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 Les serv ices gratuits

Services bancaires gratuits en zone CEMAC ( Règlement COBAC


R-2020/04 relatif au serv ice bancaire minimum garanti du 20 juillet
2020):
1. L’ouverture de compte,
2. la tenue de compte,
3. le changement d’éléments d’identification constitutifs du
dossier du consommateur,
4. la déliv rance du relev é d’identité bancaire,
5. la déliv rance d’un liv ret d’épargne et son renouv ellement,
6. la consultation du compte dans les agences de
l’établissement,
7. la consultation de solde dans les guichets automatiques de
l’établissement du porteur de la carte,
8. l’av is de débit ou de crédit par v oie électronique,
9. la remise, une fois par mois, sur support papier au guichet, ou
par v oie électronique, du relev é de compte mensuel,
10. la remise, une fois par an, sur support papier au guichet,
ou par v oie électronique, au consommateur qui en fait la
demande, d’un récapitulatif des frais et opérations effectués
au cours de l’année ne résultant pas d’un ordre du
consommateur,
11. la déliv rance d’une attestation de non redev ance par
an et à la clôture du compte,
12. la domiciliation du salaire,
13. le v ersement d’espèces dans les agences de
l’établissement,
14. la déliv rance au guichet des formules de retrait
d’espèces,
15. la déliv rance de cinquante formules de chèque par an
au titulaire du compte,
16. le retrait d’espèces dans les agences de
l’établissement,
17. le retrait de billets dans les guichets automatiques de
l’établissement du porteur de la carte,
18. le paiement par carte dans la CEMAC,
19. le paiement par chèque,
20. L’encaissement de chèques tirés sur une banque de la
CEMAC,
21. le v irement de compte à compte dans le même
établissement,
22. L’encaissement de v irements nationaux,
communautaires et internationaux.

Le règlement s’impose tant aux établissements de crédit, de


paiement que de micro finance. Il entrera en v igueur, à l’égard
de tous ces établissements, le 1er janv ier 2021, av ec un délai
transitoire de 24 mois.

III. Les techniques de financement


a. Le financement de l’exploitation
i. L’escompte des effets de commerce
ii. L’affacturage ou factoring
iii. Le financement des commandes publiques
iv . Les crédits de trésorerie par caisse et par billet
v. Le crédit de campagne
vi. L’avance sur marchandises

b. Le financement du commerce international


i. Les supports des transactions internationales
ii. Un instrument de règlement et de crédit : le crédit
documentaire
iii. La mobilisation des créances a CT sur l’étranger
iv . Les av ances en dev ises ou en FCFA
c. Les engagements par signature
i. Généralités
ii. Les cautions douanières
iii. Les cautions fiscales
iv . Les cautions sur marchés
v. Les autres cautions
d. Le financement des inv estissements
i. La problématique du crédit d’inv estissement
ii. Le crédit-bail
a. Le financement du commerce international
b. Les engagements par signature
c. Le financement des inv estissements
IV. Trésorerie des banques et marché monétaire

Le marché monétaire est destiné à l’échange et aux placements


des liquidités à court terme dont disposent les banques.

Les excèdent et déficits de trésorerie bancaires qui découlent a la


fois des opérations de clientèle et des opérations autonomes de
trésorerie sont soit placés (s’agissant des excédents) soit financés
(s’agissant des déficits) sur le marché monétaire. Aussi, une
banque peut être soit :

ressources

excèdent ses emplois

Le rôle du marché monétaire est de permettre aux Etats, aux


institutions financières et aux entreprises d’emprunter et de prêter
des liquidités sur le court terme (moins d’un an).
Sur ce marché sont émis et échangés les titres de créances
négociables de courtes échéances. Parmi eux, on trouve
notamment des bons du Trésor émis par l’Agence France Trésor,
des billets de trésorerie émis par des entreprises priv ées, les
certificats de dépôts d’établissements financiers, etc.
En pratique, le marché monétaire est scindé en deux
compartiments :

 Un marché interbancaire où les banques se prêtent et


s’empruntent des liquidités à très court terme, fréquemment
“au jour le jour”. Ce marché interbancaire est le théâtre
d’opérations de prêts non gagés (dits “en blanc”) entre
établissements de crédit. Il sert aussi pour les prêts et
emprunts garantis par des titres prêtés en contrepartie d’une
rémunération. Dès le départ les parties conv iennent d’une
date de transfert inv erse (restitution des titres au prêteur
initial).
 Un marché des titres de créances négociables où les
établissements de crédit empruntent à travers différents titres
de court terme : certificats de dépôt, billets de trésorerie
d’une durée de 1 jour à 1 an. On trouve aussi des bons à
Moyen Terme Négociables (BMTN) de 1 an et un jour. Les
BMTN prennent fin à une date de conv enance dont les
parties sont conv enues de gré à gré.

V. Les outils de calculs financier :


a. Agios
b. Date de v aleur/ Date d’opération

Le jour de valeur est la date retenue pour le calcul des intérêts,


(débiteurs ou créditeurs). Il ne coïncide pas forcément av ec la
date d'opération. Il est important de le sav oir quand on a un
budget serré pour év iter les incidents et les dépassements de
découv ert.

Qu'est-ce qu'un jour de valeur ?


Il faut distinguer la date d'opération et le jour de v aleur (ou date
de v aleur).
La date d'opération peut dépendre du jour et de l'heure du
dépôt, v oire év entuellement du canal utilisé (guichet,
automate...). Votre banque pourra v ous préciser la règle. Elle peut
être reportée au lendemain lorsqu'une opération est parv enue
trop tardiv ement à la banque pour pouv oir être enregistrée le jour
même.
Le jour de valeur est la date retenue pour le calcul des intérêts.
Il existe parfois un décalage entre ces deux dates, selon le temps
nécessaire au traitement des opérations. Pour les budgets serrés,
maîtriser cette date peut év iter les incidents et les réclamations.
Connaître la règle du jour de valeur permet aussi de v érifier que la
banque a appliqué le bon jour de v aleur.

Comment connaître le jour de valeur ?


Les délais sont réglementés en France et sont précisés dans
v otre convention de compte :
Pour un chèque en XAF :
Le jour de valeur ne peut différer de plus d' 1 jour ouv ré de la date
d'opération sur un compte de dépôt, quelle que soit la qualité
du titulaire du compte.

Pour les autres paiements :


 la date de v aleur pour un crédit en compte ne peut être
postérieure à celle du jour ouv rable au cours duquel l'opération
est créditée sur le compte de v otre banque.
 la date de v aleur pour un débit en compte ne peut être
antérieure au jour où le montant de l'opération de paiement est
débité de ce compte.

Pour des espèces :


Si, n'agissant pas pour des besoins professionnels, v ous v ersez
des espèces sur v otre compte, dans la dev ise de ce compte, la
banque v eille à ce que le montant soit mis à disposition et reçoiv e
un jour de valeur aussitôt.

Exemple
Le solde de v otre compte bancaire est à 0 et le 15 fév rier :
 v ous déposez à l'encaissement un chèque d'un montant de 500
euros,
 et au même moment passe en compte le chèque de 500 euros
que v ous av ez fait pour payer v otre facture Internet.
Les deux opérations ont été effectuées le 15 fév rier.
Le chèque que v ous av ez encaissé est crédité en v aleur le 16.
Le chèque que v ous av ez fait est débité en v aleur le 14 fév rier.
En v aleur, le compte est ainsi débité av ant d'être crédité :
Pendant 2 jours, v otre compte est donc débiteur à hauteur de 500
euros et v ous dev ez donc payer des agios pour ces 2 jours.

VI. La gestion des risques et la responsabilité du banquier :

c. La gestion des risques (risque de crédit)

Le métier du banquier est de faire du crédit. Le risque de crédit


(non remboursement) est donc un risque que le banquier accepte
de prendre et pour lequel il se rémunère :
En effet, le taux d’intérêt rémunère le risque pris par le prêteur : le
risque de ne pas être remboursé (ce qu’on appelle le risque de
défaillance ou de défaut) ; le risque que l’inflation dév alorise la
somme remboursée.
Le taux d’intérêt comprend donc une prime de risque v ariable en
fonction de la confiance accordée à l’emprunteur, de la durée
du placement et de l’anticipation de l’inflation. Les banques se
protègent également contre ces risques en prenant des garanties.
d. La responsabilité du banquier

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