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Environnement de l’entreprise:

macro et micro environnement

ANA – MARIA BLĂNARU


GROUPE 211
les activités de l’entreprise se développent en interdépendance
étroite avec l’environnement qui lui impose des contraintes.

Les structures internes de l’entreprise, en vue de faire face aux


incertitudes, s’adaptent aux types et aux conditions de
l’environnement (qui n’est ni statique, ni homogène).

L’entreprise existe dans un environnement dont elle fait partie


intégrante. Elle n’est pas indépendante et ne suffit pas à elle
même.
L’environnement de l’entreprise c’est l’ensemble des facteurs
extérieurs à l’entreprise et qui ont une influence direct ou
indirecte sur elle. On distingue généralement trois types :

LE MACRO-ENVIRONMENT LE MICRO-ENVIRONNEMENT LE MÉSO–ENVIRONNEMENT

environnement général de
l’entreprise qui intègre les environnement spécifique de représente les caractéristiques du jeu
aspects l’entreprise constitué de se concurrentiel dans le secteur. Un
secteur d’activité ne se trouve pas
dans le même état selon les pays où
l’on peut observer des différences au
Sociologiques Économiques Clients Fournisseurs niveau de l’intensité de la demande.

Juridiques Techniques Sous-traitants Concurrents


L’environnement de l’entreprise est constitué de l’ensemble des
forces extérieures à l’entreprise qui agissent et réagissent au profit
ou à l’encontre de l’entreprise.
ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT
ECONOMIQUE SOCIOCULTUREL
On retrouve ici les grandes tendances liées à la conjoncture
économique comme la croissance, l’inflation, le chômage ou Les facteurs démographiques, culturels, morales ou l’évolution des
encore la politique monétaire qui vont se répercutées sur l’activité modes de vie peuvent en partie expliquer le comportement de
de l’entreprise l’entreprise et de son marché.

ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT
TECHNOLOGIQUE ECOLOGIQUE
Il reflète à la fois l’évolution des règlementations liées à la
Il comprend les nouvelles avancées technologiques, les dépenses
protection de l’environnement et celle des nouvelles attentes des
de recherche et développement publics ou privées qui
clients sur la dimension éthique des entreprises. On peut aussi y
augmenteront la productivité des entreprises.
intégrer les ressources naturelles que va utiliser l’entreprise.

ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT
POLITIQUE LÉGAL
Les décisions politiques sur les thèmes de la fiscalité ou du social Toutes les sociétés devront respecter les lois, règlement et autres
par exemple vont se répercuter sur le comportement des acteurs décrets qui vont régir l’exercice de l’activité économique.
de l’entreprise.
Relations entre l’entreprise et son environnement
a. L’ENTREPRISE DOIT S’ADAPTER À SON ENVIRONNEMENT
Les différentes composantes de l’environnement des entreprises évoluent : la concurrence se mondialise, la
demande des consommateurs change rapidement, les technologies, les sciences progressent, les événements
politiques et économiques s’enchaînent et la réglementation se modifie.
Les entreprises se doivent d’adapter leur stratégie en fonction de l’évolution des composantes de
l’environnement. Elles identifient les menaces que les évolutions de l’environnement font peser sur elles, mais
aussi les opportunités qui peuvent en naître. Les entreprises ne peuvent pas rester passives face à ces
évolutions. Exemple :
L’augmentation du prix du pétrole (modification de
l’environnement économique) est une menace pour de nombreuses
entreprises, notamment dans le transport aérien ou l’automobile.
Toutefois, cette évolution de l’environnement peut être perçue
comme une opportunité pour d’autres. Ainsi, partant de ce constat,
Toyota a développé une voiture hybride (Prius).
La demande pour cette voiture dépasse largement l’offre et
permet à Toyota de gagner des parts de marché. Cette entreprise a
donc transformé une contrainte en opportunité. Toutefois les
entreprises ne font pas que subir leur environnement, elles peuvent
également l’influencer.
b. L’entreprise a une influence sur l’environnement

L’entreprise agit également sur son environnement d’une façon positive (création d’emplois…) ou
négative (pollution).

Par sa stratégie, par son activité, par ses produits, l’entreprise modifie son environnement, de façon
positive ou négative.
Par exemple, une entreprise par sa présence dans une zone géographique donnée a des influences
positives sur l’environnement: création d’emplois, formation des salariés, diffusion de technologies…
Lorsqu’elle innove, l’entreprise peut modifier ou créer des habitudes nouvelles de consommation (téléphonie
mobile, restauration rapide, Internet…).

Toutefois une entreprise peut avoir des influences plus négatives sur son environnement : pollution,
dégradation des paysages (conséquences négatives sur l’environnement écologique), licenciements massifs
(conséquences négatives sur l’environnement économique et social)…
L’entreprise dans son environnement
A. Environnement économique
1. Le rôle des Banques centrales
Les Banques centrales sont chargées de définir la politique monétaire de leur zone d’intervention
et de prendre les décisions nécessaires à sa mise en œuvre. Elles doivent assurer et maintenir la valeur
de la monnaie et la stabilité des prix et le pouvoir d’achat.
A. LE PILOTAGE DES TAUX DIRECTEURS ET LES MONTANTS PRÊTÉS AUX BANQUES
Le pilotage des taux directeurs est le principal moyen pour une Banque centrale d’agir sur l’économie.
Lorsque le taux d’intérêt baisse, les agents économiques empruntent davantage pour acheter, ce qui
provoque une hausse de la demande et une tendance à la hausse des prix. Le mécanisme est inverse
lorsque le taux d’intérêt monte. La Banque centrale utilise trois taux directeurs différents :
 Le taux des opérations principales de refinancement. Par des opérations de prêt aux banques, la Banque
centrale injecte des liquidités sur le marché interbancaire. Elle détermine ainsi la quantité de monnaie
prêtée et le taux auquel les banques se refinancent.
 Le taux de prêt marginal. Le besoin de liquidité des banques peut augmenter brutalement. Elles ont la
possibilité d’emprunter auprès de la Banque centrale lorsqu’elles n’ont pas trouvé les liquidités entre elles.
 Le taux de dépôt, c’est le taux de rémunération des dépôts des banques auprès de la BC. Les banques
doivent constituer des réserves auprès de la Banque centrale. Cette dernière les rémunère à un taux qu’elle
détermine.
B. LA CONDUITE DE LA POLITIQUE DE CHANGE
Le taux de change d’une monnaie est déterminé par la loi de l’offre et de la demande. Son niveau est influencé par
les soldes des balances commerciales et des paiements qui déterminent le niveau des réserves en devises accumulées
par les Banques centrales.
Les Banques centrales disposent par ailleurs de deux leviers d’intervention pour influencer le taux de change de sa
devise:
 Le niveau de ses taux d’intérêts qui rend la devise plus ou moins attractive pour les investisseurs internationaux.
Elle agit par ses taux directeurs qui déterminent ensuite ceux du marché monétaire.
 Ses interventions directes sur le marché des changes. Elle va ainsi acheter ou vendre des devises en fonction de sa
volonté d’influencer le taux de change de sa devise par rapport à une autre devise.
2. L’entreprise et les capitaux
Pour exercer son activité, l’entreprise a besoin en plus du facteur “travail”, du facteur “capital” qui lui sera utile
pour le financement de son activité. Les sources de financement peuvent être nombreuses :
 ils peuvent provenir des associés sous forme d’apports en nature ou en espèces pour la constitution de la société
ou en cas d’augmentation du capital.
 les emprunts obligataires: la dette obligataire ressort du long terme.
 les crédits bancaires: ces crédits peuvent être à moyen et long terme pour le financement des investissements
réalisés par l’entreprise.
 le crédit-bail ou “leasing” qui a pour objet le financement d’investissements mobiliers ou immobiliers de
l’entreprise puisque sa caractéristique fondamentale est la mise à la disposition de l’entreprise d’équipements dans
le cadre d’un contrat de longue durée qui prévoit le versement régulier de loyers.
 la bourse ou marché financier dont la fonction essentielle est de constituer une source de financement pour les
émetteurs de titres.
3. La mondialisation des échanges
La mondialisation des échanges se traduit par deux effets majeurs:

A. L’INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION
Dans les groupes internationaux ayant des usines dans de nombreux pays, la production n’est plus exclusivement
réalisée dans le pays où les produits sont vendus.
La partie du commerce international qui se développe le plus est celle des échanges entre filiales d’un même groupe.
Une spécialisation des unités de production conduit à fabriquer les composants dans plusieurs pays en fonction soit des
coûts de production, soit de la disponibilité des produits de base, soit de l’implantation des clients.
Ainsi de nombreux soustraitants sont amenés à rapprocher leurs unités de production des usines de leurs principaux
clients. Les délocalisations ont pour effet de concentrer la production dans les pays à bas coûts.
Les pays développés ne conservent de plus en plus souvent que la recherche et le développement, le marketing et la
distribution.
B. L’OUVERTURE DES MARCHÉS
La suppression des frontières et des droits de douane, le développement des accords commerciaux de grande ampleur
et les règles de la concurrence amènent les entreprises d’un pays à être en concurrence directe avec les entreprises du
monde entier.
Le développement du e-commerce, à la portée des entreprises de toutes tailles, met le client (individu ou entreprise) à
une portée de clic d’une entreprise très éloignée physiquement. Il n’a jamais été aussi facile de toucher une très grande
quantité de clients.
5. L’entreprise dans l’économie:
Les caractéristiques du système économique dans lequel l’entreprise est située vont profondément influencer cette
dernière. L’entreprise ne peut être isolée du régime économique dans lequel elle baigne.
Pour simplifier on oppose les nations économiques selon le régime de la propriété (libérale ou collectiviste) et selon le
niveau de développement.

A. L’ENTREPRISE EN ÉCONOMIE LIBÉRALE SE CARACTÉRISE PAR:


 la propriété privée des moyens de production.
 la liberté d’entreprise : chacun est libre de créer une entreprise
 la recherche du profit individuel.
 l’existence d’un marché où le prix est le mécanisme fondamental de l’activité économique.
 la concurrence.

b. L’entreprise en économie socialiste se caractérise par:


 la primauté de l’intérêt collectif : l’individuel est subordonné au général.
 la propriété collective des moyens de production. Les moyens de production sont la propriété de tous.
 l’Etat dirige l’économie, le marché n’existe pas et le niveau des échanges, les prix et les revenus sont fixés par
l’Etat.
 la planification autoritaire : l’administration définit les niveaux de tous les équilibres.
B. Environnement jurique
La plupart des opérationnels doivent gérer des contrats: responsables de site, vendeurs et responsables de
l’administration des ventes, acheteurs, responsables des services généraux, etc.
Les acheteurs sont certainement les acteurs qui ont le plus besoin de se former aux techniques juridiques:
✓ Ils doivent gérer une grande diversité de contrats : fournitures, biens d’investissements, prestations intellectuelles,
prestations sur le site,…
✓La direction juridique, lorsqu’elle existe, est naturellement plus proche de la fonction commerciale qui est
considérée comme le nerf de la guerre.

Présentation de l’environnement de l’entreprise


Notion de l’environnement et ses variantes
Selon R. DE BRUECKER (1995, P.26), « l’environnement de l’entreprise est défini par rapport à tout ce qui est situé en
dehors : la technologie, la nature des produits, les clients et les concurrents, les autres organisations, le climat politique et
économique, etc ».
L’entreprise est soumise à de nombreuses contraintes provenant de son milieu qu’elle ne maîtrise pas. « Son objectif
est de réduire cette incertitude ; par conséquent, elle se doit d’analyser et de comprendre son environnement » (J.R.
EDIGHOFFER 1998, P. 22).
Certains auteurs ont défini l’environnement de l’entreprise comme l’ensemble de facteurs physiques et sociaux
potentiellement pertinents pour l’établissement de la réalisation des objectifs de l’entreprise.
DESREUMEAUX (1992, P.115-116) a procédé à une typologie de l’environnement de l’entreprise en citant quatre
variantes:
 Environnement stable et aléatoire qui fait appel aux petites entreprises;
 Environnement stable et structuré qui fait appel aux grandes entreprises;
 Environnement instable qui fait appel à des entreprises flexibles et décentralisées;
 Environnement turbulent, hautement complexe qui fait appel à des entreprises de niveau de complexité analogue.
Bien avant, A. E. EMERY et E. L. TRIST (1965) ont distingué des types d’environnements allant de très calmes à très
perturbés. Pour eux, le plus complexe est l’environnement turbulent où seule une politique d’institutionnalisation peut
permettre l’émergence d’une solution.
Jusqu’aux années soixante, les organisations étaient considérées comme des systèmes fermés. L’intensification des
relations entre les entreprises a changé la donne. Ainsi l’évolution de l’environnement des entreprises est inéluctable.
S. TERREBERRY (1968) pense que l’environnement organisationnel devient de plus en plus turbulent.
CAMERON, KIM et WHETTEN (1987) définissent la turbulence par les changements auxquels est confrontée
l’organisation.
Ces changements sont significatifs, rapides et discontinus. I. ANSOFF (1979) a estimé que les turbulences stratégiques
font arriver des événements singuliers et inattendus qui résistent aux réponses de succès traditionnelles et qui, au résultat
final, ont un impact majeur sur les profits de l’entreprise.
L’environnement est un ensemble des actions que les entreprises doivent mettre en œuvre afin de réduire les menaces.
Ceci ne peut se faire sans la connaissance de l’environnement « spécifique » de l’entreprise. L’environnement « spécifique »
diffère de l’environnement général.
Il est constitué des éléments en réelle interaction avec l’entreprise. Selon M. PORTER (1985), « l’entreprise est au centre
des forces concurrentielles (clients, fournisseurs, entrants potentiels et les substituts possibles pour l’activité de l’entreprise) ».
Dans ce cas l’environnement « spécifique » représente l’environnement pertinent.
Le niveau d’étude de l’environnement de l’entreprise
Le macro-environnement de l’entreprise
Le macro-environnement représente le cadre juridique, la conjoncture économique, le contexte sociologique, le cadre
international et les évolutions techniques. Le macro-environnement s’impose à l’entreprise et détermine le cadre de son
activité.
Certains auteurs appellent ce niveau, l ’environnement général et le définissent comme un ensemble de facteurs
externes à la firme qui ont une influence sur ses opérations mais sur lesquels la firme exerce un faible contrôle (J. D.
THOMPSON, 1967). Il concerne généralement les aspects suivants : politique, juridique, économique et socio-culturelle.
Ces facteurs environnementaux conditionnent le niveau macro et le niveau méso environnement.
Il existe de nombreux facteurs clés de cet environnement qui ont des conséquences pour l’entreprise. Celle-ci doit les
connaître pour agir efficacement.
Par exemple, une entreprise qui décide de lancer un nouveau produit doit savoir que la demande future est fonction
de multiples facteurs.
L’intelligence économique est un ensemble de moyens mis en place afin de surveiller l’évolution de
l’environnement de l’entreprise. Elle se fonde sur la recherche et la collecte d’informations et est destinée à
aider l’entreprise dans la prise de décision
stratégique.
Exemples: veille concurrentielle (surveiller les concurrents), veille technologique, veille commerciale, veille
juridique, veille sociétale.
L’appellation Pestel liste les différents facteurs du macro-environnement qu’il est utile pour l’entreprise de
surveiller :
 Politique
 Economie
 Sociétal
 Technologique
 Environnement
 Loi

Quelques exemples de changements du macro-environnement et de réaction d’entreprises.


Domaine politique: Après 1990, la Chine s’ouvre et se développe fortement. Carrefour s’y implante donc
en 1995.
Domaine économique: Depuis les années 1990, des taux de chômage importants en Europe et une
certaine stagnation des revenus ont poussé au développement du Hard Discount.
Domaine sociétal: Les populations européennes vieillissent. Certains fabricants de téléphone ont donc lancé des
téléphones pour adultes. D’autres comme Casino, la livraison à domicile.
Domaine sociétal (2): Monoprix fait figure de pionnier dans le développement des produits équitables et bio,
afin de répondre aux attentes des consommateurs «bourgeois bohêmes » des centres villes.
Domaine technologique: Le développement des technologiques numériques poussent les fabricants à toujours
plus de convergence entre TV, ordinateur, magnétoscope, box internet (exemple de Free).
Domaine environnemental: L’augmentation des prix du pétrole pousse les constructeurs d’avion à développer
des avions plus légers et moins gourmands en carburant.
Domaine législatif: la possibilité pour les employés de travailler à domicile (en ligne) a entraîné une réduction
des dépenses des entreprises et, dans certaines situations, une augmentation de l'emploi.

La responsabilité sociale des entreprises (RSE)


 Une entreprise est socialement responsable si elle intègre volontairement des préoccupations sociales,
environnementales, et économiques dans ses activités et dans ses interactions avec les parties prenantes
 La RSE est apparue dans les années 1970 suite aux pressions d’associations de consommateurs,
environnementales et humanitaires.
• Une entreprise peut avoir intérêt à mettre en œuvre une telle politique afin de:
 répondre à certains nouveaux besoins des consommateurs : produits éthiques, bio, locaux, etc.
 développer une image positive et ainsi attirer les consommateurs mais aussi les meilleurs salariés.
 éviter des réglementations qui, sans RSE, seraient plus contraignantes.
Le micro-environnement de l’entreprise
Le micro-environnement ( ou l’environnement spécifique) est constitué de catégories d’acheteurs avec lesquelles
l’entreprise entretient des relations directes. Il constitue un moyen d’action sur lequel l’entreprise peut agir par sa
stratégie.
Il est composé des clients, des réseaux de distribution, des concurrents, des fournisseurs et des partenaires (parties
prenantes). La notion de l’environnement spécifique fait souvent intervenir la notion des parties intéressées ou
prenantes ; on désigne ainsi les personnes, les groupes et institutions sur qui les résultats obtenus par l’entreprise auront
des répercussions directes ou indirectes.
Depuis quelques décennies, nous assistons à des profondes mutations du système industriel et de nouveaux
paradigmes se révèlent : montée des services, information en réseaux, mondialisation de l’industrie, complexification des
processus technologiques. Ces évolutions ont fait naître une nouvelle approche : le méso- environnement.
Le micro environnement de l’entreprise est constitué par ses partenaires sur le marché. L’entreprise désirant
connaître son environnement spécifique doit apprécier les différents aspects le concernant. Cette étude de
l’environnement de l’entreprise spécifique constitue le contenu essentiel des études de marché réalisées par les
entreprises.
Exemple : le voyagiste nouvelles frontières.
• Fournisseurs : compagnies aériennes qui vendent des billets, hôtels à destination (prestataires de
service), loueurs de voiture.
• Clients : particuliers.
• Concurrents : Autres voyagistes, à savoir FRAM, voyageurs du monde, etc ...
• Distributeurs : agences de voyage

Les caractéristiques de l’entreprise et de son micro-environnement déterminent le pouvoir de marché de


l’entreprise.
Le pouvoir de marché mesure la capacité d’une entreprise à fixer des prix de vente supérieurs à ses coûts
unitaires. En d’autres termes, il mesure la capacité d’une entreprise à réaliser de la marge.
Le pouvoir de marché d’une entreprise est plus grand lorsque:
– La demande des consommateurs est moins sensible au prix de vente du bien (on dit parfois que la demande
est plus inélastique ou encore moins élastique).
– Lorsque le nombre de concurrents est faible (par exemple parce que les coûts fixes de production sont très
hauts).
– Lorsqu’elle produit des biens différenciés de ceux de ses concurrents (différentiation par la qualité, la
renommée, le service autour du produit, etc.). Cela atténue la concurrence en prix entre entreprises.
– Lorsque qu’il y a une forte concurrence sur le marché de ses fournisseurs. Elle peut alors acheter moins cher.
Le méso-environnement de l’entreprise
Le méso–environnement représente les caractéristiques du jeu concurrentiel dans le secteur. Un secteur d’activit ne se
trouve pas dans le même état selon les pays où l’on peut observer des différences au niveau de l’intensité de la demande. De
ce point de vue, dans une perspective d’internationalisation de son activité, l’entreprise ne peut se soustraire à l’analyse du
méso-environnement caractéristique du pays dans lequel elle envisage d’étendre son activité.
Le méso-environnement met en exergue les interrelations entre les chaînes transactionnelles : des modifications
peuvent entraîner des transformations dans d’autres secteurs tout en obligeant les entreprises qui y opèrent à adapter leur
comportement.
L’objectif de la méso-analyse est d’expliquer le fonctionnement du système productif à partir d’une méthode propre à
elle, différente de celle de la micro-économie et de la macro- économie. Il s’agira d’expliquer le comportement des agents du
système productif et de comprendre la stratégie des pouvoirs publics. La méso-analyse intègre mieux les « structures » et les
« stratégies » puisqu’ inspirée par l’analyse de système, elle suppose des effets de « feect backs » continuels. Une nouvelle
méso-analyse se singularise par les nouvelles tendances:
 l’hostilité à l’intervention des pouvoirs publics dans la vie économique ;
 l’utilisation des nouveaux outils : déréglementation ;
 les marchés contestables qui rendent mieux compte de la complexité des structures industrielles.

Il faut retenir à travers cette vision de l’environnement de l’entreprise que ce ne sont pas les effets directs ou
indirects qui importent. Après tout, une variable du macro-environnement peut avoir un effet direct sur l’organisation. Il
faudra considérer l’importance de l’impact et la capacité de modification de l’organisation.
Plus l’environnement de l’entreprise sera proche de l’organisation, plus l’organisation aura du pourvoir sur les
éléments de cet environnement (c’est la notion de l’environnement pertinent). Le pouvoir étant la capacité à amener un
élément à adopter un comportement qu’il n’aurait pas choisi spontanément.
En somme « l’environnement est l’ensemble de facteur socio – économiques qui influent sur la vie de l’entreprise : la
concurrence, l’Etat, la législation sociale, financière et commerciale ; les groupes de pression : lobbies, syndicats,
associations de consommateurs, etc. (A. SILEM, 1999, P. 265). En d’autres termes, ces composantes ne sont pas isolées,
elles s’imbriquent et forment un environnement à trois variables : domaine, acteur, force comme l’indique le schéma ci-
après:
Bibliographie:
https://www.cours-gratuit.com/cours-economie/cours-sur-l economie-
et-organisations-des-entreprises/startdown
https://www.tifawt.com/entreprenariat/environnement-de-lentreprise
https://www.amfiteatrueconomic.ro/RevistaDetalii_RO.aspx?Cod=46

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