Vous êtes sur la page 1sur 6

INTRODUCTION

Les moyens de règlement désignent les procédures utilisées pour régler un achat ou une
dette, ou pour transférer ou recevoir des fonds. Ils sont de nature très diverse : espèces,
chèques, lettres de change, cartes bancaires. Ils peuvent être matérialisés ou
dématérialisés (paiements en ligne, virements, prélèvements). Certains sont à effet
immédiat comme les espèces, d'autres à très court terme comme les chèques ou les
cartes bancaires, et d'autres à plus long terme. Ces moyens de paiement ont la même
valeur libératoire que les espèces.

Notre travail de recherche portera sur les principaux moyens de règlement hormis les
effets de commerce.

1
I. LES DIFFERENTS MOYENS DE REGLEMENT

I.1 Les règlements en espèce

Les espèces, c’est ce que l’on appelle l’argent liquide, utilisé par tous, pour les petits
achats quotidiens. Ce sont : les pièces dites « monnaie métallique ». Les billets dits «
monnaie fiduciaire » ou « monnaie papier » identiques dans la zone CEMAC. Il existe
cinq billets en circulation de 500 à 10 000 F CFA.

Le client règle directement sa dette en espèce a son créance, doit exiger de ce dernier un
reçu appelle : « pièce de caisse » Les reçus sont extraits d’un carnet à souche qui permet
par la souche de conserver place de reçu délivré. L’entreprise qui règle directement sa
dette en espèce a son créancier, doit exiger de ce dernier un reçu. Les reçus sont
extraient d’un carnet à souche ce qui permet, par, la souche de conserver trace du reçu
délivré.

Ces opérations sont enregistrées dans le compte « caisse » 57.

I.2 Les chèques

Le chèque est un instrument par lequel celui qui signe le chèque et qu’on appelle le
tireur, donne des instructions à sa banque (1) (appelée tirée) de payer (sous-entendu en
retirant l’argent de son compte) une certaine somme en banque, sous un numéro à son
nom. Ces comptes s’appellent comptes de dépôts. Comme ils enregistrent un
mouvement de chèque très important, ils sont également connus sous le nom de
comptes de chèques.

Les informations figurant sur le chèque

Le chèque doit contenir les différentes mentions suivantes :

 La dénomination du chèque insérée dans le texte même du titre.


 Le mandat pur et simple de payer une somme déterminée (en chiffre et en lettre).
 Le nom de celui qui doit payer (le tiré) qui ne peut être qu’une banque, Trésor
général du Maroc ou un receveur de finance ou de trésor.

2
 L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer.  L’indication de la date et du
lieu où le chèque est créé.
 La signature de celui qui émet le chèque (le tireur).

Les formes du chèque

Chèque omnibus ou chèque de retrait : un client veut effectuer un retrait dans son
agence, mais ne dispose pas de son carnet de chèque. La banque et à sa disposition un
chéquier vierge pour effectuer des retraits d’espèces. Dans ce cas le tireur est lui-même
le bénéficiaire. On utilise l’expression : Payer à moi-même.

Chèque barré : chèque sur lequel on tire deux barres parallèles au recto, de préférence
dans l’angle supérieur gauche et qui signifie que le paiement se fait par virement au
compte du porteur

Chèque au porteur : C’est un chèque dans lequel on ne désigne pas le bénéficiaire.


Avantage : le chèque circule facilement entre les personnes. Inconvénient : le chèque
peut faire l’objet d’un vol ou d’une perte. Chèque non endossable Il est caractérisé par
l’expression suivante : « non à ordre à» on précise le nom de la personne qui va
bénéficier du chèque. Dans cette situation, le chèque ne peut être transmis que par voie
d’endossement.

I.3 Les virements

« Le virement est une opération comptable par laquelle une débite un compte d’un
certain montant et porte la même somme au crédit d’un autre compte ». On conçoit
donc qu’on peut facilement par un simple jeu d’écritures augmenter, par exemple, le
compte de Monsieur X (en le créditant) par le débit du compte de Monsieur Y, ou vice
versa, suivant les instructions qui seront données par la personne dont on débite le
compte.

Différentes sortes de virement :

On appelle virement « direct » celui effectué par la banque qui tient les comptes des
deux personnes intéressées.

3
Le virement est dit « indirect » lorsque les comptes de ces deux personnes sont ouverts
chez des banquiers différents. Il s’effectue alors par l’intermédiaire de la Banque X,
chez laquelle chacune de ces banques a un compte.

Les virements sont comme le chèque, exempts de timbres ; les formules de virement
sont tenues gratuitement à la disposition de la clientèle. Le virement est un procédé très
simple pour créditer un compte .Il est rapide car il évite l’obtention de la signature du
bénéficiaire, alors que pour qu’un chèque soit porté au crédit d’un compte, il faut qu’il
soit endossé à l’ordre de la banque.

I.4 Les cartes bancaires

Une carte bancaire se présente sous la forme d’un rectangle de plastique rigide. Diverses
information, telles que le nom du titulaire, celui de la banque émettrice de son numéro
et sa date de validité, ainsi qu’une puce électronique et une bande et d’être signée du
titulaire.

Crée en 1984, le groupement des cartes Bancaires gère le système « CB », système de


paiement et de retrait par cartes.

Toute une gamme de carte est distribuée par les banques, de la carte de retrait de carte
de paiement internationale. Les conditions d’utilisation d’une carte sont stipulées dans
un contrat liant son titulaire émetteur (la banque). Les banques appliquent une
tarification qui varie en fonction des prestations et avantages liés à la carte.

Les différentes cartes bancaires :

Il existe plusieurs types de carte bancaires :

 Les cartes de retrait : ce sont les moins onéreuses. Elles permettent uniquement (de
faire des retraits 7 jours sur 7, et 24 heures sur 24) des retraits d’espèce dans les
distributeurs automatique (GAB). Ces retraits peuvent se faire soit dans les seuls
distributeurs du réseau du détenteur du compte (carte monobanque), soit sur l’ensemble
des distributeurs nationaux, voire à l’étranger. Pour des raisons de sécurité, chaque
limite, () périodiques, le montant des retraits autorisés. Ces plafonds concernent les
automates de leur propre banque. Des cartes de retrait sont parfois délivrées aux
mineurs (à partir de 12 ans) avec l’autorisation des parents.

4
 Les cartes de paiement : elles permettent le retrait d’espèces dans les GAB des
montants maximums et périodiques de retraits sont également fixés, mais aussi le
paiement de certains services auprès des commerçants et prestataires de services affiliés
au réseau. Les cartes nationales ne sont acceptées qu’en France (y compris les DOM
TOM) Les cartes nationales ne sont acceptées en France mais aussi à l’étranger dans le
réseau international auquel chaque carte est affiliée.

I.5 Les prélèvements

Le prélèvement automatique est un moyen de régler certaines factures par imputation


directe sur votre compte bancaire.

Ainsi, d’une part vous vous simplifiez la gestion de votre compte puisque vous payez
directement et automatiquement l’organisme à qui vous devez une somme ; et d’autre
part vous ne risquez pas d’oublier de payer cet organisme au moment voulu.

La création d’un prélèvement SEPA repose sur l’autorisation que vous donnez à un
créancier de prélever sur votre compte par la signature d’un mandat de prélèvement et la
remise d’un Relevé d’identité bancaire (RIB-IBAN).

Le créancier conserve votre mandat de prélèvement qui contient :

 vos nom et adresse,

 votre RIB avec les codes IBAN et BIC,

 les noms, adresse et identifiant du créancier (ICS),

 la nature du prélèvement (ponctuel ou récurrent),

 la date de signature du mandat,

 la Référence Unique de Mandat – RUM (à noter pour permettre d’identifier le


prélèvement si besoin),

 votre signature.

5
CONCLUSION

En conclusion, la pluralité des moyens de paiement s’adapte à la diversité des situations


dans lesquelles les entreprises peuvent se retrouver, au cours de leurs transactions. Cette
souplesse vise à faciliter les opérations financières et à assurer leur fluidité, tout en
limitant au maximum les litiges potentiels.

Vous aimerez peut-être aussi