l’entreprise.
La prise de décision stratégique suit les trois étapes dans le processus de décision défini par
Herbert Simon (le modèle IMC) :
– Intelligence : c’est la prise de conscience du problème qui conduit à une collecte
d’informations sur l’environnement.
– Modélisation : consiste à rechercher et évaluer les solutions potentielles ;
– Choix : consiste à choisir la solution qui, compte tenu de l’environnement et des
ressources et compétences de l’entreprise, apparaît la plus pertinente. Herbert Simon
précise que même si la décision prise à l’issue du processus de décision est rationnelle
compte tenu des contraintes, la rationalité du décideur est limitée.
Compte tenu de la rationalité limitée du décideur, James Gardner March explique que le
décideur, plutôt que d’élaborer une solution rationnelle adéquate.
2. LA DÉTERMINATION DES CHOIX STRATÉGIQUES :
Les choix stratégiques des dirigeants varient selon la taille de l’entreprise, ses activités, ses
ressources. À la suite du diagnostic stratégique, l'entreprise confronte ses forces aux
opportunités de l'environnement. Elle identifie alors les alternatives stratégiques qui se
présentent et évalue leur pertinence.
A. La stratégie globale : elle concerne l’entreprise ou le groupe dans son ensemble. Elle
vise à gérer le portefeuille d’activité(s) en termes de spécialisation ou de diversification
d’une part et d’intégration ou d’externalisation d’autre part.
• Les options stratégiques sur les métiers La matrice d’Igor Ansoff ou la matrice Produits-
Marchés, créée en 1957, permet, dans un environnement en mutation, de classifier les
différentes stratégies de croissance pour l’entreprise en croisant les produits actuels et
nouveaux avec les marchés actuels et nouveaux.
B. Les stratégies de domaine (ou stratégies génériques ou stratégies concurrentielles) :
Les stratégies de domaine, qui concernent chaque domaine d’activité stratégique (DAS) de
l’entreprise, ont pour but de lui permettre de se démarquer durablement de la
concurrence, d’acquérir un avantage concurrentiel durable.
Michael Porter(1982) distingue trois stratégies de domaine en croisant la nature de
l’avantage concurrentiel dont l’entreprise cherche à se doter et l’étendue du marché visé :
domination par les coûts, différenciation et focalisation.
3. LES MODALITÉS DE DÉVELOPPEMENT STRATÉGIQUE
Quelle que soit l’orientation stratégique choisie, l’entreprise doit trouver des modalités de
croissance pertinentes.
L'entreprise a le choix entre 4 modalités de développement : stratégie de croissance
interne, stratégie de croissance externe, stratégie de croissance conjointe et
internationalisation.

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