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Techniques de

paiement
international
Encaissement direct
Encaissement documentaire

Réalisé par :
o ECHINE Salma
o CHAKIR Ahmed
Hamza
o OUHMAMA
Khadija
o YAHIA Lina
o MAZALA Amal
o AKDI Lamiaa
o LAZAAR Manal
Encadre par : M. IHADIYAN
Année Universitaire : 2018/2019
Sommaire
Introduction générale ................................................................... 3
Chapitre1 : Encaissement direct................................................... 4
1. L’ENCAISSEMENT SIMPLE: ................................................................................. 4
2. Le paiement à la commande: .......................................................................................... 6
3. Le paiement à la facturation:........................................................................................... 7
4. Le paiement Ex-Usine : .................................................................................................. 7

Chapitre2 : Encaissement documentaire ...................................... 9


1. Paiement contre remboursement .................................................................................... 9
2. Crédit documentaire et remise documentaire ............................................................... 10
3. Lettre de crédit stand-by ............................................................................................... 14

Chapitre III : Les critères de choix des instruments et techniques


de paiement international. .......................................................... 17
Conclusion ................................................................................. 19
Bibliographie ............................................................................. 20
Webographie .............................................................................. 20
Introduction générale

Les échanges internationaux, notion moins restrictive que celle afférente au commerce
international, importations et exportations de bien physiquement identifiable, englobent
toutes les transactions portant sur les opérations d’achat et de vente de produits et de
services à l’étranger. L’internationalisation est un processus d’intégration économique
irréversible et concerne aussi bien les opérations commerciales que productives ou
financières.

Lors des négociations commerciales internationales, les modalités financières du


contrat relatives au mode de paiement et aux techniques de paiement, dont certaines sont
spécifiques au commerce international, revêtent une importance primordiale.

Les moyens de règlement utilisés à l’international sont nombreux et diversifiés.


L’emploi des uns ou des autres varie en fonction de la confiance réciproque que s’accordent
le vendeur et l’acheteur et de la nature des échanges : les caractéristiques liées à la nature du
produit, à son prix, à sa compétitivité, aux conditions commerciales et financières de la
transaction, au rapport de force entre les entreprises cocontractantes, ainsi qu’au risque pays
de l’importateur. Les opérateurs du commerce international devront choisir l’instrument et
la technique de paiement adéquats, parmi les nombreuses possibilités, plus ou moins
complexes et contraignantes, qui n’offrent pas les mêmes sécurités à l’exportateur, dont le
souci majeur est de se faire payer de ses clients.

En effet, les intérêts des cocontractants sont pour partie contradictoires. L’importateur
souhaite recevoir sa marchandise au meilleur prix et la payer le plus tard possible, de
préférence après la livraison, tandis que l’exportateur veut vendre en dégageant un bénéfice
et n’expédier la marchandise qu’après règlement de l’acheteur, il cherche ainsi une forme
qui lui offrira le maximum de sécurité et de rapidité de paiement.
Chapitre1 : Encaissement direct
1. L’ENCAISSEMENT SIMPLE:
C’est une technique de règlement utilisée entre partenaires entretenant des relations
étroites, pour des raisons de souplesse, d’économie de temps et de frais. "Le terme
encaissement simple » vise un encaissement de documents financiers non accompagnés de
documents commerciaux ".
Il est entendu par documents financiers, les instruments de paiement tels que :
chèques, billets à ordre, lettres de change,

❖ Déroulement de l’opération

Tout d'abord, l'acheteur et le vendeur concluent un contrat commercial dans lequel ils
prévoient le règlement par encaissement simple. Avant tout paiement, l’acheteur reçoit de la
part du vendeur la marchandise accompagnée des documents d’expédition, en son nom,
pour lui permettre d’en prendre possession auprès du transporteur A la réception de la
marchandise, l’acheteur ordonne le transfert du règlement à sa banque pour le compte du
vendeur. Donc, le règlement du vendeur par cette technique n’est en aucun cas conditionné
par la remise à la banque de documents destinés à prouver qu’il a rempli ses obligations
concernant l'expédition de la marchandise. Cette technique n’engage pas la responsabilité
des banques car ces dernières n’agissant qu’à titre d’intermédiaire pour faciliter l’opération.

 Instrument d’encaissement simple


Le Virement International :

Le virement bancaire international est le transfert d'un compte à un autre, opéré par
une banque sur ordre du débiteur (dans notre cas l'importateur), au profit du créancier
(l’exportateur). L'ordre peut être libellé en monnaie nationale ou en devises étrangères.
LES TYPES DE VIREMENT :
Le virement SWIFT
Il existe plusieurs types de virements, dont le virement SWIFT (SOCIETY FOR
WORLDWIDE FINANCIAL INTERBANK TELECOMMUNICATIONS). Ce système
permet des échanges privés de messages télématiques entre banques adhérentes et une
rapidité inégalée à condition que la banque qui envoie les fonds et celle qui les reçoit soient
membre du réseau SWIFT.
L'IBAN
En vue de simplifier et d’accélérer le traitement des paiements transfrontaliers, les
banques ont élaboré un nouveau standard pour les numéros de compte en banque appelé
l’IBAN (International Bank Account Number). Ce numéro identifie très précisément le
titulaire

Le Chèque :
Le chèque est un titre de paiement par lequel le titulaire d'un compte donne ordre au
banquier de payer à un bénéficiaire un montant déterminé à prélever sur les fonds ou sur les
crédits du titulaire.
Deux types de chèques existent : le chèque d'entreprise (ou chèque de société) et le chèque
de banque. Leur différence tient dans le fait que l'un n'offre pas de garantie sûre contre le
risque de non paiement, et l'autre bien. Dans certains cas, le chèque sera porté en compte «
sauf bonne fin », à savoir que si le chèque n'est pas payé, le compte du bénéficiaire sera
débité automatiquement du montant reçu.

La lettre de change :(Traite)


Il s’agit d’un écrit par le quel un exportateur (tireur) donne l’ordre à son client étranger
(le tiré) de payer un montant (nominal) à vue ou à échéance. Un certain nombre de
mentions doivent obligatoirement apparaître : la dénomination lettre de change, le mandat
de payer une somme déterminée, le nom du tiré, l’échéance, le lieu de création de l’effet, le
nom du bénéficiaire et la signature du tireur. Par ce moyen de paiement, le vendeur accorde
à son client un délai de paiement plus ou moins long. Pour se prémunir d’un impayé, une
lettre de change doit être acceptée par le tiré, mais surtout peut être avalisé par la Banque du
tiré.
Cependant, ce mode de paiement n’est pas toujours répandu. En exigeant de son client
l’aval bancaire sur la lettre de change, il est possible d’écarter le risque d’impayé.
L’aval bancaire est un engagement par signature d’une Banque qui permet de sécuriser une
Transaction internationale.

Le Billet à ordre :
L’acheteur est à l’initiative de l’émission du billet à ordre (le souscripteur) en faveur
de son fournisseur (le bénéficiaire). Le billet à ordre est soumis au même formalisme que la
lettre de change.
L’aval de la banque de l’acheteur apporte plus de sécurité au bénéficiaire. Cependant, la
banque qui donne son aval peut être tentée d’exiger du souscripteur (ou du tiré pour la lettre
de change) le versement d’une provision ou l’apport d’une garantie financière pour ce
dernier.
Les Billets à ordre sont émis par les acheteurs et doivent reprendre des mentions
spécifiques: nom et adresse du tiré (acheteur) devise, montant coordonnées bancaires (nom,
adresse, n° de compte) nom du bénéficiaire (fournisseur), date et signature.
Cet effet n’a pas besoin d’être accepté puisqu’il est déjà émis par le tiré, mais peut
comporter l’aval de la Banque du Tiré.

Avantages et inconvénients

Avantages
Cette opération se caractérise par la : simplicité de la procédure, la modération des
Coûts, la rapidité et la souplesse.
Inconvénients
Cette opération renferme cependant deux inconvénients de taille. Elle apporte peu
d’assurance à l’exportateur qui est exposé au risque de non-paiement puisque l’acheteur
prend possession des biens avant de payer De plus, en n'étant pas basé sur des documents,
elle ne prévoit aucune garantie pour se couvrir contre le non-paiement.
Afin de pallier ces risques, L'exportateur peut opter pour la souscription d'assurance crédit
qui lui garantisse une indemnisation en cas d’incident de paiement.
Niveau de risque
L’encaissement simple génère un risque de non-paiement.la sécurisation peut être
obtenue par :
 L’assurance-crédit,
 L’affacturage,
 L’escompte sans recours,
 La mise en place d’une garantie bancaire.
Tout transfert à destination de l’étranger est conditionné par la présentation de documents à
la banque, selon le cas.
● Pour les marchandises :
Le paiement ou le transfert s’effectue sur la base des factures définitives et des documents
attestant l'expédition des marchandises à destination exclusive du territoire douanier
national ou des documents douaniers de mise à la consommation des marchandises.
● Pour les services :
Le transfert s’effectue sur la base des factures visées par l’importateur résident
accompagnées des attestations de services faits y afférents, ainsi que toute autre pièce
requise en la matière et/ou par le contrat.

2. Le paiement à la commande:

Correspond à un paiement anticipé, ce mode de paiement suppose de la part de


l’acheteur une confiance absolue à l’égard de son fournisseurs étranger, car il lui paye une
marchandise qu’il n’a pas encore reçue et qui peut être n’est même pas encore fabriquée.
Pour l’exportateur, il s’agit de la technique de paiement la plus simple et la plus sûr (le
risque d’impayé est quasi inexistant), mais il s’agit d’une des plus mauvaise d’un point de
vue commerciale et des plus difficile à faire accepter par l’acheteur.
Elles s’opèrent en effet complètement au détriment des intérêts de l’importateur qui
supporte tout le poids financier de l’opération
De plus, elle est souvent traduite par ce dernier (l’importateur) comme un sentiment de
méfiance de l’exportateur à son égard.

3. Le paiement à la facturation:

L’exportateur envoie une facture commerciale à son client, celle-ci peut-être payable
à vue ou à échéance avec l’un des instruments des paiements. C’est le client qui garde
l’initiative du règlement. Cette technique est donc à déconseiller, car l’exportateur ne
conserve pas la maitrise du paiement, sauf si l’adjoint à sa facture une lettre de change.

4. Le paiement Ex-Usine :

Certain industriels exigent que les marchandises soient payé dès qu’elles sont prêtes
pour l’expédition, car ils veulent à la sorte d’éviter que les paiements de leurs marchandises
soient tributaire des dates de départ des transports, et de leur durée. Et donc l’acheteur doit
donc payer les marchandises dès leur sortie de l’usine et s’occupé de leur acheminement.

Les intervenants :
On peut distinguer entre deux intervenants principaux dans ces différents types
d’encaissement, et qui sont :

 L’expéditeur:

 Il envoie la marchandise comme convenue.


 Il envoie sa facture du montant convenue.

 Le destinataire:

Il reçoit la marchandise et paie à la réception de la facture ou à l’échéance fixé.

Les risques :

Il est à noter que même si cette technique parait facile et simple mais il a plusieurs
limites qui faut prendre en considération :
 Il Peut être exploitable, l’encaissement direct doit concerner des acheteurs sures.

 L’encaissement direct ne peut porter que sur les pays dont les transferts du fond
sont aisés.

 Le paiement contre facture ne comporte aucune sécurité, il ne garanti ni le risque


politique, ni le risque commerciale, alors il est déconseillé dans le commerce
extérieur sauf si l’expédition est garantie par une assurance «Risque crédit client »,
alors dans ce cas, les paiements internationaux exigent des systèmes autrement plus
sophistiqués et bien déterminés.

 On outre cette technique porte des risques sur l’expéditeur et le destinataire :

1. Pour l’expéditeur:

 Risques politiques : guerre, non transfert des fonds …etc.


 Risques commerciales : défaillance du débiteur, dépôt de bilan ….etc.

2. Pour le destinataire :

 Mauvaise livraison.
 Livraison hors délais.

Ce qu’on peut déduire, c’est que malgré que cette technique de règlement est simple et
souple, mais elle est restée d’utilisation très limitée car elle est insécurisée, et donc
déconseillée dans le commerce international
Chapitre2 : Encaissement documentaire
1. Paiement contre remboursement

Cette technique donne au transporteur final de la marchandise un mandat


d'intermédiaire financier. Le transporteur ne livrera la marchandise à l'importateur que
contre son paiement. Le transporteur se chargera donc de l'encaissement du prix et la
livraison de la marchandise.
Cette technique s'utilise pour des opérations de faibles montants. Le règlement peut
s'effectuer au comptant, par chèque ou par acceptation de lettre de change

Risques, Avantages et Inconvénients


Risques
Le paiement contre remboursement ne garantit pas
Le refus de réception des marchandises.
Le risque commercial du chèque sans provision.
Le risque politique de non transfert des fonds encaissés.

Avantages
Très souple.
Simple et rapide.
Souvent pratiquer dans le cas de vente par correspondance.

Inconvénients:
Cout élevé.
Refus de paiement.
2. Crédit documentaire et remise documentaire
 Crédit documentaire

Le crédit documentaire est - la convention par laquelle un donneur d’ordre (acheteur)


prie sa banque de mettre à la disposition d’une personne qu’elle nomme (fournisseur), par
l’intermédiaire d’une banque, une somme d’un montant déterminé dont l’exportateur
(fournisseur) pourra bénéficier s’il apporte la preuve qu’il a bien procédé à l’expédition de
la marchandise (remise d’un titre de transport, ex : connaissement) et qu’il a satisfait à un
certain nombre de conditions (remise de divers autres documents tels que certificat
d’origine, d’assurance).
Cette opération est matérialisée par une lettre rédigée par la banque émettrice (celle de
l’acheteur) qui énumère toutes les particularités du crédit documentaire (montant, validité,
conditions diverses, etc…) et qui est transmise à l’exportateur par l’intermédiaire, le plus
souvent, d’une banque notificatrice établie dans le pays de l’exportateur. Afin de garantir
une utilisation correcte et uniforme du crédit documentaire, la Chambre de commerce
internationale a créé les Règles et Usances uniformes (RUU).

Avantages et Inconvénients

Avantages :

Le crédit documentaire sécurise les transactions de commerce international. Il


apporte la sécurité de la garantie d'une banque dans un contexte où les acteurs, leurs
pratiques et leur solvabilité sont des facteurs de risque difficilement appréhendables par un
acteur hors du pays.
Le crédit documentaire formalise la transaction en rédigeant le contrat sous une
forme standardisée. Il encourage en cela le commerce international de marchandises.
La confirmation couvre le risque de non transfert, du fait du pays de l'acheteur
(risque politique: application de mesures édictées par le pays acheteur empêchant le
transfert de la créance vers le pays du bénéficiaire. Aussi la confirmation est une spécificité
fondamentale du crédit documentaire que l'on ne retrouve pas dans les autres techniques de
paiement.
Les documents permettent de définir le lien entre le crédit documentaire et le contrat
commercial, s'ils ont été intelligemment sélectionnés entre le client et son fournisseur.
A partir du moment où les documents sont réunis, il n'est plus tenu compte du contrat
commercial
Inconvénients :

Le crédit n'est qu'un engagement à payer sur présentation des documents. Il ne


constitue en rien un engagement sur la conformité de la marchandise ! L'acheteur n'a aucun
recours si les documents sont conformes mais pas la qualité de la marchandise. L'acheteur
(qui aura dû couvrir la banque du paiement effectué) ne se trouve néanmoins pas démuni,
dans la mesure où il pourra toujours agir contre le vendeur en vertu de leur contrat de vente
sous-jacent, duquel l'acte de crédit documentaire est donc abstrait.
Il est cependant relativement complexe (rigidité documentaire) et minutieux et doit
donc être bien maîtrisé pour être une bonne sécurité de paiement. Il s’avère de plus
relativement coûteux et lourd à mettre en place, la technique du crédit documentaire est
préconisée dans le cas de montants élevés et/ou à destination de pays à risques.
Inadaptation aux Incoterms D
Si le lettre de crédit est irrévocable ; il n’est plus possible d’en changer les termes sans le
consentement du bénéficiaire.
Le Credoc n'est qu'un engagement à payer sur présentation des documents. il
ne constitue en rien un engagement sur la conformité de la marchandise ! L'acheteur n'a
aucun recours si les documents sont conformes mais pas la qualité de la marchandise.
L'acheteur (qui aura dû couvrir la banque du paiement effectué) ne se trouve néanmoins pas
démuni, dans la mesure où il pourra toujours agir contre le vendeur en vertu de leur contrat
de vente sous-jacent, duquel l'acte de crédit documentaire est donc abstrait.
Pour pallier ce risque, l'acheteur peut demander une inspection et/ou une analyse par un
laboratoire indépendant, ce qui entraine généralement une augmentation des délais de
livraison.

 Remise documentaire :

La remise documentaire (ou encaissement documentaire) consiste pour le vendeur à faire


encaisser par une banque le montant dû par un acheteur contre remise de documents. Les
documents sont remis à l'acheteur uniquement contre paiement ou acceptation d'une lettre
de change. Dans ce dernier cas, la lettre de change peut être avalisée par une banque, ce qui
procure au vendeur (ou en cas de circulation, au porteur) une sécurité de paiement
nettement supérieure. Il est à noter que dans la remise documentaire, les banques
interviennent comme des mandataires de leurs clients : elles s'engagent uniquement à
exécuter leurs instructions. A l'inverse, dans le crédit documentaire, la banque (les banques
en cas de confirmation) s'engage(nt) à payer l'exportateur (sous réserve de la conformité des
documents présentés)

Fonctionnement

1. Réalisation de l'opération commerciale entre deux parties

Le vendeur et l'acheteur conviennent contractuellement des termes de l'opération de


manière à éliminer tout litige ultérieur : le paiement s'effectuera par remise documentaire
2. Expédition des marchandises
Le vendeur (donneur d'ordre) expédie les marchandises
3. Remise des documents
Le vendeur (donneur d'ordre) remet à sa banque (banque remettante) les documents
nécessaires à l'importateur (acheteur) pour prendre possession des marchandises. Le
vendeur donne à sa banque un ordre d'encaissement.
4. Envoi des documents à la banque présentatrice
La banque du vendeur (banque remettante) transmet ces documents à la banque de
l'acheteur, chargée de l'encaissement conformément aux instructions de l'ordre
d'encaissement, et lui demande de les remettre à son client (acheteur/tiré), soit contre
paiement, soit contre acceptation.
5. Remise des documents à l'acheteur
La banque correspondante chargée de l'encaissement (banque présentatrice) remet les
documents à son client (acheteur), soit contre paiement, soit contre acceptation du tiré en se
conformant aux instructions reçues de la banque remettante.
6. Paiement ou acceptation
L'acheteur paie ou accepte l'effet en contrepartie des documents remis. Il peut ainsi prendre
possession des marchandises.
7. Paiement de la banque présentatrice à la banque remettante
La banque de l'acheteur transfère le montant de la remise à la banque du vendeur dans le
cas de documents remis contre paiement. Dans le cas d'un encaissement contre acceptation,
le tiré acceptera l'effet qui, selon les instructions de l'ordre d'encaissement, restera auprès de
la banque présentatrice. Dans ce dernier cas, le remettant pourra demander l'escompte de
l'effet auprès d'une banque disposée à le faire ou fera encaisser le montant à l'échéance.
8. Crédit au vendeur
La banque du vendeur crédite le compte de son client du montant de son exportation dès
réception des fonds.

Avantages
Simplicité
Souplesse
Rapidité
Régi par les RUE 522 de la CCI
Moins cher que le crédit documentaire
Atout dans une négociation commerciale : la marchandise est expédiée avant le
règlement

Limites
Sécurité relative, en particulier dans le cas d'une remise documentaire contre
acceptation par l'acheteur.
Technique basée sur le transfert du droit de propriété : elle n'est réellement adaptée
que dans le cas d'un transport par voie maritime, le titre de transport valant également
titre de propriété
En cas de désistement de l'acheteur, le vendeur doit rechercher un nouvel acquéreur
ou faire rapatrier sa marchandise à ses frais.
Différence entre la remise documentaire et le crédit documentaire
Le crédit documentaire, est une garantie de la banque émettrice de mettre à disposition du
vendeur une somme convenue, en lieu et place de l’acheteur, à des conditions précises.
Celles-ci seront vérifiées par la banque émettrice via des documents commerciaux réclamés
au vendeur.

La remise documentaire, par contre, offre l’avantage de la simplicité, mais elle ne


constitue pas une garantie de paiement et suppose donc une relative confiance envers votre
acheteur. En effet, elle consiste, pour l’exportateur, à confier à sa banque les documents
commerciaux et financiers, avec mandat. Ils devront être remis par la banque à l’acheteur
contre paiement comptant ou engagement de payer à une échéance donnée.

3. Lettre de crédit stand-by


Définition de Lettre de crédit stand-by

Appelée également SBLC (stand-by letter of credit), est une garantie bancaire avec
laquelle l'importateur garantit à son fournisseur que sa banque se substituera à lui s'il est
défaillant, à condition que l'exportateur présente les documents réclamés comme preuve de
l'existence de la créance.
Contrairement au crédit documentaire qui doit se réaliser, la SBLC a pour vocation de
ne pas être mise en jeu. Donc ce n'est pas exactement un instrument de paiement, c'est un
contrat financier indépendant du contrat commercial.
C'est l'acheteur qui est à l'origine de la SBLC et qui en fait la demande auprès de sa
banque (banque émettrice), qui informera le vendeur par l'intermédiaire d'une banque
notificatrice (ou confirmatrice).
Lorsque le bénéficiaire est avisé directement par la banque émettrice, on parle de stand by
directe, La standby est dite indirecte lorsque le bénéficiaire exige l’intervention de sa
banque auprès de laquelle il mettra donc en œuvre la lettre de crédit stand by. Selon les cas,
cette banque devient alors :
– banque notificatrice, en avisant simplement le bénéficiaire, – banque confirmante en
s’engageant à payer le bénéficiaire. La confirmation permet au bénéficiaire d’éliminer le
risque pays (non transfert des fonds) et le risque de défaillance de la banque émettrice.

Déroulement de l’opération
1re étape : Négociation de contrat
L’importateur et l’exportateur conviennent contractuellement des termes de l’opération et
du règlement assorti d’un stand by.
2e étape : Demande d’émission de la Stand by
L’importateur demande à son banquier d’émettre une lettre de crédit stand by
conformément aux termes de l’opération.
3e étape : émission de la Stand by
S’il s’agit d’un stand by directe, la banque émet la stand by et avise directement le
bénéficiaire.
S’il s’agit d’un stand by indirecte, la banque émet et transmet la stand by à la banque
correspondante dans le pays du bénéficiaire.
4e étape : Notification ou confirmation de la Stand by
Dans le cadre d’un stand by indirecte, la banque correspondante locale avise le bénéficiaire
ou ajoute sa propre confirmation.
5e étape : Mise en jeu
En cas de non-exécution de la prestation ou de non-paiement, le bénéficiaire fait valoir ses
droits auprès de la banque confirmante (si stand by indirecte) ou banque émettrice (si stand
by directe) en présentant les documents réclamés comme preuve de l'existence de la
créance, Si les documents présentent une conformité apparente, la banque confirmante ou
émettrice est tenue d’indemniser le bénéficiaire à première demande
Les avantages de la Lettre de crédit standby
 LC Stand By constitue une approche efficace pour sécuriser les relations
commerciales car elle repose sur des règles internationalement reconnues, qui
permettent de définir un cadre commun, accepté par chaque intervenant.
 LC Stand By est particulièrement simple à mettre en place et souple à gérer; – elle
permet de gagner du temps dans les échanges commerciaux (la présentation des
documents uniquement en cas de mise en jeu allège la gestion administrative)
 Coût moins élevé qu’un crédit documentaire le coût de LC Stand By est limité aux
frais de notification et/ou de confirmation, puisqu’elle n’a pas la vocation à être mise
en jeu.
 Elle permet au vendeur d’accepter un mode de paiement simple comme le virement
bancaire avec la sécurité de la garantie bancaire en arrière plan.

Inconvénients de la Lettre de crédit standby


 Instrument de garantie et non de paiement
 Garantie à première demande et donc risque de mise en jeu abusive
 Le crédit n'est qu'un engagement à payer sur présentation des documents. Il ne
constitue en rien un engagement sur la conformité de la marchandise, car la banque
ne considère que les documents
Chapitre III : Les critères de choix des
instruments et techniques de paiement
international.
Quel instrument et quelle technique de paiement international choisir ? Pour vous aider
à répondre à cette question, nous vous proposons un tableau récapitulatif présentant les
avantages et les inconvénients des instruments et techniques de paiement selon divers
critères.

En fonction de ceux-ci, vous pourrez détecter la technique et l'instrument de paiement


international répondant au mieux à vos besoins.

Tableau comparatif des instruments et techniques de

Encaissement simple Contre remboursement


Sécurité délai de Peu sure Sure
paiement Initiative de paiement Temps d’encaissement
laissée à l’acheteur dépend de la durée du
Sure transport.
Dans le cas d’un paiement
à la commande
Garantie de paiement Peu sure Peu sure
Initiative de paiement l’acheteur peut refuser les
laissée à l’acheteur. marchandises sans les
Sure avoir payées.
Dans le cadre d’un
paiement à la commande.
Gestion administrative Légère Légère

Cout faible légère

Acceptabilité client Bonne Bonne


Sauf si paiement à la
commande, avant
livraison
Mode de financement Non Non
Sauf si paiement à la
commande, avant
livraison
L'encaissement documentaire est la solution idéale si vous voulez
 faciliter vos opérations d'exportation dans un contexte international moins risqué et
avec des clients solvables
 bénéficier de plus de garanties que la facture classique
 sécuriser la transmission de documents conformes

Lorsque l'acheteur et le vendeur se connaissent et que la situation politique et économique


des deux pays ne suscite pas d'inquiétude, l'encaissement documentaire est une solution
plus souple et meilleure marché que le crédit documentaire.

- Vous réduisez vos coûts financiers

L'encaissement documentaire est une solution plus souple et moins onéreuse que le crédit
documentaire.

- Vous diminuez vos risques

L'encaissement documentaire peut offrir une meilleure sécurité qu'une simple facture : la
marchandise ne pourra être retirée par l'acheteur si le paiement n'a pas été effectué auprès
de la banque ou si la traite n'a pas été acceptée.

Attention Contrairement aux crédits documentaires, les banques ne sont pas responsables
du résultat de l'opération dans le cas d'un encaissement documentaire. Elles sécurisent la
transmission de documents, mais elles n'en vérifient pas l'exactitude par rapport à la
transaction.

- Vous utilisez un moyen de paiement simple et rapide

Le paiement de la marchandise est généralement plus rapide qu'avec une simple facture.

- Vous avez la garantie d'un traitement efficace

 Cette formule offre plus de professionnalisme car les banques servent


d'intermédiaires.
 L'encaissement documentaire formalise la transaction en rédigeant le contrat sous une
forme standardisée.
 La soumission des encaissements documentaires aux Règles et Usances
Internationales imposées par la Chambre de Commerce Internationale lie toutes les
parties concernées, qui sont tenues de les respecter.

- Vous évitez des formalités administratives complexes


La gestion des encaissements documentaires est moins complexe que pour un crédit documentaire.
Conclusion

Les techniques de paiement utilisées dans le commence international sont nombreux .et le

choix de l'une parmi d'autres reste en fonction de degré de la confiance entre les parties

contractantes ainsi que selon la nature des échanges. L'importance des transactions commerciales

oblige les parties de prendre leurs précautions lors de la négociations du contrat commercial et de

se mettre d'accord sur ses conditions .c'est de ce point qu'apparaît la nécessité d'outil d'aide pour

gérer les relations commerciales internationales qui fait naître les techniques de paiement dont le

crédit documentaire appartient et présente la technique la plus sécurisée.


Bibliographie

 « Commerce international » GHISLANE Legrand, HUBERT Martini, P148-168


 EDLTRA Ecole Spécialisée des Déclarants en Douane De La Logistique Et Du
Transport. Séquence : Mode de paiement des importations et des exportations de
marchandise

Webographie
 Globalnegotiator.com
 https://www.ing.be/Assets/Documents/DocumentairIncassoFR.pdf

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