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Ainsi, pour assurer l’équilibre quotidien des flux de trésorerie, le trésorier doit
contrôler les encaissements et les décaissements, préparer les prévisions et organiser le suivi
de sa trésorerie en date de valeur c'est-à-dire la date d’entrée ou de sortie effective des fonds.
Le plan de trésorerie en date de valeur constitue le support de travail de trésorier.
Il important alors de noter que le trésorier est appelé à bien suivre les différents flux
financiers. Ces derniers ne sont pas pris en compte par les banques aux mêmes dates que
celles où ils sont enregistrés dans la comptabilité des entreprises et cela pour plusieurs
raisons :
- l’entreprise et la banque n’ont pas connaissance du flux à la même date : par exemple,
si l’entreprise émet un chèque, elle peut l’enregistrer immédiatement en date
d’opération. Ainsi le comptable débitera le compte bancaire de l’entreprise le jour
d’envoi d’un chèque en règlement à un fournisseur et il créditera le jour de la
réception d’un chèque en provenance d’un client ou le jour de son dépôt à la banque.
En fait l’argent ne sera pas retiré ou disponible à ces dates mais aux dates de valeur
auxquelles la banque débitera ou créditera officiellement le compte courant de
l’entreprise.
- La banque applique des jours de valeur aux différentes opérations : par exemple entre
la remise d’un chèque et sa prise en compte par la banque peut s’écouler de 1 à 5
jours.
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L’objectif du plan de trésorerie étant alors de prendre une décision de couverture ou de
placement au vu des soldes prévisionnels. Son élaboration doit être faite avant tout recours à
des nouveaux financements (escompte, encaissement…) ou placement (titres négociables..).
Ceci implique que les prévisions doivent être élaborées à un horizon plus court, au jour le
jour puisque les flux peuvent être divers et positionnés des jours différents, il faut déterminer
le jour où un flux se traduit par une entrée ou par une sortie effective de fonds.
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1- La mise en œuvre
Le décalage résulté entre la situation comptable tenue par l’entreprise et la situation réelle
de la banque impose au trésorier de raisonner comme le fait la banque (les banques) de
l’entreprise pour déterminer au plus prêt la situation des comptes. Il convient de passer du
plan de trésorerie, même affiné par semaine, où les flux sont recensé par nature
(décaissement sur achat, charges sociales, encaissement sur ventes…) à un suivi quotidien de
trésorerie où les flux sont classés en date de valeur (c'est-à-dire de prise en compte par la
banque) selon le support de règlement (chèque sur place et hors place, virement, effet à
l’encaissement ou à l’escompte, dépôts ou retraits d’espèces….) et par date prévue de
réalisation.
Ainsi, il faut bien positionner les différents flux sur l’axe de temps pour prévoir le délai
d’encaissement et de décaissement réel. Pour le positionnement des décaissements, on
distingue :
- les décaissements à caractère certain, tels les virements, prélèvements, qui peuvent
être positionnés en fonction des conditions bancaires négociées ;
- les décaissements à caractère aléatoire, tels les chèques émis par l’entreprise, pour
lesquels la référence aux conditions bancaires n’est pas suffisante. Dans le cas
général, si l’entreprise connaît la date d’émission et le montant du chèque, elle ne
maîtrise pas sa date de présentation en banque par le bénéficiaire.
Pour le positionnement des encaissements, la difficulté dépend comme pour les autres
flux du moyen de règlement utilisé :
- pour les effets de commerce, le positionnement est effectué sur la base des conditions
bancaires
- pour les autres supports de paiement ayant un caractère incertain (virement,
encaissement provenant de l’étranger, chèques), la référence aux conditions bancaires
n’est pas suffisante.
Pour bien mener le positionnement des flux, il convient ainsi de préciser des notions
importantes :
Jours calendaires (marqués J.C.) : tous les jours de l'année (y compris samedi et dimanche),
ce qui fait que la date de valeur appliquée à une opération dont la condition est exprimée de
cette manière peut être un jour fermé. Une condition J + 2 C appliquée à une opération traitée
le Vendredi se traduira par une valeur le Dimanche.
Jours ouvrés (marqués J.O.) : tous les jours ou les échanges interbancaires sont assurés, donc
en pratique du Lundi au Vendredi inclus (ce qui est indépendant des jours d’ouverture de
l’agence bancaire : une ouverture le Samedi ne rend pas ce jour « ouvré »), moins les
différents jours fériés de l'année.
Float : C’est la période pendant laquelle les capitaux sont en « flottement » entre les clients
et les fournisseurs. Il tient à deux facteurs :
- La pratique bancaire des jours de valeur qui crée un décalage entre la date d’opération
(remise d’un chèque, virement ou effet à encaisser à la banque) et la date de valeur à
laquelle la banque crédite ou débite les comptes courants.
- Les délais matériels et administratifs de collection, traitement et transfert des fonds.
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Ces notions sont connues par les conditions bancaires pratiquées. Ces conditions
dépendent d’une banque à une autre et même au sein d’une même banque ces conditions
peuvent être différentes d’un client à un autre tout dépend de l’importance du volume des
opérations réalisées avec la banque. Pour notre pays, la pratique bancaire fait une confusion
entre la notion « jours ouvrables » et « jours ouvrés », on utilise dans la langage courante les
mots « jours ouvrables » qui reflète la notion de « jours ouvrés ».
Le suivi peut être réalisé au travers de tableaux, appelés « Damiers » qui prennent la
forme suivante :
Conditions Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
Solde initial
remise chèque sur place j+1
remise chèque hors
place j+3
virement reçus j+1
effets à l'encaissement j+4
effets à l'escompte j+4
Dépôts espèces j
Total recette
Chèques émis j-2
Virement émis j-1
effets payés j
Retraits espèces j
Total dépense
Solde final
Les cellules grises correspondent aux jours où, du fait des conditions bancaires et des
jours de fermeture de la banque, il ne peut se produire aucun flux. Le damier peut être utilisé
pour positionner les flux prévus, puis rectifié au fur et à mesure des flux réels.
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Exemple :
Si une entreprise présente à sa banque un chèque sur place à l’encaissement de valeur 500
u.m le vendredi 2/11. Déterminer le positionnement en date de valeur si la condition bancaire
pour cette opération peut être soit : j, j + 1, j + 2, j + 3 et j + 4.
2- Application :
Le gérant de la société « Nefzi » a constaté que le niveau de la trésorerie était
particulièrement préoccupant au cours de la dernière semaine de chaque mois, probablement
à cause de paiement des salaires. Sur les conseils de son expert-comptable, il décide de
mettre en place un suivi de la trésorerie en dates de valeur pour la dernière semaine du mois
de février.
Le solde du relevé de compte établi par la banque le lundi 22 février au matin est de
15428.26 D (solde créditeur).
Les opérations prévues pour la semaine sont les suivantes :
- 22/02 : remise de chèques des ventes de la semaine précédente (sur place 4876.25 D ;
hors place 2681.21D) ; dépôts des espèces (450D)
- 24/02 : paiement facture d’un transporteur par chèque (875.24D) ; d’habitude cette
société présente à l’encaissement les chèques qu’elle reçoit tous les vendredis et la
compensation s’effectue le jour ouvré suivant, mais comme le vendredi de cette
semaine est jour férié, la société présente le chèque à l’encaissement le jeudi.
- 25/02 : virement des salaires de février (25349.58D)
Il est à noter aussi que les banques soient ouvertes le samedi 27/2 pour les opérations de
retrait et de versement d’argent à cause de jour férié (vendredi).
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Section 2 : Les décisions d’optimisation de la trésorerie quotidienne
L’optimisation de la trésorerie est l’objectif du trésorier, dans la mesure où l’objectif
prioritaire d’un service de trésorerie consiste à minimiser les frais financiers et à maximiser
les produits financiers. Certaines entreprises considèrent le service trésorerie comme un
centre de profit qui doit contribuer à augmenter la rentabilité globale de l’entreprise,
essentiellement la rentabilité financière. La performance de la gestion de la trésorerie et par
conséquent celle du trésorier repose donc nécessairement sur une optimisation des flux.
Cette optimisation doit se réaliser en concertation avec les responsables des différents
services. Par exemple, le trésorier doit avoir le souci de gérer aux mieux les différentes
variables constitutives du BFR de l’entreprise, à savoir les stocks, les créances clients et les
crédits fournisseurs. Même si certains trésoriers se posent la question de savoir à qui «
appartient » le BFR dans la mesure où la politique des achats et des ventes, la gestion des
stocks sont réalisées par d’autres responsables dans l’entreprise, le trésorier doit les
sensibiliser aux conséquences de leurs décisions en matière de crédits et de délais accordés
sur la trésorerie.
La sélection optimale entre les modes de financement constitue une part importante du
travail de trésorier. Celui-ci doit arbitrer entre les financements à sa disposition (chapitre 4)
tels que crédit de financement de l’exploitation, découvert, facilité de caisse, escompte, crédit
fournisseur …etc. Les critères de choix sont nombreux :
- le coût de financement
- la facilité de mise en place
- la souplesse d’adéquation au besoin de trésorerie (montant et durée)
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- la volonté de diversifier les sources de financement (recours au marché) et d’éviter
l’intermédiation afin de négocier plus efficacement avec les partenaires bancaires….
Le coût constitue cependant l’un des arguments majeurs, dans la mesure où le trésorier
souhaite diminuer les frais financiers. Ce coût est le taux réels du financement, à différencier
de son taux nominal ou facial qui ne sert qu’à déterminer le montant des intérêts débiteurs.
Le trésorier doit, à partir du taux communiqué par la banque, calculer le taux réel qui prend
en compte :
- la durée effective de mise à disposition des fonds ;
- le nombre de jours d’agios ;
- les diverses commissions facturées ;
- le paiement des intérêts, précomptés ou postcomptés ;
- le nombre de jours de l’année bancaire concernant le financement (360 ou 365).
2.1.2 Exemples
Cas de découvert
L’entreprise « AD » recourt à son découvert autorisé pour faire face à un besoin de
trésorerie du 26 juin (inclus) au 31 juin (inclus), soit 6 jours de crédit.
Le montant utilisé est de 100 000D, le taux est de 6% et la commission de plus fort découvert
(CPFD) de 0.05% limitée à la moitié des intérêts débiteurs.
Le montant des intérêts débiteurs correspond à (100 000 * 0.06 * 6)/360 = 100D et le
montant de la CPFD à 100 000D * 0.05 = 50, soit au total 150D.
Le taux réel du crédit est le taux t pour lequel :
150 = (100 000 * t * 6)/360 t = 0.09 soit 9%.
La majoration par rapport au taux nominal est de (9%-6%) = 3% due à l’importance de la
CPFD.
La CPFD étant la même dans toutes les hypothèses, son importance diminue lorsque la
durée augmente. Il est par conséquent intéressant pour le trésorier si les comptes d’une
entreprise sont souvent débiteurs et que l’entreprise recourt au découvert de solliciter de son
banquier la forfaitisation de la CPFD, afin d’éviter la pénalisation qu’elle peut engendrer sur
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de courtes périodes. Il est à noter que cette commission s’applique au plus fort découvert de
chaque trimestre et est facturée évidemment trimestriellement.
Cas de l’escompte
Pour gérer un besoin de trésorerie, la société « AD » décide de mobiliser des effets et
remet à l’escompte, le 15 Avril, deux effets de commerce d’échéance le 6 mai :
1er effet : 3000D
2ème effet : 2000D
Taux d’escompte : 5.5%(incluant la commission d’endos)
Commission de manipulation : 4D par effet
Le calcul du coût réel de l’escompte doit par conséquent intégrer ces données, en
déterminant le coût de l’opération et le taux réel du crédit obtenu.
Le coût de l’opération :
- Nombre de jours sur lequel est calculé l’escompte :
Du 15 avril au 6mai : 21 jours (15 jours en avril + 6 jours en mai)
Les « jours de banque » : 2 jours (standard)
Soit au total : 23 jours
- Intérêt débiteurs : (5000 * 23 * 0.055)/360 = 17.57D
- Commission de manipulation : 4 * 2 = 8D
- Coût total = 25.57D
Ce taux doit être comparé au taux réel du découvert ou à un taux de financement bancaire.
L’arbitrage escompte/découvert
L’arbitrage entre l’escompte et le découvert est une décision courante pour le trésorier
d’une entreprise. Quand celle-ci dispose d’un portefeuille d’effets, la comparaison entre ces
deux modes de financement est réalisée, puisque l’escompte correspond à un financement
dont le coût est en théorie moins élevé.
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À partir de l’exemple suivant, nous allons analyser cet arbitrage entre financements.
Si l’entreprise désire escompter et combler le déficit de 200 000D, il doit sélectionner les 3
effets échéant le 15 février et ajouter l’effet de 40 000D échéant le 20 février.
- échéance du 15 février : 23 500 + 43 000 + 100 000 = 166 500D
nombre de jours : du 24/01 au 31/01 → 25, 26, 27…31 : 7 j
du 01/02 au 15/02 → 1, 2, 3…15 :15 j, soit au total 22 j.
- échéance du 15/02 + échéance du 20/02 : 166 500 + 40 000 = 206 500D
nombre de jours : du 24/01 au 31/01 → 7 j
du 01/02 au 20/02 → 20 j soit au total 27 j.
Le coût de l’escompte est par conséquent égal à :
[166 500 * 0.055 * (22+1)]/360 + [40 000 * 0.055 *(27+1)]/360 + (4*2.5) =
585.06 + 171.11 +10 = 766.17D
→ Le financement par escompte est moins cher que le financement par découvert : toutefois,
le recours exclusif à l’escompte entraîne un solde excédentaire : solde créditeur généralement
peu rémunéré et donc on dit qu’il y a une surmobilisation de capitaux par rapport aux
besoins réels de trésorerie.
→ Bien que l’escompte coûte moins cher (taux inférieur au découvert), son adéquation avec
le besoin à couvrir n’est pas parfaite en montant et en durée, le recours au découvert pour le
différentiel semble recommandé.
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2.2 L’optimisation des placements
Le trésorier doit aussi réaliser d’autres arbitrages entre des modes de placement, dès lors que
les comptes de l’entreprise sont excédentaires et que des profits sont possibles.
2.2.1. La maximisation des produits financiers
Les critères fondamentaux pour des placements de trésorerie sont les suivants :
- rentabilité : générer des produits financiers liés aux intérêts versés ou des plus-
values ;
- sécurité : limiter le risque de perte en capital : le risque de défaut doit être nul ou le
plus faible possible, le risque de taux d’intérêt limité ou couvert ;
- liquidité : possibilité de mettre fin rapidement au placement sans perte du capital
investi.
Les supports de placement à utiliser sont donc choisis selon ces critères, mais également
d’après le montant, la durée envisagée des excédents à placer et le temps que le trésorier
souhaite consacrer à leur gestion et à leur suivi.
2.2.2. Exemples
Placements en BTF
Le trésorier de la société « AD » dispose pour environ 3 mois de 10 millions de Dinars
qu’il souhaite placer en BTF, Bon de Trésor à taux Fixe.
Le 30 avril, cet émetteur annonce une émission de BTF à 13 semaines (92 jours) d’un
montant global de 1 milliard de dinars, divisibles en tranches de 1 million de dinars.
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Le trésorier décide de participer à cette adjudication en proposant un taux de 3.30%.
Le prix à payer est par conséquent égal à 10 000 000 * 99.16% = 9 916 000D
Le taux de rendement du placement réalisé par le trésorier peut ainsi être déterminé :
Durée du placement : 92 – 30 = 62 jours
Versement : 9 916 000D
Remboursement : 9 973 818.7D
Le rendement réel, désigné par t, est de :
9 916 000 + [9 916 000 * (t * 62) / (100 * 360)] = 9 973 818.7D
9 916 000 [1 + (t * 62) / (100 * 360)] = 9 973 818.7D
d’où t = 3.39%
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Placement en CDN
Le trésorier de la société « NE » désire placer des excédents de trésorier d’un montant de
10millions de dinars pour une durée de sept semaines. Son banquier lui propose des CDN
pour un montant de 10millions de dinars à échéance dans 50 jours et au taux de 3.25%
postcomptés.
Le taux de placement peut ainsi être évalué, en tenant compte d’une durée de
placement égale à 50 – 15 = 35 jours
10 000 000 + 10 000 000 * [(t * 35) / (100 * 360)] = 10 031 971D
Soit 10 000 000 * (1 + t * 0.0009722) = 10 031 971D
Soit t * 0.0009722 = (10 031 971 / 10 000 000) – 1
d’où t = 3.28%
→ Le trésorier obtient en finalité un taux de rendement supérieur à celui prévu à
l’origine.
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L’exemple suivant précise ce point. Le trésorier de la société « AN » communique le
profil de trésorerie prévisionnel pour le mois de juin, en dates de valeur et en dinars.
Périodes Soldes
Du 01/06 au 03/06 inclus 150 000
Du 04/06 au 07/06 inclus 1 050 000
Du 08/06 au 11/06 inclus 300 000
Du 12/06 au 16/06 inclus -450 000
Du 17/06 au 19/06 inclus -900 000
Du 20/06 au 21/06 inclus -1 200 000
Du 22/06 au 28/06 inclus 1 500 000
Du 29/06 au 30/06 inclus -150 000
Le coût du découvert non géré est de 1875D, comprenant 1 275D (375 + 450 + 400 +
50) d’intérêts débiteurs au taux de 6% et 600D de CPFD au taux 0.05%.
Le découvert par contre génère des frais financiers calculés au taux de 6% prorata
temporis en jours et une commission de plus fort découvert (CPFD) de 0.05%. Le coût de
découvert actuel du mois de juin est déjà pris en compte par l’entreprise et il ne faut étudier
que l’incidence de placement de la trésorerie excédentaire en billet de trésorerie sur un
éventuel découvert supplémentaire.
À travers ces exemples, nous pouvons constater que le trésorier doit optimiser un
certain nombre de variables, pour, d’une part, minimiser les frais financiers et, d’autre part,
maximiser les produits. Quelle que soit l’importance de l’entreprise, ces opérations
constituent le travail de base de cash management du trésorier, travail facilité par l’outil
informatique dont les fonctions ont pour objectif de l’aider à prendre les meilleures décisions,
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à automatiser les équilibrages, compte tenu des informations dont dispose le logiciel de
trésorerie et des règles déterminées. Les fonctions de simulation et d’optimisation permettent
également d’analyser les résultats envisageables des décisions de financement ou de
placement.
2.3 Exemple de tableau de suivi final de la trésorerie en date valeur
Après le positionnement des différents flux de trésorerie en leur date valeur, le trésorier doit
prendre la décision adéquate qui répond bien à la situation de l’entreprise. Ainsi le « damier »
peut être présenter comme suit :
Banque Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim Lun ….. Lun …..
1 2 3 4 5 6 7 8 15
A. solde initial
Encaissements :
Chèques sur place
Chèque hors place
Espèces
Effets
Virements
Autres
B. Total
Décaissements :
Chèques émis
Effets échus
Virements
Prélèvement
Autres
C. Total
(A) + (B) + (C) = (D)
Solde avant décision
Découvert
Escompte
Crédit trésorerie
(E) SICAV
i Placement
(D) + (E) =
Solde après décision
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