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Les différents moyens de paiement

Un paiement en numéraire signifie que vous utilisez un moyen de paiement


qui permettra de payer « cash ». C’est-à-dire que vous devrez régler votre
paiement immédiatement avec de l’argent. Vous devez avoir l’argent
nécessaire à disposition immédiate.
Parfois le terme paiement en numéraire est aussi utilisé de façon plus
restrictive. Payer en numéraire signifie alors payer en liquide, c’est-à-dire
payer avec des pièces et des billets uniquement.
Donc on a différents moyens pour effectuer des paiements :

 Les opérations en espèces (règlements, versements, retraits)


 Les chèques.
 Les cartes bancaires.
 Le virement bancaire.
 Les autorisations de prélèvement.
 Le Titre Interbancaire de Paiement (TIP)
 La lettre de change relevé (LCR) et le billet à ordre relevé (BOR)

Définition du chèque

Le chèque est un écrit qui sert au tireur à effectuer à son profit ou au profit
d’un tiers, le retrait de tout ou partie des sommes portés au crédit de son
compte chez le tiré.
Dès que le chèque est émis, une provision préalable, suffisante et disponible
sur le compte est nécessaire. La provision doit donc être au moins égale au
chèque pour que celui-ci puisse être honoré par le tiré.
Trois acteurs principaux interviennent dans le cadre de l’utilisation du
chèque :

 le tireur qui émetteur du chèque et titulaire du compte bancaire ou son


mandataire ;

 le tiré, en général une banque, qui détient les dépôts sur le compte


bancaire et qui va payer le chèque dès lors que la provision est
suffisante.

 le bénéficiaire qui reçoit le paiement.


Les différents types de chèques
Le chèque commun est le chèque barré. Il existe néanmoins plusieurs autres
types de chèques, ayant chacun un usage particulier. Certains sont conçus
pour renforcer la sécurité du bénéficiaire, d'autres pour effectuer des
paiements spécifiques.

Le chèque barré.

C'est le type de chèque que vous délivre gratuitement votre banque. Il offre
une certaine sécurité en cas de perte ou de vol, car il est non endossable :
seul le bénéficiaire peut le déposer sur son compte bancaire.

Le chèque non barré

Il est endossable et transmissible : vous pouvez directement l'encaisser en


espèces au guichet de la banque. Il est de plus taxé et répertorié par
l'administration fiscale.
Le chèque visé

Le chèque visé est un chèque ordinaire sur lequel le tiré atteste que la
provision existe au jour où le visa est apposé. Le visa ne vaut que pour le
moment où il est donné et rien n’empêche le tireur de
Disposer de la provision avant la présentation du chèque au paiement. Il est
donc assez peu utilisé.

Le chèque certifié

Le chèque certifié est un chèque sur lequel le tiré a apposé une mention
appelée certification, attestant l’existence de la provision qui est bloquée
pendant le délai de présentation (8 jours e). Le chèque certifié peut être
demandé par le tireur ou le bénéficiaire, mais il ne peut être refusé par le tiré
que pour insuffisance de provision .

Le chèque de banque

Le chèque de banque est un chèque émis par un banquier soit sur un


confrère, soit sur un de ses propres guichets au profit du bénéficiaire désigné
par son client. Le porteur du chèque à la garantie de la banque pour le
paiement du chèque pendant la durée de validité du chèque (1 an et 8 jours).

Le chèque de voyage (traveller's cheque)

C'est un chèque de banque d'un montant prédéfini destiné à vos voyages à


l'étranger. Il est libellé en euros ou dans la devise du pays que vous allez
visiter et offre plusieurs avantages par rapport aux espèces. En effet, vous
pourrez :
- les échanger en monnaie locale dans une banque,
- faire opposition (en cas de perte ou de vol) pour obtenir leur
remboursement.
Le chèque emploi service universel (CESU)

Le CESU est un chèque barré destiné à payer les salaires de vos employés
personnels (gardienne d'enfants, femme de ménage, etc.). Après déclaration
à l'URSSAF, les sommes versées par CESU bénéficient d'une réduction de 50 %
d'impôts.

A noter 
Il existe de nombreux autres chèques à usage spécifique comme les chèques
transport, les chèque-restaurant, les chèques voyage...

Définition de La carte bancaire.

A carte bancaire est le moyen de paiement le plus utilisé en nombre de


transactions, au monde. La carte bancaire est une carte délivrée par un
établissement de crédit. Elle permet principalement, et en fonction des cas,
d’effectuer des paiements auprès des commerçants et des retraits dans les
distributeurs de billets. Elle comprend pour son identification et sa
sécurisation une puce électronique et une piste magnétique.

Définition du virement bancaire.

Le virement est une opération par laquelle les fonds sont transférés par
simple jeu d’écritures d’un compte bancaire à un autre compte bancaire. Le
compte du bénéficiaire peut appartenir au donneur d’ordre lui-même ou à
une autre personne. Le compte bancaire du bénéficiaire peut être tenu dans
la même agence que le compte débité ou dans un établissement de crédit
différente auquel cas le traitement de l’opération de virement implique le
recours à un système de place appelé CORE.

Les autorisations de prélèvement.

Le prélèvement consiste en un débit direct du compte du client et suppose


une autorisation préalable donnée à un créancier et un mandat de payer
donné à la banque par le client titulaire du compte bancaire. Le prélèvement
est fréquemment utilisé comme moyen de recouvrement des dettes.

Contrat de prélèvement
Le client accepte l’autorisation de prélèvement signe un contrat autorisant de
façon permanente (jusqu’à sa dénonciation) son créancier à émettre des avis
de prélèvement et sa banque à régler leur montant par le débit de son
compte.
Le client doit retourner, complétée et signée, l’autorisation de prélèvement
ainsi qu’un relevé d’identité bancaire (RIB). Pour émettre un prélèvement,
l’organisme créancier doit être titulaire d’un Numéro National d’Emetteur
(NNE).

Information sur prélèvement

Le créancier est tenu d’informer le client des dates et des montants des
prélèvements auxquels il procéder. La majorité des créanciers adresse un
échéancier à leur client.

Rejet du prélèvement

En cas d’absence de provision sur le compte, la banque va procéder au rejet


de l’avis de paiement. La banque perçoit des frais qui ne peuvent excéder le
montant du prélèvement
La gratuité du prélèvement est la règle dans la plupart des réseaux, mais
certains établissements facturent la mise en place de l’autorisation de
prélèvement

Fin du contrat de prélèvement

Pour mettre fin à l’avis de prélèvement, le client doit demander par écrit à
son créancier qu’il cesse d’émettre des prélèvements sur son compte
bancaire. Le client, s’il est toujours le débiteur du créancier, devra alors régler
sa dette par tout autre moyen.
Si le client veut révoquer le mandat donné à la banque, il devra le plus
souvent confirmer à son agence en recommandé avec AR pour lui demander
d’annuler l’autorisation de prélèvement pour ce créancier.

Le Titre Interbancaire de Paiement (TIP)


Caractéristiques générales

Le Titre Interbancaire de Paiement est un moyen de paiement assez proche


du prélèvement. Il est adapté aux règlements à distance avec un créancier qui
est à l’initiative de la mise en recouvrement de ses créances et un client
débiteur qui donne son accord lors de chaque règlement.
Le Titre Interbancaire de Paiement correspond à une autorisation ponctuelle
donnée au créancier de prélever uniquement la somme indiquée
(contrairement au prélèvement où l’autorisation est permanente).

Conditions de forme

Pour être valable, le Titre Interbancaire de Paiement doit comporter les


mentions suivantes :

 les mots titre interbancaire de paiement ; 


 le libellé du créancier ;
 les références du compte à débiter ;
 la référence du centre de paiement ;
 une zone réservée à la signature du débiteur.

L’émetteur a un numéro national d’émetteur (NNE) obtenu auprès de la


Banque .Ce numéro zone réservée à la signature du débiteur.
L’émetteur national d’émetteur doit être pré-imprimé sur le Titre
Interbancaire de Paiement.

Fonctionnement du TIP

Le créancier adresse à son client une facture accompagnée d’un Titre


Interbancaire de Paiement.
En cas de désaccord, il suffit simplement de ne pas renvoyer le TIP.
En cas d’accord du client, celui-ci retourne le TIP daté et signé au centre de
paiement précisé sur le TIP en l’accompagnant d’un relevé d’identité bancaire
(nécessaire lorsqu’un créancier effectue un prélèvement sur un compte pour
la première fois).
Le centre de paiement va ensuite traiter le Titre Interbancaire de Paiement.

Rejet du TIP

En cas d’absence de provision sur le compte du client, sa banque rejette le


prélèvement.

La lettre de change relevé (LCR) et le billet à ordre relevé (BOR)

Définitions

La lettre de change est un titre par lequel une personne désignée le tireur
donne l’ordre à une autre personne appelée le tiré de payer, à une date
convenue, une somme déterminée, à un bénéficiaire qui est peut être soit le
tireur lui-même, soit un tiers.
La lettre de change est donc un instrument de crédit et de paiement, payable
à terme. Par son acceptation de la lettre, le tiré se reconnaît débiteur vis à vis
du bénéficiaire. Les lettres de change souscrites par des mineurs sont nulles à
leur égard, sauf exception.
Le billet à ordre est un effet de commerce. Une personne, le souscripteur
s’engage à payer une autre personne, le bénéficiaire, ou à la personne de son
choix, une certaine somme à une date d’échéance déterminée.
Le billet à ordre dont l’échéance n’est pas indiquée est considéré comme
payable à vue.
La lettre de change relevé (LCR) et le billet à ordre relevé (BOR) sont les
appellations génériques données pour qualifier respectivement la lettre de
change et le billet à ordre échangés sous forme d’enregistrements
informatiques

Utilisateurs

Les utilisateurs des Lettres de Change Relevé et des Billets à ordre Relevé sont
principalement les artisans, les petits commerçants et les PME. Les grandes
entreprises ne sont que très rarement utilisatrices des LCR et des BOR.
Avantages

Tout en préservant les garanties juridiques liées à l’utilisation des effets de


commerce et au bénéfice du droit cambiaire, la Lettre de Change Relevé et le
Billet à Ordre Relevé permettent un recouvrement de place plus rapide et
plus fiable entre banque et donc moins onéreux.
De plus, ces effets de commerce grâce à leur dématérialisation donnent la
possibilité aux banques et aux entreprises d’en assurer une gestion interne
entièrement informatisée.

Circuits

Le tireur (créancier ou fournisseur) émet la LCR auprès de sa banque qui la


transmet à la banque du tiré (la banque du client débiteur).
Le client marque son acceptation de la lettre de change relevé sur le relevé
adressé par sa banque.
Ensuite, il y a un échange entre la banque du tiré et la banque di tireur pour
règlement des différents effets.
Le recouvrement de la LC R est donc différent du circuit papier, où le tireur
(créancier) envoyait la Lettre de Change au tiré (Client) qui ensuite donnait
instruction à sa banque de payer. Avec la LCR, la banque du tireur présente
l’effet à la banque du tiré pour paiement (la banque tiré interrogeant alors
son client pour savoir si elle doit régler ou non).

La Lettre de Change Relevé comme le Billet à Ordre Relevé permet donc


l’échange d’effets de commerce sans circulation papier.

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