Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
a) Ils en achètent une plus grande quantité de crainte d’une autre hausse de prix.
b) La quantité d’un produit fabriquée par les entreprises pour différents prix.
4. Quelle fonction de l’entreprise vise à identifier un ensemble de besoins précis chez une
clientèle potentielle (marché cible) et à mettre au point une offre de produits ou de services
aptes à satisfaire ces besoins ?
a) Les sondages.
b) Les ventes.
c) Le marketing.
d) La production.
5. Quelle fonction de l’entreprise permet de tracer un portrait des résultats monétaires
obtenus au cours d’une année ?
a) Le plan stratégique.
b) La gestion financière.
c) La production.
d) Les ventes.
1. En raison de leur taille, les grandes entreprises contribuent beaucoup plus que les petites
entreprises au PIB et à la création de l’emploi. Vrai
2. L’offre correspond à la quantité d’un produit qui sera offert à différents prix. Vrai
3. La demande correspond aux désirs exprimés par les consommateurs dans les sondages. Faux
4. Le prix d’équilibre est le prix sur lequel les consommateurs et les producteurs s’entendent
dans un système de libre marché. Vrai
5. Le rôle de la fonction marketing est de créer des produits ou des services. Faux
7. Le droit à la propriété privée, c’est le droit pour des individus ou des entreprises de posséder,
vendre, acheter et utiliser des biens à leur guise. Vrai
8. La liberté de choix, c’est la liberté pour l’entreprise de congédier sans motif ses employés
quand bon lui semble. Faux
9. Le profit est la différence entre les revenus qui proviennent des ventes et les dépenses qui
sont effectuées pour réaliser ces ventes. Vrai
10. L’égalité dans l’emploi, c’est l’absence de discrimination raciale, religieuse et sexuelle dans
l’embauche, la rémunération et les promotions. Vrai
12. Les intrants représentent des ressources utilisées par l’entreprise. Vrai
13. Les petites entreprises constituent une part importante du nombre total d’entreprises au
Maroc. Vrai
14. Les extrants sont les matières premières que l’entreprise doit jeter aux ordures après son
cycle de production. Faux
15. Le secteur tertiaire crée plus d’emplois que le secteur secondaire. Vrai
EXERCICES D’ASSOCIATION
Associez les termes ci-dessous aux phrases qui suivent : acquérir, actionnaires, adaptées,
adaptées, comportement, conserver, culture, développer, diagnostic, efficacité, entreprise,
équilibre, humaine, mixte, mode de vie, offre, opérations, profit, quantité, règles, résultats,
risques, rôle, secondaire, tertiaire, vision.
1. L’entreprise est une organisation _humaine__ qui a pour mission de créer une valeur
économique.
2. Le terme « organisation » signifie que les relations entre les personnes sont établies selon des
règles_ déterminées afin de faciliter l’atteinte d’un but commun.
3. Dans la plupart des économies occidentales modernes, le secteur _tertiaire___ a remplacé
depuis une vingtaine d’années le secteur __secondaire__ comme moteur de l’économie.
4. L’entrepreneur, c’est d’abord quelqu’un qui a une __vision__ (une idée) pour combler un
besoin dans la société.
5. Notre système économique est _mixte__. Une partie importante de l’économie est contrôlée
par des individus ou des groupes d’individus (le capitalisme), alors que le reste est contrôlé par
l’État et marginalement par des coopératives.
6. Dans un système de libre entreprise, le droit au _profit__ (après impôt) est fondamental pour
les propriétaires des entreprises, car il constitue leur principale motivation à investir.
7. Un système est un ensemble d’éléments organisés de façon cohérente afin de produire un
résultat précis. L’expression « de façon cohérente » signifie que chaque élément a un rôle__
précis à jouer.
8. L’offre correspond à la __quantité__ d’un produit qui sera offerte à différents prix.
9. Le prix d’_équilibre___ est le prix atteint par un produit quand la demande des
consommateurs correspond à l’offre des producteurs dans un système de libre marché.
10. Le profit permet de mesurer l’__efficacité___ de l’entreprise.
11. Les entreprises ont des devoirs envers leurs _actionnaires__ qui ont risqué leur argent pour
permettre à l’entreprise de se développer.
12. Le rôle de la fonction __opération__ est de créer les produits ou les services qui seront
offerts par l’entreprise.
13. La fonction gestion des ressources humaines vise à _acquérir__, _développer_ et conserver_
au sein de l’entreprise les ressources humaines qui correspondent à ses besoins.
14. La fonction marketing vise à identifier un ensemble de besoins précis dans une clientèle
potentielle (marché cible) et à mettre au point une offre_ de produits ou de services qui répondra
à ces besoins.
15. La comptabilité permet de connaître généralement sur une base annuelle les
résultats_______ obtenus par l’entreprise.
16. L’analyse financière des résultats permet d’établir un __diagnostic_ sur la rentabilité de
l’entreprise, la qualité de sa gestion et ses perspectives d’avenir.
17. L’entrepreneur croit en ses idées et ses capacités et il aime prendre des __risques__.
18. En plus de pourvoir à nos besoins essentiels, l’entreprise transforme notre mode de vie_ et
notre __culture__.
19. Le terme « organisation » indique que le ___comportement__ des personnes qui composent
l’entreprise est régi par des règles communes.
20. L’__entreprise___ est omniprésente dans nos vies, et c’est l’un des éléments les plus
importants de la société contemporaine.
21. Les entreprises les plus efficaces et les mieux ____adaptés__ survivent, alors que celles qui
sont moins efficaces ou mal __adaptés__ disparaissent et sont remplacées par de nouvelles.
PHRASES À COMPLÉTER
1. Une _entreprise__ est structurée par des règles qui permettent de définir les relations entre
les personnes pour favoriser l’efficacité dans la poursuite d’un but commun.
2. L’entrepreneur est une personne qui implante une entreprise à partir d’une idée qui vise à
combler un besoin dans la société et qui assume les __risques__ inhérents à son projet.
3. Un _système__ est constitué d’un ensemble cohérent d’éléments qui sont organisés de
manière à produire un résultat.
4. La fonction _gestion des RH__ a pour objectif d’engager du personnel, de le former et de le
conserver en vue de répondre aux besoins de main-d’œuvre de l’entreprise.
5. Les entreprises ont des responsabilités sociales qui dépassent leur cadre juridique envers la
société, et particulièrement envers trois groupes : les _clients_, les salariés_ et les
actionnaires__.
6. Les _input__ représentent la valeur monétaire des ressources utilisées par l’entreprise
(matières premières, salaires, etc.) et les _output__ correspondent à la valeur monétaire des
produits et des services livrés par l’entreprise.
7. Pour devenir entrepreneur, il faut croire en ses __compétences__ et ses _idées___, être prêt
à prendre des risques, savoir rassembler les personnes autour d’un projet commun, avoir un
sens inné de l’organisation et de la gestion.
8. L’entreprise a aussi des responsabilités envers les consommateurs. Ces derniers sont en droit
de s’attendre à ce que l’entreprise offre des ___produits sécuritaires__ ainsi qu’une formation
adéquate_ concernant les produits qu’ils achètent.
9. Les entreprises fournissent des produits qui répondent à nos besoins essentiels, tels que
l’alimentation_, le vêtement, l’habitation_, les loisirs et même la santé dans certains cas.
10. Les républiques de l’ex-URSS ne possèdent pas une culture d’entreprenariat_, ce qui veut
dire que, dans ces pays, il n’y a pas d’individus qui sont prêts à prendre des risques pour lancer
leur propre entreprise et profiter des possibilités que le marché offre.
MOTS CROISES :
Horizontalement :
1. Système économique fondé sur les principes de la libre entreprise, de la possession privée
des biens de production, de l’acceptation du profit comme moteur de l’activité économique et
de l’économie libérale ou semi-libérale, par opposition à l’économie dirigée - Régime
politique dans lequel la souveraineté appartient à l’ensemble des citoyens, au peuple.
Capitalisme- Démocratie.
5. Personne ou groupe de personnes qui crée, développe et implante une entreprise en
assumant les risques, et qui met en œuvre des moyens financiers, humains et matériels pour
assurer le succès de l’entreprise et réaliser un profit. Entrepreneur
9. Une personne qui travaille pour un employeur en échange d’un salaire - Organisation
humaine ayant pour mission de créer une valeur économique. Employé-Entreprise
11. Étude des milieux où vivent et se reproduisent les êtres vivants, ainsi que des rapports de
ces êtres avec leur milieu - Différents groupes de personnes, tels la population en général,
différents lobbies, des médias et des syndicats, qui peuvent influencer les décisions d’affaires.
Ecologie-Public
15. Étude des populations humaines au regard de leur renouvellement par le jeu des
naissances, des décès et des mouvements migratoires. Démographie
19. Ensemble des comportements d’une personne qui mobilise et gère des ressources
humaines et matérielles pour créer, développer et implanter des entreprises. Entreprenariat
21. Une personne qui se procure un bien ou un service pour satisfaire un besoin.
Consommateur
Verticalement :
1. Ensemble des entreprises qui offrent des produits ou des services similaires et qui
convoitent les mêmes marchés. Concurrence
3. Relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir temporel dans une société organisée –
Quantité d’un bien ou d’un service que les différents agents économiques d’un marché
(producteurs, distributeurs, importateurs) sont disposés à fournir à un certain prix, à un
moment donné. Politique-Offre
7. Ensemble des personnes formant une communauté indépendante organisée de manière
permanente sur un territoire, soumise au même système de lois politiques et jouissant de la
personnalité juridique de droit international. Etat
9. Ensemble d’éléments organisés de façon cohérente afin de produire un résultat précis.
Système
11. Ensemble des clients visés par une entreprise, qui peuvent être des individus ou des
ménages, des institutions (groupes financiers coopératifs, cégeps, universités, etc.), des
revendeurs ou des entreprises manufacturières - Gain ou avantage pécuniaire ’qu’on retire
d’un bien ou d’une activité. Marché-Profit
13. Quantité d’un bien ou d’un service qu’un agent économique peut acquérir dans un marché
donné ; expression statistique de la demande d’un marché pour un produit en fonction de son
prix. Demande
15. Association de salariés ayant pour objet la défense de leurs intérêts professionnels,
sociaux et économiques. Syndicat
21. Terme générique désignant les entités qui s’occupent principalement d’affaires d’argent et
qui offrent généralement à leurs clients des services financiers, par exemple une banque, une
caisse d’épargne et de crédit, une société de financement, une société de fiducie, une
compagnie d’assurances, une société de crédit-bail, ou encore un investisseur institutionnel.
Institution financière
23. Prix sur lequel les consommateurs et les producteurs se sont entendus dans un système de
libre marché. Prix d’équilibre
Dans un article, publié dans le journal « les Affaires » trois questions d’intérêt ressortent.
1. Peut-on vraiment devenir un leader ?
Voici la réponse que l’on retrouve dans l’article : « Deux leaders sur trois nous ont dit qu’ils
n’auraient jamais soupçonné, plus tôt dans leur vie, qu’ils deviendraient des leaders. Un sur
trois n’a jamais eu de doute à cet effet ; l’un d’eux nous a même dit qu’à trois ans, il était déjà
chef à la garderie ! Une chose est certaine : on ne devient pas leader pour la gloire, sinon, on
finit par perdre sa crédibilité auprès des autres. On devient leader seulement si on a défini une
mission d’entreprise qui correspond à ce qu’on est et qui peut mobiliser l’organisation. Par
exemple, un dirigeant de la Commission des accidents du travail, un organisme administratif, a
dit qu’il "vise à restaurer la dignité des travailleurs qui ont perdu leur travail en les aidant à
trouver un autre emploi". Voilà une mission mobilisatrice. Il faut donc utiliser ses ressources
pour s’investir dans un rôle et ensuite, être en mesure de mobiliser les autres et de les amener à
nous suivre. »
2. Les leaders ont-ils un trait de caractère commun ?
Voici la réponse qui ressort de l’article : « Oui. La détermination alliée à la vision, c’est-à-dire
la ténacité appliquée à surmonter les obstacles. Un bon leader, c’est aussi une personne qui est
capable de bâtir, et qui peut faire le ménage dans les entreprises qui vont moins bien. Ce n’est
pas une personne qui ne vise qu’à gagner un concours de popularité. »
3. Existe-t-il un style de leadership particulièrement adapté au XXI e siècle ?
La réponse suivante est fournie : « La mondialisation exige que l’on puisse gérer la diversité et
voir grand, à l’extérieur de ses frontières. Il faut amener des gens très différents de soi à
collaborer, et parvenir à s’entendre. Il faut également que les gens que l’on dirige sachent qu’ils
peuvent devenir meilleurs. Autrement dit, les individus contrôleurs ne sont vraiment plus dans
la course ! [...]
Par rapport à l’ensemble des leaders canadiens interviewés, ceux du Québec se disent prêts à
prendre plus de risques, à innover davantage et à être plus créatifs. [...]
En conclusion, l’article nous présente les cinq caractéristiques indispensables au leader :
1. La capacité à évaluer l’environnement de l’entreprise ou de l’organisation et ses enjeux.
2. La disposition à pouvoir définir adéquatement une vision ou un but.
3. Le savoir-faire nécessaire pour orienter les troupes dans la bonne direction.
4. Le talent et la propension à encourager les gens à atteindre le but fixé.
5. La capacité à atteindre les objectifs.
Travail
Dans l’article, le terme « leader » semble être associé aux dirigeants d’entreprise strictement de
niveau supérieur. Dans chacun des trois extraits suivants tirés de cet article, trouvez l’indice qui
nous permet de faire une telle affirmation.
1. « [...] on ne devient pas leader pour la gloire, sinon, on finit par perdre sa crédibilité auprès
des autres. On devient leader seulement si on a défini une mission d’entreprise qui correspond
à ce qu’on est et qui peut mobiliser l’organisation. »
2. « La détermination alliée à la vision, c’est à dire la ténacité appliquée à surmonter les
obstacles. Un bon leader, c’est aussi une personne qui est capable de bâtir, et qui peut faire le
ménage dans les entreprises qui vont moins bien. »
3. « Par rapport à l’ensemble des leaders canadiens interviewés, ceux du Québec se disent prêts
à prendre plus de risques, à innover davantage et à être plus créatifs. »
Un leader doit prendre les risques et les initiatives avec une approche graduelle, doit être doté
d’une force de proposer et doit s’orienter vers l’acte. Il doit être capable de transmettre l’info
jusqu’au bas de la hiérarchie. Sans oublier qu’il doit trouver des solutions innovatrices aux
différents types de problèmes.
MINI CAS 2 : OFFRE D’EMPLOI
Voici un extrait d’une offre d’emploi pour un poste de directeur des ressources humaines.
Principales fonctions
• Produire des informations financières exactes
• Suggérer, maintenir et trouver des procédures de travail optimales
• S’assurer d’une utilisation efficiente des ressources humaines, financières et matérielles
• Participer à l’analyse des projets d’investissement
• Rechercher des sources d’aide financière
• Gérer les dossiers d’assurances et les rapports gouvernementaux
• Encadrer le processus d’embauche, d’intégration et d’évaluation des employés
• Suggérer et appliquer un programme d’évaluation de rendement
• Rédiger les contrats d’embauche et les politiques
• Préparer des rapports d’analyse de la gestion des ressources humaines
• Participer au projet de développement organisationnel
• Susciter un climat de travail sain et propice à la motivation et au travail d’équipe
Exigences
• Diplôme universitaire dans le domaine ou expérience équivalente de plus de 10 ans
• Maîtrise du français et de l’anglais oral et écrit
• Connaissance de Office
• Maîtrise du logiciel Microsoft
• Expérience en contexte d’entreprise privée
• Habileté à gérer de multiples priorités dans un environnement en changement et impliquant
un volume de travail important
• Mobilité occasionnelle pour déplacements dans la province
• Autonomie, humanisme et capacité d’adaptation
Répondez aux questions suivantes.
1. Selon vous, à quel niveau de cadre correspond cette offre d’emploi ? Expliquez votre
réponse.
Cadre des dirigeants D.R.H
2. Quelles sont les compétences requises pour occuper ce poste ? Précisez s’il s’agit de
compétences conceptuelles, techniques, relationnelles ou autres
Compétences conceptuelles ; Soft skills ; Compétences administratives (Droits de travail,
respect des droits des travailleurs ; Compétences interpersonnelles ; Gestion des hommes ;
Compétences techniques (exigences)
3. Quelles sont les attitudes requises pour occuper ce poste ? À l’aide de la liste des principales
fonctions fournie, nommez trois attitudes qui auraient pu être ajoutées à la liste des
exigences et justifiez vos réponses.
Gestion des projets ; Prise d’initiatives ; Développer un large réseau pour le compte de son
entreprise.
4. Quelles sont les aptitudes personnelles qui vous amèneraient à choisir un candidat plutôt
qu’un autre pour occuper ce poste ? Pourquoi ?
Recrutement interne :
Points positifs : Connaissance de l’entreprise (procédures, valeurs, rapports…), expérience
professionnelle, nouvelles idées, motivation.
Points négatifs : Jalousie, sabotage, mécontentement.
Recrutement externe :
Points positifs : Actif, faire bénéficier l’entreprise de nouvelles expériences
Points négatifs : Non connaissance de l’entreprise, difficulté d’intégration
CAS D’ENTREPRISE 2
Il y a cinq ans, vous avez pris la tête d’un important projet de recherche et développement,
portant sur un nouveau produit destiné à améliorer les systèmes de navigation embarqués dans
les voitures. Cette amélioration permettrait des économies substantielles et trouverait
facilement des débouchés dans l’industrie.
Depuis cinq ans, votre entreprise a engagé des sommes considérables dans ce projet. En réalité,
les 25 millions d’euros investis jusqu’à présent représentent plus que tous ses autres projets de
recherche réunis. Les ingénieurs estiment aujourd’hui que le produit devrait être prêt d’ici à un
an, à condition que les financements suivent. Vous leur avez donc alloué 5 millions d’euros
supplémentaires pour l’année à venir. Le mois dernier, vous avez eu vent de certaines
informations pour le moins gênantes. L’un de vos concurrents directs travaillait en secret sur
un dispositif similaire, et a annoncé plusieurs avancées majeures concernant son produit. Cette
société risque fort de vous prendre de vitesse, avec un procédé supérieur et moins coûteux que
le vôtre. Depuis son annonce, une enquête plus approfondie a confirmé la nouvelle. Le
problème est qu’elle affecte désormais la répartition des 10 millions d’euros que votre
entreprise avait prévu d’investir dans trois projets de recherche différents. La somme allouée
au projet Balthazar était de 5 millions d’euros. En doublant l’investissement, vos ingénieurs
considèrent que vous auriez bien plus de chances d’atteindre l’étape de la commercialisation en
même temps que vos rivaux.
Quelles que soient les sommes investies, ils précisent néanmoins que la technologie du
concurrent lui permettra de proposer un produit moins coûteux et de meilleure qualité. Deux
autres projets ont été lancés, mais n’en sont encore qu’au stade des balbutiements. Le projet
Melchior, relatif à un nouveau procédé de poinçonnage, a débuté l’an dernier. Si son retour sur
investissement demeure potentiellement modeste, la concurrence s’avère quant à elle quasi
inexistante – l’un de ses éléments fait en effet l’objet d’un brevet, ce qui préservera sa valeur
pendant de longue années. L’évaluation générale du projet Melchior a montré qu’il n’y avait
pas grand risque à le poursuivre, mais que l’entreprise n’en retirerait a priori qu’un bénéfice
limité. L’intérêt de monter un projet différent a été rapidement mis en évidence après le
lancement du projet Melchior. Le projet Gaspard exploiterait le même brevet, dans le cadre
d’une application distincte portant cette fois sur le fonctionnement même des poinçonneuses.
Plusieurs de vos ingénieurs ont exploré cet axe de recherche. En cas de succès, le produit serait
susceptible de générer d’importants revenus. Mais il existe de nombreux risques. En premier
lieu, il faudra à tout prix retenir les têtes pensantes du projet dans l’entreprise. Depuis peu, des
organisations semblables à la vôtre se livrent en effet une concurrence féroce pour débaucher
les meilleurs talents. Par ailleurs, les ingénieurs reconnaissent eux-mêmes le caractère plutôt
risqué de l’option envisagée. D’un côté, la taille du marché permettrait de couvrir très largement
la totalité des dépenses de recherche consenties sur l’ensemble des projets engagés ces dernières
années. De l’autre, la poursuite du projet Gaspard provoquera une surenchère pour le
recrutement de nouveaux ingénieurs, et exposera les personnes en place aux tentatives de
débauchage des autres firmes, ce qui pourrait s’avérer coûteux pour l’entreprise. En
conséquence, malgré les bénéfices considérables auxquels on pourrait s’attendre, les risques
potentiels se révèlent au bout du temps tout aussi importants.
Instructions pour le groupe : Votre tâche consiste à débattre de vos différents projets de
recherche. Vous disposez au total d’une somme de 10 millions d’euros à répartir entre les trois
projets. Vous pouvez distribuer les fonds à votre convenance, mais il faut investir un minimum
de 2 millions d’euros sur chacun pour en assurer la continuation. Un financement inférieur ne
serait que pur gâchis, car le projet en question devrait alors s’interrompre en cours d’année.
Tout effort supérieur à 5 millions pour le projet Balthazar et à 2,5 millions pour le projet
Melchior et le projet Gaspard permettrait d’accélérer leur achèvement et d’accroître d’autant
les probabilités d’amélioration du produit final.
Le 1er site est plus favorable alors que le 2ème site est moins favorable (pour une stratégie
concurrentielle de domination par les coûts).
Le 3ème site est plus préjudiciable à une stratégie axée sur la qualité (attractive en termes de la
qualité de vie).
CAS 1 : COMMENT VEG PRO A INVENTE LE WOK... EN PLASTIQUE
« Relever le goût et la texture d’un repas cuisiné au wok... avec un bol de plastique allant au
four microondes. C’est le pari un peu fou que s’est donné l’entreprise Veg Pro, de Sherrington,
en Montérégie. Elle l’a relevé en lançant l’automne dernier, après deux ans de conception, la
gamme Sauté santé. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise a dû concevoir un bol exclusif. [...]
Ce qui nous a ralentis, c’était de nous assurer que le bol ne fonde pas dans le micro-ondes,
raconte Sylvain Racette, viceprésident, ventes et marketing chez Veg Pro. L’idée d’un
couvercle rigide, adoptée au départ, a été écartée pour éviter tout risque de fissure lors de la
cuisson.
L’option de plutôt apposer sur le dessus une pellicule flexible, du type de celle que l’on retrouve
sous le couvercle rigide des pots de yogourt, a ensuite été analysée. Une telle technologie
permettrait à la fois de modifier l’atmosphère pour conserver la fraîcheur de certains légumes
empaquetés et d’engendrer une cuisson vapeur dans le micro-ondes, sans faire éclater le
contenant.
Le secret est dans la sauce ; Luc Van Winden, directeur RD chez Veg Pro, a réalisé sans succès
des recherches en Europe pour trouver une colle allant au micro-ondes pouvant permettre de
fixer ce type de pellicule. Un design avec des cavités sur les pourtours a finalement été mis au
point pour en arriver à une pellicule flexible pouvant s’ouvrir et se refermer en s’agrippant au
contenant. Pour reproduire l’impression d’un plat sauté au wok, la recette devait fonctionner
avec les propriétés du contenant. Comment j’ai fait ? Il y a quelques soirs où j’ai eu du mal à
m’endormir, confie Luc Van Winden, qui possède une trentaine d’années d’expérience en
hôtellerie. La clé : la sauce, qui crée l’humidité nécessaire à la cuisson vapeur. L’équilibre
trouvé entre les légumes feuilles, gorgés d’eau, et les légumes racines, plutôt secs, aide à
atteindre ce résultat.
Comme le bol constituait aussi l’emballage, l’apparence se devait d’être alléchante. Pour
poursuivre dans la veine des autres produits de l’étiquette Attitude fraîche, Veg Pro voulait un
plastique transparent pour mettre en valeur les légumes à l’intérieur.
Veg Pro prévoit vendre 3 millions de bols en Amérique du Nord en 2015 et réaliser un chiffre
d’affaires de 15 à 20 M $ avec les ventes au détail qui lui seront associées. Cette innovation
ouvre des possibilités pour l’avenir du portefeuille de produits de l’entreprise, au-delà des sautés
thaïs, général Tao, teriyaki et sauce aigre-douce en vente dans les épiceries depuis l’automne.
Luc Van Winden prévoit concevoir dans les prochains mois d’autres recettes de prêt-à-manger
à partir des nouvelles possibilités offertes par ces bols. »
Questions
1. Quel type de compétences ressort le plus chez les cadres dirigeants de l’entreprise Veg Pro?
Conceptuelles et techniques.
2. Citez les phrases du texte qui permettent de constater la mise en oeuvre de ces compétences.
Conceptuelles : « …a dû concevoir un bol exclusif… », « …prévoit de concevoir dans les
prochains mois d’autres recettes de prêt-à-manger à partir des nouvelles possibilités offertes par
ces bols »
Techniques : « …apposer sur le dessus une pellicule flexible, », « …Une telle technologie
permettrait à la fois de modifier l’atmosphère pour conserver la fraîcheur…d’engendrer une
cuisson vapeur dans les micro-ondes, sans faire éclater le contenant ».
3. Démontrez, à l’aide des phrases tirées du texte, que les cadres de Veg Pro possèdent les
quatre qualités suivantes : l’audace, la créativité, l’innovation et la persévérance.
Audace : « C’est le pari un peu fou que s’est donné l’entreprise Veg Pro ».
Persévérance : « Elle l’a relevé en lançant l’automne dernier, après deux ans de conception ».
Innovation : « …pour trouver une colle allant aux micro-ondes… », « …plastique transparent
pour mettre en valeur les légumes à l’intérieur ».
Créativité : « Un design avec des cavités sur les pourtours…pour en arriver à une pellicule
flexible pouvant s’ouvrir et se refermer en s’agrippant au contenant ».
ETUDE DE CAS : BRASSER LA SOUPE
Campbell Soup Co. est une société de fabrication de produits alimentaires parmi les plus
anciennes et les plus connues dans le monde. Pourtant, la demande pour son principal produit,
la soupe concentrée, a baissé d’environ 30 % au début des années 2000, lorsque les
consommateurs ont abandonné les soupes transformées, riches en sel, pour se tourner vers des
soupes meilleures pour la santé, à faibles teneurs en matières grasses et en sodium.
Les bénéfices nets et le prix de l’action de Campbell ont chuté quand les ventes de ses soupes
se sont effondrées. En 2001, les administrateurs de l’entreprise ont donc choisi un nouveau chef
de la direction, Douglas Conant, pour les aider à corriger la situation. Monsieur Conant a jugé
qu’il était nécessaire d’établir un plan de redressement de trois ans pour permettre à l’entreprise
de raffermir sa position sur le marché vis-à-vis de concurrents dynamiques comme General
Mills, dont la division Progresso Soup avait attiré de nombreux clients de Campbell grâce à de
nouvelles gammes de soupes santé originales.
Une des premières mesures prises par le nouveau dirigeant a été d’analyser les opportunités et
menaces dans le secteur. Cela lui a permis de constater que la croissance du segment des
produits biologiques et santé dans le marché de l’alimentation et celle du nombre de types de
produits prêts-à-servir (ou plats cuisinés) constituaient une menace pour la principale activité
de Campbell, soit les soupes. Cette analyse montrait aussi que Campbell était un chef de file
dans les segments du marché des produits alimentaires santé à faible teneur en glucides et de
luxe.
Une fois l’analyse de l’environnement externe terminée, monsieur Conant s’est intéresséaux
ressources et aux capacités de l’entreprise. Grâce à une analyse interne, il a pu y découvrir un
certain nombre de problèmes importants (faiblesses), par exemple des niveaux de dotation en
personnel trop élevés par rapport à ceux de la concurrence et des coûts liés à la fabrication des
soupes supérieurs à la normale en raison de la vétusté du matériel.
En outre, le chef de la direction a remarqué que chez Campbell, la culture était très
conservatrice, en ce sens que les employés semblaient effrayés à l’idée de prendre des risques,
une attitude qui pose un sérieux problème dans un secteur où les goûts des consommateurs
changent constamment et où il faut continuellement développer de nouveaux produits.
Par contre, l’analyse a révélé deux points forts importants (forces) : Campbell profitait
d’importantes économies d’échelle en raison des quantités considérables de produits
alimentaires qu’elle fabrique et elle possédait une division de recherche et développement de
grande qualité, capable de concevoir de nouveaux produits alimentaires attrayants.
À l’aide de ces renseignements, monsieur Conant et ses gestionnaires ont pris une série de
décisions. Campbell avait besoin d’utiliser ses habiletés en matière de développement de
produits pour revitaliser ses activités de base et les modifier, ou pour les réinventer de façon à
tenter de séduire les consommateurs de plus en plus préoccupés de leur santé, mais qui n’ont
pas toujours le temps de cuisiner. Il lui fallait aussi élargir sa gamme dans des segments du
marché tels que les aliments santé et sport, les produits de collation et les aliments de luxe.
De plus, pour augmenter son chiffre d’affaires, Campbell devait s’introduire dans de nouveaux
points de vente, par exemple les cafétérias de bureaux et de collèges ainsi que d’autres services
de restauration de masse, de façon à élargir l’accès des consommateurs à ses produits. Enfin, il
fallait décentraliser l’autorité au profit de cadres d’échelons inférieurs dans l’entreprise et leur
donner la responsabilité de développer de nouveaux produits dans le domaine des soupes, de la
boulangerie et du chocolat pour satisfaire les besoins sans cesse changeants des consommateurs.
Monsieur Conant espérait ainsi revitaliser la culture peu dynamique de Campbell et accélérer
l’arrivée de produits nouveaux ou améliorés sur le marché.
En résumé, cette analyse lui a permis de découvrir trois projets importants de croissance :
1) dans le marché en plein essor des boissons santé et sportives, où Campbell occupait déjà une
place avec son jus V8 ;
2) dans le marché en plein essor des pains et des biscuits de qualité supérieure, où l’entreprise
concurrençait ses rivales avec sa marque Pepperidge Farm ;
3) dans le domaine des produits du chocolat, où sa marque Godiva avait accru son chiffre
d’affaires au cours des années 1990.
Lorsque le chef de la direction de Campbell a mis son plan en application, les ventes de
nouvelles soupes ont augmenté. Il a donc commencé à accorder plus d’importance à la vente de
soupes dans des points de vente tels que 7-11 et Subway, plutôt que dans les supermarchés, et
même à la privilégier59. Vers 2004, les analystes ont déclaré qu’il avait nettement amélioré le
rendement de Campbell, mais qu’il lui restait encore beaucoup à faire étant donné que la marge
bénéficiaire continuait de diminuer. Monsieur Conant a donc décidé que Campbell fabriquerait
davantage de produits pour satisfaire aux exigences d’une alimentation à faible teneur en
glucides, par exemple de nouveaux types de pains et de biscuits faibles en sucre. Il a aussi
décidé de réduire les activités de l’entreprise pour diminuer ses coûts. Son objectif était d’élever
la marge bénéficiaire de Campbell au niveau de celles de ses principaux concurrents, soit Kraft
et General Mills, et d’y parvenir avant 2007, à l’aide d’un nouveau plan triennal.
En 2006, monsieur Conant avait atteint ses objectifs dans l’ensemble : la division des soupes
avait connu un redressement tandis que celles de Pepperidge Farm et Godiva enregistraient des
chiffres d’affaires et des bénéfices nets records (les ventes des craquelins Goldfish avaient
augmenté de 100 % ! Le prix de l’action de Campbell a grimpé en flèche, de sorte que monsieur
Conant et les employés de tous les niveaux ont reçu des primes destinées à récompenser leurs
efforts inlassables pour rétablir la rentabilité de l’entreprise. Toutefois, monsieur Conant a
immédiatement déclenché une nouvelle série d’analyses FFOM pour trouver d’autres projets,
développer des types de produits originaux et aller ainsi chercher de nouveaux clients.
En ce qui a trait aux menaces, il apparaissait clairement que les consommateurs voulaient des
produits alimentaires d’une plus grande valeur nutritive pour leurs repas et leurs collations.
Monsieur Conant a donc remis en branle le processus de recherche en vue de rendre les produits
de son entreprise plus attirants pour les consommateurs préoccupés de leur santé. La première
possibilité consistait à modifier la recette d’un certain nombre de soupes de façon à réduire leur
teneur en sodium. Par conséquent, dès 2007, Campbell a mis sur le marché de nouvelles sortes
de soupes à faible teneur en sel. La seconde possibilité consistait à créer des soupes nutritives
de luxe pour lesquelles l’entreprise pourrait exiger un prix plus élevé. Ces deux initiatives ont
donné de bons résultats. Par contre, pour respecter le nouvel objectif de
Campbell de produire des aliments plus nutritifs, monsieur Conant s’est demandé si sa marque
pourtant très rentable de chocolats Godiva cadrait avec la nouvelle vocation de l’entreprise. Il
a décidé qu’elle se classait maintenant parmi les points faibles de l’organisation et l’a vendue
pour 850 millions de dollars en 2008. Il a ensuite utilisé une partie du produit de cette vente
pour donner à l’entreprise de nouveaux points forts. Par exemple, il a investi dans la recherche
et le développement en vue de doter la fonction des habiletés nécessaires pour adapter les
marques de Campbell aux besoins des consommateurs dans des pays comme l’Inde et la Chine,
une mesure qui a été le fer de lance de l’expansion des activités de l’entreprise. Sous la férule
de Douglas Conant, la valeur des actions de Campbell a augmenté, de même que celle des
dividendes annuels. Toutefois, après 2010 et à la suite d’une autre analyse FFOM dans un
environnement en mutation constante, l’entreprise a fait volte-face.
Vers 2011, le chiffre d’affaires a commencé à stagner et la nouvelle chef de la direction, Denise
Morrison, a abandonné la stratégie des produits à faible teneur en sodium pour tenter de
récupérer des parts de marché. Dans les soupes haut de gamme Select Harvest, cette teneur est
alors passée de 480 à 650 mg par portion63. Les plans d’expansion à l’échelle internationale
ont été maintenus, mais il semble qu’en Amérique du Nord, la clientèle loyale des enfants de
l’après-guerre a persisté à vouloir retrouver dans sa soupe le goût salé de son enfance.
QUESTION
Effectuez une analyse FFOM de la société Campbell.
Forces : Faiblesses :
Etre connue dans le monde. Baisse de la demande du produit principal.
Nomination d’un nouveau directeur. Baisse du bénéfice net et de prise de l’action.
Possession d’une division R&D d’haute Culture organisationnelle très conservatrice.
qualité. Non prise des risques.
Profiter des économies d’échelle. Niveau de dotation en personnel très élevé.
Investissements dans la R&D. Coût de fabrication de la soupe supérieur à la
normale.
Considérer la marque Godiva comme une
faiblesse.
Opportunités : Menaces :
Attirer de nouveaux clients grâce à de Croissance du segment des produits
nouvelles gammes de soupes santé biologiques et santé dans le marché de
originales. l’alimentation et celle des produits prêts à
Introduire de nouveaux points de vente. servir.
Chef de file dans le segment des produits Existence des produits de substitution.
alimentaires. Changement de goût des consommateurs.
3 projets en croissance. Kraft et General Mills.
Direction
Chaque personne doit faire ses tâches d’une manière efficace et rapide.
Faire des discussions entre les membres des différentes fonctions afin de proposer des
nouvelles idées ou corriger des idées non convenables.
Il faut travailler sur le système de coordination entre eux : La mise en place d’une équipe
inter fonctionnelle composée des membres issus des différentes fonctions (M, CL, AG, RH,
Marketing, HSI).
Inconvénient : Faible coordination entre les fonctions.
2. Évaluez les avantages et les inconvénients de remplacer la structure actuelle par
chacune des structures suivantes afin de réduire les délais d’élaboration des sites.
a) La structure par départementalisation ou divisionnaire
Avantages Inconvénients
Meilleure coordination entre les Augmentation des coûts liés à la
services fonctionnels répétition des ressources
Possibilités de modification de la taille Priorisation des objectifs des divisions
de l’entreprise au détriment des intérêts de l’entreprise
Réaction souple aux changements
b) La structure matricielle
Avantages Inconvénients
Amélioration du service à la clientèle Perte de temps à cause de la multiplication de réunions
grâce à l’implication de chefs de intragroupes
projets Apparition des conflits entre les responsables des groupes
Résolution efficace des problèmes au fonctionnels et les responsables des groupes projets
niveau des équipes Dualité de commandement
c) La structure par équipe de produit
Avantages Inconvénients
Suppression des frontières entre les Pression importante sur les équipes pour
services fonctionnels la réalisation des hautes performances
Accélération du processus décisionnel et Existence de ligne hiérarchique floue
amélioration de la qualité
Direction générale
Approvisionnements en
Fabrication Livraison
produits biologiques