Université Ibn Zohr

Ecole Supérieure de Technologie, Agadir

Filière :
Licence professionnelle en Génie de l’Eau et de L’Environnement (GEE)

Support de cours :

Culture d’entreprise

Professeur : Lahcen Benbihi, Docteur en sciences de gestion et du management

Plan de cours

Chapitre 1 : Le concept d’entreprise : définitions, missions et typologie

Chapitre 2 : l’environnement de l’entreprise

Chapitre 3 : L’organisation des entreprises

Chapitre 4 : l’entreprise et culture entrepreneuriale

Année universitaire : 2022/2023

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 Chapitre 3 : L’entreprise et son environnement

L’entreprise dépend des acteurs extérieurs susceptibles d’exercer des effets sur son activité et son
équilibre. Elle s’insère ainsi dans un environnement dont l’échelle peut être locale, nationale ou
internationale.

En effet, Un nombre important de facteurs extérieurs peuvent exercer une influence positive, mais aussi
négative sur l’évolution de l’entreprise. Ces éléments extérieurs constituent son environnement.
Chaque élément a un effet plus ou moins direct et plus ou moins important sur l’activité économique
et sur l’entreprise. Un événement peut être très localisé et avoir un impact restreint en ne touchant que
quelques entreprises. Ou au contraire, avoir une influence plus large sur tout un secteur d’activité
économique.

L’entreprise opère et se développe dans un environnement qui lui impose des contraintes auxquelles il
faut faire face et offre des opportunités qu’il faut exploiter. L’entreprise adopte des comportements et
utilise des moyens afin de s’adapter aux conditions de son environnement, ce qui suppose une bonne
connaissance de ses diverses composantes.

Section 1 : Définition et caractéristiques de l’environnement

1. Généralités sur l’environnement :

1.1. Définition

L’environnement de l’entreprise peut être défini comme étant un ensemble des éléments qui se trouvent
à l’extérieurs de l’entreprise et qui ne sont pas soumis directement au contrôle de l’entreprise, toutefois
ils sont susceptibles d’exercer une influence sur ses activités et sur sa capacité à se développer et
atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée.

Les éléments qui composent l’environnement de l’entreprise peuvent être :

- des acteurs comme les autres entreprises, les institutions publiques, les clients, les fournisseurs,
les banques…etc.
- des variables plus générales, telles que la technologie, l’économie, la démographie etc., dont
les évolutions résultent du jeu des acteurs.
1.2. Les caractéristiques de l’environnement

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L’environnement de l’entreprise varie dans un contexte à l’autre en fonction de trois caractéristiques
principales suivantes :
▪ La stabilité : Fréquence et rapidité de changement relatif aux éléments qui le composent
▪ La complexité : importances et nature des relations d’interdépendances qui relient les différentes
variables de l’environnement ( effet qu’un changement peut apporter )
▪ L’incertitude : disponibilité de l’information sur les éléments composant l’environnement et
possibilité d’anticiper leurs évolutions.
1.3. Les types de l’environnement
L’évaluation des caractéristiques ci-dessus peut conduire à distinguer quatre (04 ) types de
l’environnement de l’entreprise à savoir :
▪ L’environnement stable dont la fréquence et l’importance du changement sont très faibles.
▪ L’environnement transitoire : les changement sont moins fréquents ou rares, toutefois lorsqu’ils
surviennent ils exercent un impact important sur l’activité de l’entreprise et son équilibre;
▪ L’environnement Instable : les changements sont plus fréquents et obligent les entreprises à
s’adapter en permanence via des démarche comme la flexibilité et décentralisation.
▪ L’environnement Turbulent : la turbulence peut être définie par les changements significatifs,
rapides et discontinus auxquels est confrontée l’organisation. Les turbulences stratégiques
entraînent la survenance des événements singuliers et inattendus qui entravant le développement et
la performance globale de l’entreprise, car elle entraine des coûts d’adaptation élevés.
2. Les niveaux de l’environnement
C’est en fonction du degré d’influence des éléments (plus ou moins fort) que l’on peut distinguer trois
niveaux d’environnement : macro, méso et micro.

2.1. Le macro-environnement :

Ce niveau correspond à l’environnement le plus global de l’entreprisse. Il est défini comme étant un
ensemble de facteurs externes à l’entreprise qui ont une influence sur ses activités, mais sur lesquels
l’entreprise a peu d’influence et un faible contrôle. Il comprend les éléments susceptibles d’exercer une
influence plus ou moins importantes sur l’ensemble des activités économiques. Il a une portée générale.
Le macro-environnement est analysé suivant plusieurs axes ou dimensions qui se résument en
acronyme PESTEL composé de six éléments : Politique, Economique, Socioculturel, Technologique,
Ecologique et Légal.

▪ Politique : il s’agit essentiellement des conditions politiques (favorables ou défavorables) qui

peuvent résulter du changement du système politique du gouvernement, des politiques monétaires,

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 budgétaire, d’investissement, des relations internationales ( embargo, Brexit.. par exemple) et des
accords internationaux…etc.
▪ Economique : La composante économique est composée de plusieurs variables qui peuvent être
analysée tels que : L’impact de unions économiques (UE, MENA ALÉ, ALÉNA, ZLÉA, Union
économique européenne), la croissance du pays, la croissance mondiale, les crises économiques et
financières, le Pouvoir d’achat des citoyens, la distribution des revenus, l’environnement économique
marqué par la mondialisation des échanges, la délocalisation et le démantèlement de secteur
d’activités.
▪ Socioculturelle : Il s’agit ici de l’évolution du style de vie des consommateurs ainsi que des valeurs
sociales, des goûts et des besoins. Elle Comprend d’une part, des variables quantitatives
(démographie) et qualitatives (valeurs dominantes dans la société, comportement de consommation,
structures familiales, niveau d’instruction et niveau culturel, vieillissement de la population,
immigration etc.). Il tient compte également des changements qui s’opèrent dans le monde du travail.
▪ Technologique : L’environnement technologique comprend l’ensemble des technologies actuelles
et futures susceptibles d’agir sur la conception, le développement et la mise en marché des produits.
Il correspond aux forces qui peuvent créer de nouvelles technologies, des découvertes scientifiques,
de nouveaux produits, ou qui influencent directement ou indirectement la capacité des entreprises à
innover. Il intègre plusieurs variables qui font l’objet d’une surveillance permanente. Par exemple les
découvertes scientifiques, les innovations et progrès technique, brevets et modes de production. Elle
concerne l’importance de l’évolution des techniques scientifiques en constante évolution (de plus en
plus rapide à cause de la concurrence : recherche de produit nouveau ou de procédé de fabrication
plus efficace ou de logiciels plus pratiques ou rapides). L’influence du système technologique sur la
compétitivité des entreprises est très importante (connaissances techniques, innovation, recherche
scientifique, …).
▪ Ecologique : L’environnement écologique définit l’ensemble des ressources naturelles qui
influencent l’activité de l’entreprise. On distingue deux groupes : les activités qui influencent
directement l’activité économique (pénurie des matières premières, coût de l’énergie) et celles qui au
contraire la subissent (pollution, intervention croissante de l’État dans la protection du patrimoine
naturel). On analyse les conséquences de l’activité sur l’environnement, l’évolution climatique…etc.
Dans son analyse de l’environnement écologique, l’entreprise cherche à comprendre toutes les
évolutions en relation avec l’environnement physique (pollution de l’eau, l’air, sol); Conséquences
écologiques (désastre naturel, changements climatique; Interventions gouvernementales (gestion des
déchets, émission des gaz à effet de serre, taxcarbonne).
▪ Légale : il s’agit de l’environnement institutionnel et juridique. Il établit l’ensemble des règles que
l’entreprise devra respecter, telles que la fiscalité, le droit commercial, le droit social, le code du
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 travail, la loi sur la concurrence, la loi de protection des consommateurs…, au niveau national et
international.
Le système politico-juridique inclut les systèmes judiciaires et de gouvernement avec lesquels
l’entreprise doit fonctionner ; ces éléments influencent les décisions de l’entreprise qui doit respecter
la loi. Ainsi, par exemple un texte de loi peut dissuader certains investissements ou au contraire les
encourager. Dans cette même composante, la Propriété Industrielle permet la protection et la
valorisation des inventions, des innovations et des créations (Brevets d’invention, les marques, les
dessins et modèles industriels et les indications géographiques.
Pour synthétiser, l’outil d’analyse PESTEL se présente ainsi :

2.2. Le micro-environnement
C’est l’environnement immédiat ou spécifique. Il comprend les éléments pouvant influencer
directement ou indirectement l’activité de l’entreprise et sur lesquels l’entreprise peut plus ou moins
agir. Il est composé essentiellement des forces concurrentielles, des partenaires sociaux et des
partenaires financiers.

2.2.1. L’environnement concurrentiel

L’environnement concurrentiel se compose de cinq forces concurrentielles à savoir : les clients, les
fournisseurs, concurrents, les produits de substitution, des concurrents potentiels et des collectivités
locales.
▪ Les clients : quelques soit leurs statuts (particuliers ou entreprises, présents et à venir),
l’entreprise doit satisfaire ses clients en termes de quantité, de qualité et de prix. Mais le client a
le choix et a le dernier mot en achetant ou pas. S’il n’est pas satisfait, il n’y a pas de résultats, et
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 rapidement il n’y a plus d’entreprise. Les efforts de l’entreprise doivent se concentrer sur le client
pour satisfaire ses besoins, désirs ou espoirs. Cette relation est basée sur la notion de pouvoir de
négociation qui dépend de plusieurs variables tels que : le degré de concentration du marché des
clients (tant que leur nombre est petit, tant que leur pouvoir est grand) les coûts de transfert, la
différenciation des produits de l’entreprise et l’importance de l’image de marque.
▪ Les fournisseurs (particuliers ou entreprises) assurent l’approvisionnement de l’entreprise en
divers articles ; il y a concurrence, pour le plus grand bien des entreprises qui ont le choix, soit de
l’autonomie vis-à-vis d’un fournisseur donné, soit de la fidélité au même fournisseur ; l’entreprise
choisit son fournisseur en fonction des coûts, des quantités, de la qualité, des délais de livraison et
de la sécurité des approvisionnements. Les fournisseurs ont un pouvoir de négociation qui dépend
des facteurs comme : la taille et la concurrence sur le marché d’approvisionnement.
L’entreprise doit tenir compte de toutes les évolutions qui touchent les marchés de ses fournisseurs
et clients et doit s’intéresser par exemple aux variations des quantités , prix, marges bénéficiaires
des distributeurs, technologie et techniques utilisées ,changement du nombre et taille des clients
(fournisseurs), l’évolution de leurs chiffres d’affaires…etc.
▪ Les concurrents : la relation de l’entreprise avec ses concurrents est définie par la notion
d’intensité concurrentielle. L’intensité concurrentielle est fonction de plusieurs variables parmi
lesquelles on cite : l’équilibre des forces (taille), degré de concentration, nombre des concurrents,
taux de croissance du marché (cycle de vie), possibilités de différenciation et les coûts de transferts
qui leurs sont liés, possibilités de croissance externe, existence de barrières à la sortie. L’entreprise
doit suivre en permanence toutes les évolutions dans ces variables par exemple l’arrivé d’un
nouveau, rachat d’un concurrent ar un autre, proposition de nouveaux produits, changement du
taux de croissance du marché, changement dans les parts de marchés des différentes entreprises
exerçants dans son marché, ….etc.
▪ Produits de substitution : l’apparition de produits de substitutions affecte la capacité de
l’entreprise à générer des profits et limites ses possibilités de manœuvre dans son marché. Il existe
trois (03) possibilités de substitution, à savoir :
- La substitution d’un produit par un autre (utiliser l’e-mail à la place du courrier classique)
- La substitution générique qui porte sur les décisions d’affectation des revenus des acheteurs
- L’abondant de certains produits (exemple le tabac)
Si les évolutions technologiques sont tellement importantes, elles peuvent conduire l’entreprise à
abandonner un secteur d’activités si l’écart de performances et très important et la nouvelle
technologie est très différente.

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 L’entreprise doit surveiller de près les changements dans les produits de substitutions afin
d’évaluer l’importance de ces derniers et la possibilité de ses clients à s’orienter vers ces produits
de substitution.
▪ Les entrants potentiels : L’importance du risque lié à la concurrence potentielle est définie en
fonction de l’importance des barrières à l’entrée qui existent sur le marché. Plusieurs types de
barrières existent :
- Barrières économiques et financières : tels que : économies d’échelle, intensité du capital, coûts
de transfert,
- Barrières commerciales : accès aux réseaux de distribution, réputation (image de marque),
- Barrières relatives aux ressources et compétences : brevets, procédés tenus secrets, ressources
rares, emplacements, compétences, ressources réglementées (licence taxi par exemple)
- Tactiques de dissuasion : réputation d’agressivité, différenciation, prolifération , prix plancher..

2.2.2. L’environnement sociétal de l’entreprise : la prise en comptes des parties

prenantes
2.2.2.1. Les partenaires financiers

Ce sont les banques et organismes de crédit, de crédit-bail ou leasing ainsi que la Bourse, qui aident au
financement des activités de l’entreprise qui demande un crédit ou une facilité de caisse. Ces
organismes ont une influence fondamentale sur les décisions stratégiques des entreprises. (« s’ils
ferment le robinet, l’économie s’écroule !»). leurs attentes vis-à-vis de l’entreprise sont la sécurité et
la rémunération des fonds prêtés.

2.2.2.2. Environnement social

L’entreprise doit défendre ses propres intérêts particuliers et les intérêts des propriétaires, mais
également les intérêts des salariés, des organismes qui ont prêté de l’argent à l’entreprise, de l’État qui
attend le paiement des impôts, des taxes et des cotisations et de tous les acteurs pouvant influencer ou
être influencés par l’activité de l’entreprise.
De même, l’entreprise doit défendre les intérêts supérieurs du monde des affaires de son pays, de sa
branche et de sa profession. Rappelons nous que nous sommes dans un système où tous les éléments
sont liés
entre eux et dépendent les uns des autres.
C’est le domaine des besoins et attentes des travailleurs (les ouvriers, les employés, les managers) vis-
à-vis de l’entreprise ; l’entreprise a intérêt à conserver les salariés qu’elle a formés, à leur apporter
satisfaction en termes de revenu, de sécurité, voire même de cadre de travail, etc.

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Parallèlement, l’entreprise a intérêt à attirer et motiver les ressources humaines compétentes, qu’elle
peut former ultérieurement, et qui sont compétitives. L’environnement social comprend également les
syndicats (qui peuvent motiver les « troupes » ou diriger les grèves). Nous trouvons aussi les
associations d’influence (associations de patrons CGEM, associations de consommateurs, chambres de
commerce, …etc.). Tous ceux-là peuvent influencer, orienter ou bloquer une décision de l’entreprise
Remarque : la réaction de l’entreprise est d’autant plus «à l’aise» qu’elle est suffisamment grande,
qu’elle dispose d’une large surface financière ou encore qu’elle soit sous l’influence d’un groupe
important; les PME sont plus fragiles que les GE (grandes entreprises).

2.2.2.3. Environnement naturel

La relation entre l’entreprise et son environnement naturel n’a pas arrêté de se dégrader depuis le début
des années 1970. Le comportement de l’humain consommateur a des impacts très négatifs sur
l’environnement naturel, car la consommation de masse s’est faite au détriment de la Nature. Pollution
de l’air et de l’eau, trou dans la couche d’ozone, effet de serre, diminution des forêts et augmentation
du désert, raréfaction de l’eau, les catastrophes écologiques majeures se multiplient et lancent un cri
d’alerte. L’activité humaine, notamment à travers les entreprises, joue un rôle négatif. Mais,
heureusement, de plus en plus, il y a la réaction inverse et nous avons des situations où l’entreprise a
un rôle positif envers l’environnement.

▪ Les risques écologiques liés à l’activité de l’entreprise à travers sa production elle-même ou à

travers ses produits :
- La production pollue l’air et/ou les eaux environnantes par ses déchets (problème des décharges, eaux
usées rejetées directement dans la mer ou les fleuves, etc.);
- La production utilise des matières premières non renouvelables (pétrole, gaz, charbon);
- Les risques écologiques liés aux produits fabriqués par l’entreprise concernent des atteintes à
l’environnement (utilisation de produits chimiques, voitures et rejet de CO², objets non
biodégradables retrouvés dans les déchets, les mers et dans les estomacs des animaux) ainsi que des
atteintes à la santé publique (problèmes respiratoires, dermatologiques…).
▪ Effets positifs de l’entreprise sur la nature
Parallèlement, effet positif et en réaction, il y a les apports de l’entreprise à l’environnement :
- Développement des écoproduits qui respectent l’environnement (produits biodégradables) ainsi que
les produits recyclables (récupérés après traitement, exemple des meubles en carton recyclé ou
utilisant le caoutchouc des roues usées). L’imagination, la créativité et l’innovation sont reines à ce
niveau, et des entreprises ont trouvé le créneau qui leur a permis de se développer, voire de s’enrichir.

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- Développement des technologies propres qui sont des procédés industriels innovants découverts par
des ingénieurs ou de simples utilisateurs (parfois par hasard ou par l’observation de leur milieu
environnant) et qui diminuent, voire suppriment les sources de pollution tout en restant compétitifs,
permettent de diminuer les gaspillages, utilisent du recyclage durant leur processus («produire propre
et mieux»); à ce niveau, l’industrie a des enjeux stratégiques extraordinaires.

Section 2 : l’analyse de l’environnement de l’entreprise

1. Démarche de surveillance de l’environnement
L’analyse de l’environnement externe se complète avec l’analyse de l’environnement interne de
l’entreprise afin de mener à bien sa stratégie. Cette analyse s’appuie sur une démarche veille
informationnelle dont l’objectif est d’évaluer les différents changements susceptibles d’affecter
l’activité de l’entreprise et d’identifier les opportunités, les menaces, les forces et les faiblesses
éventuelles. Cette démarche passe par les étapes suivantes :
- Rechercher et collecter régulièrement les informations sur son environnement à partir de sources
différentes (internes : personnel, bases de données, service commercial,…etc ; sources externes :
abonnements aux revues nationales et internationales, internet, clients , fournisseurs, sous-traitants,
salons professionnels, foires, articles de journaux, conseillers et organismes spécialisés
- Analyser et traiter les informations afin de dégager des indicateurs et des tendances ;
- Mettre en évidence les opportunités et les menaces, les forces et les faiblesses
- Agir : prendre des décisions, allouer des ressources, s’adapter aux nouvelles situations, exemples :
abandonner certaines activités, ajuster sa capacité de production, adopter de nouveaux processus,
nouvelles politiques commerciales ...etc.
2. Analyse de l’environnement externes : opportunités et menaces
Tous les éléments externes ont une influence sur la survie de l’entreprise. L’environnement est à la fois
source de contraintes et d’activités nouvelles. L’entreprise est confrontée tous les jours aux
changements de l’environnement, instable par nature. L’environnement, dans son ensemble, est source
d’opportunités pour l’entreprise avec des effets favorables (création d’emplois, distribution de revenus,
gains financiers,) mais aussi des menaces (concurrence, problèmes politiques, …) et il s’impose à
toutes les entreprises.
▪ Les OPPORTUNITÉS sont les évènements favorables qu’il faut saisir.
Des exemples : nouveau produit grâce à une innovation, nouveau marché grâce à une bonne campagne
commerciale, à l’ouverture politique du gouvernement, à une réduction d’impôts, à des facilités
données par le pouvoir local pour attirer des entreprises dans une région…
▪ Les MENACES sont défavorables à l’entreprise et il faut savoir les surmonter (le taux d’intérêt qui
augmente, la hausse générale des prix, une pression forte de la concurrence, des associations de

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 défense des consommateurs ou de l’environnement qui dénoncent, une baisse du pouvoir d’achat des
ménages…)
L’environnement de l’entreprise est caractérisé par une grande incertitude. Une entreprise structurée
et prévoyante anticipe tous ces évènements (gestion des risques) ; il faut savoir prévoir (d’où le
département « Veille commerciale et technologique» qui existe dans les grandes entreprises).
3. Analyse de l’environnement internes : forces et faiblesses
Connaître l’environnement interne de l’entreprise vise à déterminer les forces/les faiblesses. Il s’agit
de réaliser le diagnostic interne de l’entreprise en utilisant des modèles permettant d’évaluer ce qui est
solide ou déficient dans l’organisation.
▪ Les FORCES peuvent concerner les ressources (humaines, financières, matérielles) et sont utiles
pour atteindre les objectifs de l’entreprise (par exemple, l’entreprise dispose d’une main-d’œuvre
qualifiée, a des capitaux disponibles, des logiciels performants, une direction efficace, elle dispose
d’une bonne communication interne…) mais également des clients fidèles ou un marché très
accessible, des fournisseurs nombreux et disponibles, etc. Par sa propre action, l’entreprise peut agir
et influencer ou modifier ces éléments, à la différence de ce qui constitue l’environnement externe.
Les managers doivent être attentifs aux sources de succès de l’entreprise pour «capitaliser» dessus
(comme ils doivent surveiller les succès des concurrents). L’innovation qui est d’abord un état d’esprit
devra les guider constamment.
▪ Les FAIBLESSES concernent également les ressources de l’entreprise et désignent ce qui est néfaste
pour atteindre les objectifs de l’entreprise. Ainsi, seront considérées comme faiblesses des ressources
humaines faibles ou incompétentes, des blocages financiers ou de mauvaises relations avec son
banquier, des procédures longues et lourdes, un manque de matériel ou du matériel vieilli, un manque
de communication entre des services mais aussi des clients non fidèles ou non suivis par les
responsables de ventes, etc. Les entreprises doivent être attentives aux échecs subis par l’entreprise
pour rectifier leurs actions, comme elles doivent s’informer des échecs des entreprises concurrentes.

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Table des matières
Section 1 Section 1 : Définition et caractéristiques de l’environnement ........................................ 2
1. Généralités sur l’environnement : .......................................................................................... 2
1.1. Définition........................................................................................................................... 2
1.2. Les caractéristiques de l’environnement ....................................................................... 2
1.3. Les types de l’environnement.......................................................................................... 3
2. Les niveaux de l’environnement ............................................................................................. 3
2.1. Le macro-environnement : .............................................................................................. 3
2.2. Le micro-environnement ................................................................................................. 5
2.2.1. L’environnement concurrentiel .................................................................................. 5
2.2.2. L’environnement sociétal de l’entreprise : la prise en comptes des parties
prenantes ....................................................................................................................................... 7
2.2.2.1. Les partenaires financiers ........................................................................................... 7
2.2.2.2. Environnement social .................................................................................................. 7
2.2.2.3. Environnement naturel................................................................................................ 8
Section 2 Section 2 : l’analyse de l’environnement de l’entreprise ................................................ 9
1. Démarche de surveillance de l’environnement ..................................................................... 9
2. Analyse de l’environnement externes : opportunités et menaces ........................................ 9
3. Analyse de l’environnement internes : forces et faiblesses ................................................ 10

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