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Introduction du module
Objectifs d’apprentissage
Plan du module
A : Recueillir de l'information sur les lois et les règlements qui s'appliquent au métier en matière de santé et
de sécurité au travail
•A1. Distinguer les caractéristiques du cadre réglementaire en matière de santé et sécurité
Lois et règlements du travail
•Les obligations de l’employeur :
Comites d’hygiènes et de sécurité
Les moyens de protection individuels et collectifs
Hygiène et salubrité
•A2. Distinguer les droits et les responsabilités du salarié en matière de santé et de sécurité
Les droits du salarié au regard de :
Lois et Règlements du travail
Régime Marocain de santé et de sécurité au travail
Bureau International du Travail (BIT)
•Les responsabilités du salarié au regard de :
La règlementation du travail en santé et sécurité
B : Identifier les dangers potentiels
La règlementation et leurs
en protection effets sur la santé et la sécurité
de l’environnement
Objectifs
Ce que vous devez savoir et savoir faire à la fin du chapitre.
Se situer
Evaluer vos savoirs existants pour mieux identifier les compétences nécessitant
un effort d’apprentissage plus important.
Découverte
Prenez la responsabilité de votre propre apprentissage et participer activement
utilisant vos capacités d’observation et d’analyse grâce aux activités de
découverte proposées au début de chaque chapitre
Apports théoriques
Ils vous apportent les savoirs et savoirs faire fondamentaux que vous devez
maitriser à l’issue du module.
Consolidation
Les exercices de consolidation, vous permettent de vérifier que vous avez en
effet bien retenu les informations clés et que vous savez aisément les mettre en
pratique de manière autonome.
A retenir
Ce sont les éléments de competence sur lesquels vous serez évaluer pour
l’obtention de votre dipôme.
2 3 4 5
6 7 8 9 10
Introduction du module
Assurer une protection des leurs employés et de leurs installations et garantir ainsi
la pérennité de leur entreprise.
Faire face aux pressions économiques (coût des accidents de travail), juridique
(engagement de la responsabilité de l’entreprise) ou encore médiatique.
Cette section fera une introduction, d’une part, aux textes de lois, normes et standards
marocains, et d’autre part, elle donnera un aperçu des différentes conventions internationales
ratifiées par le Maroc. Les responsabilités civile et pénale des employés et de l’employeur
seront également brièvement abordées, sachant qu’elles sont traitées en détail dans le code du
travail.
Les textes de lois marocains traitant de la santé et la sécurité au travail sont nombreux et
diversifiés. Certains sont relativement anciens et datent de 1914 (Dahir du 3 chaoual 1332 (25 août
1914) portant réglementation des établissements insalubres, incommodes ou dangereux), tandis que
d’autres sont plus récents.
Article 31 : « L’état, les établissements publics et collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous
les moyens disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur
permettant de jouir du droit : aux soins de santé, à la protection sociale, à la couverture médicale et à la
solidarité mutualiste ou organisée parl’Etat, à une éducation moderne accessible et de qualité, ... ».
Article 71 : « Sont du domaine de la loi, outre les matières qui lui sont expressément dévolues par
d’autres articles de la constitution : les principes et règles du système de santé, les relations de travail,
la sécurité sociale, les accidents de travail et les maladies professionnelles, le régime des banques,
des sociétés d’assurances et des mutuelles, … »
La convention n° 155 de l’OIT sur la sécurité et la santé des travailleurs et le milieu du travail (1950),
la convention n° 161 sur les services de santé au travail (1958) et la convention n° 187 sur le cadre
promotionnel pour la sécurité et la santé au travail (2006), constituent un ensemble de textes visant à
renforcer la protection de la sécurité et de la santé à tous les travailleurs sur leur lieu de travail.
(Extrait des lignes directrices)
La convention n° 155 s’applique à tous les travailleurs dans les branches d’activité
économique couvertes, sauf exclusion justifiée par un État. Selon cette convention le terme
santé, en relation avec le travail, ne vise pas seulement l’absence de maladie ou
d’infirmité ; il inclut aussi les élément physiques et mentaux affectant la santé directement
liés à la sécurité et à l’hygiène du travail (art 3-e-). (Extrait des lignes directrices)
Au titre des mesures destinées à donner effet à la politique mention- née, l’autorité où les
autorités compétentes devront progressivement assurer les fonctions suivantes :
(a) la conception, l’essai, le choix, le remplacement, l’installation, l’aménagement,
l’utilisation et l’entretien des composantes matérielles du travail (lieux de travail, milieu
de travail, outils, machines et matériels, substances et agents chimiques, physiques et
biologiques, procédés de travail);
(b) les liens qui existent entre les composantes matérielles du travail et les personnes qui
exécutent ou supervisent le travail ainsi que l’adaptation des machines, des matériels, du
temps de travail, de l’organisation du travail et des procédés de travail aux capacités
physiques et mentales des travailleurs ;
(c) la formation et la formation complémentaire nécessaire, les qualifications et la
motivation des personnes qui interviennent, à un titre ou à un autre, pour que des niveaux de
sécurité et d’hygiène suffisants soient atteints ;
(d) la communication et la coopération au niveau du groupe de travail et de l’entreprise et à
tous les autres niveaux appropriésjusqu’au niveau national inclus ;
(e) la protection des travailleurs et de leurs représentants contre toutes mesures
disciplinaires consécutives à des actions effectuées par eux à bon droit conformément à la
politique visée à l’article 4 ci-dessus.
Article 11: Au titre des mesures destinées à donner effet à la politique mentionnée ci-dessus,
l’autorité où les autorités compétentes devront progressivement assurer les fonctions suivantes :
◾ (b) la détermination des procédés de travail qui doivent être inter- dits, limités
ou soumis à l’autorisation ou au contrôle de l’autorité ou des autorités
compétentes, ainsi que la détermination des substances et des agents auxquels
toute exposition doit être interdite, limitée ou soumise à l’autorisation ou au
contrôle de l’autorité ou des autorités compétentes; les risques pour la santé qui
sont causés par exposition simultanée à plusieurs substances ou agents doivent
être pris en considération;
Responsabilité pénale
Responsabilité civile
L’employeur est civilement responsable des dommages à autrui causés par sa faute ou par la
faute des personnes dont il répond.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles sont pris en charge selon un
système d’indemnisation spécial qui prévoit une réparation non intégrale et forfaitaire.
Important
Annexe 1
Quiz Réglementation
Test_Réglementati
on
II. La sécurité Industrielle est-elle un outil de développement de l’entreprise
« C’est une mentalité, une forme de pensée, elle dépend dans une collectivité humaine de chacun
d’entre nous »
Hypothèse:
Coûts direct
Coûts indirect
Lorsque c’est possible, des mesures devraient être prises pour éliminer ou
minimiser la dépendance aux EPI pour assurer la protection du personnel contre les
dangers en milieu de travail.
Documenter l’évaluation des risques et les EPI exigés pour les tâches planifiées
dans le Plan d’Action Sécurisé d’Évaluation des Risques .
S’assurer que les EPI sont en nombre suffisant sur site pour éviter des ruptures de
stock.
S’assurer que tous les employés confirment une compréhension de la formation sur
les EPI avant d’être autorisés à utiliser l’équipement.
S’assurer que tous les employés peuvent confirmer leur capacité à inspecter leurs
EPI pour garantir qu’il est en parfaite condition.
S’assurer que tous les employés peuvent stocker leur EPI de telle sorte que leurs
intégrités ne soient pas impactées.
Un kit des EPI basique exigé pour les sites de construction consiste en un casque, une
paire de lunettes de protection, des chaussures de sécurité, des gants, une protection
auditive et un vêtement de travail réfléchissant sauf si le Plan d’Action Sécurisé
d’Évaluation des Risques du site en question le juge autrement.
Protection de la tête
Management de la Porter un casqueTableau
approuvé 2 : Norme
lorsqu’on minimale
travaille des EPI
dans des zones désignées EPI obligatoire, ce ci comprend la
construction/ soudure lors de l'utilisation des masques de soudage.
Management du Les casques de protection devraient répondre aux normes EN 397, ANSI Z89.1 pour le type I ou le
Projet et employés type II, la classe G (général) ou la classe E (électrique) seulement.
Les casques de conducteur (classe C) et Les casquettes antichocs ne sont pas approuvés pour la
protection de la tête pour un usage général.
Les électriciens et autres qui pourraient être exposés à des courants de plus de 2000 volts devraient être
limités seulement à des casques de protection classe E.
Lorsque les lunettes de prescription ne répondent pas aux exigences de sécurité, un individu devrait
porter des lunettes de protection équivalentes sur ses verres de prescription (c-à-d, les lunettes et les
lunettes de plongées ANSI Z-87.1).
La protection des yeux est obligatoire pour l'équipement mobile s’il ne dispose pas d'une cabine
fermée.
Selon les conditions spécifiques et / ou les risques de la tâche, les lunettes de sécurité spécifiques telles que les
lunettes scellées pourraient être nécessaires pour assurer le niveau de protection approprié. Le projet HASAP
et la SPA miée à la tache devraient être utilisés pour définir les conditions dans lesquelles les lunettes de
protection spéciale et les lunettes scellées devraient être portées
Employés Les employés à proximité d’autres effectuant des tâches de travail devraient porter la même protection des
yeux que celle portée par la personne qui effectue le travail (par exemple, un écran facial, des lunettes (y
compris les lunettes utilisées pour la coupe et le brûlage).
Les employés ayant Les lentilles de contact peuvent être portées avec des lunettes de protection. Toutefois, certains clients ont
besoin de lentilles une politique qui interdise l'utilisation des lentilles de contact sur leurs sites. La Direction du site est
de contact (avec responsable de définir et d'appliquer une politique en matière d’utilisation de lentilles de contact sur site si
contrôl de la nécessaire.
direction) Les Lentille de contact souples et perméables au gaz sont actuellement autorisées à être portées avec une
protection respiratoire. Cependant, les lentilles non-perméables au gaz /rigides ne sont pas autorisées à être
portées avec une protection respiratoire. Cela doit être appliqué par la direction.
Employés exécutant Porter un écran facial pour fournir une protection contre les particules volantes, les projections de liquide
des tâches qui ou de brouillards dans l'air.
exigent une Les écrans faciaux devraient se conformer aux normes (ANSI Z-87.1, 1989 or équivalent) devraient
protection faciale être portés en plus des lunettes de sécurité un écran facial ne protège que le visage et les yeux des
objets d'impact direct, et une protection supplémentaire devrait être portée avec un écran facial en
effectuant les autres tâches qui impliquent des dangers sur le visage et/ou yeux...
Les tâches qui pourraient nécessiter l'utilisation d'un écran facial comprennent :
Referez-vous à HSEP 13,2 Vêtements de Protection contre les produits chimiques, lunettes et
protrction faciale contre les produits chimiques.
Remarque : Un écran facial porté avec des lunettes de sécurité de base ne pourrait pas fournir le niveau
approprié de protection dans les situations où les particules emportées par le vent sont présentes.
Employés exécutant Porter des lunettes de protection pour brûlure lorsqu'un flambeau oxy-combustible est utilisé pour couper
des opérations de ou brûler afin de garantir une protection contre les rayonnements lumineux qui présentent des dangers pour
découpe ou de les yeux.
brûlage Le verre filtrant numéro 5 est considéré comme adéquat pour les activités de coupe à la torche de
routine.
Reportez-vous aux lentilles avec filtres pour la protection contre les rayonnements lumineux (voir
HSEP 13.1f2)
Employés exécutant Porter un masque de soudage avec une lentille à filtrage numéro 10 ombré ou plus sombre pour fournir une
des soudures à l’arc protection contre les rayonnements lumineux qui peuvent endommager les yeux.
Porter des lunettes de sécurité approuvée avec protection latéral et un casque lorsque vous portez un
masque de soudage afin d’assurer une protection contre les débris de soudure lorsque le capot est soulevé
ou lorsque vous travaillez les mains en haut.
Un masque de soudage avec une fenêtre "Flip up" et une lentille claire secondaire devraient être
utilisée pour fournir une plus grande protection au soudeur.
Referez-vous aux lentilles avec filtre contre les rayonnements lumineux (se référer à HSEP 13.1f2)
Supervision, HSE, Procéder à une évaluation des risques pour les zones où le personnel pourrait être exposé à des risques liés
Employés exécutant aux lasers.
des tâches avec ou à Le personnel devrait être formé et comprend les risques liés au laser. Cette formation doit être
proximité de lasers documentée.
S'assurer que les zones de travail où les lasers sont utilisés ayant des affichages d'avertissement du
laser.
Protection des pieds et des jambes
Direction de la Porter des chaussures de sécurité lors de l'exécution des tâches dans les zones où il y a un
construction / du risque de blessures aux pieds.
projet et Toutes les chaussures de sécurité, à l'exception des bottes en caoutchouc, devraient
employés être fabriquées de cuir et doivent être d’une hauteur de tige de 2 pouces au-dessus de
la cheville du porteur ou plus, et a un talon défini. Le talon doit être conçu par le
fabricant.
Les chaussures de sécurité (EN ISO 20345, la norme ASTM F2413, ou équivalent)
devraient être portées par tous les travailleurs dans l'environnement de la construction
ou dans des zones où il y a un risque de blessures de pieds dus à une chute, ou a des
objets tranchants ou lorsque les pieds de l'employé sont exposés à des risques
électriques.
Direction de la Porter des chaussures à usage spécial (résistant à l'écrasement, résistant aux produits
construction / du chimiques, résistant à la perforation, et diélectriques) lors de l'exécution des tâches avec une
projet et exposition potentielle à de tels dangers.
employés Ces chaussures à usage spécial seront fournies au travailleur par l'employeur.
Employés Porter une protection supplémentaire des jambes et des pieds comprend un protecteur
métatarsien, un protège-tibia, des jambières de cuir, lors de l'exécution des tâches avec un
risque potentiel de blessures de pieds ou des jambes (par exemple le travail impliquant des
marteaux-piqueurs, des pilons de sol, des tronçonneuses).
Direction de la Porter des chaussures à usage spécial (résistant à l'écrasement, résistant aux produits
construction / du chimiques, résistant à la perforation, et diélectriques) lors de l'exécution des tâches avec une
projet et exposition potentielle à de tels dangers.
employés Ces chaussures à usage spécial seront fournies au travailleur par l'employeur.
Employés Porter une protection supplémentaire des jambes et des pieds comprend un protecteur
métatarsien, un protège-tibia, des jambières de cuir, lors de l'exécution des tâches avec un
risque potentiel de blessures de pieds ou des jambes (par exemple le travail impliquant des
marteaux-piqueurs, des pilons de sol, des tronçonneuses).
Tous les Les gants appropriés pour la tâche, devraient être portés à 100% du temps sur site et les
employés autres endroits désignés du projet. Les types spécifiques de gants requis pour la tâche seront
listés dans la SPA. Cela comprend les visiteurs et tout en marchant sur site.
Vu qu'il est nécessaire de porter un casque et des chaussures de sécurité les gants doivent
être portés lorsque les mains sont exposées à l'absorption de substances nocives, aux
coupures, aux écorchures, aux piqûres, aux risques biologiques, aux brûlures chimiques, aux
brûlures thermiques, et à la température extrême.
Un indice de coupe minimum de 3 est nécessaire pour tous les gants portés sur le site (voir la
figure ci-dessous)
Employés Porter une protection de la main qui est appropriée pour la tâche.
La protection des mains est nécessaire pour toute tâche où il y a une possibilité de
contact avec les produits chimiques, les coupures / éclats ou écorchures, ou de
contact avec des températures extrêmes. Il est important que la tâche soit évaluée
et les gants appropriés utilisés pour le travail effectué.
Employés Porter des manches ou poignets avant-bras quand il y a un danger potentiel pour les
poignets et les bras.
Tenue de travail et vêtements
Tous les Porter des vêtements appropriés pour l'environnement de travail et la tâche à accomplir
employés (voir HSEP 13.1f3 pour les exigences et les lignes directrices spécifiques aux vêtements
de travail). Les vêtements/gilets réfléchissants de haute visibilité doivent être portés par
tous les travailleurs dans le milieu de construction. Le HASAP spécifique au projet devrait
définir clairement cette exigence de PPE.
Les vêtements à manches longues jusqu’au poignet devraient être portés en tout
temps.
Les vêtements amples ou effilochés, les cheveux longs, les cravates, les bagues, les
bijoux, etc. ne doivent pas être portés autour de machines en mouvement ou
d'autres zones où ils peuvent emmêlés.
Les Gilets de haute visibilité ou les combinaisons sont obligatoires et doivent être
maintenus fermés lorsqu'ils sont portés.
Les gilets réfléchissants de haute visibilité sont également nécessaires pour les
autres travaux qui placent le personnel, comme les signaleurs, les gréeurs, les
équipes d'enquête, etc., à proximité de l'équipement mobile
Protection auditive
Une protection auditive devra être portée lorsque l’exposition au bruit dépasse les 85
DBA, suivant la norme CFR de conservation auditive.
Embouts auditifs en silicone, conformes à la norme 89/686 EEC.
Tous les
employés
Cache-oreilles en conformité avec 89/686 EEC.
Les équipements de protection collective (EPC) sont des dispositifs techniques qui isolent un danger des
personnes potentielles exposées à ce même danger. Le recours à un EPC protège toute personne se
trouvant à proximité du danger. C’est une grande différence qui le distingue d’un équipement de protection
individuelle, lequel n’est destiné qu’à protéger individuellement le travailleur qui le porte contre des
dommages.
La fonction principale des équipements de protection collective consiste à réduire à un niveau acceptable les
risques auxquels les travailleurs sont exposés.
Les équipements de protection collective ont une ou plusieurs des fonctions suivantes:
•éviter l’accès à une zone de danger: veiller à ce que des personnes ou des parties du corps (les
mains, par exemple) ne puissent se trouver à un endroit dangereux;
•recueillir les matériaux, éléments et liquides projetés;
•réduire les émissions de bruit, de rayonnement, de produits dangereux, de poussière, de gaz, …
•éliminer le danger avant que la zone de danger soit atteinte.
Par exemple: les capots de protection des parties mobiles des machines, les enceintes de confinement des
sources de bruit, les garde-corps bordant les échafaudages et les installations d’aspiration de substances
dangereuses.
Le plus important est que les travailleurs reçoivent les instructions et formations nécessaires pour utiliser
de manière correcte et en toute sécurité les équipements de protection collective mis en place au sein de
l’entreprise. Ce n’est qu’à cette condition que la sécurité dans l’environnement de travail pourra s’améliorer
et qu’il sera possible de réduire le nombre d’accidents de travail et de situations dangereuses.
Test_Mesures de
prévention individuelle e
V. les règles élémentaires de sécurité au regard de la personne
Quelques Définitions
Danger : C’est tout ce qui peut causer un préjudice, au détriment de la santé ou de la sécurité
d’une personne, ou entraîner des dommages sur un bien, un équipement ou l’environnement, ou
une combinaison de ces éléments
Risque : est la possibilité ou la probabilité qu’un danger entraîne réellement des blessures ou une
maladie ou cause des dommages aux biens, à l’équipement ou à l’environnement, avec une
indication de la gravité potentielle, y compris d’éventuelles conséquences à long terme
Incident : C’est un événement, généralement non souhaité, aléatoire et fortuit, qui entraîne des
dommages vis-à-vis des biens ou de l’environnement
Action corrective : Action visant à éliminer la cause ou les causes d'une non-conformité
détectée ou autre situation indésirable. L’action corrective est réalisée pour éviter la
réapparition d'un événement.
Action préventive : Action visant à éliminer la cause ou les causes d'une non-conformité
potentielle ou d'une autre situation potentielle indésirable. L’action préventive est
entreprise pour empêcher l'occurrence
Les travaux en hauteur débutent lorsque le travailleur risque de chuter d’une hauteur !
La réglementation ne donne pas de définition du travail en hauteur. C’est à l’employeur de
rechercher l’existence d’un risque de chute de hauteur lors de l’évaluation des risques
Pour prévenir les risques liés aux travaux en hauteur, il faut appliquer les consignes suivantes :
Les accidents de travail qui font l’objet d’une enquête révèlent que 40 % de accidents de la
manutention sont liés au décrochage de la charge :
Pour prévenir les risques liés aux opérations de levage, il faut appliquer les consignes
suivantes :
Un engin de chantier ou engin de génie civil est un engin utilisé sur les chantiers
pour effectuer différents travaux de terrassement. Il en existe de différentes
sortes : Grue, Bétonnière, Pelle hydraulique, Niveleuse, Camion, etc
Pour prévenir les risques liés aux engins de chantier, il faut appliquer les consignes suivantes :
Les engiins de
chantier Test
Quelques règles
4. Les excavations
Pour prévenir les risques liés aux excavations, il faut appliquer les
consignes suivantes :
Excavations Test
5. Les espaces confinés
Les travaux avec l’électricité présentent le risque de chocs électriques. Ceux-ci peuvent
résulter en :
Pour prévenir les risques liés aux travaux électriques, il faut appliquer les consignes
suivantes :
Test Travaux
electrique
7. Les sources d’énergie
Électrique
Pneumatique
Mécanique
Hydraulique
Chimique
Pour prévenir les risques liés aux sources d’énergie, il faut appliquer les consignes
suivantes :
Cadenassage test
8. Les produits chimiques
Les produits chimiques contiennent des produits qui risquent de blesser ou d’altérer la
santé des travailleurs. Par exemple :
les explosifs;
Pour prévenir les risques liés aux produits chimiques, il faut appliquer les consignes
suivantes :
Apprendre à lire les étiquettes
Quiz Les produits chimiques
Matières
dangereuses test
9. La conduite
Un constat :
D’après les analyses des accidents / incidents, 8 sur 11 sont liés directement au
comportement humain !
Chaque année, 3.500 personnes sont tuées sur nos routes et plus de 100.000 autres sont
blessées, soit une moyenne de 9 morts et 320 blessés par jour !
Pour prévenir les risques liés à la conduite, il faut appliquer les quelques consignes pratiques :
Je suis piéton :
J’utilise les trottoirs, espaces réservés aux piétons pour marcher
Je suis usager de deux roues :
Je porte mon casque de protection
Equipement
mobile conduite Document
VI. les règles élémentaires d’hygiène
Le respect des règles d'hygiène est essentiel dans la vie courante mais
plus encore dans le travail ou l’exposition aux toxiques chimiques et
contaminants biologiques est plus intense et prolongée : les mesures
d’hygiène au travail sont assez simples à mettre en œuvre, permettent de
limiter les risques d'apparition de maladies professionnelles et doivent
précéder et accompagner les recours aux équipements de protection
individuelle et aux installations de protection collective. De plus, l’hygiène
au travail, la propreté des locaux reflètent l’image de marque de
l'établissement...
L’utilisation de produits sans cesse plus nombreux et variés dans tous les
secteurs industriels, artisanaux, agricoles, expose la plupart des
travailleurs à des risques de toxicité aigue ou chronique, par voie
respiratoire, cutanée ou digestive. En effet, selon la nature des activités
professionnelles et des comportements d’hygiène au travail, les
travailleurs peuvent être exposés aux produits chimiques et biologiques
ou radioactifs par plusieurs voies d'accès :
2. les règles élémentaires d’hygiène
L’inhalation de fumées et poussières minérales (silice, composés de
plomb et d’autres métaux, fibres ...) ou organiques ou d'endotoxines
présentes dans l'atmosphère, provoque l’apparition de pathologies
respiratoires aigues ou chroniques et de cancers pulmonaires avérée
depuis longtemps dans les usines et sur les chantiers, dans les mines et
autres travaux souterrains ou dans les établissements agricoles ou
d’élevage.
Les affections respiratoires peuvent être dues aussi aux moisissures et aux
microbes qui colonisent l'eau des systèmes de climatisation et
d'humidification de l'air des locaux de travail, par pulvérisation d'eau
formant des aérosols de gouttelettes libérées des réservoirs d'eau
contaminée. La longue cohabitation de plusieurs personnes dans des
bureaux, les salles des établissements hospitaliers, crèches, maisons de
retraite, dans les magasins, les véhicules de transport en commun .., une
aération des locaux défectueuse, entrainent une pollution de l’air
importante : les maladies respiratoires dues aux virus et bactéries
aéroportés se propagent alors aisément, notamment lors des
éternuements et de la toux des personnes malades.
Le contact cutané ou projection oculaire avec des agents toxiques
entraine principalement des irritations, des démangeaisons (prurit),
des sensations de brûlure, des fissures, desquamations et des
crevasses, lésions plus au moins importantes de l'épiderme et par
réaction inflammatoire au niveau du derme, des dermatites de contact
allergique (urticaire et eczéma) dues aux substances allergènes
présentes sur les plans ou équipements de travail et les vêtements.
Règles d'hygiène
Document
VII. les règles élémentaires d’ergonomie
VII.1 Posture de travail
L'ergonomie est l'étude scientifique des conditions de travail,
particulièrement des interfaces hommes-machines. Les
ergonomes contribuent à la conception et à l'évaluation des
tâches, des machines et des outils, des produits, des
environnements et des systèmes organisationnels en vue de les
rendre compatibles avec les besoins économiques de l'entreprise
et les compétences et les limites physiologiques et psychologiques
de leur personnel.
Plusieurs maladies
professionnelles sont
dues entre autres à une
mauvaise ergonomie au
poste de travail.
les règles
élémentaires d’ergonomie Docum
VIII. les outils de communication utiles à la mise en œuvre des
consignes de prévention
VII.1 Les pictogrammes
Les pictogrammes et les panneaux signalétiques peuvent indiquer un
DANGER, une OBLIGATION, une INTERDICTION ou une issue de SECOURS.
Chaque symbole possède une forme et une couleur particulière de
manière à être facilement reconnaissable. Voici la signification du code
couleur en vigueur :
Le jaune pour signaler un avertissement.
Le rouge pour signaler une interdiction.
Le bleu pour signaler une obligation.
Le vert pour une situation de sauvetage ou de secours.
VII.2 Les fiches signalétiques
• Les interdictions
• Les Obligations
• Les secours
VII.3 notes d’instructions
La liste qui suit présente différents types d’EPI, les principaux risques
qu’ils préviennent, quelques critères de sélection ainsi que les
principales dispositions qui sont à considérer dans le choix et
l’utilisation de ces équipements.
Les casques de sécurité :
Les Protecteurs oculaires ou visières :
Anti-bruit jetable Anti-bruit non jetable bouchons moulés anti-bruit Casque anti-bruit
Protection antichute
Test_Equipement
de protection Individuel
Equipement de
protection Collective
X. Le protocole d’intervention en cas d’accident
PROTEGER
Avant toute intervention et afin d’éviter tout « sur accident », il convient
de : NUMEROS D’URGENCE
1. SE protéger
2. Protéger LA VICTIME 15 - POMPIER
3. Protéger LES PERSONNES AUX ALENTOURS 150 – Ambulance /
Pompiers
ALERTER Pour tout problème de
secours, accident, incendie,
protection des biens et des
La chaîne de secours ne peut fonctionner sans son premier maillon, personnes.
l’agent qui protège et qui donne l’alerte. Prévenir le secouriste de
l’entreprise ou les autres collègues.
19- POLICE
TRANSMETTRE LES INFORMATIONS 177- GENDARMERIE
ROYALE
1. S’identifier : nom, numéro de téléphone. Pour tout problème de sécurité ou
2. Nature du problème : malaise, brûlure, accident de la circulation… d’ordre publique.
3. Préciser les risques éventuels : incendie, produits chimiques…
4. Localisation précise de l’événement : adresse exacte, repères
visuels… 05 37 68 64 64
5. Nombre de personnes concernées. 08 01 00 01 80
6. Description de l’état de chaque victime. CENTRE ANTIPOISON
7. Premières mesures prises et gestes effectués.
8. NE PAS RACCROCHER LE PREMIER : attendre les
instructions du service
05 22 98 98 98
SOS Médecins Maroc
SECOURIR
Les gestes premiers secours doivent être pratiqués par un
secouriste. Dans tous les cas, quelques principes simples sont à
connaître de tous comme :
Il existe trois types d’hémorragie : externe, interne et des orifices naturels. Dans tous les cas,
même si la vie du blessé ne paraît pas être en danger, la personne doit être vue par un
médecin.
A titre indicatif
• Les hémorragies externes sont le plus souvent dues à un traumatisme.
• Les hémorragies internes sont gravissimes car le sang coule à l’intérieur du corps et elles
ne se voient pas. Le blessé présente les signes suivants : sueurs, pâleur, pouls rapide, soif…
• Lors d’hémorragies des orifices naturels, le sang s’évacue par l’anus, par la bouche, par le
vagin ou par la vessie. Si ces hémorragies font suite à un traumatisme, c’est souvent un
problème d’ordre chirurgical. Hors traumatisme, ces hémorragies sont le signal d’appel
d’une maladie grave.
Mettez vos bras sous les siens, positionnez un poing fermé, un peu en
dessous du creux de son estomac, paume vers le sol et englobez votre poing
avec votre autre main.
Exercez une pression sèche vers vous et vers le haut et répétez cette
manœuvre 5 fois si le corps étranger n’est pas sorti
Donnez-lui cinq claques dans le dos entre les deux omoplates avec le plat de
la main ouverte.
En cas d’échec, placez votre main sur le dos du bébé et retournez-le tête
basse. Comprimez sur le devant du thorax, au milieu de la poitrine avec deux
doigts, dans la partie inférieure du sternum 5 fois également 89
L’inconscience
En attendant l’arrivée des secours, il est impératif de mettre en Position Latérale de Sécurité
toute personne, enfant ou adulte, inconsciente. Cela évite la chute de la langue vers arrière et
permet d’évacuer les régurgitations, le sang et les vomissements vers l’extérieur. Cette position
évite donc l’étouffement et la mort de la victime.
90
Les plaies
Une victime présente une plaie unique ou multiple qui est grave car : elle est localisée à la
poitrine, au ventre, à l’œil, à la face ou bien est déchiquetée (morsure), profonde provoquée
par un objet tranchant (couteau, cutter…) ou un projectile
Si la plaie est simple, lavez vous les mains et la plaie à l’eau et au savon. Désinfectez la plaie
avec un antiseptique puis protégez la avec un pansement.
Surveillez la plaie pendant les jours suivants, si elle devient rouge, chaude ou douloureuse,
consultez votre médecin.
A titre indicatif
Les douleurs thoraciques correspondent à deux grandes catégories d’urgence :
• Les urgences cardiaques : la douleur d’origine cardiaque, par exemple, est décrite par le
malade comme une sensation d’étau qui enserre sa poitrine au milieu. Elle peut atteindre le
bras, l’épaule et parfois la mâchoire. La personne est très angoissée, pâle et peut avoir des
nausées.
• Les urgences respiratoires : la douleur respiratoire est le plus souvent présente sur un
côté de la cage thoracique. Elle peut être grave si elle est accompagnée de gêne respiratoire
ou de malaise ainsi que de crachats de sang.
92
Les brûlures
La gravité des brûlures dépend de leur localisation, de leur étendue, de leur profondeur et
de leur cause. Le traitement des brûlures chez l’enfant est avant tout préventif.
A titre indicatif
Les brûlures sont dites graves si elles sont étendues (cloque ou ensemble de cloques
supérieure à la moitié de la paume de la main de la victime), si elles touchent certaine
parties du corps (visage, orifices ou creux naturel ), ou si elles concernent un nourrisson. La
gravité immédiate dépend de la détresse que l’importance de la brûlure peut provoquer.
94
L’arrêt cardiaque chez les enfants
Il nécessite des gestes d’extrême urgence qui se pratiquent sur toute personne inconsciente,
qui réagit pas et qui ne respire pas. Appelez ou faites appeler le plus vite possible les
pompiers (15).
15
Même technique mais en utilisant le talon d’une main, et en effectuant 30
compressions thoraciques en alternance avec 2 insufflations par le bouche-
à-bouche à la fréquence de 100 par minutes.
Si vous êtes seul alertez les secours après avoir effectué 5 cycles de 30 / 2
95
Les fractures
Un os est cassé dans la plupart des cas suite à une chute ou un coup violent. Selon le type de
fracture, les secours pourront être appelés en urgence. Il est important de ne pas mobiliser
un membre fracturé en attendant les secours.
A titre indicatif
Il y a certainement fracture si : un craquement est entendu, il existe une douleur localisée, le
membre est déformé, une impotence totale est constatée. Les complications peuvent être
nombreuses : risque infectieux pour les fractures ouvertes, lésions des nerfs, des muscles et
des vaisseaux. Une fracture ouverte (on remarque une plaie au niveau de la déformation du
membre atteint) est une fracture grave car il risque d’y avoir une infection importante.
96
• Composition de la trousse de premiers soins
Le contenu de la trousse de secours n’est imposé par aucune loi. Il doit être en bon
état et les produits ne doivent pas avoir dépassé leur date de péremption ou être
vides.
Nom de l’entreprise :
Département :
Du au année
Heure : Département :
Signature du secouriste :
Heure : Département :
Signature du secouriste :
REGISTRE DES AC C IDENTS,
PREMIERS SOINS ETPREMIERS SEC OURS
Date : Nom de la personne secourue : Fonction :
Heure : Département :
Signature du secouriste :
Heure : Département :
Signature du secouriste :
les techniques et gestes élémentaires de survie
DEFINITION
Conduite à tenir :
2. PROTEGER
Quand cela est possible, supprimer immediatement et de facon permanente les dangers environnants
pour proteger l’action du sauveteur, la victime et ls autres personnes, notamment du suraccident.
delimiter clairement, largement et visiblement la zone de danger et empecher toute intrusion dans cette
zone.
pour realiser la protection, utiliser tous les moyens materiels dont on peut disposer et s’assurer
si besoin du concours de toute personne apte qui pourrait apporter une aide dans la mise en œuvre de
cette protection
3.Dégager d’urgence la victime de la zone de danger en toute
sécurité
Saisir solidement la victime, par exemple par les poignets ou les chevilles, la tirer sur
le sol, quelle que soit sa position, jusqu’à ce qu’elle soit en lieu sur
DEGAGEMENT
D’URGENCE:
TRACTION PAR LES
CHEVILLES
DEGAGEMENT D’URGENCE:
TRACTION PAR LES POIGNETS
Assurer une surveillance permanente de la zone de danger ou les risques non contrôles
persistent et y empêcher toute personne de pénétrer dans cette zone jusqu’à l’arrivée des
secours spécialises.
Dans cette situation, le sauveteur doit en priorité assurer sa securite et celle des témoins en
attendant l’arrivée des secours.
CAS PARTICULIER
Protection d’un accident de la route
Allumer Ses Feux De Détresse Des Que L’on Est En Vue D’un Accident Et Ralentir.
Garer Son Véhicule, Si Possible Apres Le Lieu De L’accident, Sur La Bande D’arrêt
D’urgence Si Elle Existe.
Veiller A Faire Descendre Immédiatement Tous Les Occupants De Son Véhicule Et Les
Mettre En Securite Sur Le Bas-côté Ou Derrière Les Glissières De Securite, Si Elles Existent.
Hors de l’entreprise
- le SAMU (15) : pour un problème urgent de santé ou un
avis médical (une douleur dans la poitrine, signes de
l’AVC, …)
- les sapeurs pompiers (18) pour une autre demande de
secours.
- le 112 : numéro d'appel européen des services de
secours, mis en place afin que toute personne en Europe puisse contacter les secours.
Comment ?
Choisir, si possible, la personne la plus apte à déclencher l’alerte à l’aide d’un téléphone portable ou à
défaut d’un téléphone fixe.
Consignes complémentaires :
• Demander à la personne qui va alerter les secours de revenir rendre compte au SST.
• Envoyer une personne pour accueillir les secours et organiser leur accès sur le lieu de l’accident, au
plus près de la victime.
• Dans tous les cas, suivre les consignes données par les secours.
Quiz Intervention en cas d’accident
Test_Intervention
en cas d’accident
XI. La qualité en secteur Bâtiment
a. définition
Un organisme axé sur la qualité favorise une culture se traduisant par un comportement, des
attitudes, des activités et des processus qui fournissent de la valeur par la satisfaction des
besoins et attentes des clients et autres parties intéressées pertinentes. La qualité des produits
et services d’un organisme est déterminée par la capacité à satisfaire les clients et par
l’impact prévu et imprévu sur les parties intéressées pertinentes. La qualité des produits et
services inclut non seulement leur fonction et performances prévues, mais aussi la valeur et le
bénéfice perçus par le client.
o Si le client perçoit un produit (service) comme égal ou supérieur à celui qu’il attend, alors: le client est
satisfait ou très satisfait.
o Si le client perçoit un produit (service) comme inférieur à celui qu’il attend, alors il y a insatisfaction
(déception).
c. La Qualité dans l’entreprise
2) Une qualité conçue/ une qualité réalisée, Pour une entreprise, la qualité est le résultat d’un mécanisme
en deux temps: qualité conçue: les spécifications de la conception doivent correspondre aux attentes du
client transmises par le marketing; qualité réalisée: le produit réalisé doit respecter exactement les
spécifications de conception.
Selon la norme ISO9001, les caractéristiques d’un produit peuvent être physiques (mécaniques,
électriques, chimiques, biologiques), sensorielles (odeur, toucher, goût, aspect visuel, sonorité),
fonctionnelles…temporelles (donc relatives à des aspects comme la fiabilité, la durabilité, la
maintenabilité…) ou ergonomiques (relatives à la sécurité des personnes).
Les principales caractéristiques d’un produit, en particulier d’un produit durable, peuvent être classées en
8 catégories qu’il appelle les huit dimensions de la qualité d’un produit.
La performance
Les accessoires
La Fiabilité (Reliabilty)
La conformité (Le respect des spécifications)
La durabilité (La durée de vie du produit)
La maintenabilité: La remise en état du produit
L’esthétique
La qualité perçue (Publicité)
• Le temps: cette dimension traite du temps d’attente du client pendant les étapes de son parcours dans
l’entreprise.
• La promptitude: cette seconde dimension concerne le respect des délais;
• La complétude: elle est liée au respect de la commande et donc savoir si le client a obtenu ce qu’il
espérait;
• La courtoisie: cette dimension fait référence à l’amabilité, au respect, à la politesse, et à la
considération du personnel en contact;
• La cohérence: nous partons ici du principe que les clients doivent être servis de la même façon dans
une même situation;
• L’accessibilité: elle est liée aux horaires d’ouverture, à l’accès internet, à sa localisation, aux accès
physique (pour personnel à mobilité réduite, stationnement), etc.
• L’exactitude: cette dimension expose l’idée que le service doit être réalisé avec succès dès la première
fois.
• La réaction: cette dernière correspond à la réactivité du personnel dans le temps, face à une situation
inattendue.
d. La Qualité, historique et évolution
Depuis les années 1960, la qualité dans les entreprises n’a cessé d’évoluer, emportant avec elle la
nécessaire évolution des référentiels et en tout premier lieu le référentiel ISO 9001. La Figure 1
illustre l’évolution de la qualité. Dans les années 1960, ce sont les entreprises liées à l’industrie qui
s’intéressent à la qualité et au contrôle qualité des produits. Ainsi, la pratique de la qualité se
borne à réaliser les contrôles sur le ou les produits finis. C’était au client de démontrer l’éventuelle
non-qualité du produit acheté.
Dans les années 1980, le contrôle qualité devient de l’assurance qualité. La notion de qualité ne
considère plus seulement le produit mais tout le processus et la chaîne de fabrication qui doivent
assurer la conformité du produit. Des mesures et des preuves de la qualité du produit sont
recueillies sur la chaîne de production. C’est à l’entreprise de démontrer la qualité du produit à
son client.
Début les années 2000, l’assurance qualité qui se pratiquait uniquement sur la chaîne de
production est dorénavant managée, gérée, améliorée sous forme d’un système de management. Le
produit mais aussi les services conçus et fournis par l’organisme sont mis sous la responsabilité du
système de management. L’organisme doit assurer la conformité des produits et services mais aussi
satisfaire le client et en apporter la preuve.
En 2015, le système de management s’étend non plus seulement aux clients, mais à toutes les
parties intéressées pertinentes de l’organisme, qui forment l’écosystème de l’organisation. On gère,
modifie, améliore le système de management de la qualité placé sous la responsabilité de la
direction, à l’aide des risques et opportunités identifiés et jugés pertinents pour l’organisme en
tenant compte du contexte, des enjeux et de toutes les parties intéressées pertinentes pour
l’organisme.
En 2022, la qualité intégrera-t-elle l’internet des objets connectés et des produits et services
associés, créant ainsi un système de management des objets connectés et interconnectés ? Ces
objets, envoyant des informations sur leur état de fonctionnement, sur leur façon d’être utilisés par
les humains ou par d’autres objets intelligents avec lesquels ils sont connectés, ne nous obligeront-
ils pas alors à manager encore plus subtilement la qualité de ces systèmes intelligents?
Évolution de la notion de qualité ainsi que des référentiels normatifs associés depuis
les années 1960
e. La Qualité, Démarche
1- L’ENGAGEMENT DE LA DIRECTION
- VOULOIR et SAVOIR "POURQUOI" une telle démarche ?
- LE FAIRE SAVOIR A SON PERSONNEL
- MONTRER L’EXEMPLE, SE DONNER LES MOYENS pour une telle démarche
Exemple
La fiabilité peut apparaître comme un élément clé de différenciation sur certains marches
concurrentiels.
L’accessibilité (proximité géographique, horaires d’ouvertures…) permet de faire la différence entre
commerçants.
b. Qualité et différenciation
La qualité comme source de différenciation du produit (service) est liée à la rentabilité.
c. Qualité et coûts
La qualité comme source de diminution des coûts est liée à la rentabilité.
- Les enjeux économiques
a. CNQi: toutes les dépenses résultant du fait que le produit n’est pas conforme aux spécifications
(Les rebuts, les retouches,…).
b. CNQe: ce sont des coûts détectés à l’extérieur de l’entreprise, chez le client (remboursements,
les pénalités…les pertes de clientèle).
En général, la non-qualité externe coûte plus cher que la non-qualité interne car plus tôt le produit
non-conforme est détecté, moins il coûte à l’entreprise.
Modèle de Crosby
La qualité = la conformité aux exigences
Modèle de Carr
Selon Carr (1992), les dépenses de la non qualité sont définies dans trois catégories:
- Le coût de la conformité,
- Le coût de la non-conformité,
- Le coût d’occasions perdues;
Modèle ABC
Le coût de la non qualité se focalise sur les processus au lieu de se porté sur le produit ou le
service.
Ce modèle fait appel à l’utilisation des logiciels bien spécialisées tel que IDEF (the computer-
aided manufacturing integrated program definition methodology) ce qui fait que son utilisation
est spécifiques aux experts.
Il représente tout ce que l’on dépense pour assurer un niveau de qualité conforme aux
spécifications. Il est la somme de coûts d’évaluation (ou de détection) et de prévention.
CE: les dépenses engages pour vérifier la conformité des produits aux spécifications (contrôles,
inspections pour la recherche des défauts).
CP: Ce sont les coûts associés aux activités de prévention des défauts du produit (réalisation des
audits, analyse et diagnostic des défauts)
Le COQ est la somme des dépenses supplémentaires engagées dans les entreprises pour corriger et
prévenir des dysfonctionnements. C'est le coût de l'imperfection et de la prévention.
- Les enjeux humains et sociaux
La qualité du produit comprend des enjeux humains car elle contribute à la sécurité ainsi qu’à la
protection des consommateurs comme des travailleurs.
La qualité présente également des enjeux sociaux car, elle permet une amelioration du bien-être
des individus grâce à une meilleure adequation des produits et services à leurs attentes.
a. La sécurité du produit
Elle est une des dimensions de la qualité et fait l’objet de réglementations et de normes rendues par
fois obligatoires.
Il existe plusieurs types de sécurité:
la sécurité relative au produit composante de la qualité du produit,
la sécurité des installations et systèmes qui renvoie au domaine de la sûreté de fonctionnement
FMDS;
la sécurité au travail souvent associée à l’hygiène et la santé au travail (ISO45001)
b. L’environnement
Un produit conçu et réalisé en conformité aux spécifications ne doit pas avoir de conséquences
négatives sur la qualité de l’environnement (qualité de l’air, del’eau, etc.)ni provoquer de bruits et
autres nuisances.
c. Qualité/ sécurité/ environnement(QSE)
Les trois thèmes qualité, environnement et sécurité sont liés. Ils ont notamment en commun la
prévention de dysfonctionnements: de non-conformités (qualité); de pollutions (environnement);
d’accidents (sécurité).
2. Spécificités du secteur BTP
a. Démarche
La gestion de la qualité est l'affaire de tous, mais c'est d'abord un choix, un état d'esprit, une
politique d'entreprise, une philosophie voulue et recherchée. C'est l'implication, l'émanation et
par la même la motivation de tous qui permettra d'aboutir à la qualité maîtrisée.
Un chantier ne peut pas être arrêté pour des raisons d'analyse de la qualité, d'un besoin de suivi de
chantier ou de mesure à mettre en place pour diminuer le risque d'accident sur le chantier.
La diversité des démarches qualité du chantier et de gestion des risques fait généralement appel à
des compétences variées d'expertise BTP.
b. Le cycle de la Qualité
c. Documentation de la qualité
Cahier des charges: document qui prescrit les exigences auxquelles doit se conformer chaque phase de
la réalisation.
CCAG, CCAP/ CCTG, CCTP: documents qui traitant respectivement de l’aspect administrative et
technique des travaux.
Schéma directeur de la qualité: document qui énonce les dispositions prises par le maître d’ouvrage ou
son représentant pour assurer le contrôle extérieur.
Le principe de base est simple, pour comprendre, il faut voir. C’est pour cela que tous
ces outils sont des outils graphiques.
2. Les principes de la Qualité
Les « Principes de management de la qualité » peuvent être vus comme un ensemble de valeurs, de
règles et de normes. Ils sont considérées comme justes et susceptibles de servir de base au
management de la qualité. Aussi ces principes sont applicables dans la globalité de l’organisation. De
plus, il est possible de s’inspirer des ces 7 principes de management Qualité pour renforcer la
performance de l’entreprise. De même, cela peut se faire avec ou sans certification ou référentiel.
C’est pourquoi les principes de management de la qualité, peuvent servir pour manager un
organisme selon les principes “Qualité”.
Enfin, l’ISO/TC176 est le groupe de travail international qui veille à la cohérence et la mise à jour de
7 principes de la qualité
XIII. Les normes et les références du secteur BTP
1. IMANOR
• Administré par un conseil d’administration composé des secteur public et privé et de la société
civile
C’est en 1987 que la première version a été éditée, et la série des normes ISO 9000 comprenait alors
les normes : • ISO 8402 • ISO 9000 • ISO 9004 • ISO 9001 / 9002 / 9003
Entre les normes ISO 9001,9002 et 9003, il n’y a pas de différence de sujet traité, mais une limitation
du domaine certifié.
En 2000, la série de normes ISO 9000 a subi une importante refonte visant à simplifier leur
application et à les orienter sur le principe de management par les processus.
l'ISO 8402 « Management de la qualité et assurance de la qualité — Vocabulaire » est intégrée dans
l'ISO 9000:2000 qui la remplace.
les normes ISO 9001, 9002 et 9003 sont remplacées par la version unique de la norme ISO
9001:2000.
les normes ISO 9004-1, 9004-2, 9004-3 et 9004-4 sont remplacées par l'unique ISO 9004:2000.
En 2002, la norme ISO 19011 apparaît et remplace les normes ISO 10011-1, 10011-2 et 10011-3 ainsi
que les ISO 14010, 14011, 14012. Elle fournit les lignes directrices pour l'audit des systèmes de
management de la qualité et de management environnemental.
La nouvelle version de 2015, remanie le référentiel dont la dernière révision datait de 2008, pour
l’adapter aux défis du contexte économique actuel.
les essais de contrôle sont exécutés à l'initiative de l'utilisateur et sont contradictoires, le producteur
étant tenu informé de tout contrôle pour qu'il puisse assister, s'il le désire, aux prélèvements, aux
essais sur béton frais et à la confection des éprouvettes.
• Plan d’échantillonnage : Lorsque l'on procède à des essais de contrôle à la livraison, le volume particulier
de béton, appelé lot, doit être défini, par exemple : une gâchée ou une charge; le béton fourni pour
chaque étage d'un bâtiment…
• Fréquence minimale des prélèvements: Cas des Bétons à propriétés spécifiées (BPS)Un contrôle au
début de chantier, ensuite 1 prélèvement tous les 200 m3 avec un minimum d’1 prélèvement par semaine.
Cas des Bétons à composition prescrite (BCP)Un contrôle au début de chantier, ensuite 1 prélèvement tous
les 100 m3 avec un minimum d’1 prélèvement par semaine.
• Consistance à la livraison: A la livraison tout ajout d’adjuvant dans le camion-malaxeur doit être
enregistré sur le bon de livraison. La partie qui requiert cet ajout est responsable des conséquences.
• Température du béton: La température du béton frais ne doit pas être inférieure à 5 C au moment de la
livraison. Dans le cas où une exigence relative à une autre température maximum ou minimum du béton
frais est nécessaire, elles doivent être spécifiées ainsi que les tolérances.
Conclusion
BPE = BPS;
BCP étude de composition détaillée, si spécification uniquement du dosage en ciment alors BCPN;
L’entreprise est responsable du choix de la classe d’exposition,
Augmentation des contrôles et des résistances moyennes.
Exercice Qualité -
Partie 1
XIV. Le Développement Durable
Définition
2. Les défis d’aujourd’hui
Le Maroc fait partie des pays « faible émetteur de G.E.S. » mais qui subissent les effets
des changements climatiques dans leur diversité, dans leur intensité et dans leur
occurrence.
… ET AU MAROC ?
Un réchauffement moyen global sur tout le
Allongement de la durée du nombre
territoire estimé autour de 1°C ;
de jours consécutifs sans pluies durant
Un maximum de réchauffement de 1.4 °C pour
la saison pluvieuse (Septembre-Avril)
la région Sud-est du Maroc ;
de 15 jours ;
Tendance à la hausse des températures
Baisse des précipitions durant cette
minimales et maximales ;
saison pluvieuse de l’ordre de 23 mm
Progression des vagues de chaleur au
en moyenne.
détriment des vagues de froid.
Températures Sécheresses
1960 - 2000 1976 - 2006
C’est l’absence de consommation d’énergie résultant des MEE, elle ne peut donc pas être mesurée
directement. Pour l’évaluer, on compare les consommations avant et après l’implantation des MEE
dans des conditions équivalentes.
Exemple : La consommation initiale était de kWh/an avec une superficie de plancher climatisé de 50
m². Après l’implantation de la mesure d’économie d’énergie la consommation est de kWh/an. Quelle
est l’économie d’énergie obtenue en sachant que pour la période de suivi, la surface climatisée est
passée de 50m² à 75m² ?
Choisissez la bonne réponse :
- 500 kWh/an ?
0 kWh/an ?
4500 kWh/an ?
XIV.2.2. Introduction à l’efficacité énergétique dans le bâtiment
1. Les enjeux de l’efficacité énergétique dans le BA
- L’amélioration de l’efficacité énergétique est semblable à un
approvisionnement à une source d’énergie bon marché
produite grâce à un investissement rentable et avec un
retour rapide (quelques mois à 5 ans). Les barrages sont
amortis en 20 ans et plus.
- Au plan national, l’amélioration de l’efficacité énergétique
conserve les ressources énergétiques et accroit les balances
de paiement.
- Au plan social, l’amélioration de l’efficacité énergétique
rend disponible une partie de la demande déjà produite. Ce
qui permet une distribution d’énergie plus équitable et à
faible coût : (Ex: Afrique)
- L’efficacité énergétique interagit avec l’économie, le social et
l’environnement ; elle est vivable, viable et équitable.
Spécificité du BATIMENT:
Les principales étapes restent les mêmes pour le bâtiment et l’industrie. La différence d’approche réside
dans la définition du système consommateur d’énergie ainsi que dans les catégories d’équipements en jeu.
Le bâtiment comprend essentiellement des systèmes d’accompagnement de la mission principale
(mécanique du bâtiment ou équipement technique du bâtiment) :
Les systèmes de production de froid
Les systèmes de ventilation
L’éclairage
Les pompes et forces motrices
Etc.
XV. Les Normes Marocaine relatives au DD dans la
construction
IMANOR
1. Construction durable dans le bâtiment
Construire durable:
Tout au long de leur cycle de vie, les bâtiments sont responsables, dans le monde, de 40 % des
émissions de CO2, de 40 % de la consommation des ressources naturelles et de 40 % des déchets
générés. Le secteur a aussi des impacts importants en termes sociaux (santé, sécurité, qualité de vie) et
économiques (emploi, productivité, lien entre développement et besoin en infrastructures, corruption).
Dans une approche globale des impacts environnementaux des constructions, il est important de
prendre en compte toutes les phases du cycle de vie de ces dernières, c'est à dire leur conception, leur
réalisation, leur utilisation et leur déconstruction en fin de vie.
Représentation
schématique du
cycle de vie d'une
construction
Au Maroc, plusieurs initiatives ont été prises ces dernières années pour la labellisation des bâtiments.
Aussi, la mise en place d’une réglementation acoustique et thermique au Maroc est de nature à
renforcer ces initiatives.
Au niveau institutionnel, beaucoup d’organismes se préoccupent de ces questions et les intègrent dans
leurs stratégies et plans d’action.
Le processus d’amélioration se poursuit pour assurer l’atteinte des objectifs déterminés au niveau de la
Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD).
Un bâtiment devrait assurer, sans aucune consommation d’énergie, un confort au moins équivalent à
celui régnant à l’extérieur.
Suivant la conception, la consommation varie énormément : Un indice souvent utilisé pour comparer
la consommation d’énergie des bâtiments est l’Indice de Dépense d’Énergie, ou IDE. On obtient cet
indice en divisant la consommation annuelle d’énergie totale (de tous les agents énergétiques)
exprimée en MJ (ou en kWh) par la surface brute de plancher chauffé (murs inclus).
Besoins de l’occupant
• Confort : état de bien-être général.
• Qualité de l’air : Absence de pollution.
• Aération : Assurer un environnement intérieur confortable.
Isolation thermique
Qualité d’isolant thermique :
• Résistance au feu.
• Résistance mécanique (traction et compression).
• Étanchéité à l’air. - Résistance à la diffusion de vapeur d’eau.
• Faible absorption d’eau par immersion, par flottaison et par diffusion.
• Stabilité dimensionnelle et comportement à la chaleur.
• Qualités acoustiques.
• Prix.
Types d’isolants :
Aération
L’aération influence au moins quatre domaines de la
physique des bâtiments :
- La qualité de l’air et en conséquence la santé des
occupants ;
- Les déperditions de chaleur, donc la consommation
d’énergie ;
- Les problèmes de condensation interne et
superficielle, donc la durabilité du bâtiment ;
- Le confort thermique, notamment les courants d’air.
Les chaudières
Une pompe à chaleur (PAC) est une machine thermique permettant d’utiliser de l’énergie mécanique
(pompes à compresseur) ou thermique (pompes à absorption) pour soutirer de la chaleur à basse
température d’un milieu (environnement par exemple) dit “source froide” et de la restituer à une
température plus élevée, la rendant utilisable pour les besoins domestiques (chauffage et eau chaude).
La pompe à chaleur peut être réversible pour fournir de la chaleur en hiver et du froid en été : On
distingue trois types d’unités, en fonction de la nature des milieux concernés par l’échange thermique,
air ou eau (air/air, air/eau ou eau/eau).
Le solaire thermique
Les panneaux solaires thermiques : Le panneau solaire thermique consiste à capter la chaleur du soleil
pour produire de l’eau chaude ou du chauffage. Ces panneaux sont plus répandus, car ils sont plus
basiques.
Le panneau solaire thermique est constitué d’un capteur de chaleur, cette chaleur captée sera
transmise au fluide caloporteur situé dans des tubes. Ces tubes dirigent le fluide vers un système de
gestion et de répartition de l’énergie thermique solaire.
Principes du
solaire
thermique
Principes de
fonctionnement
d’un capteur
solaire
Les composants d’un système chauffage solaire pour l’ECS sont illustrés sur le graphe ci-après :
L’éclairage
Quelques notions :
Flux lumineux : On appelle flux lumineux la quantité totale de lumière émise par une source
lumineuse dans toutes les directions de l’espace. Il s’exprime en lumens (symbole : lm).
Éclairement : L’éclairement est le rapport entre le flux lumineux reçu par un élément de la surface et
l’aire de cet élément. Il est exprimé en lux (symbole : lx) ou lumen/m2 (lm/m2 ).
L’indice de rendu des couleurs (IRC) : Cet indice définit l’aptitude d’une lampe à nous faire distinguer
toutes les couleurs. Il est mesuré sur une échelle de 0 (médiocre) à 100 (parfait). Une source
caractérisée par un bon indice de rendu des couleurs émet une lumière contenant toutes les couleurs
(donc toutes les longueurs d’onde) du spectre visible, restituant ainsi la couleur réelle des objets. A
contrario, une source monochromatique émet une lumière ne contenant qu’une seule couleur (une
seule longueur d’onde) et a un IRC voisin de zéro.
Exemple d’indices de rendu des couleurs
- Lumière du jour : 100.
- Lampe à incandescence (classique et halogène) : ~ 100.
- Lampe fluorescente (en général) : de 60 à 95.
- Lampe au sodium haute pression (éclairage routier à tendance monochromatique, exemple même
de source lumineuse à mauvais indice de rendu des couleurs) : < 25.
Le rôle de la GTB est d’assurer l’équilibre entre le confort humain désiré – qui doit être MAXIMAL, et
l’énergie utilisée pour obtenir ce but – qui doit être MINIMAL ! La gestion technique des équipements
permet : - La détection et la gestion des alarmes ; - La mesure, l’acquisition et le conditionnement des
données ; - La détection et l’enregistrement des évènements et des changements d’états ; -
L’automatisation d’actions ; - L’action à distance par télégestion. Le domaine d’application concerne
plusieurs aspects : - Le confort : chauffage, ventilation, climatisation, éclairage, stores électriques, ... -
La sécurité : contrôle d’accès, synthèses incendie, vidéo-surveillance, ... - Les énergies : électricité, gaz,
eau, eau glycolée, vapeur, ... - La gestion des lots techniques : tableaux divisionnaires, synthèses
ascenseurs, plomberie, - Arrosage, ...
4. Intégration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments
Nouveaux bâtiments
Les défis restent encore nombreux pour atteindre les objectifs de l’EE dans le secteur :
Exercices Qualité -
partie 2