CEJM MANAGEMENT

De quelle manière l’entreprise s’inscrit-elle dans son environnement  ?

CHAPITRE 4 : Le rôle de l’environnement dans l’entreprise

Introduction :
L’entreprise est une organisation qui combine un ensemble de ressources et cherche à
atteindre une ou plusieurs finalités. La réalisation de ces finalités dépend des individus ou
groupes d’individus avec lesquels elle est en relation. Pour les satisfaire, l’entreprise cherche
à être performante sur les plans économique, social et sociétal afin d’assurer sa pérennité.

I. Finalités de l’entreprise
a. Des finalités aux objectifs
La finalité est le but général qui est la raison d’être de l’entreprise et qui justifie l’existence
de l’entreprise. C’est une direction à suivre plutôt à long terme. Une entreprise peut avoir
une seule ou plusieurs finalités. De ces finalités découle des objectifs. Ces objectifs peuvent
être qualitatif et quantitatif. Il faut qu’il soit SMAART ou SMACS.

On distingue différents objectifs :

- Individuel ou/et collectif
- Performance (améliorer les résultat) et de fonctionnement (améliorer les résultats)
- Stratégique (à long termes) ; tactiques ( (: moyen termes) le manager doit essayer
d’atteindre des petits objectifs permettant d’atteindre un objectif)
- Opérationnels ((: court termes) concerne les employés)
b. La finalité économique et commerciales
La finalité économique pour une entreprise (le profit, bénéfice) est de générer du profit c’est
un indicateur essentiellement financier. Cette finalité est vitale pour l’entreprise, elle permet
d’assurer sa pérennité.
Ce profit pourra être :
- Investir dans la recherche (pour les entreprises qui ont des objectifs à long termes)
- Distribuer des dividendes aux actionnaires
- Investir dans la formation, embauche
- Effectuer de nouvel investissement
La finalité commerciale de Peter DRUCKER « une entreprise se définit d’abord par le besoin
que le client cherche à satisfaire en acquérant un bien ou un service »
L’objectif de cette finalité est de satisfaire la clientèle qui entraine la génération de profit. La
finalité de l’entreprise est de « créer du client ».
De cette finalité il y 2 fonctions fondamentale :
- Objectif marketing (: science de la connaissance et e la compréhension des besoins
du client afin de mieux le satisfaire).
- Objectif d’innovation : avoir un avantage concurrentiel développer un bien ou un
service nouveau permettant d’augmenter le potentiel de satisfaction du client.
c. La finalité sociale et sociétales
1. Le développement durable : l’ONU en 1987 à remit un rapport Brundtland : «Le
développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. ». Pour une
entreprise, s’inscrire dans une démarche de développement durable consiste à faire du
profit tout en respectant les hommes et la planète au niveau écologique, social et sociétal.
Les entreprises sont poussées dans cette voie, d’une part du fait des obligations légales mais
d’également pour renforcer leur image auprès de leurs différents partenaires (clients,
institutions…).
Les 3 piliers du développement durable
- Social
- Economique
- Environnemental/ sociétale
Les entreprises sont poussées à répondre à ces finalités par :
- Des obligations légales
- Le renforcement leur bonne image
2.La commission européenne a défini la RSE (: responsabilité sociétale des entreprises). Ce
concept impose aux entreprises de respecter le développement durable et de prendre en
considération l’impact qu’elles peuvent avoir sur l’environnement.
La RSE implique certaines obligations pour certaines entreprises :
- Les entreprises de plus de 300 salariés doivent produire chaque années un bilan
social. (: toutes les actions mise en place qui conduisent a l’amélioration des
conditions de travail).
 - Les entreprises de plus de 500 salariés et de plus de 100 millions d’€ de chiffre
d’affaires doivent compléter leur vision comptable et financière d’indicateur relevant
du développement durable depuis la loi « Grenelle II » du 12 juillet 2010
Elle repose sur 3 piliers :
- Economique : la satisfaction et fidélisation des client la qualité de service le recours a
des fournisseurs locaux

- Social : le respect des droits des salaries la formation du personnel l’égalité homme
femme

- Environnemental : le recyclage des déchets la réduction des gaz a effet de serre…

II. Les parties prenantes et les performances de l’entreprise

a. Les différentes parties prenantes de l’entreprise
Les parties prenantes (: stakeholder) ont été théorisé par Edouard FREEMAN « Tout groupe
ou individus qui est affecter ou peut être affecter par la réalisation des objectifs de
l’organisation ». Le but de l’entreprise est de répondre aux besoins des parties prenantes ce
qui permettra de réaliser ensuite du profit. Les parties prenantes sont interdépendant avec
l’entreprise.
Ont en distingue 2 catégories :
- Les parties prenantes de premier rang ou primaire : si ces parties prenantes
disparaissent l’entreprise risque fortement de disparaitre (les salariés, les
actionnaires, les clients).
- Les parties prenantes de second rang ou secondaire : leur impact est faible si elles
disparaissent (les médias, collectivité territoriale, les sous-traitants).
Steeve JOBS 2015

1. En quoi peut-ton dire que Steeve Jobs a eu par moment  ; une logique managériale ?

2. A travers une argumentation structuré montré que Steeve JOBS correspond au profil de l’entrepreneur de
SCHUMPETER.

b. Les attentes et les intérêts de parties prenantes

1.Les coalitions d’individus
Les 2 auteurs qui ont définis la théorie de la coalition d’individus a été définie par R.M.
CYERT ainsi que J.M. MARCH. Ils analysent l’entreprise composée de coalitions d’individus
(1963) : L’entreprise réunit des “ groupes de participants aux demandes disparates” ayant
par conséquent des intérêts propres qu’ils cherchent à maximiser. La coalition désigne que
le dirigeant doit arbitrer entre les différentes volontés des parties prenantes dans le but
d’obtenir leurs coopérations afin d’atteindre les finalités. Il doit donc mettre en place des
compromis pour satisfaire tout le monde. Les décisions prises sont le fruit de ces
négociations. Elles sont celles qui incorporent le meilleur compromis possible pour résoudre
les conflits d’intérêts entre ces coalitions.
En cas d’impossibilité d’accord, il faudra faire appel à un arbitre extérieur, par exemple
l’appareil judiciaire.
2. Les jeux de pouvoir et de contre-pouvoir des parties prenantes
Théorisé par M. CROZIER (1977), on lui doit l’analyse sociologique des jeux de pouvoir dans
les entreprises. Tout n’est pas entièrement réglé et contrôlé dans une entreprise, car tout
acteur de l’entreprise a une capacité d’action et peut exercer une influence et un contre-
pouvoir. Ses marges de manœuvre dépendant de sa capacité d’un partie prenantes à détenir
une zone d’incertitude (ex ; un salarié qui détient le brevet d’une innovation pour
l’entreprise) ce qui lui permet e poursuivre ses propres objectifs. Le dirigeant doit réussir à
faire coopérer ses parties prenantes (détenteur de la zone d’incertitude) avec l’ensemble des
autres parties prenantes. Ils doivent réguler les tensions afin de s’attacher la coopération des
différents acteurs.
Les attentes des différentes parties prenantes sont de maximiser les intérêts les profites et
pérenniser son entreprise.
- Le salarié veut toucher son salaire dans les meilleures conditions de travail avec un
salaire juste.
- Les actionnaires veulent récupérer leur dividendes (retour sur investissement)
- Les syndicats défendent les intérêts et les droits des salariés.
- Le client veut le meilleur qualité prix face à un service ou produit.
- Les fournisseurs veulent vendre leurs biens aux meilleurs prix en espérant
approvisionner l’entreprise sur du long terme.
- L'Etat à un rôle de législateur et son intérêt c’est de répondre aux besoins de la
société sous forme de règle de redistribution et de taxe.
c. Les composants de la performance de l’entreprise
1.Les composants
La performance est la capacité d’une entreprise à atteindre les objectifs qu’elle s’est assigné
en étant la plus efficiente. L'efficience est la capacité à atteindre ou dépasser ses objectifs
avec moins de ressources. A cet égard on considère que la performance peut se décliner en
3 dimensions (objectifs, moyens, résultats).

On parle à cet égard du triangle de la performance :

 La pertinence illustre la corrélation entre les moyens utilisés et les objectifs à

atteindre.
Exemple embaucher un individu ou automatiser la chaine de production ;

 L'efficacité relève de la capacite d’une entreprise à atteindre les résultats qu’elle s’est
fixée.
Exemple nombre de livraisons conformes/ nombre de livraisons totales

 L'efficience est la capacité d’une entrepris à atteindre ses résultats en prenant en

considération les moyens utilisés qui doivent être les plus faibles possibles.
La performance d’une entreprise se mesure à l’aide d’un certain nombre d’indicateurs
qualitatifs ou quantitatifs qui dépendent de ce que l’on désire mesurer.
On distingue la performance :
Economique : mesure la rentabilité de l’activité de l’entreprise
(Marge...)
Commerciale : part de marché, notoriété de l’entreprise...
Organisationnelle : est la capacite d’une entreprise à adopter une structure adéquate aux
objectifs qu’elle souhaite atteindre.
(Google dispose de locaux ouverts et d’un certain nombre de services offerts aux ingénieurs
afin que ces derniers soient uniquement tournés vers l’innovation.)
Sociale et environnemental : vise en la satisfaction et des conditions de travail des salariés
et renvoie aux préoccupation liées à la RSE.

2. Le tableau de bord
Lorsqu’il était a la tete de general motor 1920 Alfred sloan a introduit le contrôle de gestion
et le tableau de bord traditionnel il a fait de cet outil un élément dans la conduite de
l’entreprise.

Le tableau de bord est un document récapitulatif de l’ensemble des critères retenus par
l’entreprise pour évaluer ses performances à court terme. Stratégique ou opérationnel, c’est
un outil qui visualise les informations.

3. Le tableau de bord prospectif

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