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INTRODUCTION
L’entreprise, en tant que système ouvert, doit tenir compte de son environnement qui
inclut un certain nombre de facteurs externes.
I. L’environnement de l’entreprise
A. Définition
C’est l’ensemble des facteurs externes de l’entreprise, qui peuvent avoir une influence sur
elle ou être influencé par celle-ci.
2. Le macro environnement
Il est constitué d’éléments qui ont un impact général sur le fonctionnement de l’entreprise
et dont l’entreprise devrait tenir compte. On distingue généralement 6 composantes de
l’environnement de l’entreprise développé par PASTEL :
- Taux de chômage
L’Etat intervient dans l’économie en créant des lois et des règlements. Ces facteurs
déterminent les règles du jeu en vigueur sur un marché qui vont encadrées, conditionnées
l’activité des entreprises (réglementation juridique, sociale, fiscale…).
Dans une situation économique caractérisée par une forte concurrence, les évolutions
technologiques se traduisent souvent par : l’invention de nouveaux, procédés, produits, services
ou l’amélioration de ceux-ci exemple : téléphone portable, web
Il fait référence au modèle des 5forces de Michael Porter, il étudie l’importance des
forces concurrentielles dans une industrie ; l’intensité de la concurrence, le pouvoir de
négociation des clients, le pouvoir de négociation des fournisseurs, la menace des nouveaux
entrants et la menace des produits de substitution
La veille stratégique consiste à collecter puis à analyser les informations les plus à jours sur un
environnement afin de prendre les meilleurs décisions possibles. Elle implique une parfaite
collaboration entre les services et une expertise pour ainsi confronter le plus efficacement
possible les informations.
Innovation
Est une mise en œuvre d’un produit (bien et service), d’un procédé nouveau ou sensiblement
amélioré, ou encore d’une nouvelle méthode de commercialisation, de production ou
d’organisation dans les pratiques de l’entreprise. ou d’une nouvelle méthode organisationnelle
dans les pratiques de l’entreprise.
Concentration
Mécénat
Se définit comme un soutien financier ou matériel sans contrepartie directe apporté par une
entreprise ou un particulier au profit d’une cause d’intérêt général.
Elles peuvent être soit une relation concurrentielle, dans laquelle chaque entreprise cherche à
dominer le marché, soit de complémentarité, c’est-à-dire mettre en commun des filiales afin de
créer des filiales communes
Certains objectifs de l’entreprise ne peuvent être atteints qu’avec la participation active d’autres
firmes. Généralemen t pour répondre à des préoccupations comme l’augmentation des parts de
marché, la réduction de la concurrence, la maitrise des coûts, la diversification ou spécialisation
des activités de l’entreprise… Ces relations de complémentarités peuvent se présenter sous les
formes tels que :
a) Stratégies d’impartition
- La franchise.
La franchise se définit comme un contrat par lequel une entreprise concède à une autre
entreprise indépendante, le droit de se présenter sous sa raison sociale ou sa marque pour vendre
ses produits ou services en contrepartie d'une redevance. La franchise s'accompagne
généralement d'une assistance technique du franchiseur et d'une adhésion totale du franchisé au
concept de vente mis en place par le franchiseur.
Côté franchiseur, les avantages sont assez nombreux. Aucun investissement n'est nécessaire et
le franchiseur se trouve « débarrassé » des problèmes relatifs à la gestion des points de vente.
Il peut, par ailleurs contrôler totalement le circuit de distribution et percevoir des redevances
Le franchiseur est également tenu à des obligations notamment celle de fournir une assistance
technique et une assistance de gestion envers les franchisés ainsi que d'adapter les méthodes
de vente et les produits aux évolutions du marché.
- La sous-traitance.
Pour approfondir un peu cette définition, nous pouvons dire que, pour satisfaire la demande
qui s'adresse à elle, une entreprise appelée « donneur d'ordre » peut sous-traiter (« acheter »)
à d'autres entreprises appelées "sous-traitants" soit une partie de la production, soit certaines
étapes de la fabrication. Le sous-traitant doit réaliser le travail conformément au plan et
spécifications précisées par le donneur d'ordre dans un cahier des charges.
- La concession et l'agrément
Cette définition faite apparaître que la concession peut-être un mode de distribution sélectif et
éventuellement exclusif.
Dans ce cas d'une concession sélective , le producteur choisit soigneusement ses distributeurs
et limite le nombre de points de vente où ses produits seront distribués. La sélection s'opère
selon des critères de taille mais aussi et surtout d'accueil, de compétence et de conseils
COURS PROPOSE PAR Mme NGO BIYA J. V. 5
Cours d’Economie et Organisation des Entreprises proposé par M. NGO BIYA J. V.
proposés à la clientèle. Côté producteur, cela aboutit à une diminution des coûts de distribution
et permet un contrôle qualitatif des points de vente. Cependant, la couverture du marché reste
limitée. Aucune exclusivité n'est toutefois imposée aux distributeurs.
Dans le cas d'une concession exclusive, Il s'agit d'une concession sélective mais qui
s'accompagne d'une clause d'exclusivité.
Ici, l'entreprise ne choisit plus un ensemble de points de vente mais quelques distributeurs ayant
l'exclusivité de la distribution de ses produits sur un secteur géographique déterminé. L'objectif
d'un tel choix stratégique est de permettre la création, le développement, et le renforcement
d'une image de marque. C'est pourquoi la concession exclusive est souvent réservée à des
produits de luxe ou des produits "haut de gamme".
L'agrément.
Un G. I. E. comprend 2 membres minimums -- aucun capital n'est exigé mais un contrat écrit
est obligatoire avec la mention du siège, de la durée, de l'objet et de l'identification de chacun
des membres.
Dans ce cas, deux sociétés décident de créer une filiale commune sous forme de personne
morale à part entière (Joint-venture lorsqu'il s'agit de sociétés de nationalités différentes). Le
choix du statut juridique le mieux adapté est libre.
1. - la fusion est une opération juridique consistant à regrouper plusieurs sociétés ou entreprises
en une seule. Par exemple, si deux sociétés, une société A est une société B, fusionnent,
l'opération aboutira à une dissolution de ces deux sociétés. Leurs patrimoines seront réunis en
un seul. Une nouvelle société sera créée issue de la fusion des deux précédentes et dont l'actif
se composera de l'actif de la société A et de l'actif de la société B et dont le passif se composera
du passif de la société A et du passif de la société B.
2. - la fusion-absorption se caractérise par l'absorption d'une société par une autre. La société
absorbante verra son patrimoine gonflé par celui de la société absorbée. La société absorbée
disparaît mais il n'y a pas, comme dans le cas précédent, de création d'une personne morale
nouvelle. La société absorbante devra augmenter son capital et distribuer de nouveaux titres
aux associés de la société absorbée.
3. la scission (scier) : il s'agit de l'éclatement d'une société en plusieurs entités distinctes. Par
exemple, si une société A fait l'objet d'une opération de scission, elle pourra éclater en 2,3,4,
etc. sociétés plus petites. Juridiquement, la société A disparaît par dissolution. La scission se
caractérise donc par un éclatement des patrimoines.
4. - l'apport partiel d'actif : dans ce cas, une société opère un apport de ses actions au profit
d'une autre société qui en fait de même. Par exemple, si la société A réalise un apport partiel
d'actif au profit de la société B., cette dernière remettra à la société A des titres en contrepartie
de cet apport.
-- La prise de participation se caractérise par le fait qu'une société se rend propriétaire d'une
fraction des titres d'une autre société à hauteur de 10 à 50%. D'après la loi de 1966 (article 355)
on parle de prise de participation lorsque le pourcentage détenu se situe entre 10 et 50 % du
capital d'une société par une autre (au-delà, il s'agit d'une prise de contrôle).
Cette relation entre entreprise s’observe plus dans les marchés ou elles opèrent. Il s’agit
ici pour l’entreprise de rechercher la plus grande part de marché par rapport aux entreprises
produisant le même bien et service ainsi qu’aux entreprises de substitution de son produit. Si
dans un marché on observe une pluralité de producteurs, les profits seront insuffisants et la
concurrence féroce, par contre si les producteurs sont peu nombreux, ils peuvent pratiqués des
prix élevés et augmenter leurs bénéfices.
III. LE MANAGEMENT
B. L’ECOLE SOCIALE :
En réaction à l’échec de l’école classique, l’école sociale vient avec, essentiellement les
mouvements des relations humaines.
Section I : L’école de relations humaines : Ce courant débute vers les années 1930 aux
Etats-Unis par une prise de conscience profonde des variables psychologiques et sociologiques
du milieu industriel lors des recherches de l’économiste Elton Mayo (1880-1949) lors du
Western Electric de Hawthorn de Chicago. Les conclusions : proposent une conception
relationnelle de la situation de travail. Aux yeux des psychologues industriels, la base
essentielle de l’organisation revient à la cellule sociale de travail qui a son propre dynamisme,
ses valeurs, ses buts, ses normes, son statut et ses rôles, le tout opérant de façon plus conforme
avec l’organisation formelle. On découvre l’influence considérable, que le réseau de relations
sociales exerce sur la motivation, la satisfaction et la productivité du travail. Une série de
mesures sociales sont recommandées à fin de donner un sens au travail et développer des
sentiments positifs chez les ouvriers. On passe d’une conception de l’homme économique à
l’homme social.
La contribution de Mayo ajoutant à la pensée managériale, a révélé l’importance des
émotions, les réactions, du respect humain pour diriger les individus. Elle a mis l’accent sur
l’importance de la communication (Dirigeant-Employé). Cependant, ce courant ne remet pas
en cause les structures formelles et les modes de fonctionnement des organisations. Il cherche
juste à réduire les tensions psychologiques pour mieux intégrer les salariés à l’entreprise.
C. L’ECOLE DU COMPORTEMENT :
Certains acteurs ont axé leurs travaux sur le comportement des dirigeants pour expliquer les
performances des membres. Les théoriciens du comportement, estiment que dans le
commandement il existe « un style de comportement qui est le meilleur » dans toutes les formes
d’organisation.
Section I : Les apports de Lewil :
Lewil a identifié trois styles fondamentaux de commandement :
- Autocrate : il donne des ordres qui doivent être exécutés, cependant, on peut trouver un
autocrate bienveillant.
- Démocrate : celui qui prend la décision et qui la partage avec les autres membres, il est
à leur écoute et il est compétant. C’est un système plus efficace car il fait participer les
individus.
- Laisser-faire : le dirigeant, il n’a le souci de rien et il essaie d’avoir le moins de contacts
possible, et le moins de décisions possible.
Désormais, l’entreprise n’est plus considérée comme une entité économique mais plutôt
comme une sorte de communauté de destins.
D. L’ECOLE SYSTEMATIQUE :
Le besoin d’une nouvelle méthodologie qui favorise l’interaction dynamique des sciences
de base devient de plus en plus impérieux. En raison de son objet même, l’approche
systématique fourni ce dénominateur commun qui permet de relier les diverses disciplines du
management. Ce courant dépasse largement le cadre de l’entreprise puisqu’il a la prétention de
s’appliquer à tout système.
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Cours d’Economie et Organisation des Entreprises proposé par M. NGO BIYA J. V.
Section I : L’école sociotechnique :
Cette école recherche à la fois l’optimisation de l’organisation sociale, et de l’organisation
technique du travail.
Emry ETRIST, considère l’organisation comme un système d’interaction entre deux sous-
systèmes, le sociale et la technique. Le passage d’une organisation rigide de type taylorien à
une organisation souple et collective qui donne plus d’autonomie au groupe de travail satisfait
à la fois des contraintes techniques et l’organisation des travailleurs. Comme l’entreprise est un
système ouvert qui nécessite d’ajuster l’organisation aux contraintes techniques, il faut donc
accorder de l’autonomie et responsabiliser les individus ou les groupes de travail qui sont
confortés à des taches variables. L’organisation doit par conséquent être souple et faire
confiance à la capacité des travailleurs à s’organiser et à accepter les changements.
B. LE PROCESSUS DE DECISION :
Plusieurs étapes peuvent être distinguées, la direction générale doit trancher Les problèmes qui
se posent lors de chaque phase, certains sont brefs, par contre d’autres beaucoup plus longs. Par
ailleurs, les techniques mises en œuvre varient, il s’agit de la créativité et surtout de l’analyse
multicritères. Pour réduire l’arbitraire, et harmoniser les modalités de prise de décisions, on
définit parfois méthodiquement les processus et les règles qui doivent être respectées pour
choisir une solution. On utilise aussi de nombreux outils d’aide à la prise de décisions.
En résumé, la qualité d’une décision, est une mention toute relative, qui dépend en fin
de compte de nombreux facteurs.