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Marketing industriel
Etude de cas : OCP Maroc
Charif Merzouk
Abdelaali Toufga
Janvier 2013
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Remerciements :
Avant d entamer ce rapport, nous profitons de l occasion pour remercier tout d abord notre
professeur Mr SIDMOU pour sa générosité en matière de formation et d encadrement.
Nous tenons à remercier également notre professeur en méthodologie de recherche Mme
HIND HORMAT ALLAH, de nous avoir incité à travailler en mettant à notre disposition ses
expériences et son savoir en matière de recherche et rédaction académique.
Figures n°6 : schéma des intervenants en cas d accompagnement des clients B to B .28
Figures n°10 : Les critères de décision utilisés en fonction des phases de la décision selon Moller 39
Figures n°12 : Fonctions de l entreprise associées aux différents rôles dans le processus d achat 45
Figures n°13 : Les différents rôles selon le risque commercial et la complexité technique 46
Figures n° 16 : Chiffres d affaires réalisés par les fournisseurs de l OCP entre 2003 et 2005 .57
Figures n°18 : Chiffres d affaires réalisés par les fournisseurs de l OCP entre 2003 et 2005 ..57
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Sommaire
Introduction
Partie conceptuelle : Le marketing industriel
CHAPITRE 1 : le fondement du Marketing industriel
A. Définition du Marketing industriel.
B. Caractéristiques du Marketing industriel.
Conclusion.
Webographie et Bibliographie
Tables de matières.
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Introduction :
Ce qui a été précédemment sur l esprit marketing, sur la démarche marketing, sur les
notions essentielles de segmentation, de positionnement ou de marketing-mix, s applique
tout aussi bien aux marchés de grande consommation, mais les besoins, les motivations, les
processus de décision sont différents dans les entreprises. Certes, elles sont faites
d individus qui sont les mêmes que l on retrouve sur les marchés de grande consommation,
mais ils n achètent pas pour leur propre usage et leur propre plaisir. Ils servent les intérêts
de leur entreprise ; ils doivent suivre des procédures organisées pour sélectionner les
fournisseurs, acheter et payer.
Ils doivent pouvoir justifier à tout moment la logique économique et technique de leurs
choix.
Nous consacrerons une partie à l étude des variables du mix en milieu professionnel.
Ensuite nous essayerons d analyser les spécificités de la demande des entreprises, leurs
méthodes et leurs critères d achat en concept et en pratique à travers le cas de l office
chérifien de phosphate.
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Partie conceptuelle
Le marketing industriel
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CHAPITRE 1 : FONDEMENTS DU
MARKETING INDUSTRIEL
A. Définitions du « Marketing Industriel »
« Le Marketing industriel est le Marketing des biens et services achetés par les
entreprises, les collectivités ou les administrations publiques dans le but de les utiliser
directement ou indirectement à la production d autres produits ou services »1
Il s agit alors des entreprises qui ciblent d autres entreprises (business to business
B2B), elles se trouvent ainsi face à des acheteurs professionnels bien formés et bien
informés et qui sont des experts en matière d achat dans la mesure où ils sont capable de
comparer des offres concurrentes. Ils cherchent à acheter une source de profit c est à dire
des produits (matières premières, fournitures, biens d équipement ) ou des services
(transport ) qui vont leurs permettre de réaliser des gains sur ce qu ils offrent sur le
Marché et atteindre par conséquent leurs objectifs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marketing_industriel
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Figures n°1 : Les 3 Principales dimensions du Marketing
Source 4
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B-.Caractéristiques du « Marketing Industriel » :
⇒ 1. Demande dérivée
⇒ 2. Client en nombre restreint
⇒ 3. Complexité du produit
⇒ 4. Interdépendance client-fournisseur
⇒ 5. Complexité du processus d achat
1. Demande dérivée :
Dans le domaine du B2B, la demande est dite dérivée vu qu elle est en fonction de la
demande concernant d autres produits ou services il s agit alors d une dépendance entre le
fournisseur et son client qui a son tour dépend de son client on est alors dans une boucle ou
chaque partenaire dépend de l autre, prenant l exemple du secteur du textile, on a alors, en
cas de la diminution de la demande concernant les vestes en cuir (demande primaire) , une
diminution concernant la demande du cuir (demande dérivée), les vendeurs de ladite
matière sont tenus alors de ne pas se limiter à leurs clients actuels, mais il faut les dépasser
vers les clients de leurs clients jusqu au client final si c est possible afin de mieux analyser
les besoins du Marché car cela permet aux entreprises d avoir des signaux sur l attitude ainsi
que les tendances du consommateur final en terme d exigences ce qui va lui donner la
possibilité de dresser des plans lui permettant de se prévenir afin de prendre les meilleures
décisions pour mieux agir.
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2. Clients en nombre restreint :
C est évident que les clients industriels soient beaucoup moins nombreux que les
clients normaux, ils se comptent le plus souvent en dizaines ou en centaines, plus rarement
par milliers. Cela implique le risque d une dépendance exagérée du fournisseur à l égard de
certains clients car généralement un petit noyau de client peut très bien représenter une
partie importante du chiffre d affaires du fournisseur, c est la règle du 20/80 qui veut dire
que 80% des achats sont assurés par 20% des clients(acheteurs).
3. Complexité du produit :
La nature du produit offert sur ce Marché nécessite que les transactions doivent
dépasser le caractère tangible du produit vers des compléments tels que les services
d installation, d entretien, et de réparation ou une assistance technique pour son utilisation
soit une combinaison entre l ensemble de ces éléments afin de bien répondre aux exigences
des clients en termes de besoins et de désirs. Les produits qu offre la société doivent
présenter un caractère distinctif ainsi ils doivent remplir les exigences suivantes :
⇒ Dimension technique : la qualité, les délais de livraison etc.
4. Interdépendance client-fournisseur :
Dans les Marchés industriels, le client est souvent très dépendant de son
fournisseur pour quatre raisons principales:
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⇒ Pour l adaptation constante des produits et l innovation dans son domaine
spécifique.
Le petit nombre alors aussi bien des fournisseurs que des clients donne lieu à des
relations commerciales étroites, régulières et intenses entre ces deux acteurs c est dans
cette perspectives qu on assiste à des partenariat ainsi que des alliances considérés comme
outils stratégique de première importance entre fournisseurs et clients.
⇒ L utilisateur (celui qui utilise le produit ou le service) et c est lui qui généralement
élabore le cahier des charges initial
⇒ Le décideur c est celui qui a le pouvoir de la décision effectif sur le choix des
fournisseurs
⇒ L approbateur c est celui qui donne son accord sur une recommandation d achat
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Figures n°2 : Principaux déterminants de l achat industriels 5
Environnement
Niveau de la
Organisation
démarche
Relations inter
Conjoncture personnelles Individu
économique
Objectifs
Intérêts Age
Taux d intérêt
Politiques Revenu
Evolution Autorité
technologique Procédures Responsabilités
Statut
Acheteur
professionnelles
Contexte politico- Structures
administratif Empathie Personnalité
Systèmes
Attitude à l égard
Concurrence Forces du risque
Sensibilité à la persuasives
Culture
responsabilité
sociale et
environnementale
Il s agit alors selon Kotler de différents facteurs qui peuvent être regroupés en quatre
catégories :
⇒ Les variables environnementales : selon Kotler les plus importants sont le niveau de
la démarche, la conjoncture économique, le taux d intérêt, le progré technologique,
le contexte politico-administratif, l évolution de la concurrence et la sensibilité de
l opinion publique à la responsabilité sociale et environnementale de l entreprise.
⇒ Les variables organisationnelles : chaque organisation a ses propres objectifs,
politiques, procédures, structures et systèmes qui définissent le cadre de son
fonctionnement.
⇒ Les variables interpersonnelles : la difficulté que rencontre un vendeur c est au
niveau de l anticipation du fonctionnement des relations interpersonnelles car l unité
de prise de décision est constituée de plusieurs personnes et c est pour cela qu il doit
garder trace sur tout ce qu il observe sur la personnalité de chacun et les relations
entre les individus
⇒ Les variables individuelles et culturelles : chaque membre de l unité de décisions a
ses propres perceptions et préférences pour un produit, une marque ou un
fournisseur ainsi que sa propre culture.
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Le processus d achat dans le marché business to business passe par huit étapes
que Kotler a présentées sous forme d une grille d achat :
La grille que Kotler a élaboré trace l ensemble des étapes ou des phases du processus
d achat industriel à partir de la reconnaissance du besoin jusqu au suivi et l évaluation des
résultats et ceci en fonction des catégories d achat c'est-à-dire qu il a associé pour chaque
catégorie (nouvel achat, rachat modifié, simple rachat) son propre processus.
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C. Spécificités du « Marketing Industriel » :
L achat industriel :
Nouvel achat : ce type d achat passe par les huit étapes qu a présenté Kotler au
niveau de sa grille partant de la reconnaissance du problème jusqu au suivi et l évaluation
des résultats il est donc sujet de chercher un nouveau fournisseur, après avoir détecté le
besoins, avoir un maximum d informations concernant ce qu on désire et créer enfin un
climat de confiance avec le partenaire.
Rachat modifié : Les partenaires et les informations en termes de besoins sont bien
connus et bien définis. Selon Kotler ce type d achat ne nécessite pas un processus d achat
assez compliqué comme pour le cas du nouvel achat vu qu on dispose de toutes les
informations concernant le besoins, les fournisseurs en matière sélection et d évaluation
d offres et également en matière de choix de procédures de commande et par conséquent Il
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s agit donc de se repositionner comme partenaire et chercher à gagner la confiance de
l autre partenaire (client, fournisseur), Il faut donc recourir un marketing relationnel.
Simple rachat : tout comme le rachat modifié, sauf que son processus est beaucoup
moins réduit parce qu il s agit d un client qui a déjà acheté et qui a renouvelé son achat. Le
plus important à ce niveau c est l offre du fournisseur le processus d achat à ce niveau se
constitue que de deux phases la spécification du produit et le suivi et l évaluation des
résultats.
La vente industrielle :
• Biens d équipement lourds. (Prix élevé, financement externe, SAV, technicité) Il faut
des négociations pour obtenir un contrat d entretien, de maintenance. Le
fournisseur doit être crédible, il faut un service après vente et avoir des pièces de
rechanges, réapprovisionnement.
: www.marketing etudiant.fr
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14
• Biens d équipement légers. (Durée de vie plus courte, image de marque, prix plus
petit) On retrouve les mêmes points que dans les biens d équipement lourds, mais
avec des plus petites machines comme des téléphones, des clarks, des faxs Les
équipements plus petits passent souvent par des intermédiaires , ce qui augmente le
prix, il faut donc négocier.
• Services auxiliaires. (Consulting, catering, études ) Ce sont les services comme une
cantine, assistance, assurance, service de conseil
Dimension technologique
Il faut donc avoir des commerciaux, des ingénieurs, des techniciens
Innovation technologique
C est une zone de risque, car les coûts sont élevés et il y a un risque de marginalisation sur le
marché (Apple). Certains produits sont constamment en évolution, cela demande un
énorme investissement. Il faut avoir confiance dans les fournisseurs, car se sont de grands
investissements.
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D. Concept de « filière » :
Rappel : stratégie : ensemble des décisions et actions relatives au choix des moyens et à la
gestion des ressources en vue d atteindre un objectif.
Toute stratégie sous-entend la délimitation des activités de l entreprise. Il faut donc
répondre aux questions : Que fait-on ? Qui achète nos produits ? Qui sont nos
concurrents ?
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Source : http://marketing.thus.ch/loader.php?page=Industriel
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• L approche par secteur (traditionnelle)
• L approche par filière
1. L approche traditionnelle
Les secteurs d activités sont définis en fonction d une seule et même activité et souvent
même au niveau d un seul pays (vision du rétroviseur)
Inconvénients :
Définition filière : Chaîne d activités qui se complètent, liées entre elles par des opérations
d achat et de vente.
Il y a 3 segments :
• AMONT Matières premières ex : mine, sidérurgie
• CENTRAL Transformation ex : constructeur automobile
• AVAL Distribution ex : concessionnaire auto
Les segments amont : est l ensemble des branches qui fournissent aux autres branches de la
filière.
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Le segment aval : est l ensemble des activités qui achètent (distributeurs) aux autres
membres de la filière.
• La filière produit : au départ d une matière première (bois, acier, énergie ) suivre
toutes les étapes de la production à la consommation
Ex : filière bois, filière énergie
Chaque produit a un cycle de vie donc chaque phase influence le goulet d étranglement dans
la filière.
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• Produit nouveau = performance technique pour end user est complexe
Les producteurs ont le monopole = secteur dominant en amont.
L analyse et les actions marketing des sociétés d emballage ne peuvent donc pas se limiter à
ses clients immédiats, mais aussi aux clients de ses clients et même si possible à l utilisateur
final.
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Chapitre 2 : Segmentation, Ciblage,
Positionnement dans le « Marketing
Industriel »
A. La segmentation
Par conséquent, chacun de ces segments peut être raisonnablement considéré comme
une cible à atteindre grâce à un mix marketing spécifique destiné à satisfaire plus
particulièrement les besoins essentiels. » 9
Les consommateurs existants alors peuvent avoir à l égard des produits des attentes ou
comportements différents. Ils font l objet d un regroupement en sous-ensembles (segments
ou créneaux) qui présente une même particularité qui est pertinente, d où la nécessité de la
mise en place d un marketing spécifique et en adéquation avec les besoins.
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1. La segmentation industrielle
Selon Saporta cité par Léonard : « La segmentation des marchés industriels s impose
d avantage que celle des biens de consommation mais reste dans l ensemble plus difficile à
mettre en uvre ( ) car les clients organisations sont, par nature, beaucoup plus
hétérogènes que les clients ménages »
Si l on veut se baser sur des segments précis, il faut très bien connaître les produits, car
pour segmenter, il faut qu il y ait des différences, que ce soit quantifiable et intéressant en
matière de rentabilité.
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Source : Stratégies de marketing industriel concepts et pratiques Francis Leonard page 132
21
Les caractéristiques démographiques du client
On retiendra d abord le secteur d activité du client. En effet, l approche sera très
différente car les besoins sont différents (Just in time, normes de sécurités )
La position de l utilisateur à l égard des produits est également essentielle. Est-il déjà
utilisateur ? Est-il utilisateur d un produit concurrent ? Est-il non utilisateur absolu ? La
stratégie de communication, par exemple, devra être adaptée à chaque cas.
L importance stratégique des produits du fournisseur pour les activités du client est
également à mettre en évidence. A titre d exemple, une banque doit impérativement
posséder un système informatique fiable à l extrême, car la non-disponibilité de celui-ci peut
avoir des conséquences financières considérables.
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Dans d autres activités, les solutions de full disaster recovery seront beaucoup moins
stratégiques.
Le type de relations requises par le client. Dans un cas un client va rechercher dans le
partenaire un expert capable d apporter une solution pointue à un problème spécifique.
Dans un autre cas, il ne demandera seulement que la fourniture d un matériel demandé
(La procédure requise par le client est un autre élément de segmentation) On le verra
plus tard.
Les attributs recherchés par le client constituent aussi une base de segmentation
intéressante. La recherche de gros volume ou encore la politique de stock en sont des
exemples.
Ex : en informatique : un magasin peut juste vendre des produits séparés, des produits
ensemble, faire en plus de la consultance Cela dépend de la segmentation.
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Figures n°5 :Schéma de Particularités de la segmentation appliquée aux marchés industriels 11
11
Stratégies de marketing industriel concepts et pratiques Francis Leonard page
137
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B. Le ciblage
Le positionnement peut être défini comme « la manière dont une entreprise aimerait
que les clients, utilisateurs et influenceurs de l un ou de l autre de ses produits/services le
voient par rapport à tous les autres produits/services commercialisés par l entreprise elle-
même ou ses concurrents et qui tendent à satisfaire le même besoin. »
Source : 12
A ce niveau il s agit de la manière dont l entreprise veut être perçue par ses clients et
ce, par rapport à l ensemble de ses concurrents
Ex : Rank Xerox qui se positionne comme The Document C°
L entreprise doit alors chercher à avoir un avantage concurrentiel lui permettant de
se distinguer par rapport à la concurrence
Délais de livraison
Caractéristiques techniques
Innovation
Technologie
Entretien
etc.
Mais le positionnement doit être toujours objectif et rationnel et ce, même pour le
consommateur final.
12
Stratégies de marketing industriel concepts et pratiques Francis Leonard page 153
25
Chapitre 3 : Le MIX MARKETING dans le
« Marketing industriel ».
A. Politique de produit :
1- Concepts relatifs à la politique produit
C est la perception que souhaite donner le fournisseur à son produit dans la conscience
collective de ses clients actuels et potentiel
Le positionnement s établi par rapport aux produits concurrents ou aux clients
La notion de gamme :
Ensemble de produits proposé par un fournisseur qui ont un lien entre eux en termes
d utilisation, de clients, de mode de distribution.
La gamme se caractérise par 4 points: la largeur, la profondeur, l étendue et la cohérence
La notion de marque :
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Le conditionnement :
La notion de produit doit être entendue au sens large en incluant les services
associés. L'offre B to B, est un ensemble cohérent de produits de base et de services
associés.
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Figures n°6 : schéma des intervenants en cas d accompagnement des clients B to B.
Avoir la norme ISO est devenu une nécessité. Elle contribue à l amélioration de la
compétitivité. Il existe trois sortes d ISO. L ISO 9000 vérifient en réalité la manière dont les
produits sont fabriqués par l entreprise ainsi que la façon dont une entreprise est structurée.
Le certificat ISO ne dit rien sur la qualité du produit final en soi. Il indique seulement un
niveau de maîtrise du processus de fabrication des produits. Ce qui amène en principe à un
produit de qualité constante.
ISO est un certificat qui reconnaît certaines choses. Cela reconnaît la qualité du
processus et non du produit. Il va du processus de production jusqu au service après vente.
13
Cours de Marketing industriel sur www.marketing-etudiant.fr
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Avantages pour l entreprise
• meilleure image. Mais il y a de plus en plus d entreprise ISO, donc les sociétés ISO ne
sont plus spécialement différentes des autres, ce n est plus un avantage différentiel.
Société limitée car ISO est exploité par différents concurrents.
B. Politique de prix :
Inonder le marché ;
De ce fait, le niveau des prix est fixé selon les objectifs de la société en tenant compte de
plusieurs variables.
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La sensibilité au prix, et donc la rigueur portée à son étude, est liée à l impact de l achat
sur la rentabilité de l entreprise.
La stratégie d écrémage
Cette stratégie consiste à fixer les prix très haut pour récupérer au plus vite les
investissements et les frais de commercialisation.
Dans le marketing de grande consommation, les prix sont artificiels, ils ne reflètent
pas la qualité du produit mais son image. Dans le marketing industriel, ça ne marche pas, les
prix sont objectifs.
Conditions du succès :
- Perception d une réelle supériorité (produit de qualité supérieure)
- Protection par un brevet
Facteurs incitatifs :
- Contrôle de prix par les autorités (donc lancement à prix élevé car
augmentation, très problématique ensuite)
- Capacité de production limitée
Avantage :
La stratégie de pénétration
Cette stratégie consiste à fixer un prix très bas pour développer rapidement le marché, en
prendre une part importante et obtenir une position dominante.
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Conditions du succès :
Facteurs incitatifs :
Cette approche a été mise en place par les sociétés japonaises, qui possèdent
beaucoup plus de capitaux et qui visent le profit à long terme (Toyota il y a 20 ans en Europe,
les marques coréennes aujourd hui)
Cette stratégie est bonne pour une certaine période, mais à un certain moment, il
faut la changer
Conditions de succès :
- réel avantage technologique
- Production peut être augmentée
Avantage :
- Position dominante dans un secteur stratégique et en croissance
- Décourage les concurrents
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C est une stratégie suivie par Intel pour imposer ses processeurs consistant à laisser
aux concurrents des parts de marché sur les produits à faible valeur ajoutée technologique
ce qui endort leur réactivité sur les marchés futurs à haute valeur technologique.
Elles sont fréquentes. Elles peuvent l être pour des raisons multiples comme le manque
de références précises pour établir les prix, la nécessité de livrer de petites séries pour un
client ou de très grandes pour un client mondial, les services associés et les le degré
d adaptation des produits, variables selon les clients, etc.
A cette difficulté de définir une grille tarifaire correspond l obscurité relative des tarifs
pour le client en raison soit de la complexité de cette grille, soit la difficulté à déterminer le
prix de revient final pour le client.
Les prix industriels varient fortement d une contrée, d un segment voire d un client à
l autre. L acheteur industriel utilise autant que possible les variations de prix observées aux
quatre coins du globe pour aligner les prix vers le bas.
La discrimination tarifaire est très présente, elle s applique selon des critères tels
que : l importance du client en terme d image (le statut : plusieurs catégories de revendeurs,
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distributeurs, agrées ou non, concessionnaires, autant de titres permettant une tarification
différenciée.
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2. Des producteurs moins dépendants de quelques gros distributeurs
Dans les marchés B to B, les entreprises possèdent des forces de vente internes
constituées de technico-commerciaux qui prospectent, vendent et suivent la clientèle. Leur
rémunération est faite d un fixe avec souvent une part-minime-de commissions ou de
primes calculées sur des objectifs fixés par l entreprise.
Comme dans la grande consommation, la distribution est pour les producteurs une
source décisive d informations sur l évolution des marchés mais les remontées se font
principalement par le canal des technico-commerciaux. Sauf cas rares, on ne dispose pas
d outils d information aussi sophistiqués que les panels de distributeurs et de
consommateurs pour les produits de grande consommation.
Les raisons subjectives tiennent à la prédominance d une culture technique dans les
marchés B to B où on a tendance à penser qu il suffit qu un produit soit bon pour qu il soit
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apprécié et qu il se vende bien. Mais le cliché de l ingénieur réfractaire à la communication
et au marketing est de plus en plus faux.
Les raisons objectives sont, tous comptes faits, plus importantes pour expliquer la
faiblesse relatives des dépenses de communication B to B.
L information objective joue toujours un rôle essentiel dans les marchés B to B mais
elle n est pas exclusive. La communication de séduction, toute puissante dans la grande
consommation, ne peut pas être ignorée en B to B mais elle est naturellement moins
importante. Elle passe plus par les relations personnelles (dirigeants, technico-commerciaux)
que par la publicité.
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Figures n° 7 : Analyse comparée de la communication vers les particuliers et de la
communication d entreprise à entreprise14
14
Source : Mercator, Lendrevie- Lévy- Lindon, 5 édition page 695
ème
36
CHAPITRE 4 : LACHAT INDUSTRIEL.
Celles-ci permettent de mieux comprendre le rôle joué par l acheteur ainsi que les
contraintes auxquelles il est soumis dans l exercice de sa fonction.
La reconnaissance d un besoin, bien qu elle soit peu étudiée en milieu industriel, suppose
que l un des membres de l organisation perçoit un besoin qui peut être satisfait par
l acquisition d un bien susceptible d être disponible sur un marché.
Processus de Situation
d achat
Décision Nouv Achat répété Achat répété
el avec sans
achat modification modification
1- Reconnaissance du besoin *
2- Détermination des caractéristiques et *
des quantités du produit à acheter
3- Détermination des spécifications et *
quantités du produit à acheter
4- Collecte et analyse des offres *
5- Evaluation des propositions et *
sélection des fournisseurs
6- Négociation avec les fournisseurs *
sélectionnés (délais, régularité,
service après-vente, etc.)
7- Choix final du ou des fournisseurs *
8- Contrôle et évaluation des *
performances.
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La détermination des spécifications et des quantités du produit à acheter est précédée
souvent d une étape ou ces différents éléments sont formulés de façon assez vague.
Tout d abord une présélection, puis une sélection réduite suivie d une négociation qui
débouche sur un choix final. Ces phases montrent que les relations entre acheteurs et
vendeurs ne sont pas identiques à celles que l on peut observer pour la vente de biens de
grande consommation dans laquelle l acheteur est souvent dépourvu de pouvoir face au
vendeur. Les relations de pouvoir s avèrent importantes dans le domaine industriel. Elles
permettent par la négociation d échanger des clauses fort nombreuses, portant sur les
spécifications, les modes de contrôle, le prix et formules de révision, les pénalités, etc. cette
importance souligne la nécessité d aborder la négociation. La complexité du processus de
décision d achat dépend de la nouveauté et de l importance de l achat. Robinson, Faris et
Wind ont ainsi mis en évidence trois situations d achat qui recouvrent partiellement ces
dimensions :
Nouvel achat
Achat répété avec modification
Achat répété sans modification
Les situations les plus complexes sont situées dans la partie gauche du tableau, et les plus
simples dans la partie droite. Les situations complexes suscitent le plus grand nombre de
participants, d influences dans le processus de décision et de recherche d informations. Par
ailleurs, le nouvel achat implique toutes les étapes du processus de décision tandis qu un
achat répété sans modification ne nécessite pas l ensemble des étapes.
Dans ce dernier, les participants jouent des rôles types qui correspondent aux fonctions
qu ils exercent dans l entreprise. Ainsi l acheteur représentera la fonction achat, le
prescripteur la fonction ventes, méthodes ou bureau d études par exemple, les utilisateurs la
fonction production, etc. les principaux rôles joués sont :
• Le prescripteur,
• Le conseiller,
• Le décideur,
• Le filtre entre fournisseurs et utilisateurs,
• L acheteur,
• L utilisateur.
Ils ont une influence qui varie selon les étapes du processus de décision. De plus, les critères
d appréciation utilisés ne sont pas identiques entre participants car ils dépendent des
objectifs propres à chaque fonction.
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Figures n°9 : Influences selon les étapes du processus d achat
Etapes du Intervenants
processus
utilisateurs Prescripteurs conseillers acheteurs décideurs filtre
1 *** *
2 *** ** *
3 ** *** *
4 * ***
5 * ** * ** *** *
6 * ** ***
7 * *** *
8 * ** ***
9 *** **
Légende :
Figures n°10 : Les critères de décision utilisés en fonction des phases de la décision selon
Moller
Phases
Critères Agrément d un Présélection Evaluation des Choix final
nouveau de offres après
fournisseur fournisseurs négociation
potentiel
Qualité * * * *
Prix * * *
Confiance/délai * * *
Compensation *
Agrément local *
Global * *
Force de la *
relation
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Le rôle de chacun des membres du centre d achat, appelé « cascade de prescription » en
France, apparu dans l affaire de la rectification des engrenages.
Pour ce qui est des rôles de chacun des membres du centre d achat :
Figures n°11 : les rôles des membres du centre d achat.
Ainsi, le chef de fabrication joue un rôle de conseiller technique lorsqu il s agit de produits
destinés à être vendus à l extérieur, mais serait utilisateur s il s agissait d un bien
d équipement pour l entreprise : les rôles varient selon le type ou la destination des produits
ainsi que selon les situations d achat.
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2 Caractéristiques du Comportement d achat industriel:
Les décisions d achat sont en principe guidées par l étude des offres de fournisseurs
potentiels, et tiennent compte du coût, de la rentabilité escomptée, du rapport
qualité-prix, de la commodité d emploi, des conditions de paiement, des services
accompagnant le produit ;
Des devis sont demandés avant de négocier des commandes importantes comme par
exemple celles de biens d équipement lourd qui portent sur le produit, le prix, les
délais de livraison, etc. ;
Des cahiers des charges sont établis par l acheteur et posés comme conditions
impératives : il s agit de la liste exhaustive des obligations du vendeur vis-à-vis des
caractéristiques du marché à conclure, qui concernent aussi bien les produits que les
services annexes, les conditions et délais de livraison, etc. ;
Les marchés importants exigent des négociations souvent longues et donnant lieu à
des contrats très détaillés ;les marchés de type répétitif sont négociés sur les
contrôles et les tolérances de qualité, les éventuelles révisions de prix, les délais et la
régularité de l approvisionnement, etc. C est le cas par exemple des matières
premières, des produits semi-ouvrés ou intermédiaires, des composants
Les acheteurs sont des professionnels informés de l offre des différents fournisseurs
en présence, qui peuvent exiger du « sur-mesure » à partir de normes préétablies, et
ne choisissent pas à la légère, leur responsabilité étant engagée.
Les différents participants au processus d achat industriel ont des préoccupations et des
motivations liées à leur type d activité :
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la qualité ; il est très sensible au progrès technique et le fournisseur potentiel a
intérêt à lui procurer une documentation très complète sur les spécifications
techniques, les rendements et les prix de revient comparés, etc. ;
° Le service de l entretien redoute les arrêts de fabrication et même les difficultés
d utilisation des équipements, c est pourquoi il cherche une sécurité maximale
d emploi à travers un matériel fiable et un service après-vente rapide et
compétent mais également grâce à des produits solides et d entretien facile ; à
ce service, le fournisseur potentiel doit prouver la robustesse de ses produits
ainsi que l existence d un stock de pièces détachées suffisant, la compétence et la
rapidité de ses dépanneurs ; il doit pour cela disposer de références nombreuses
en clientèle toujours la communication de bouche à oreille et être prêt à
laisser du matériel à l essai chez son prospect ;
° Le service des achats sait qu il risque d être le bouc émissaire des autres
départements ;il cherche donc à minimiser les risques en maximisant
l information sur l ensemble des produits et des fournisseurs existants, en tirant
les prix, en exigeant les délais les plus courts, en s adressant de préférence au
« meilleur » fournisseur : comme nous allons le voir plus bas, c est dans ce service
que les nouveaux fournisseurs vont trouver le plus d obstacles à franchir ;
° Le service financier est surtout intéressé par le montant de l investissement et les
conditions de paiement ; si le fournisseur ne peut rien faire en cas de ressources
insuffisantes de son prospect, il a par contre la possibilité de faciliter l ensemble
des conditions de paiement, en accordant des délais, en aidant l acheteur à
obtenir des établissements financiers un crédit ou un crédit-bail (leasing) ;
° Les autres prescripteurs internes ou externes sont consultés en fonction de leur
degré d expertise sur le produit considéré ou pour trouver une solution originale ;
il n est pas toujours facile pour le fournisseur potentiel de les découvrir « s il y
parvient, il doit insister sur le côté novateur de son matériel, l étendue de ses
possibilités, la réponse qu il peut apporter aux problèmes ( ). Tout en restant
centré sur le besoin à satisfaire, il lui faut élargir le sujet et être prospectif. »
° La direction générale doit voir à moyen et long termes, tenir compte de l avis des
différents départements, se soucier de production, de développement, de
marché, de finances saines, etc. Le fournisseur potentiel peut ajouter à ses
arguments rationnels celui du prestige
mais chacun le fait à travers sa propre optique, qui n est pas celle des autres Ainsi on sait
que certaines périodes sont plus favorables que d autres pour acheter ; on sait aussi que les
services financiers sont, pour des raisons de circonstance aussi bien que par principe,
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hostiles au sur stockage ou à des achats qu ils pensent pouvoir être faits plus tard à de
meilleures conditions : pourtant, l acheteur va être sollicité par exemple par des services
techniques de fabrication ou d entretien pour des commandes anticipées ou en quantité
plus importante que d habitude s ils craignent de tomber en rupture de stock
Non seulement il n est jamais sauf dans le cas des artisans ou de petits confectionneurs,
par exemple l utilisateur des produits, mais il n est même pas, le plus souvent en relation
directe avec cet utilisateur : c est le service technique dont celui-ci dépend qui transmet les
demandes.
Ainsi, pour une nouvelle machine-outil, c est l ingénieur qui parlera à l acheteur, non
l ouvrier utilisateur ; s il s agit d équiper un nouvel entrepôt, les interlocuteurs chargés
d établir avec l acheteur le cahier des charges seront un architecte et un ingénieur ; pour
l augmentation ou le renouvellement du parc automobile, ce sera le responsable du service
qui en donnera les caractéristiques à l acheteur, sans que celui-ci ait pu s informer de ce
qu en pensaient les chauffeurs de camion. Ce sont pourtant bien les utilisateurs qui assurent
le succès d un produit, et leur opposition ou leur refus, même inavoué ou passif, d un choix
opéré sans leur avis peut conduire à une mauvaise ou à une sous-utilisassions du produit en
question, et cela se traduira en termes de gaspillage et d inefficacité.
Ceux-ci qui « jouent comme un groupe de pression tant vis-à-vis de la fonction achats que
vis-à-vis des autres services ; et en même temps les exigences exprimées sont en partie
rationnelles et en partie affectives. Car on ne peut méconnaître que les services peuvent
avoir des rivalités d objectifs, des politiques divergentes ou contradictoires, des conflits de
prestige ». L acheteur sait tout cela et doit tenir compte de ces motivations ou attentes
parfois inconciliables. A défaut, ou s il privilégie celles de tel service « au détriment » de
celles des autres, il suscitera non seulement des insatisfactions mais de l hostilité, voire de
l agressivité de leur part.
Sa position est d autant plus délicate que des aspects affectifs perturbent la perception d un
des groupes de pression les plus importants, celui des utilisateurs. C est en effet au stade de
son emploi immédiat que l utilisateur envisage le produit, à court terme, en évitant au
maximum d avoir à changer ses habitudes. « il n est pas rare de rencontrer des résistances
opiniâtres au changement d une machine à cause d un attachement sentimental à celle-ci
( ) (ou la) mauvaise volonté apportée à changer un procédé ou une méthode qu on disait
élégante parce qu elle mettait en valeur celui qui l accomplissait ».
Dans la recherche du produit susceptible de répondre au besoin qui s est fait jour et de son
fournisseur : sa fonction fait qu il détient en principe le plus d informations sur les
fournisseurs potentiels, qu il a le contact avec l extérieur, avec le marché, car il reçoit à la
fois la documentation et la visite des vendeurs.
C est pour cela également que les attentes de tous les services directement ou
indirectement concernés par les commandes qu il va passer convergent vers lui, car, bien
43
qu il ne soit pris que pour un intermédiaire, on attend de lui qu il procure le meilleur service
au meilleur prix et bien sûr dans le délai le plus bref. Mais « on est ignorant des problèmes
de reformulation ; on reste obnubilé par ses propres objectifs ; et si on n a pas tout ce qu on
demandait, l acheteur peut devenir le bouc émissaire. C est ainsi que des pressions internes
qui parfois n osent pas s affronter directement peuvent se détourner pour être déchargées
directement sur cet organe de contact avec l extérieur, dont l attaque paraîtra moins
culpabilisante ».
6 Face à ces attitudes, qu il connaît bien, l acheteur est conduit à rechercher un certain
nombre d éléments valorisants
L acheteur a donc besoin de prestige : imposer le statut de sa fonction, au moins à l égal des
autres.
44
Il a besoin de sécurité pour parer les critiques qui peuvent surgir sans cesse contre lui.
Donc son statut au sein de la société ainsi qu auprès des fournisseurs, l acheteur adopte
souvent un certain nombre d attitudes et de comportements :
Figures n°12 : Fonctions de l entreprise associées aux différents rôles dans le processus
d achat
45
L importance des fonctions selon les caractéristiques du produit
Un autre chercheur caractérise le produit par sa complexité technique (ou difficulté qu ont
les acheteurs à évaluer sa capacité à satisfaire le besoin exprimé) et son risque commercial
(ou disponibilité du produit au moment opportun pour l entreprise, ainsi que son prix), et
propose un schéma de l importance relative des fonctions dans les différents cas.
D autres chercheurs encore ont essayé d apprécier le degré relatif de participation des
différentes fonctions au processus d achat en fonction du type de produit. Ainsi, Buckner a
mené une enquête sur les matières premières, les composants et les biens d équipement,
dont les résultats semblent bien aller dans le même sens que ceux des travaux postérieurs.
Faible Fort
Le rôle de l acheteur est Le ou les responsables de
Faible important politique générale ont un rôle
Produit à important.
Complexité Le technicien a un rôle Les responsables techniques
technique prépondérant. ainsi que les responsables de
Forte politique générale se
concertent.
- Relation personnelle :
- Persuasion :
46
- Changement d organisation :
- Rappel au règlement :
1- H.C Kelman et J.Cohler ont été menées pour connaître l importance des caractéristiques
individuelles de l acheteur face aux conséquences incertaines qu ont les décisions d achat,
c'est-à-dire sa capacité à assumer des risques.
Nous savons que chacun de nous tend à déformer l information reçue pour renforcer sa
croyance et son expérience, et cette tendance à la déformation dépend ici aussi bien des
rôles relatifs des membres du centre d achat que de leurs caractéristiques culturelles,
psychologiques, socio-économique
2- JW.Sweeny, H.E Mathews et D.T Wilson ont relié à quatre stratégies de réduction du
risque dans le comportement industriel qu ils ont identifié : Ils ont constaté que la
47
personnalité de l acheteur est liée à la capacité de prendre et d assumer des risques, et que
les clarificateurs y sont plus aptes que les simplificateurs :
(D après Sweeny, Mathews et Wilson, op, cit, in B. Pras et J.-Cl. Tarondeau, op.cit)
D.T. Wilson identifie 3 styles de décisions d achat à partir des conséquences du risque
perçu :
48
- Un style mixte ou comportement variant du normatif au conservateur.
49
Partie empirique
50
I. La présentation du Groupe OCP
51
- Accès en temps réel aux informations sur votre portefeuille avec le Groupe
OCP
-Accès facile par l intermédiaire d un navigateur web standard
-Transparence et traçabilité de l information du cycle d achat complet
-Efficacité et gain sur les délais de traitement des différentes transactions
-Réduction du temps de mise à disposition des informations
Référencement :
*Le groupe OCP n est pas tenu de référencer tous les fournisseurs le
souhaitant, les offres seront traitées selon les stratégies achats prédéfinies ;
Celles ne présentant pas d intérêt immédiat pour le groupe OCP peuvent
constituer une base de données de fournisseurs potentiels.
52
B /Les participants au processus de décision :
54
Après le choix d échantillon du segment d achat, l analyse des besoins du
marché par l OCP est nécessaire pour procéder à son étude.
Les fournisseurs souhaitant travailler avec l OCP doivent, selon l un des deux
processus précités :
- Instruire le formulaire de référencement/extension ;
- Instruire le questionnaire de référencement; (Deux versions sont disponibles :
une pour les fournisseurs marocains et l autre pour les étrangers)
- Identifier le (s) responsable (s) familles achats concerné (s) par l activité objet
du référencement ou d extension ;
- Adresser au responsable familles achats identifié (sous format électronique)
les documents instruits, accompagnés des pièces demandées sur le RFI.
Figures n° 16 : Chiffres d affaires réalisés par les fournisseurs de l OCP entre 2003 et 2005.
55
Chiffres d’Affaire réalisés par les fournisseurs entre
2003 et 2005
40 36
35
30
25
20
15
10 6
3,6 3,5 2,5
5
0
BUCYRUS ESPIC PYRAMID DARWIN AUTRES
INTERNATIONAL
Selon le responsable achat, le segment présente des risques (impact sur le coût
de revient, fabrication ), et une complexité commerciale moyenne.
56
3/ Négociation avec les fournisseurs sélectionnés.
CA réalisés en
Fournisseurs
MDH
TRACTAFRIC MAROC 73
TRACTAFRIC S.N.C 4
ESPIC 3
HEAVY MACHINER SUPPLY 1,6
AUTRES 1,4
Figures n°18 : Chiffres d affaires réalisés par les fournisseurs de l OCP entre 2003 et 2005.
57
Conclusion :
Dans ce cadre, la fonction achats est intégrée à l entreprise et participe aux décisions
stratégiques.
58
Bibliographie:
et pratiques. »
Webographie :
www.fr.wikipedia.org/wiki/Marketing_industriel
www.marketing etudiant.fr
www.marketing.thus.ch/loader.php?page=Industriel
59
Tables de matières
Sommaire .. ..3
Introduction 4
E. La segmentation . 20
1. La segmentation industrielle . 21
2. Les difficultés de la segmentation industrielle .. 21
3. Les critères de segmentation . 21
F. Le ciblage . 25
G. Le positionnement 25
60
F. Politique de prix 29
1. La signification du prix pour l acheteur 29
2. Les stratégies tarifaires 30
G. La politique de distribution au Marché B to B 33
1. La vente directe est plus fréquente 33
2. Des producteurs moins dépendants de quelque gros distributeurs 34
3. Importance des forces de vente des producteurs 34
H. La communication dans les marchés B to B ..34
1. La communication est moins importante qu en grande consommation mais elle est
moins sous-développée qu on ne le dit généralement . 34
2. Comparaison des méthodes et des techniques de communications
et les marchés B to B .. 35
Conclusion . 58
Webographie et bibliographie .. 59
Tables de matières 60
61