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Introduction
1
1. Définition et l’importance du marketing industriel (B to B)
Exemples :
2
Support de cours : le marketing industriel
Rétroaction en cas
d’insatisfaction
totale ou partielle Chois du ou des fournisseurs
produit / service.
Source : Armand Dayan, marketing industriel, 3eme édition, Vuibert, Paris, 1993 ;
p.67.
Explication :
Le processus d’achat en milieu industriel se caractérise par une plus grande
complexité qu’en milieu de grande consommation.
Support de cours : le marketing industriel
Pour la troisième étape, (la recherche des fournisseurs) : le client cherche les
fournisseurs pouvant répondre à ses attentes.
La phase qui suit la collecte et l’analyse des offres est celle d’évaluation des
offres et le choix du fournisseur : cela consiste à sélectionner les fournisseurs
répondant au mieux aux exigences exprimées.
1. Définition
La segmentation est un outil d’analyse à la fois quantitative et qualitative du
marché. Il consiste à découper le marché en sous ensembles de clientèle
homogènes et distincts en fonction des critères déterminés.
2
Support de cours : le marketing industriel
Le concept de segmentation des marchés peut être considéré comme une base
de la stratégie de marketing industriel, car elle poursuit trois objectifs majeurs :
Connaître et identifier les besoins des clients pour les mieux satisfaire. Ce
doit être un préalable nécessaire à l’élaboration d’une politique de marketing
qui se veut adapter à la situation ;
Déterminer un cadre pour la planification et l’élaboration de toutes les étapes
de la stratégie de marketing. Chacun des segments de marché est visé
particulièrement par l’entreprise consiste le cadre dans le quel elle élaborera
sa future stratégie marketing.
Fournir un outil d’analyse pertinent pour le processus de contrôle marketing.
Support de cours : le marketing industriel
Partenaires
Fournisseur en
Fabricant
matières
premières industriel Utilisateurs
Fabricant(s) Finaux
industriel
Fournisseur Group
en Final Grossistes
équipement Distributeur
Sous- Concurrents
traitants
pour
composant
Autres filières
Approche par les réseaux : Cette approche considère que l’autonomie n’existe
pas dans la plupart des marchés industriels. A l’exemple de l’industrie
automobile, l’interdépendance entre les diverses unités d’une filière industrielle
est multiple. Les performances d’une entreprise donnée sont conditionnées par
les performances des autres membres du réseau. Ces interdépendances se
concrétisent par diverses collaborations :
Il y’a véritablement Partenariat lorsque partenaire s’approche de la
dépendance totale de l’autre dans un domaine d’activité ou la mutuelle
remplace la présomption d’antagonisme.
L’alliance stratégique : c’est-à-dire, la création d’une nouvelle entité, par
exemple, le développement d’un produit.
1
J.Lou Poignot, MKG industriel-Notion de Spécificités du marketing B to B
Support de cours : le marketing industriel
Filière industrielle
de production
MKG B to B Produit
final
Marché de consommation
A part leur intérêt aux clients et aux concurrents, les entreprises qui s’adressent
aux marchés industriels étendent également leur intérêt aux utilisateurs finaux.
L’élargissement du domaine à l’investiguer va de pair avec la prise de conscience
croissante du rôle des filières et des réseaux.
Les informations transmises par les vendeurs de l’entreprise ainsi que par
ses distributeurs et agents.
Les données secondaires rassemblées et mise à disposition par l’état et
d’autres collectivités publiques, les associations professionnelles…etc., ou
que l’on peut trouver de nombreuses publications.
Les informations fournies par d’autres unités de l’entreprise.
Les informations achetées auprès d’organismes de recherche privés tels que les
instituts d’études de marché offrant des études multi-clientes ou des organismes de
recherche économiques
3. Les acteurs de marketings industriels
L’achat industriel :
1. Les situations d’achats :
(Quelle décision les acheteurs industriels prennent-ils ?)
Tableau N°2 : les principaux aspects des situations d’achat.
Les décisions prisent par les acheteurs industriels dépendent de la situation d’achat
rencontrée.
Les représentants ne figurant pas sur la liste, ont de grandes difficultés à pénétrer
l’entreprise, leur espoir est d’arriver à convaincre l’acheteur que de nouvelles
caractéristiques du produit, de nouvelles conditions ou de nouvelles opportunités
justifient de reconsidérer le problème. Ils s’efforcent d’obtenir au moins une petite
commande initiale.
3. Le réachat modifié :
C’est une situation dans laquelle l’acheteur envisage de modifier les
caractéristiques techniques, les prix et les conditions des produits qu’il achète.
Il cherche en fait à améliorer ces performances à l’achat. Une telle situation se
traduit souvent par un accroissement du nombre d’intervenant dans la décision. Les
fournisseurs déjà dans la place tentent de consolider leurs positions, les autres y
voient une chacune de disputer l’affaire.
4. Le nouvel achat :
Correspond au cas où l’entreprise envisage d’acheteur un produit ou un service
pour la première fois. Plus les risques et les coûts sont élevés, plus s’accroit l’activité
de recherche d’information.
Une situation de nouvel achat offre aux vendeurs de vastes possibilités mais lui
pose également de nombreux problèmes : il doit atteindre un grand nombre de
parties prenantes à la décision et fournir quantité d’information et d’assistance avant
d’espérer remporter l’affaire. En raison de la complexité d’une telle situation, de
nombreux commando, pour mener à bien cette activité.
Les différentes phases d’un nouvel achat posent chacune des problèmes distincts.
OZANE et CHURCHILL ont identifiés cinq étapes : notoriété, intérêt, évaluation,
essai et adoption.
Ils ont découvert que les sources d’informations se modifiaient à chaque phase,
les mass-médias prédominaient au stade de la notoriété tandis que les vendeurs
étaient plus efficaces pour éveiller l’intérêt et les sources d’informations techniques,
plus utiles lors de l’évolution, de tels résultats sont riches d’implication pour la
construction d’une stratégie de communication en milieu industriel. Le nombre de
décisions est réduit dans le cas d’un simple rachat et plus élevé pour un nouvel
achat. L’acheteur doit alors, en effet, déterminer :
Le cahier des charges.
Les délais de livraison.
Support de cours : le marketing industriel
Les militaires ont probablement été les premiers à mettre en place cette approche
dans leurs achats d’armement. Ils attendent de leurs fournisseurs une solution « clé
en main ».La tâche du responsable marketing consiste alors à anticiper la valeur du
problème de l’acheteur et à offrir la solution la plus attrayante et la plus pratique.
La différence entre achat industriel et individuel est la complexité et la longueur du
processus qui mène à l’achat aussi des influences exercées sur la décision d’achat.
Les étapes du processus d’achat :
Reconnaissance d’un besoin.
Détermination des spécifications et des quantités.
Analyse des propositions et choix des fournisseurs.
Evaluation des performances.
1. Reconnaissance d’un besoin :
Supposons qu’un membre de l’organisation perçoive un besoin pouvant être
satisfit par l’acquisition d’un bien susceptible d’être disponible sur le marché, le rôle
du fournisseur potentiel est de faire naitre ce besoin (le révéler) et ce rôle-là, le
positionne excellemment afin d’être choisi au terme du processus d’achat.
1.1. la détermination des spécifications et des quantités :
6. La clientèle industrielle :
1. L’identification des clients cible :
Etant donné le nombre relativement restreint de clients et leurs diversités, le choix
des clients revêt une importance particulière en marketing industriel.
Divers critères peuvent être utilisés pour mesurer le degré d’intérêt d’un client ou
d’un prospect :
Chiffre d’affaires :
En marketing industriel on peut observer qu’un pourcentage limité de clients
représente une proportion élevée du chiffre d’affaires (un grand nombre de
petits clients génère souvent des frais administratifs, de logistique ou de
personnel, qui peuvent être démesurés).
Il ne faut, cependant, pas s’en tenir au chiffre d’affaires, il u d’autres critères
comme le potentiel, l’apport d’idées et de prestige de la part du client.
Rentabilité :
Dans la pratique, l’utilisation de ce critère est limitée (difficulté de ventilation
de certains coûts).
Importance stratégique du client :
Ses achats effectifs, son potentiel, sa notoriété, sa position sur son propre
marché, la possibilité de connaissance ou d’information qu’il offre…etc.
Difficultés de la relation commerciale :
Liées aux produits (nouveauté, complexité), liées à la nature du client (besoins
et attentes, compétences, pouvoir, mise en concurrence systématique ou non
des fournisseurs).
Support de cours : le marketing industriel
Prennent du temps
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P. kotler et B. Dubois. Op. Cit, P412
Support de cours : le marketing industriel
La gamme est une série de produit visant la satisfaction la plus complète possible
des besoins spécifiques du consommateur, les produits d’une même gamme sont en
synergie et représentent des alternatives ou des compléments les uns par rapport aux
autres. Ainsi, quant on étudie le produit, cela également qu’il faut analyser ses
potentialités en termes d’extension de la gamme.
Une gamme est constituée par « l’ensemble des produits proches parce qu’ils
remplissent la même fonction, ils sont vendus aux mêmes groupes de
consommateurs, et commercialisés par les mêmes circuits de distribution ou
correspondent à une même zone de prix. »1
1.4. Les phases de cycles de vie de produits industriel
Introduit des 1950 par DEAN, le concept de cycle de vie comporte quatre phases : le
lancement, la croissance, la maturité et le déclin2
1.4.1. Phase de lancement :
Le produit est introduit sur le marché. Il est encore imparfait sur le plan technique,
peu connu de la majorité des consommateurs et de la distribution.
Les ventes évoluent lentement et comme les coûts de production restent élevés, le
produit dégage des résultats négatifs. Au cours de cette phase, la concurrence est
faible mais le produit risque de disparaitre s’il n’a pas subi les tests préalables à son
lancement avec succès.
Dans cette phase les produits ont tendance à être chers du fais que :
Les coûts sont élevés compte tenu du faible niveau de production.
De fortes marges sont nécessaires pour les dépenses promotionnelles qu’il
faut engager pour développer les ventes.
1.4.2. Phase de croissance :
La notion de risque s’atténue, on voit le développement des ventes. Le produit est
de plus en plus accepté par les consommateurs et par la distribution.
L’accroissement rapide des ventes associé à la réduction des coûts, fait apparaitre
les premiers bénéfices, malgré l’émergence de la concurrence.
1.4.3. Phase de maturité :
1
P. Kotler et B.Dubois « marketing Management » op-Cit, p487
2
Dream, J. Pricing policies for new products, Harvard Business Review, P28.
Support de cours : le marketing industriel
Lorsque le marché potentiel est atteint, le produit entre en phase de maturité, les
ventes totales n’évoluent pratiquement plus. La concurrence est très forte et il y a
une tendance à la surcapacité de production. Pour maintenir ses ventes, l’entreprise
doit augmenter ses dépenses de marketing.
Au cours de cette phase, l’effet d’expérience joue à plein et les coûts de production
sont bas : les bénéfices atteignent leurs niveaux maximums puis se stabilisent.
Croissance maturité
Lancement déclin
Vente
Bénéfice
Source : J.Lendrevie & D.Lindon. « Mercator »,5ème édition, Dalioz, Paris, 1997,
p253
2. La politique de prix
Le rapport qualité-prix est important, le fournisseur aura intérêt dans le calcul de son
prix, à intégrer la notion de prix d’acceptabilité incluant, pour des biens d’équipement,
les méthodes et le coût de financement, le coût d’installation et de mise en œuvre,
de formation du personnel, d’entretien de fonctionnement, dans des appels d’offres
Support de cours : le marketing industriel
3. Politique de distribution
3.1. Objectifs de domaines :
a. Les objectifs :
La politique de distribution comporte six objectifs :
Assortir
Fractionner
Stocker
Communiquer
Transporter
Support de cours : le marketing industriel
Informer
B. Domaines :
Logistique
La distribution commerciale
3.2. Approches spécifiques selon la nature du produit :
Biens d’équipement
Biens de transformation
Biens de consommation
Services
Maitrise informations
Marketing opération marketing
Producteur/ fournisseur
Distributeurs/ agents
Utilisateurs
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Le distributeur :
Sa définition : une entité juridiquement et commercialement indépendante.
Ses activités classique : stockage- prospection- vente-
expédition/facturation et post vente.
Le conseil
La formation
La facilité de commande
Les délais (livraison, mise en route)
L’installation
Le service après-vente (S.A.V).
A) Communication institutionnelle :
A-1) les outils de communication institutionnelle :
Les documents :
La plaquette Enterprise, le rapport d’activité, la publicité, le presse book, le Publi-
rédactionnel, le journal d’entreprise, le site internet, les sport TV…etc.
La communication presse :
Les outils de base : l’insertion classique, le communiqué de presse, le
compte rendu de l’interview.
Caractéristiques : lecteur utile, lecteur sur le bien de travail, diffusion
par abonnement, lectorat qualifié.
Objectifs d’une compagne de presse :
Etablir un courant d’informations
Assister la force de vente
Etendre son audience.
Les critères de contrôle : audience, audience utile, duplication de
l’audience, couverture non dupliquée, taux de pénétration utile.
La publicité institutionnelle :
Même ingrédients que la publicité traditionnelle, une accroche visuelle, une accroche
texte, un développement, une signature (en plus, logo et slogan).
Elle évoque l’entreprise, son savoir-faire, ses projets, ses engagements industriels,
elle n’aborde pas la notion de produit.
Le press book :
Recueil de toutes les parutions concernant l’entreprise (journaux, magasines, radio,
audiovisuels…etc.)
Le Publi-rédactionnel :
Mêmes principes et apparence que l’article mais écrit par l’entreprise :
Support de cours : le marketing industriel
La documentation packaging.
Les présentations et les démonstrations.
La force de vente.
La publicité presse et audiovisuelle.
L’article rédactionnel.
Le publi-reportage.
Conclusion du chapitre
Les entreprises industrielles ont enfin compris que l’intégration du marketing se fait
pour toute entreprise quelque soit sa vocation, en tenant compte bien sur, de son
utilisation vu les différences qui se présente au niveau de chaque entreprise
(commerciale ou industrielle).