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Module 1101 

: Approche globale et environnement de l’entreprise


L1 : Logistique et Transport & Gestion D’entreprise
Enseignant : YASSIN MAHAMOUD ELMI

CHAPITRE III : L’environnement de l’entreprise

Lorsqu’ une entreprise est créée, elle ne l’est pas au hasard. Pour qu’elle soit
viable, il faut analyser son environnement futur, à court terme et à long terme.
C’est un des nombreux objectifs d’une étude de marché. L’entreprise doit aussi
perpétuellement s’adapter à son environnement économique et social pour
pouvoir survivre. L’environnement de l’entreprise est constitué de tous les
éléments extérieurs à l’entreprise et qui ont un impact sur elle.

I. Les composantes de l’environnement de


l’entreprise

1. Description des composantes de l’environnement


L’évolution d’une entreprise dépend de nombreux facteurs. Ils peuvent être interne à au
fonctionnement de l’entreprise mais également externes. A ce titre, une entité doit en effet
s’adapter aux différents éléments de son environnement en dépassant les contraintes et en
saisissant les opportunités qui se présentent.

a. Le Macro-Environnement
Le macroenvironnement est l'environnement général de l'entreprise. Il est commun à un
grand nombre d'entreprises exerçant des activités différentes. Il comprend les variables qui
vont influencer l'entreprise alors que celle-ci, même de grande taille, ne pourra avoir qu'une
influence très faible voire nulle sur ces variables. Elles n'affecteront que partiellement la
gestion courante de l'entreprise mais auront un impact non négligeable sur la gestion à long
terme. D'une façon générale, elles vont générer des contraintes pour l'entreprise, qui devra
les intégrer dans son orientation stratégique et dans le fonctionnement de sa structure.

Il est donc important d'avoir une perception globale de cet environnement général qui peut
être décomposé en un ensemble de sous-systèmes regroupant plusieurs types de facteurs.
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Enseignant : YASSIN MAHAMOUD ELMI

Le macroenvironnement peut être décrit à l'aide du modèle PESTEL qui va le décomposer en


six sous-ensembles :
 Politique : Les décisions politiques sur les thèmes de la fiscalité ou du social par
exemple vont se répercuter sur le comportement des acteurs de l'entreprise.
 Socioculturel : Les facteurs démographiques, culturels, morales ou l'évolution des
modes de vie peuvent en partie expliquer le comportement de l'entreprise et de son
marché.
 Technologique : Il comprend les nouvelles avancées technologiques, les dépenses de
recherche et développement publics ou privées qui augmenteront la productivité
des entreprises.
 Ecologique : Il reflète à la fois l'évolution des règlementations liées à la protection de
l'environnement et celle des nouvelles attentes des clients sur la dimension éthique
des entreprises. On peut aussi y intégrer les ressources naturelles que va utiliser
l'entreprise.
 Légal : Toutes les sociétés devront respecter les lois, règlement et autres décrets qui
vont régir l'exercice de l'activité économique.

b. Le Micro-Environnement

Le microenvironnement constitue l'environnement proche ou immédiat de l'entreprise. On


le qualifie également de spécifique car il est propre à chaque entreprise ou secteur
d’activité. Il regroupe les éléments qui vont avoir une influence directe sur l’entreprise mais
sur qui l’entreprise pourra aussi agir. Outre les concurrents, il comprend toutes les « parties
prenantes » à l’entreprise.
Selon M. PORTER, chercheur américain à crée un outil qui permet de prendre les bonnes
décisions stratégiques. A cet effet, il présenté le modèle des cinq forces d’analyse micro-
environnement :
 Le pouvoir de négociation des clients : définit par la capacité des acheteurs à
négocier le prix et/ou les conditions de ventes. Cette capacité détermine donc
la rentabilité du marché.
 Le pouvoir de négociation des fournisseurs : il varie s’ils sont nombreux, s’ils
ont un savoir-faire unique ou qu’il existe une autre offre similaire.
 La menace de nouveaux entrants : elle varie en fonction des barrières, c’est
l’arrive de nouveau concurrent (ex : Tesla sur le marché automobile).
 La menace de produits de substitution : ce sont les alternatives à votre offre,
comme Uber qui se substitue aux taxis traditionnels.
 L’intensité de la rivalité entre les concurrents : plus cette rivalité est vive,
plus le marché est difficile l’on parle aussi d’une 6e force : elle est définie par
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les normes, les règles et la législation qui influencent également les affaires.
Cette force ne figure toutefois pas dans le modèle original de Porter.

2. Les interactions entre l’entreprise et son environnement

a. L’influence de l’environnement sur les entreprises

L’entreprise doit s’adapter à son environnement et les différentes composantes de l’environnement


des entreprises évoluent : les technologies, les sciences progressent, la demande des
consommateurs change rapidement, les événement politiques et économiques s’enchaînent et la
réglementation se modifie.

Ils se doivent d’adapter leur stratégie en fonction de l’évolution des composantes de


l’environnement. L’entreprise identifier les menaces que les évolutions de l’environnement font
peser sur elles, néanmoins les atouts qui peuvent en naître.

b. L’influence des entreprises sur leur environnement


Par son activité et par sa stratégie, l’entreprise peut transforme son environnement, en atouts ou
inconvenant.

Avantage : une entreprise par sa présence dans une zone géographique donnée a des influences
positives sur l’environnement : création d’emplois, formation des salariés, diffusion de technologies…
l’entreprise peut transformer ou créer des habitudes nouvelles de consommation.

Inconvenant : une entreprise peut avoir des influences plus négatives sur son environnement :
pollution, dégradation des paysages, licenciements massifs.

3. La responsabilité sociale des entreprises

a. Définition

L’origine, la RSE était une façon volontaire pour les entreprises d’inclure philanthropie et les dons aux
organismes de charité dans leurs politiques organisationnelles. Avec, l’émergence de problème
environnementaux comme le réchauffement climatique, les produits toxiques, la pollution plastique,
etc… Des ONG sont apparues ainsi que des règlementation national et international et la pression
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s’est accrue si bien que les entreprises sont plus en plus obligées de s’explique sur la façon dont elles
gèrent leurs affaires.

Aujourd’hui, quand les entreprises évoquent leur responsabilité sociale, cela comprend en général ;
l’éthique professionnelle, leurs dons, le respect des réglementations, norme, les conditions de
travail, la façon dont elles impactent les collectivités locales, environnement, leurs parties prenantes
et leur empreinte carbone.

b. Les parties prenantes de l’entreprise et leurs attentes

De nombreuse étude économique anglo-saxonnes soulignent l’importance d’engager ses parties


prenantes dans la stratégie RSE d’une entreprise.

Les parties prenantes sont définie « tout groupe ou personne étant impacté ou ayant des intérêts
dans les activités de l’entreprise qui peut influer directement sur les objectifs d’une organisation.

Il faut d’abord comprendre qui sont les fameuses parties prenantes d’une organisation. La définition
nous fait comprendre que ceux qui sont directement impactée par l’entreprise sont donc : les
investisseurs, les salariés, les clients, mais aussi les fournisseurs et les sous-traitants.

Pourtant d’autres se sentent concernés par les activités de l’entreprise pour des raisons morales : les
associations, ONG, média, syndicat, mais aussi les communautés locales.

Pour la majorité des économistes anglo-saxons modernes, engager ses parties prenantes dans sa
stratégie est une condition sine qua none pour le sucés d’une entreprise.

Cette émergence dans les années 80 avec le livre de R. Edward Freeman « la théorie des parties
prenantes »

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