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« Management des Réseaux Logistiques »
Une entreprise est une organisation ou une unité institutionnelle, mue par un projet décliné
en stratégie, en politiques et en plans d'action, dont le but est de produire et de fournir
des biens ou des services
L’entreprise ne peut pas vivre en autarcie : pour exister et survivre il lui est indispensable
d’échanger avec son environnement : l’entreprise obtient de son environnement les moyens
pour fonctionner (travail, capitaux, ressources naturelles, informations…) et vend à ses
clients ce qu’il a produit. Les relations avec l’environnement se font par l’intermédiaire de
marchés dans un système économique capitaliste.
• l’entreprise agit sur son environnement qu’elle influence : les décisions d’entreprise
ont un impact sur l’environnement de celle-ci, cet impact peut être positif (création
de l’emplois, distribution de revenus, impôts payés à l’Etat, développement
personnel et professionnel des salariés…), ou négatif ( pollution de l’environnement,
la concurrence des petites entreprises…)
■ La pensée de M. Toyota stipule qu’une entreprise ne peut tout faire seule ou, en tout
cas, tout bien faire. Il convient donc qu’elle concentre sa production là où elle a les
plus grands avantages. Dans le cas de la firme Toyota, elle s’est concentré sur la
conception des voitures et leur montage ou assemblage, tout en travaillant avec les
meilleurs producteurs de pièces, et en profitant de leurs savoirs et de leurs capacités
de développement.
La période de transition des années 80 est une phase qui s’est caractérisée par le
ralentissement de croissance économique, la stagnation de consommation des ménages,
l’effondrement des investissements productifs, le durcissement de la concurrence qui
s’exacerbait par la montée des échanges internationaux et l’émergence de nouvelles
puissances économiques.
Si les entreprises n’étaient tributaires que de leur marché local pour leurs ventes et intrants,
elles n’auraient pas eu la capacité d’innover et de concevoir des produits. Cela leur aurait
coûté trop cher et elles auraient dû très probablement choisir un mode de production qui
aurait nettement amoindri la qualité des produits par rapport à aujourd’hui.
Théoriquement, c’est au milieu des années 80 que le concept de réseau a été introduit pour
la première fois dans la littérature par Miles et Snow (1986) . Depuis cette date,
l’organisation réseau a connu un usage extensif et a fait l’objet d’un débat au sein du comité
scientifique.
3- La structure des entreprises en réseau
La firme pivot est le coordonateur du réseau qui voit graviter autour de lui des opérateurs
spécialisés selon leurs compétences distinctives : les fournisseurs de composants, de
matières, etc. ; les producteurs ; les concepteurs ; et les distributeurs.
Fournisseurs Distributeurs
PIVOT
Producteurs Concepteurs
Le fournisseur :
Un fournisseur est une personne ou une entreprise qui fournit à une entreprise certaines
marchandises. Le fournisseur va donc fournir à l’entreprise les inputs nécessaires à la
production. L’entreprise les utilisera pour les transformer en outputs.
De ce fait, la capacité des fournisseurs à imposer plus ou moins facilement leurs conditions,
sur le prix et la qualité des produits fournis, influence directement l’entreprise
Il est impératif de faire un suivi continu de chaque fournisseur et en tirer une évaluation
pour vérifier si tel ou tel fournisseur est en parfait accord ou non avec la stratégie de
l’entreprise en termes de qualité des produits, du traitement des commandes et de
facturation.
Le concepteur :
Le distributeur :
Les types d'entreprise assurant le rôle de distributeur sont nombreux : grossistes, centrales
d'achat, grandes surfaces à dominante alimentaire, grandes surfaces spécialisées, magasins
de proximité, entreprises de vente à distance.
Le producteur :
Ce collaborateur intervient quand l’entreprise ne dispose pas des ressources nécessaires
pour assurer sa production en interne, ou décide de faire appel à un prestataire externe
pour des raisons d’avantages en termes de cout et qualité.
EX : Axa, qui a opéré la délocalisation au Maroc de chargés de clientèles travaillant pour
Direct assurance, filiale d’Axa Maroc.
L’acteur de l’automobile Renault a par le passé délocalisé une partie de sa production en
Chine et en Inde.
La stratégie consiste à focaliser les entreprises sur les activités de leur cœur de métier et à
s’y recentrer, en cédant toutes les autres. Ainsi, les entreprises concentrent leurs activités
productrices sur une technologie parfaitement maîtrisée.
L’objet principal de cette stratégie est de renforcer les domaines d’expertise de l’entreprise
en évitant les diversifications risquées. Ceci permet à l’entreprise d’atteindre une taille
critique sur les métiers de base, d’accroître le degré de monopole d’un processus de
production et d’assurer une position dominante sur le marché, de développer une image de
spécialiste et finalement simplifier les décisions stratégiques.
Le partenariat :
Le partenariat représente, le mécanisme clé des configurations de l’entreprise réseau. Son objet
principal est d’optimiser le processus de création de valeur de l’entreprise.
C’est une relation d’affaire qui porte sur la confiance mutuelle entre les différents acteurs, sur
l’ouverture et le partage des risques et bénéfices entre eux. L’objectif de tout partenariat est de se
procurer un avantage concurrentiel résultant d’une meilleure performance d’affaires qu’aucun des
prestataires n’aurait pu obtenir individuellement.
Chaque entreprise, avant tout partenariat doit établir un programme stratégique permettant de
cibler les objectifs nécessaires au développement de l’entreprise et choisir le partenaire en
fonction de ces objectifs.
Il s’ensuit alors la mise en place d’un process d’amélioration continu des partenaires choisis à
travers des réunions récurrentes, un contact et une communication régulière.
L’autonomie :
L’autonomie libère la créativité à tous les niveaux et mobilise une richesse collective source
d’innovation et de mobilisation. Elle redonne de l’attractivité et attire les talents.
Ce nouveau mode offre une solution pertinente dans la coordination des acteurs partenaires, dans
l’acquisition et les développements des compétences locales et dans l’exploration de nouveaux
modes de gestion.
C’est à travers l’autonomie qu’on ressent le rôle du manager dans la création de liens de
coopération par l’assistance à la résolution de problèmes qui peuvent subvenir entre les différents
acteurs.
La cohésion :
La cohésion d’un groupe ou d’une équipe est la résultante de l’ensemble de forces qui agissent sur
cette dite équipe afin de l’inciter à agir d’une manière coordonnée, d’une manière à ce que chaque
membre réalise les missions qui lui sont enseignées dans un temps imparti avec les conditions qui
lui ont été soumises. Au terme de chacune de ses missions, il y a une obligation de compte rendu
ou de transfert de bilan entre les membres, pour s’assurer de la bonne continuité du projet.
La cohérence n’est pas improvisée mais c’est le fruit d’une confiance mutuelle instaurée entre les
différents membres. Elle provient des interactions entre les unités périphériques ainsi que de
l’influence exercée par la firme pivot ou par le marché.
Plusieurs instruments et techniques peuvent être mis en œuvre pour optimiser la cohésion au sein
d’une équipe :
Bien connaître ses partenaires : avant toute décision d’intégration d’un réseau, une recherche
solide des potentiels partenaires doit être mise en place pour vérifier l’adéquation de leurs
compétences techniques avec les attentes de l’entreprise.
Partager les mêmes valeurs organisationnelles et culturelles : La non concordance des valeurs de
l’entreprise avec ses partenaires engendre un échec de la coopération même si les compétences
techniques sont présentes.
EXEMPLE :
L’instauration du groupe Carrefour au japon fut un grand échec, Ce groupe qui prend pour cible
ce pays d’une population caractérisée par une classe moyenne au pouvoir d’achat significatif
avait lancé ses magasins en 2000 et s’est retiré en 2005. En effet, bien que la démarche de
planification entreprise par le groupe Carrefour ait été ambitieuse, Une méconnaissance de
la culture japonaise avait engendré cet échec :
Toute transaction économique engendre des coûts préalables à leur réalisation. Du fait
des incertitudes qui leurs sont liées, ainsi que du contexte dans lequel elles se déroulent,
les agents économiques recherchent constamment des arrangements institutionnels
permettant de les minimiser et de les faire tomber sous le prix du marché.
L’entreprise réseau échappe à la rigidité et à la routine qui existe parfois dans les systèmes
hiérarchisés internes en bénéficiant de collaborations contractuelles plus dynamiques et
adaptatives ou la circulation de l’information se fait plus vite et plus efficacement.
L’entreprise réseau donne de la flexibilité parce qu’elle permet de transformer des coûts
fixes en coûts variables. A travers l’obtention d’un pouvoir de négociation important auprès
des différents acteurs avec lesquels elle s’allie et de cela la réalisation des économies
d’échelles.
L’entreprise réseau constitue une voie possible d'acquérir, de construire et d’échanger des
compétences et des connaissances et favoriser la création de nouveaux savoirs, de nouvelles
routines permettant aux entreprises partenaires de soutenir leur développement, tout en
réduisant les coûts, les risques et les incertitudes. Ce qui contribue à l’efficience économique
des firmes.
La notion de réseau suggère une entraide, une collaboration entre les membres, il implique
des comportements, des moyens de liaison, une stratégie et un management différents de
ce que requiert une entreprise monosite.
Nous distinguons tout d’abord deux grandes logiques de réseau qualifiées de logiques
additives et de logiques de complémentarité.
1. La logique additive
Elle consiste en la mise en œuvre ou la création d’une activité nouvelle par la réunion de
moyens émanant des partenaires du réseau, et permettant un nouveau processus de valeur
ajoutée. Le résultat de cette mise en commun de moyens est profitable à chacun des
partenaires.
EX : l’alliance entre les deux compagnies aériennes Air France et Tunis Air, qui avait comme
vocation le rapprochement et la coordination de leurs activités commerciales, la coordination
des horaires, la mise en correspondance des réseaux de transport, des échanges dans les
domaines du fret…. C’est une logique additive, puisqu’il ya eu création d’une nouvelle
activité pour les deux entreprises et ça a induit à une augmentation des fréquences de vol et
un meilleur service pour les clients, avantages rendus possibles par la réunion de moyens
provenant d’activités similaires.
2 La logique de complémentarité
Elle vise différentes phases d’un processus de production de valeur ajoutée, phases qui
concourent de façon spécifique à l’obtention d’un résultat donné. Elle se fonde sur le
recours au marché comme moyen de constitution ou de renforcement de la chaîne de valeur
de l’entreprise. Elle ne repose pas sur la création d’une nouvelle activité mais plutôt le
renforcement des activités déjà existante pour lesdites entreprises opérant au sein du
réseau.
Ainsi, plus la spécificité des actifs propres au réseau est importante, plus on tend vers des
situations de stabilité dans le temps de la coopération.
À l’inverse, plus la spécificité des actifs du réseau est faible, plus on tend vers des situations
d’instabilité ou de moindre pérennité dans le temps de la coopération puisqu’on peut
facilement rompre ce partenariat et s’allier avec un autre partenaire.
On trouve, dans ce registre, des logiques de coopérations portant sur des projets de
recherche ou de commercialisation, de production, etc. reposant sur la mise en commun de
moyens (financiers, savoir-faire ou infrastructures, etc.), pour accélérer l’atteinte d’un
objectif individuel (production d’un composant commun, accès à de nouveaux marchés
utilisant le réseau de distribution d’un partenaire, etc.), partage de machines, de main-
d’œuvre, etc.,
➢ Ici les entreprises collaborent ensemble pour l’atteinte d’un objectif nouveau dont ils
ne disposaient pas auparavant et qu’ils ne pouvaient pas atteindre seuls mais sans
toucher à leur propre savoir-faire.
À la suite des réseaux tampons, ce réseau est producteur de valeur spécifique qu’aucun
partenaire ne pourrait produire individuellement. Les collaborations ont lieu pour
développer de nouveaux services ou produits qui sont fortement liés au domaine d’activité
des collaborateurs, et nécessitent dès lors de sérieux investissements et un fort engagement
des différentes parties. Ce type de réseau est caractérisé par une additivité qui débouche sur
de nouveaux services qui vont devenir l’actif propre au réseau.
Ce type de réseau permet de construire des avantages concurrentiels à moyen et long terme
au travers de processus d’innovation significatifs.
➢ la coopération entre Delta Airlines et Air France concrétisée par la création de Sky
Team produit un effet multiplicateur permettant 14978 trajets possibles via Atlanta
et Roissy, au lieu d’environ 2000 si les compagnies étaient restées seules. Il s’agit
d’une logique additive, concrétisée par la création d’une nouvelle compagnie qui
opère dans le même domaine du transport aérien.
➢ Dans le domaine du textile, les activités de conception des modèles sont de plus en
plus désarticulées de leur production en série, cette activité étant sous-traitée à des
tiers producteurs dans certains cas. Lorsque les réseaux sont faiblement stabilisés et
que des alternatives de partenaires sont nombreuses, alors les réseaux
correspondants sont des réseaux transactionnels (logique d’intégration, faible actif
propre au réseau).
4. Les réseaux d’orchestration
Situé à la croisée des logiques de complémentarité et de spécificité forte des actifs du
réseau, ce type de réseau apparaît globalement fondé sur un niveau de stabilité significatif.
Les entreprises concernées sont généralement celles qui n’ont pas les moyens d’intégrer les
activités relatives à leurs propres domaines.
➢ les PME qui s’allient à des usines pour assurer leurs productions parce qu’ils ne
disposent pas des moyens pour acheter leurs propres équipements
Les liens établis sont de type étroit (serré), soit parce que les « ressources
complémentaires » sont très spécifiques, avec peu d’alternatives en termes de partenaires,
soit parce que l’orchestration même des complémentarités requiert un savoir-faire
spécifique, devenant un actif spécifique du réseau.
Transfert
Attentes
de Performance
des
connaissa des réseaux
acteurs
nces
Sélection
de
partenair
es
Le rôle des institutions: elles jouent un rôle très important dans le développement de
l’économie. En apportant leurs aides aux réseaux d’entreprises, elles légitiment légalement
leurs actions et leur existence.
Attentes des acteurs: l’importance d’une cohérence entre les attentes des acteurs et les
résultats attendus par les membres du réseau. Si les attentes de départ n’ont pas été
comblées, une nouvelle stratégie doit se mettre en place dans un processus continu
d’apprentissage, de réévaluation et de réajustement.
Transfert des connaissances: consiste à transférer ses expertises dans son réseau et à les
échanger avec les intervenants locaux et internationaux à travers un ensemble de dispositifs,
procédures et outils, destinés à faciliter la création et l’échange de connaissances entre
individus et groupes.
3- L’innovation au sein du réseau
L’innovation est un moyen d’atteindre les objectifs stratégiques, d’améliorer la
compétitivité, de se différencier et de créer de la valeur. Une innovation est la mise en
œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé nouveau ou sensiblement amélioré,
d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle
dans les pratiques de l’entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations
extérieures.
L’innovation incrémentale
L’innovation incrémentale consiste à améliorer un produit ou un service déjà présent sur un
marché mature en optimisant ses performances ou son utilisation. Ce type d’innovation
incrémentale se fait par palier. Les modifications se font graduellement et résultent
généralement d'une innovation technologique.
Les leaders sur le marché du smartphone, Apple et Samsung ont recours à l’innovation
continue pour gérer au mieux les cycles de vie du produit et garder leur communauté
d’utilisateurs en haleine à chaque nouveau lancement de produit, les innovations s’effectuent
maintenant en améliorant la qualité des photos, la résolution et la taille de l’écran,
l’autonomie de la batterie…
Elle est l’une des stratégies les plus utilisées pour allonger la durée de vie d’un produit ou
d’un service. L’innovation adjacente peut concerner un produit/service ou un marché.
■ Il existe deux types d’innovation adjacente :
Innovation adjacente de produit: Intégrer un nouveau produit provenant d’un autre marché
tout en restant dans le même marché.
Tesla, la célèbre marque lancée par Elon Musk, a changé l’expérience de conduite d’une
voiture en repensant “l’expérience de la conduite” dans sa globalité. La marque Tesla a en
effet analysé les différentes interactions du conducteur avec son véhicule. Cela a donné lieu à
un véhicule atypique qui met à la disposition du conducteur : Un écran tactile au lieu du
tableau de bord classique, Un mode autopilote, Des stations de chargement électrique
partout aux Etats-Unis…
L’entreprise d’applications mobiles Uber estime que les taxis ne répondent pas aux besoins
des populations urbaines. Uber s’empare donc d’un produit déjà existant – les transports en
ville – tout en l’adaptant à leur nouveau marché.
L’innovation de rupture
À court terme, le but de l’entreprise qui amorce une innovation de rupture est de
déstabiliser la concurrence afin d’acquérir rapidement des parts de marché.
À moyen et long terme, l’entreprise disruptive vise le leadership dans son secteur d’activité
par l’acquisition d’une communauté d’utilisateurs acquise à sa cause.
Steve Jobs a innové en retirant le clavier des téléphones et en mettant un écran à sa place,
affichant non seulement les images en haute définition, mais répondant aussi aux
commandes grâce au toucher.
Innovation radicale
L’innovation radicale qui, comme son nom l’indique, consiste à commercialiser un tout
nouveau produit et crée un nouveau marché qui ne répond à aucune problématique
existante dans la société. Ce type d’innovation créé de nouvel usage et nouveau paradigme.
EX : téléviseurs, Smartphones…
Etude de cas : GOOGLE
Cette petite start-up, fondée par deux étudiants de Stanford en 1998 en Californie, est
devenue en quelques années un géant de l’informatique, présente sur toute la planète, et
un exemple de l’innovation.
• Chaque ingénieur peut disposer d’une journée de temps libre par semaine pour
travailler sur des idées, des projets, des intuitions qui ne sont pas dans sa “job
description”
• Tout employé peut soumettre ses idées et suggestions au travers d’un système
électronique de traitement des idées
• Les managers consacrent deux à trois heures par semaine à discuter avec leurs
employés de leurs nouvelles idées
• L’achat de bonnes idées est aussi une priorité : acquérir de jeunes sociétés qui ont
développés un nouveau produit ou service auquel on n’avait pas pensé en interne
pour acquérir la technologie à l’extérieur.
• Google permet à ses salariés de consacrer 20% de leur temps à l’exploration de
nouvelles idées. Tout en leur donnant également la possibilité de créer leur propre
entreprise pour exploiter l’éventuel potentiel commercial de leur projet, Google va
jusqu’à former ses salariés à la démarche entrepreneuriale, au sein de sa « Startup
University » et de son « Startup Lab », qui aide à incuber les salariés et leurs projets.
Pour évaluer les candidatures, l’expérience de Google consiste à décider des recrutements
en équipe :
Des locaux innovants, aux infrastructures adaptées à un état d’esprit libéré du formalisme
habituel sérieux et grave d’une entreprise.
La mise en place de «micro kitchen», les petites cafétérias dispersées un peu partout dans
les locaux. Elles sont grandes et confortables pour que les gens y passent du temps, y parlent
et rencontrent les membres d’autres équipes.
Une pratique qui traduit bien l’idée de l’innovation et du partage est la réunion
hebdomadaire TGIF (Thanks God Google it’s Friday !). Ce meeting organisé tous les vendredis
par Larry Page et Sergey Brin (co-fondateurs de Google) a pour but de « briser la glace »
entre employés, entre hiérarchies et de féliciter les meilleurs employés de la semaine. Cette
réunion, à laquelle tous les partenaires assistent en live stream depuis les bureaux du monde
entier, est l’occasion pour les dirigeants de s’adresser à tous les employés en leur annonçant
les nouvelles de la semaine, les changements majeurs dans le secteur de l’industrie et les
nouvelles acquisitions.
A cet égard, l’externalisation des activités est perçue comme étant une bonne pratique
d’optimisation, se trouvant au centre des enjeux stratégiques de toute entreprise.
C’est un accord passé entre une organisation et un tiers pour la prise en charge,
l'exploitation, la gestion continue et l'amélioration des fonctions entières comme
l'organisation (informatique, comptabilité, marketing, etc.), les infrastructures (systèmes
d'informations, de sécurité, réseaux de télécommunications, etc.) et les processus
opérationnels (exploitation de matières premières, production industrielle, stockage,
logistique, transports, etc.).
Toutefois, L’externalisation n’est pas un processus facile, elle requière une bonne
préparation et une démarche structurée et réfléchie permettant d’évaluer sa faisabilité. Un
projet d’externalisation mal préparé ou prématuré peut s'avérer périlleux pour l’entreprise
et son prestataire.
Les relations à gouverner au sein d’une externalisation sont complexes. D’une part elles sont
multiples, et nécessitent une procédure pour pouvoir les gérer, d’autre part des
connaissances spécifiques, telles que des notions de droit pour l’établissement du contrat
d’externalisation à titre d’exemple.
La sélection des partenaires est une étape qui est réalisée en équipe, entre le département
concernée par l’externalisation, les dirigeants et le département RH qui s’occupe du
processus d’étude et de recherche des prestataires. La sélection se fait :
La sélection repose sur un cahier de charge qui formule l’ensemble des exigences de
l’entreprise cliente. Ce document aborde les points suivants:
2- La négociation du contrat
Une fois le prestataire choisi, commence alors la phase de négociation sur les modalités de
collaboration pour aboutir à un contrat d’externalisation.
Le contrat est un outil de gestion qui doit être adapté au donneur d'ordre et décrivant les
modalités de la prestation en reprenant des éléments du cahier des charges. Il expose
également la méthode de réalisation que le prestataire envisage de suivre, les moyens à
employer, le calendrier prévu et mentionne les responsables de la mission de part et d'autre.
Une fois le contrat signé, l’entreprise cliente entre dans une phase de transition. Au cours de
cette phase, l’organisation procède à la mise en œuvre de l’externalisation proprement dite
et aux transferts éventuels des activités (équipements et personnels) et des responsabilités.
Une bonne gestion repose sur l’entretien d’une relation fluide, efficace, qui passe
obligatoirement par la communication et la transparence dans les échanges à travers:
Le donneur d’ordres doit se mettre en capacité de contrôler l’activité des techniciens de ses
prestataires au même titre que celle de ses propres employés. Ce processus passe par
l’évaluation après l’audit.
➢ L’évaluation : consiste à déterminer des critères sur lesquels les prestataires seront
évalués (comment juge-on que ce sont des bons prestataires) : conformité
de commande, relation client, flexibilité, délais, rapidité, fiabilité, …
Une fiche de suivi est rempli régulièrement selon la performance de ces dits
prestataires, Cela permet de noter si l’activité s’est bien déroulée (« RAS ») où s’il y a
eu un problème. Ce suivi permet l’évaluation des prestataires et sert de comparatif
pour les prestations futures.
La non concordance des attentes avec les résultats: le bon choix des partenaires
réside un enjeu majeur pour le bon fonctionnement d’un réseau et assurer le succès des
différentes activités.