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Annexe1 : Notion de la rentabilité financière et le développement

durable de l’entreprise
La rentabilité représente le rapport entre les revenus d'une société et les sommes qu'elle a mobilisées
pour les obtenir. Elle constitue un élément privilégié pour évaluer la performance des entreprises.
Les analystes économiques distinguent deux types de rentabilité : économique et financière. Le
calcul de la rentabilité financière ne prend en compte (dans les sommes mobilisées) que les capitaux
propres. Il permet ainsi d'appréhender la capacité à dégager des profits des seuls capitaux apportés
par les actionnaires.  Plus la rentabilité financière est élevée, plus l'entreprise devient attractive pour
les apporteurs de capitaux.  Il existe plusieurs techniques pour pour augmenter la rentabilité
financière comme l'endettement. Mais s'il est trop élevé, l'endettement peut faire peser un risque
financier plus lourd sur les actionnaires car leur exigence de rentabilité croît également. 
 Rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour
l'obtenir. La notion s'applique notamment aux entreprises, mais aussi à tout autre investissement.

La rentabilité rétrospective est le rapport entre un résultat comptable et les moyens en passifs mis
en œuvre pour l'obtenir. La rentabilité prévisionnelle est le rapport entre un gain
de trésorerie projeté et la valeur d'un investissement nécessaire pour générer ce gain.

La rentabilité rétrospective est le rapport entre un résultat comptable et les moyens en passifs mis
en œuvre pour l'obtenir. La rentabilité prévisionnelle est le rapport entre un gain
de trésorerie projeté et la valeur d'un investissement nécessaire pour générer ce gain.

Définition du développement durable donnée en 1987 par la Commission mondiale sur l'environneme
nt et le développement de l'ONU appelée "Commission Brundtland" :
"un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacit
é des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le conc
ept de "besoins", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d'
sur la capacité de l'environnement à répondre aux besoins actuels et à venir"

Le développement durable est l’idée que les sociétés humaines doivent vivre et répondre à leurs
besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres
besoins.
Concrètement, le développement durable est une façon d’organiser la société de manière à lui durable
est un développement qui prend en compte trois dimensions : économique, environnementale et
sociale. Les trois piliers du développement durable qui sont traditionnellement utilisés pour le définir
sont donc : l’économie, le social et l’environnement. La particularité du développement durable est de
se situer au carrefour de ces 3 piliers .

Source :https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/developpement-durable
Annexe 2 : la rentabilité financière de l’entreprise

Le ratio de rentabilité financière n'a d'intérêt que pour les actionnaires. C'est un moyen de savoir
si l'argent qu'ils prêtent à l'entreprise arrive à générer de la rentabilité. Il ne faut pas la confondre
avec la rentabilité économique qui elle tient compte de l'ensemble des ressources de l'entreprise
(capitaux propres + endettement). L'étude de la rentabilité financière sert donc à éliminer la
notion d'effet de levier du crédit sur la performance de l'entreprise.

Toutefois, il faut rester prudent sur l'analyse de la rentabilité financière. En effet, plus l'entreprise
utilise l'effet de levier de l'endettement, plus cela lui permet d'améliorer son résultat d'exploitation,
et donc sa performance. La rentabilité des capitaux propres est donc plus importante mais cela
accroît également le risque sur l'entreprise. Plus l'endettement est élevé, plus le risque est
important et plus la rentabilité financière est forte.

La rentabilité financière ne mesurant pas le risque d'endettement, mieux vaut donc étudier le ratio
de rentabilité économique (plus global) qui mesure la création de valeur de l'entreprise par
rapport à l'ensemble de ses ressources (capitaux propres + endettement).

La rentabilité financière mesure la capacité des capitaux investis par les actionnaires et associés
(capitaux propres) à dégager un certain niveau de profit.

La rentabilité financière nette est égale à la capacité d'autofinancement nette.

La capacité d'autofinancement nette est la capacité d'autofinancement diminuée des charges de


maintien du potentiel de production destinées au renouvellement de l'outil productif et à la
couverture des risques d'exploitation) rapportée aux capitaux propres.

Les capitaux propres correspondent au capital social augmenté :

+ des primes d'émission, de fusion, d'apport, etc. ;

+ des écarts de réévaluation ;

+ de la réserve légale ;

+ des réserves statutaires ou contractuelles ;

+ des réserves réglementées ;

+ des autres réserves ;

+ du report à nouveau

La rentabilité financière mesure la rentabilité des capitaux propres d'une entreprise. Il permet de


savoir si l'entreprise arrive à générer de la rentabilité avec ses fonds propres. Pour cela, la
rentabilité financière compare le résultat d'exploitation (après impôts) avec les capitaux propres
de l'entreprise. L'indicateur ne tient pas compte de l'endettement de l'entreprise. Le levier
financier n'est donc pas inclut dans le calcul de la rentabilité financière.

Source : www.centralcharts.com/fr/gm/1-apprendre/9-economie/49-microeconomie/1079
Annexe 3 : le développement durable de l’entreprise

Avec le temps, les entreprises sont entrées au cœur des problématiques du développement durable. En
effet, leur impact environnemental est assez conséquent. Elles utilisent une certaine quantité de
ressources naturelles telles que l’eau, l’énergie, … De plus, du fait de leur activité, les entreprises
utilisent pour la plupart d’entre elles des moyens de transport qui génèrent par conséquent de la
pollution. Que ce soient le fonctionnement de l’entreprise, le cycle de vie d’un produit ou encore les
conditions de travail des employés, tout cela à des répercussions environnementales. De plus en plus
soucieuses de l’environnement et du bien-être de leurs employés, un grand nombre d’entreprises a
décidé de plus s’impliquer dans la cause environnementale. Evidemment, toutes les entreprises n’ont
pas le même degré d’implication. Certaines d’entre elles choisiront simplement d’intégrer les valeurs
du développement durable à leur stratégie, quand d’autres opteront pour la mise en place d’un
management environnement ou auront une démarche axée sur la responsabilité sociétale des
entreprises.

Une démarche de développement durable se traduit par l’adoption progressive de pratiques de gestion
qui améliorent la performance de votre entreprise sur les plans :

 Financier ;
 Environnemental ;
 Social ;
 De la gouvernance.
Une telle démarche vise à ce que les activités de l’entreprise aient des répercussions positives sur le
milieu d’affaires et la communauté par l’adoption de pratiques de gestion écoresponsables, innovantes
et basées sur un dialogue avec les parties prenantes.

Ces pratiques s’appliquent à l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Elles font partie de la stratégie
d’affaires et de la philosophie de gestion.

Les responsables de chacune de ces fonctions doivent donc être sensibilisés, mobilisés et outillés pour
apporter des changements dans leurs façons de faire, changements notamment possibles par
l’intégration de nouveaux critères environnementaux et sociaux à leurs décisions quotidiennes.
L’implantation d’une stratégie de développement durable peut engendrer de nombreux bénéfices. Il
s’agit d’une démarche accessible à tous les types d’entreprises et qui peut être adaptée selon les
ressources disponibles et les priorités.

Une démarche de développement durable structurée comprend certaines étapes incontournables :

 Une vision à long terme et un engagement de la part des dirigeants


 Un diagnostic de la performance économique, sociale et environnementale de l’entreprise (état
de situation)
 L’élaboration d’objectifs et la mise en œuvre d’un plan d’action
 La mise en place de mécanismes de suivi et de mesures du progrès
 La communication des résultats
 Le dialogue avec les parties prenantes
Source : https://iseadd.eu/entreprises-et-developpement-durable/
Annexe4 : le lien entre la rentabilité financière et le développement
durable de l’entreprise

À la croisée des domaines de l'investissement et du développement durable, la notion récente


d'investissement durable stratégique (IDS) ou Investissement soutenable stratégique (Strategic
Sustainable Investi ou SSI pour les anglophones), désigne des stratégies d'investissement qui
reconnaissent, et récompensent les entreprises capables de prouver qu'elles sont réellement vertueuses
en matière de soutenabilité (au-delà de l'affichage), et celles qui peuvent prouver qu'elles évoluent vers
plus de durabilité. L’hypothèse qu'il existe derrière la notion de développement durable une
vision prospective et partagée d'un futur désirable1, lequel peut servir de cible à atteindre ou de point
de référence pour l'élaboration de stratégies. Cette méthode qui consiste à envisager les conditions
d'existence d'un futur désiré et d'en définir les étapes pour parvenir à réunir ces conditions (plutôt que,
par extrapolation, de partir de situations existantes pour les projeter dans l'avenir tout en restant
finalement dans la continuité) est de nature à favoriser le positionnement soutenable des entreprises 1.

La finance d'entreprise ou gestion financière, est le champ de la finance relatif aux décisions


financières des entreprises. Son objet essentiel est l’analyse et la « maximisation de la valeur de la
firme pour ses actionnaires envisagés sur une longue période ». En termes plus précis, l'enjeu consiste
à optimiser la valeur de la séquence des profits monétaires futurs (relativement à un horizon de
référence) sous la contrainte de la limitation des risques courus. Elle est, aux côtés de la finance
publique et de la finance privée, l’un des trois grands domaines de la finance. Historiquement sa
pratique est étroitement associée au recours au financement bancaire et de plus en plus à celui
du financement de marché.

La pratique de la finance d’entreprise relève donc à la fois d'une vision externe à la firme (celles des
prêteurs, des investisseurs ou des intermédiaires comme les banques d’investissement) et d'une vision
interne à la firme (celle des dirigeants dont les décisions de gestion interne conditionnent sa valeur
financière).

Les principales problématiques traitées dans le cadre de la finance d’entreprise sont  :

La décision d'investissement, et particulièrement la façon d'évaluer la pertinence et le rendement


prévisibles des décisions d’investissement ;

La décision de financement, c'est-à-dire l'optimisation de la structure financière des firmes et les voies
d'amélioration des conditions de leur financement ;

L’ensemble des recherches présentées dans cet article se consacre à la mise en œuvre et la gestion du
développement durable de l’entreprise. Dans une première dimension, elles visent la compréhension
du nouveau modèle économique que propose le développement durable. Dans une seconde dimension,
elles étudient la question de mise en œuvre – en particulier marketing -, de ce modèle. Leur apport se
veut ainsi tant à visée académique que managériale.
Le modèle de développement durable est de plus en plus largement plébiscité.

Source :http://bl-evolution.com/objectifs-de-developpement-durable-entreprise-enjeux-
opportunites/

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