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Introduction :
Exemple :
- Ressources Humaines
- Ressources financières
- Ressources matérielles
- Ressources technologiques
De même c’est une organisation qui évolue dans un environnement qui peut être tant-tôt
favorable, tant-tôt défavorable ainsi quel que soit l’environnement dans lequel elle évolue
ou les ressources dont elle dispose, l’entreprise par la voie de ses dirigeants est amenée à
prendre des décisions qui l’engage sur le long terme c’est ce que le nome “Stratégie“.
I- La notion de stratégie
A- Définition :
Étymologiquement le mot stratégie est emprunté à l’univers militaire qui signifie “l’art de
conduire une armée“.
Appliquée au monde de la gestion la stratégie, est l'acte de déterminer les finalités et les
objectifs fondamentaux à long terme de l'entreprise, de mettre en place les actions et
d'allouer les ressources nécessaires pour atteindre lesdites finalités selon Alfred
CHANDLER.
Selon Michael PORTER la stratégie est le développement d’une ligne d’ensemble qui
indique comment une entreprisse va entrer en lice contre ses concurrents, quels devraient
être ses objectifs et quelles mesures sont nécessaires pour atteindre ses objectifs, c’est
différentes définitions mettent en évidence la nécessité pour l’entreprise de prendre en
considération l’environnement dans laquelle elle évolue.
Par ailleurs cet environnement doit s’étendre aux sens larges qu’il s’agisse tant-tôt du
Macro-environnement, mais également de l’environnement concurrentiel comme le
souligne porter à travers son approche.
Cette prise en compte est un préambule nécessaire aux choix stratégique de l’entreprise
et une étape indispensable au processus mise en œuvre par celle-ci c’est la raison pour
laquelle il est coutumier de parler de démarche stratégique.
B- Le vocabulaire de la stratégie
- Macro-segmentation
- Micro-segmentation
La réflexion sur les choix stratégique va donc porter d’une part sur le choix du ou des
domaines d’activité stratégique (DAS) et d’autres part sur la manière de se comporter à
l’intérieur de ceux-ci.
Facteur clés de succès : les facteurs clés de succès sont les compétence, ressources ou
atout qui permettront à l’entreprise de réussir dans une activité, toute entreprise évoluant
dans un secteur donné se doit de les maitriser si elle veut survire (compétence distinctive,
savoir-faire).
Le degré de maitrise d’un facteur clés de succès peut conférer à l’entreprise un avantage
concurrentielle dans la mesure ou l’organisation disposera d’un petit + lui permettant de
tirer une meilleure position sur le marché.
C- La formation de la stratégie
Le choix d’un marché et des moyens nécessaire pour le conquérir est un acte préalable au
démarrage de l’activité.
Une stratégie peut très bien avoir été efficiente pendant un temps et du fait de l’évolution
qui peuvent être diverse (l’environnement, la croissance, la technologie), devenir
brutalement inadapté.
La vérification de sa pertinence peut entrainer sa remise en cause et le choix d’une
nouvelle stratégie.
Cette démarche implique ce que l’on nome diagnostic stratégique
Finalement, toute décisions stratégique amène l’entreprise à prendre des risques qu’elle
doit évaluer et contre lesquels il lui est difficile de se protéger, la spécificité du risque
stratégique et qu’il se renouvelle sans cesse.
De plus une stratégie réussie donne à l’entreprise un avantage temporaire, tandis qu’un
échec peut avoir des conséquences durables voir même définitif.
De plus la stratégie relève de la direction générale d’une entreprise elle est issue de la
rencontre entre le métier de l’entreprise et la mission que cette dernière c’est assigner, en
effet on entend par métier l’ensemble des ressources et compétence dont dispose une
entreprise et qui sont nécessaire à l’exercice compétitive de son activité.
La mission est sa raison d’être sa vocation, cette mission résulte à la fois des valeurs des
dirigeant, mais également des opposition des parties prenantes de l’entreprise les parties
prenantes peuvent être interne ou externe.
Il faut alors faire coïncider le métier et la mission afin de réduire l’écart existe entre les 2
Cet écart est noté Gap stratégique.
L’enjeux de toutes décisions stratégiques et faire coïncider mission et métier et par
conséquences réduire le Gap stratégique.
D- L’avantage concurrentielle
- Soit pratiquer des prix inférieurs de ceux de ses concurrents pour des avantages
équivalents.
- Soit fournir des avantages uniques pour lesquels les clients seront prêt à payer un
prix plus élevé.
PORTER distingue 2 stratégies dites générique car toute positions concurrentielles repose
sur l’une des 2 :
- La différenciation
L’avantage concurrentiel repose donc sur l’équilibre entre les couts, le prix, la rentabilité
et la pertinence de l’offre.
De même l’avantage concurrentiel s’appuie sur des sources de compétitivité ou sources
d’avantages compétitifs qui peuvent être des sources de facteur clés de succès, partager
par tous les concurrents compétitifs d’un DAS.
2- Les sources de l’avantage concurrentiel
- La dimension
- Les ressources
- L’innovation
En fonction des sources d’avantages compétitif dont dispose l’entreprise va s’orienter vers
l’une ou l’autre des alternatives à savoir la domination par les couts ou la différenciation.
A) La dimension
Les économies d’échelle : une entreprise réalise des économies d’échelle lorsqu’une
augmentation des quantités produite conduit à une diminution des couts unitaires.
L’entreprise peut répercuter la baisse des couts sur les prix proposé au consommateur ce
qui va dans le sens d’une domination par les couts.
La taille critique : la taille critique est le seuil que cherche à atteindre une entreprise afin
de ne pas souffrir d’un handicap concurrentiel.
B) Les ressources
Elles sont liées à des effets d’expérience qui améliore la productivité et permet une
augmentation du volume de la production à capacité égale.
Plus elle est forte plus les couts baisseront et par conséquent l’entreprise pourra utiliser
cette baisse
- L’absence d’effet sur la demande, sur les marchés ou le coefficient d’élasticité est
faible la baisse des prix peut être sans effet sur la demande.
- L’apparition d’une guerre des prix l’augmentation des volumes peut aussi générer
une guerre des prix qui empêchera l’entreprise d’amélioré la position
concurrentielle.
Une innovation est la mise en œuvre d’un produit ou d’un procédé nouveau ou
sensiblement amélioré, d’une méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode
organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise, de l’organisation du lieu de travail ou
les relations extérieur selon l’OCDE.
Une innovation peut être caractérisé par son degré, en effet on distingue l’innovation
incrémentale également appelé innovation d’amélioration qui consiste à l’amélioration
d’une offre déjà existante.
Pour PORTER, pour que l’entreprise bénéficie d’un avantage concurrentiel, elle doit aller
vers une innovation de rupture.
II- Le modèle LCAG, un outil d’analyse stratégique
A. Présentation
La phase centrale du modèle LCAG est celle relative de l’analyse stratégique. L’analyse
interne confronte les forces et faiblesse de l’entreprise. Elle ne doit pas se limiter au
capaciter productive et commerciale. Il convient en effet d’analyser tous les facteurs clé
de succès potentielle du segment viser.
L’analyse externe prend en compte le macroenvironnement de l’entreprise et les forces
concurrentielle qu’elle doit affronter. Ainsi une stratégie réussie permet de compenser ou
surmonter ses faiblesses d’optimiser ses forces de saisir les opportunités du marché et de
transformer les menaces en opportunité en développent les ressources adaptées.
B. Les limites
- Les marchés sur lesquels exerce les entreprises sont caractériser par une intensité
concurrentielle plus forte qui les oblige à être réactive afin de se différencier.
La stratégie réellement mise en œuvre n’est donc pas seulement le résultat de choix
stratégique délibérée, elle est le résultat de la rencontre entre la stratégie délibérée et la
stratégie émergente. Celle-ci peut être modifié par différente composante parmi lesquels
la composante temporelle, environnementale voir la composante organisationnelle.
Henry Mintzberg distingue les stratégies délibérées émanant d’une réflexion construite et
planifié des stratégies émergentes. Pour illustrer les stratégies émergentes il utilise la
métaphore du potier, selon Mintzberg, l’artisan fabrique sur son tour vase selon un
processus bien défini. Cependant un incident soudain à changer de style ou a modifié ses
plans. Sa production résulte d’un double processus, l’un voulue donc planifier et l’autre
émergent, il dit que pour l’entreprise la situation est identique.
Exercice : la direction de BENETEAU s’appuie sur trois axes d’analyse, la première l’analyse
du marché et de la concurrence, la deuxième l’analyse de la technologie et des outils de
production et troisième axes l’analyse de la production.
III- Les différents niveaux de stratégie
Le dirigeant choisie les DAS sur lesquelles il souhaite intervenir et va mobiliser les
ressources dont il dispose.
2- Définition de la stratégie
Dans cette partie stratégie le dirigeant relève les moyens à disposition de l’entreprise afin
d’adopter une position concurrentiel favorable.
Cela conduit à définir les orientations qui permettent l’utilisation optimale des ressources.
Il s’agit de mener quotidiennement au sein des différentes fonction les objectifs fixer
préalablement.
B- Les domaines d’intervention de la stratégie
1- La stratégie de positionnement
On qualifie cette stratégie de positionnement car l’entreprise occupe une place sur le
marché et se bat contre ses concurrents afin de gagner des parts de marchés.
A l’origine cette approche qualifié de volontariste s’appui sur les travaux de Joseph
SHUMPETER, il développe le concept de destruction créatrice selon lui le système
capitaliste évolue en permanence et ne pourra jamais demeurer dans un état stationnaire
les moteurs du système sont : l’innovation et le progrès technique.
HAMEL et PRAHALAD aborde la notion d’intention stratégique, selon eux l’origine de la
stratégie ne consiste plus à jouer aux mêmes jeux que les concurrents, mais faire évoluer
le jeu concurrentiel pour qu’il soit avantageux pour l’entreprise.
Ils vont jusqu’à démontrer que les entreprises performantes sont celle qui sont à l’origine
de la révolution stratégique à savoir des changements fondamentaux ayant pour objectif
de modifier le fonctionnement d’une industrie.
Trois phases sont dépeintes : Dans un 1er temps une innovation crée, un nouveau marché,
ensuite ce nouveau marché attire de nouveaux consommateurs et temps à réduire le taux
de croissance au marché existant, enfin l’innovation stratégique et le nouveau marché
qu’elle crée supplante l’ancien qui disparait.
Ainsi la stratégie de rupture conduit une entreprise à revoir les règles du jeu
concurrentiels en offrant une nouvelle valeur aux clients afin de créer ou d’étendre le
marché de manière avantageuse pour elle.
Chapitre 2 : Le diagnostic stratégique
A- L’analyse de l’environnement
a) Définition
- Le Micro-environnement qui regroupe les acteurs qui ont des intérêts dans la vie de
l’entreprise.
- Le Macro-environnement qui regroupe les éléments extérieurs à l’organisation
mais influence indirectement son activité.
Lorsqu’au sein d’une entreprise il y a plusieurs DAS elle doit prendre en considération
plusieurs environnement qui l’oblige à s’adapter.
b) Caractéristique de l’environnement
L’analyse du macro-environnement peut passer par l’outil PESTEL, il s’agit d’un schéma
permettant l’identification des éléments exerçant une influence sur l’activité d’une
entreprise (Politique, Économique, Socioculturel, Technologique, Écologique, Légal).
- Les technologies de bases : elles sont utilisées par un certain nombre d’acteurs du
marché et sont par conséquent tellement rependues qu’elles ne constituent plus un
facteur clés de succès.
- Les technologies clés : elles sont nécessaires à l’évolution sur un marché et ont un
impact majeur sur la position concurrentielle.
La technologie modifie les frontières entre les secteurs et les facteurs clés de succès en
ouvrant de nouvelles sources d’avantages concurrentielles.
Elle est un facteur de croissance et gain de part de marchés, mais elle peut être
étalements un facteur d’abandon.
La relation qui existe entre l’effort de recherche et la performance d’une technologie revêt
la forme d’un S comme indiquer dans le schéma.
Après un effort de recherche important et une fois la technologie maitrises, les progrès
marque une accélération rapide puis stagne.
Cette courbe et plus ou moins accentuer suivant les limites physiques de la technologie et
suivant la vitesse de diffusion.
Pour relancer la performance, il faut passer à une autre technologie ce qui se fait toujours
par une rupture.
Le passage d’une technologie a une autre permet de relancer le potentiel de croissance de
l’entreprise.
Schéma 2 : Le cycle de vie et technologie
1- L’analyse de PORTER
Au niveau des DAS, l’analyse porte essentiellement sur les concurrents de l’entreprise, il
évoque par ailleurs la notion d’environnement concurrentiel se décomposant en champs
de pression s’exerçant sur l’entreprise.
2- Les substitue, elles font référence aux entreprises évoluant sur le même marché,
mais proposant des produits ou des services différents.
5- Le pouvoir de négociation des clients, il est d’autant plus important que c’est
dernier parvienne à se mobiliser et à dénoncer les pratique des entreprises qu’il
juge abusive
6- Une 6ème peut-être ajouter, il s’agit des contraintes imposées par le pouvoir
réglementaire et l’état. Porter estime que l’état intervient en mettant des barrières
à l’entrée empêchant les entrants potentiels de pénétrer le marché
b- L’utilisation du modèle
A- La matrice BCG
Cette analyse proposée par le cabinet américain prend appui sur la coupe d’expérience et
cycle de vie du produit.
Le Boston consulting group par du constat qu’une entreprise diversifié ne peut limiter son
résonnement a la stratégie de chaque activité mais elle droit avoir une stratégie globale
afin de répartir ses ressources d’optimiser ses investissements et d’équilibrer ses flux de
liquidité.
La matrice BCG est un tableau a 2 dimension basée sur la notion de DAS pour chaque DAS
il est possible d’évaluer en abscisse l’intérêt su DAS mesuré par son taux de croissance
prévisionnelle et en ordonnée la position concurrentielle qui est indiqué par sa part de
marché relative (part de marché que je possède par rapport à mon principale concurrent)
En stratégie la matrice BCG est un outil d’analyse qui permet d’abord de prendre
conscience du positionnement de chaque produit.
Un portefeuille de produit est équilibré s’il est diversifié, en effet un produit vache à lait
est générateur de trésorerie, un produit vedette est consommateur d’investissement mais
peut s’autofinancer par les marges générées et un dilemme est couteux mais porteur
d’avenir.
La construction de la matrice BCG se heurte à des difficulté pratique, en effet le calcul des
parts de marché relative et des taux de croissance oblige à définir les frontières du marché
sur lequel on se situe.
Une mauvaise délimitation du secteur risques de conduire à sous évaluer ou à sur évaluer
sa position concurrentielle.
La matrice BCG apparait plus comme un outil d’aide à la réflexion (diagnostic) que comme
un outil de décisions stratégique.
L’entreprise dispose d’un certain nombre de ressources qui lui permettent de s’imposer
dans un environnement concurrentiel dans lequel elle évolue on distingue :
- Sa qualification
- L’expérience qui lui procure un certain savoir faire
B- Les compétences fondamentales et avantage concurrentielle (HAMEL et
PRAHALAD)
Elle évoque le fait que les ressources sous exploiter de la firme explique en partie sa
croissance, selon PENROSE l’entreprise est composée d’un ensemble de ressources on
distingue tout d’abord :
Pour PENROSE ses l’association des ces ressources aux compétences de l’entreprise qui va
permettre la réalisation de profit.
L’approche par les ressources et les compétence établie le fait que la stratégie et le
résultat d’un ajustement entre les ressources et compétence interne et l’environnement
dans le souci d’obtenir un avantage concurrentiel.
Contrairement au modèle LCAG dans lequel l’environnement détermine la stratégie la
théorie des ressources et compétence de PENROSE inverse le rapport et l’entreprise doit
exploiter ces compétences afin de façonner le contexte concurrentiel dans lequel elle
évolue.
C’est l’entreprise qui crée son environnement plus qu’elle ne le subit.
Chapitre 3 : Les modalités stratégiques
Introduction :
Dans la démarche stratégiques la phase de diagnostic conduit l’entreprise à faire des choix
il s’agit d’engager l’entreprise dans l’action stratégique en fonction des ressources et
compétences qui sont les siennes et en fonction de l’environnement dans lequel elle
évolue, de même cette dernière adoptera une stratégie en fonction d’un certain nombre
de facteur parmi lesquelles les aspirations du dirigeant ou le comportements des
concurrents avec lesquelles elle est en compétition, quoi qu’il en soit la firme devra
adopter une stratégie engante dans sa globalité de même lorsqu’elle intervient sur
plusieurs domine elle devra dans un premier temps identifier les différents domaine par la
voie de la segmentation stratégique et faire des choix stratégique au sein de ces différents
domaine.
I- L’équation stratégique
A- La segmentation stratégique
1- Principes
Une fois la segmentation stratégique décider et mise en œuvre, l’entreprise doit choisir
une stratégie pour cela il faut définir les frontières de chaque segment de la façon la plus
précise possible en effet chaque DAS est plus que centre de profit c’est également un lieu
ou l’entreprise doit affronter des concurrents qu’il faut identifier chaque segment, la
définition des segment ce fait en fonction,
De facteurs endogènes :
- Les ressources
- La structures des couts
- Les concurrents
- Le type de clientèle
- Les circuits de distribution
- Le positionnement géographique
La mise en œuvre dans chaque segment doit tenir compte de tous ces facteurs.
C’est en fonction de ces choix qu’il sera possible d’allouer les ressources, de fixer les
objectifs et de contrôler les performances.
Les stratégies entreprise sur chaque domaine d’activité doivent exploiter les synergies
existantes et dans la mesure du possible diffuser les compétences afin de crée de
nouvelles opportunités.
L’entreprise est amenée à faire des choix l’engageant dans sa globalité on parle de
stratégie de groupe également appeler stratégies d’ensemble ou également appeler
stratégie corporate l’objectif est de déterminer la composition et le management du
portefeuille d’activité de l’entreprise afin de maximiser la création globale de richesse de
l’entreprise.
Si l’entreprise décide de se diversifier c’est-à-dire de se développer hors de sont secteur
ou métier d’origine la question se pose alors de l’allocation des ressources entre le
différents marchés et l’équilibre de son portefeuille, en effet il faut veiller à ce que les
différentes activité concours équitablement à la réalisation de richesse produite afin de ne
pas être dépendante d’une seule d’entre elle, la composition de se portefeuille doit
assurer une meilleure profitabilité, ouvrir des perspective de croissance, créer des
synergies entre les différentes activité et minimiser les risques.
- De faire des choix entre les options possible dans chaque domaine
L’entreprise doit alors s’interroger sur les moyens de devenir compétitive sur un nouveau
marché ou un nouveau métier de même l’objectif d’une stratégie concurrentielle et de
construire un avantage concurrentielle durable afin de s’assurer une bonne position sur le
marché, selon PORTER un avantage concurrentiel durable se construit sur un différentiel
de cout ou une différentiation de son offre c’est la raison pour laquelle on parle de
domination globale par les couts et la différentiation.
II- Les stratégies concurrentielles
A- Principes
La stratégie de domination globale par les couts consiste a proposé une offre de qualité
comparable à son concurrent à un prix nettement inférieur à ceux-ci cela permet soit de
répercuter le baisse des couts sur les prix, soit de maintenir les prix pour accroitre ses
marges ou encore combinée les deux.
Cette alternative est fonction de la position relative de chaque concurrent soit on est
dominant soit on est dominé, et de la maturité du secteur.
Cette stratégie repose sur la maitrise de source d’avantage concurrentielle tel que l’effet
d’expérience, et la taille critique qui permet la réalisation d’économie d’échelle
B- La recherche du volume
Le principe de la domination globale par les couts consiste à diminuer les charges
variables cela nécessite d’investissement qui augmente les charges fixes, mais permet
d’augmenter les volume de production ou de la productivité.
Cette augmentation doit être suffisante pour aboutir à une baisse du coût unitaire de plus
l’augmentation des volumes améliore la capacité de négociation avec les fournisseurs
baissants ce fait les couts unitaires d’achats
A- Les risques
Les risques sont nombreux lorsqu’on met en place la stratégie de domination globale par
les couts on a
- Les risques liés à l’effet d’expérience la baisse des prix doit générer une
augmentation de la demande ce qui doit générer une croissance du secteur, cela
oblige l’entreprise à lancer régulièrement des produits nouveaux cela jusqu’à la
saturation du marché ou s’intensifiera la concurrence ; il lui faudra veiller à ce que
le cout n’augmente pas trop sans quoi la stratégie ne pourra plus être mener à
bien.
- Les risques liés aux variations de la demande les investissements engager rende
l’entreprise sensible aux variations de la demande ou a une mauvaise évaluation
de celle-ci. L’obligation de vendre en quantité augmente la dépendance de
l’entreprise à l’égard de la demande.
Les difficultés liées à la taille provoquent des rigidités.
- Les risques liés à l’environnement cette stratégie de domination par les couts sont
fortement soumis aux aléas de l’environnement.
Pour mener de façon efficiente une stratégie de domination par les couts l’entreprise doit
respecter certaines conditions :
Les stratégies de couts sont plus favorables avec des clients très sensible aux prix
l’élasticité par rapport à la demande et forte et une demande relativement
standardisée elle von de pair avec la recherche de la taille critique pour réaliser des
économies d’échelle et crée des barrières à l’entrée obligeant les nouveaux entrant à
une stratégie agressive et couteuse.
A- La différentiation
1- Les caractéristiques de la différentiation
a- Principes
Pour M. PORTER la différentiation hors cout « vise à crée quelque chose qui soit ressentie
comme unique au niveau du secteur ». Cette différentiation peur porter sur l’image de
marque du produit, sur une innovation de produit ou de distribution ou une innovation
organisationnelle.
La différentiation cherche à construire un avantage autres que le prix, l’objectif de la
différentiation est de fidéliser les clients et de lui faire accepter d’un sur prix pour
bénéficier de l’avantage sur le quelle porte la différentiation.
Pour rencontrer le succès escompter cette stratégie doit offrir une différentiation
convaincante pour le client rentable pour l’entreprise et défendable vis-à-vis des
concurrents.
b- Compétences nécessaires
Une stratégie de différentiation génère un surcout et doit être inférieur au surprix que l’on
peut pratiquer cela induit des compétences d’organisations, de connaissances,
d’anticipation des besoins de la clientèle et surtout des talents de communication.