L'organisation de l'activité de l'entreprise

I. Les facteurs de production

Le processus productif est déterminé par le mode de production adopté par une entreprise pour réaliser un bien ou
un service à partir des facteurs de production à sa disposition
Les principaux facteurs de production utilisés sont le facteur travail, le facteur capital, le capital immatériel ainsi que
les matières premières.
Le choix d'un mode de production
(Manière dont les différents facteurs de production (ressources, matériel ou non) sont organisés et utilisés dans le
processus de production pour réaliser un bien ou un service)
Le choix du mode de production dépendra du type de production :
Production en Production en continu Les services font l'objet d'un mode de production spécifique car ils sont
série ou discontinu stockables et consommés immédiatement après avoir été produits
Les principaux facteurs de production :
Facteur capital Facteur de travail Connaissances Les matières
Moyens financiers Ensemble des moyens Source de différenciation, d'innovation et de premières
nécessaires au humains nécessaires à la progrès technique (capital immatériel
développement de l'activité production comme les brevets et les logiciels)
Moyens matériels et
immatériels qui permettent
la production

II. Les gains de productivité et les coûts de production

L’adaptation de la combinaison productive et le résultat d'une recherche permanente de gains de productivité de la
part de l'entreprise.
Le progrès technologique permet la diminution régulière des coûts de production.
Productivité et progrès technique :
(La productivité et le rapport entre une production et l'ensemble des moyens humains, financier et technique mis en
œuvre pour assurer cette production.)
(La productivité horaire et une valeur de la production par rapport au nombre d'heures nécessaires à sa production)
- Gain de productivité = accroissement de la productivité
- Progrès technique = gains de productivité, qui peut provenir :
Élévation de qualification des Investissements dans des équipements Une meilleure organisation de la
travailleurs plus performants production
Les coûts de production :
- Déterminer à partir des facteurs de production utilisés :
Capital (financiers), le taux Travail, tensions sur le marché Connaissances, coûts de Matières
d'intérêt représente le coût de du travail ou formation à formation des salariés ou achat premières, cours
financement lorsqu'il s'agit mettre en place pour les ou licences d'exploitation de des matières
d'un emprunt nouveaux embauchés brevets premières

Le choix d'une combinaison productive :

- Arbitrages entre le coût des facteurs et leur productivité :
o Baisse du coût du capital
o Gain de productivité = choix d'une nouvelle combinaison productive
o Hausse du coût du travail
III. La chaîne de valeur
Michael porter propose un schéma global de la chaîne de valeur distinguant les activités de base des activités de
soutien.
L’analyse de la chaîne de valeur permet à l'entreprise d'identifier les activités dans lesquelles investir pour renforcer
son avantage concurrentiel.
Présentation de la chaîne de valeur :
- Michael PORTER : il distingue les activités de base (qui participe directement à la création et à la vente du
produit de l'entreprise) et les activités de soutien ou de support (qui rendent possible les activités de base et
en assurent la coordination et le bon fonctionnement)
Activité de soutien Activité de base
Infrastructure de l'entreprise Logistique d'approvisionnements
Gestion des ressources humaines Fabrication
Recherche et développement Logistique de commercialisation
 L'organisation de l'activité de l'entreprise
Achat Marketing et vente
Service
Les enseignements à tirer de la chaîne de valeur :
Activités fortement créatrices de valeur Activité faiblement créatrice de valeur
Développer pour construire un avantage concurrentiel Minimiser les coûts
Conserver et faire le cœur de métier de l'entreprise Peut faire l'objet d'une externalisation
Maximiser la création de valeur/coût

IV. Les principes et finalités de l’impartition

Les techniques d'impartition :
- La concession,
Très présente dans la L’entreprise s'engage à approvisionner en produits Le concessionnaire doit
distribution automobile de sa marque une autre entreprise respecter des contraintes
- La franchise
Modalités présente dans divers Une entreprise met à la disposition d'une autre Permet une croissance rapide
secteurs notamment la la gamme de produits ou de services et une sans moyens importants pour
restauration rapide assistante commerciale où technique le franchiseur
- La sous-traitance
Une entreprise confie à une autre des travaux à exécuter
Les finalités de l’impartition :
- Lorsqu’il y a gain recourir à une autre entreprise, elle propose des prestations moins coûteuses et de
meilleure qualité qu'une prestation réaliser soi même
- Lorsque les coûts de transaction ne l'emportent pas sur les gains attendus
Conséquences négative de la partition :
- Risque de perte de savoir-faire et de compétences
Processus du choix d'impartition :
- Analyse des activités réalisé par l'entreprise
- Identification des activités qui peuvent être sous-traitées
- Choix du mode d'impartition (concession, franchise, sous-traitances)
V. Le choix de la structure juridique pour l'entreprise
Les facteurs de choix d’une structure juridique :
- Critère décisif :
Nombre Autonomie Formalisme Régime fiscal applicable au bénéfice Transmission de
d'entrepreneurs de l'activité l'entreprise
- Protection du patrimoine :
Capacité financière de développement Étendue de la responsabilité
- Choisir son régime matrimonial :
Communauté légale Communauté universelle Séparation des
biens
Bien acquis à titre onéreux commun Ensemble des biens acquis avant le mariage Chacun sait bien
aux 2 époux appartiennent aux 2 époux

VI. Les formes juridiques de l'économie sociale et solidaire

(L'économie sociale et solidaire et une déclinaison du concept de développement durable. Elle cherche à concilier 3
piliers : la performance économique, le respect des humains en appliquant des valeurs d'équité et d'unité sociale, et
le respect de l'environnement.)
Les principes communs aux formes juridiques de l’ESS :
- Se définissent par des modes de gestion et de décision démocratique et participatif
- Leur finalité et de réinvestir des bénéfices dans l'activité pas de distribuer des profits
- La labellisation ESS permet de bénéficier d'une fiscalité avantageuse et des dispositifs de financement
spécifiques
Les règles spécifiques aux formes juridiques de l’ESS :
- Les associations sont des personnes morales à but non lucratif
- Représentée par un président et leurs statuts déposés à la préfecture
- Peuvent être déclarées d'utilité publique lorsqu'elles suivent un but caritatif, humanitaire ou culturel
- Peuvent engager des salariés mais aussi recourir à l'aide des bénévoles
Les mutuelles :
 L'organisation de l'activité de l'entreprise
- Société de personnes
- Capacité civile où pouvoir de décision (un adhérent= une voix)
- Obligation stricte de prudence financière
Les coopératives :
- Coopératives agricoles ont pour membres des agriculteurs
- Les coopératives de consommateurs ont pour membres des consommateurs
- Les sociétés coopératives de forme SA, SARL ou s à s sont composées majoritairement de salariés
VII. La responsabilité de l'entreprise face au risque juridique
Les risques :
Environnemental Technologique Numérique Politique Économique
L’entreprise porte atteinte Une machine tout le monde L’entreprise Le programme Un client en
à l'environnement et peut panne ou un brevet est peut faire l'objet d'un homme difficulté ne paie
être amené à réparer le copié l'entreprise peut d'une attaque politique peut pas ses factures
préjudice écologique réduire sa production et voir ou d'un virus avoir un impact sur dans les délais
qu'elle a commis son chiffre d'affaires l'activité de
diminuer rapidement l'entreprise
La responsabilité civile et la responsabilité pénale :
Type de responsabilité Civil Pénal
Manifestation Attente un intérêt privé Atteinte à l'intérêt général
Fondement Faute volontaire ou non Réalisation intentionnelle d'une
infraction
Type de sanction Dommages et intérêts Amende et/ou peine
d'emprisonnement
Objectif de la sanction Réparer le dommage causé à la victime Réparer le dommage causé à la
société
Conditions pour que la responsabilité civile soit engagée :
Un fait générateur Un dommage Un lien de causalité
Faute intentionnelle ou nous issue Une personne a subi un préjudice Entre le fait générateur et le
d'une situation contractuelle ou dommage
extracontractuelle

VIII. L’inexécution du contrat et la responsabilité civile contractuelle

Les 3 conditions de la responsabilité civile contractuelle :
La faute Le dommage Le lien de causalité
Inexécution de ses obligations Créancier victime de la faute du débiteur le Lien entre la faute et le
qu'elle soit total partiel ou en dommage peut être patrimonial ou extra dommage doit être direct et
retard patrimoniale certain
Les 5 sanctions de l’inexécution contractuelle :
L’exception L’exécution forcée en La réduction du La résolution du La réparation du
d'inexécution nature prix contrat préjudice
Les formalités à accomplir :
- Il appartient au créancier victime d'apporter la preuve de la défaillance de son coût contractant
Les causes d'exonération
En cas de force majeure En cas fortuit
Il découle des forces de la nature Il découle de l'intervention forte 8 d'une tierce personne

IX. Les principes de la responsabilité civile extracontractuelle

La responsabilité civile extracontractuelle :
La faute La théorie du risque La théorie de la garantie
Responsabilité d'une personne Fermé d'engager la La réparation du préjudice subi par la
engagée dès lors qu'on peut responsabilité d'une personne victime est considérée comme une
prouver qu'elle a commis une physique ou morale sans avoir à priorité sociale et son indemnisation
faute intentionnelle prouver une faute de sa part est fortement facilitée
La responsabilité est dite Ce mécanisme s'appuie sur le
objective ou de plein droit principe d'assurance
Les conditions de mise en œuvre :
Un fait générateur Un dommage Un lien de causalité
Le code civil prévoit le fait personnel Idem qu'en matière contractuelle il est Direct et incertain entre le
 L'organisation de l'activité de l'entreprise
le fait d'autrui et le fait des choses patrimonial ou extra patrimoniale fait générateur et le
dommage
Les régimes spéciaux de la responsabilité civile extracontractuelle :
Produits défectueux Responsabilité de Responsabilité du Obligation précontractuelle
l'employeur vis-à-vis fait de l'atteinte à d'information
de ses salariés l'environnement
Un produit considéré L’employeur a une Préjudice écologique Lors de la négociation du contrat une
comme défectueux dès lors obligation de sécurité sanction est envisageable sur le
qu'il n'offre pas à son de résultat vis-à-vis fondement de la responsabilité
utilisateur la sécurité à de ses salariés extracontractuelle lorsque l'une des
laquelle il peut parties ne respecte pas l'obligation de
légitimement s'attendre bonne foi et l'obligation précontractuelle
d'information qui en découle

X. Les ressources tangibles et intangibles

Les ressources tangibles : constituent les ressources matérielles propres à l'entreprise
Ressources tangibles
Ressources humaines : Ressources physiques : bâtiment, Ressources financières : financement à court et
les salariés équipement, installation technique long terme (dette, trésorerie)
- Évaluer d’un point de vue qualitatif mais aussi quantitatif
- Les ressources sont appelées ressources stratégiques lorsqu'elles permettent d'obtenir un avantage
concurrentiel
Les ressources intangibles, ressources immatérielles où compétences :
Ressources intangibles
Organisation de l'entreprise Ressources technologiques Ressources commerciales
(Structure, SI) (Brevet, savoir-faire) (Image de marque, notoriété)
Les savoirs et les compétences :
Les connaissances ou le savoir Les pratiques ou le savoir-faire Les attitudes ou le savoir-être

XI. Les mécanismes de coordination et de contrôle

Les composants d'une structure selon Henry MINTZBERG :
Sommet stratégique
Technostructure Ligne hiérarchique Centre opérationnel
Support logistique
Mécanisme de coordination d'une structure selon Henry MINTZBERG :
1. Supervision direct 3. standardisation des procédés 5.standardisation des résultats
2. ajustement 4. standardisation des qualifications 6. standardisation des normes
mutuel
Mécanismes de contrôle :
Par la règle Par le marché Par-là standardisation Par l'idéologie, les valeurs et la
culture d'entreprise
Respect des Contrôle des résultats Respect des consignes et Action des individus doit être
normes et des obtenus par rapport aux standardisation des opérations et conforme aux valeurs communes
procédures objectifs initiaux des compétences développer dans l'entreprise

XII. Les styles de management

Les différents types de management selon Rensis LIKERT :
Style autoritaire où Décision imposée par le dirigeant au salarié sans concertation : communication descendante
autocratique
Style consultatif où La direction consulte les salariés avant de prendre cette décision : système ascendant et
démocratique descendant
Style paternaliste où Le dirigeant cherche à mettre en avant un rôle protecteur : style descendant
bienveillant
Style participatif Décisions prises dans une démarche consensuelle avec l'ensemble des membres de
l'entreprise. Selon LIKERT cette démarche rend entreprise plus efficace
Henri FAYOL : définit l'activité administrative dans une entreprise selon 5 composantes :
Prévoir Organisé Commander Coordonnées Contrôler
Les facteurs qui influent sur la prise de décision selon Herbert SIMON :
 L'organisation de l'activité de l'entreprise
Style de direction Concertée ou non
Style du manager Personnalité, histoire, attitude défensive ou offensive
Structure de l'entreprise Entreprises décentralisées ou non
Degré de risque Niveau d'incertitude
Répéter t'éviter de la
décision
Les 3 types de décision selon Igor ANSOF :
Décision stratégique Concerne les objectifs globaux de l'entreprise
Décision tactique Concerne les choix d'affectation des ressources au sein de l'entreprise
Décision opérationnelle Concerne la vie quotidienne de l'entreprise

XIII. Les processus de l'entreprise

Le modèle de Michael PORTER de la chaîne de valeur est défini par 2 sortes d'activités :
Les activités principales Les activités de soutien
Logistique interne Approvisionnement
Production Développement technologique
Logistique externe Gestion des ressources humaines
Commercialisation et vente Infrastructure de l'entreprise
Service
Le processus de management :
- Le processus de pilotage contribue à la définition d'une stratégie et d'une politique pour l'entreprise et à la
détermination du mode de pilotage des actions à mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs fixer.
XIV. La responsabilité éthique, sociale, sociétal et environnemental
La responsabilité sociétale des entreprises :
Notion d'entreprise socialement Éthique et responsabilité sociale de l'entreprise
responsable
Sociale = Qualité de vie au La gestion de Prendre en compte le développement durable
travail l'entreprise =
Territorial = Application locale La qualité de vie au Privilégier la qualité de l'emploi, le dialogue social,
travail = l'équité des relations et là non-discrimination
Economique = Acteur responsable La protection de la Réduire l'impact environnemental des activités et
sur le marché planète = des produits
Environnemental Protection de la L’acteur responsable Respect des droits de l'homme et de
= planète sur le marché = l'environnement
Gouvernance = Gestion de L’application locale = Agir en respectant le développement des
l'entreprise territoires
Une démarche globale :
1. établir un 2. définir une stratégie et 3. mettre en 4. évaluer les 5. engager des mesures
diagnostic interne un plan d'action œuvre la RSE effets de la RSE correctives

XV. Les effets d'expérience

L'effet d'expérience pour l'entreprise :
- Produire plus rapidement, plus efficacement, améliorer la qualité de ses produits et de ses processus de
production
- Avantage comparatif à long terme
- Tracer la courbe d'apprentissage : du coût unitaire en fonction de la production cumulée en nombre d'unités
Les principales causes de l'effet d'expérience :
L’effet d'apprentissage La spécialisation des personnels L’investissement continue Les filles d'échelle