Vous êtes sur la page 1sur 8

Corrigé de l’UE 6 – Finance d’entreprise – session 2016

Auteur : Emmanuelle PLOT

Dossier 1 : diagnostic financier – 11 points

1. Rappeler l’utilité de la valeur ajoutée (VA).


La valeur ajoutée est égale à l’enrichissement brut généré par l’exploitation d’une entreprise.
Elle représente les relations de l’entreprise avec ses fournisseurs (hors fournisseurs de
marchandises).
La valeur ajoutée permet de rémunérer le personnel, les prêteurs, l’État et les actionnaires de
l’entreprise. Il est possible de conserver une partie de cette valeur ajoutée pour autofinancer
des projets futurs.

c
2. Procéder au calcul du partage de la valeur ajoutée entre le personnel, l’Etat, les
prêteurs et la société elle-même pour l’exercice 2015 (annexe A à rendre avec la copie).

te
Commenter brièvement les résultats obtenus.
VA = 1 687 455 – 69 158 + 969 – 444 918 = 1 174 348

Calcul du partage de la valeur ajoutée :


Ratios 2015 2015 2014

Partage de la VA
 Personnel
-In
Détail du calcul
VA = 1 174 348
(494 051 + 155 380) /
Résultat en %
100 %
%
100 %
55,30 % 60,70 %
1 174 348
 État (71 616 + 0 (IS nul)) /
6,10 % 6,78 %
1 174 348
 Prêteurs 15 110 / 1 174 348 1,29 % 1,69 %
 Restant (entreprise (1 174 348 - 494 051 -
am

et associés) 155 380 - 71 616 - 37,31 % 30,83 %


15 110) / 1 174 348
Note : il aurait fallu calculer la richesse à répartir (VA +/- autres éléments non répartis et
ayant un effet sur la trésorerie). L’annexe à compléter indiquait qu’il fallait intégrer ces
éléments dans la ligne « restant ».

La valeur ajoutée est en grande partie partagée entre les salariés et l’entreprise elle-même. La
part revenant à l’État et aux prêteurs n’est que très faible.
Cn

En revanche, le partage de la valeur ajoutée en 2015 désavantage les salariés par rapport à la
situation en 2014, au profit de l’entreprise elle-même.

Il faut commenter à la fois la répartition en 2015 et l’évolution entre 2014 et 2015.

3. Calculer l’excédent brut d’exploitation (EBE) pour l’exercice 2015 et rappeler la


principale limite de cet indicateur.
EBE
= 1 174 348 – 71 616 – 494 051 – 155 380 = 453 301
L’EBE est un indicateur reflétant la performance de l’exploitation. Il a l’avantage de
n’intégrer ni la politique de financement (pas d’intégration des charges d’intérêt) ni la
politique d’investissement (pas d’intégration des dotations aux amortissements) ni les choix
liés aux dépréciations ou provisions.
En revanche, la principale limite de cet indicateur est de n’être qu’un potentiel de trésorerie
lié à l’exploitation et non la trésorerie d’exploitation (différence entre les encaissements
d’exploitation et les décaissements d’exploitation).

1
4. Procéder au calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) pour l’exercice 2015.
Deux méthodes sont possibles (une seule est demandée ici) :
- première méthode : à partir de l’EBE
453 301 + 6 467 – 271 221 + 808 – 15 271 + 1 708 – 5 642 = 170 150
- seconde méthode : à partir du résultat net
13 536 + 154 441 + 1 338 – 4 000 + 4 835 = 170 150

5. Indiquer la similitude et la différence d’approche entre le tableau de financement et


les tableaux de flux de trésorerie.
Le tableau de financement et les tableaux de flux de trésorerie ont un objectif principal
commun : expliquer la variation de trésorerie au cours d’une période.
En revanche, les hypothèses de construction sont différentes :

c
- le tableau de financement s’appuie sur des flux de fonds. La variation de trésorerie est
expliquée à partir de la variation du fonds de roulement et de la variation du BFR. La

te
trésorerie générée n’est que le résidu entre ces deux variations ;
- les tableaux de flux de trésorerie s’appuient sur des flux de trésorerie. La variation de
trésorerie est expliquée à partir de la trésorerie générée par l’activité, de la trésorerie générée
par l’investissement et de la trésorerie générée par le financement. La trésorerie est centrale.
-In
6. Compléter le tableau de flux de trésorerie de l’ordre des experts-comptables (OEC)
pour l’exercice 2015 (annexe B à rendre avec la copie).
Exercice 2015 Exercice 2014
Flux de trésorerie liés à l'activité
RESULTAT NET 13 356 -29 291
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie
am

ou non liés à l'activité


+ Amortissements, dépréciations et provisions (à l'exclusion des
dépréciations sur actif circulant) 154 441 (a) 104 607
+ Valeur comptable des éléments d'actif cédés 4 835 -
- Produits de cessions d'éléments d'actif - -
- Quote-part des subventions d'investissement virée au résultat - 4 000 -
Marge brute d'autofinancement 168 812 75 316
Moins : variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité - 32 431 (b) -9 713
Cn

Flux de trésorerie liés à l'activité (A) 136 381 65 603


Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement
Cessions d'immobilisations
+ Réductions d'immobilisations financières
- Acquisitions d'immobilisations - 109 564 - 55 340
Variation des créances et dettes sur immobilisations + 18 683 (c)
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - 90 881 - 55 340
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
Augmentation ou réduction de capital 50 000 (d)
- Dividendes versés 0 (e)
+ Augmentation des dettes financières 0 (f) + 17 896
- Remboursement des dettes financières - 94 795 (f)
+ Subventions d'investissement reçues 20 000 (g)
- Variation du capital souscrit non appelé - 25 000

2
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - 49 795 17 896
Variation de la trésorerie (A + B + C) - 4 295 28 159
Trésorerie d'ouverture 135 791 107 632
Trésorerie de clôture 131 496 (h) 135 791
(a) Dotations aux amortissements : 154 441 (pas de dotations financières ou exceptionnelles et
pas de reprises)

(b) Variation du BFR (en valeurs nettes) :


2015 2014
Stocks de matières premières 5 980 5 010
Clients et comptes rattachés 64 178 43 262
Créances diverses 24 508 16 322

c
Charges constatées d’avance 12 756 8 041
Avances et acomptes reçus - 13 529 - 17 051
Dettes fournisseurs - 175 163 - 180 512

te
Dettes fiscales et sociales - 124 768 - 112 712
Intérêts courus sur emprunts - 2 778 - 3 607
Total - 208 816 - 241 247
Variation du BFR = - 208 816 – (- 241 247) = + 32 431
Le BFR augmente sur la période de 32 431 €.
-In
(c) Variation des créances et dettes sur immobilisations :
* variation des créances : 0
* variation des dettes : 18 683 – 0 = 18 683

(d) Augmentation de capital : 100 000 – 50 000 = 50 000 (pas de capital non appelé)
am

(e) Distribution de dividendes : le résultat de 2014 est déficitaire, les dividendes versés sont
nuls.

(f) Tableau des dettes financières


Dettes financières Dettes financières
Augmentation Diminution
au 31/12/2014 au 31/12/2015
Emprunts 674 749 579 125
Cn

- ICNE - 3 607 - 2 778


Par
Dettes financières 671 142 0 (énoncé) 576 347
différence
Remboursement des dettes financières : 671 142 – 576 347 = 94 795

(g) Tableau des subventions d’investissement


31/12/2014 Augmentation Diminution 31/12/2015
Subvention 4 000
d’investissement 0 Par différence (compte de 16 000
résultat)
Les nouvelles subventions d’investissements sont de 4 000 + 16 000 = 20 000 €.

(h) 50 808 + 80 688

3
7. En vous appuyant sur les résultats des questions précédentes et sur l’ensemble des
documents fournis, réaliser un diagnostic de l’évolution de l’activité économique et de la
situation financière (notamment sur l’évolution de la trésorerie et de l’endettement) de
la SHG pour l’exercice 2015.
Le résultat de l’exercice 2015 est de 13 536 € alors que l’exercice 2014 était déficitaire.
Le chiffre d’affaires a augmenté de 4,5 % en 2015 alors que les entreprises du secteur ont vu
leur chiffre d’affaires diminué de 0,2 %.
La valeur ajoutée a augmenté de × 100 = 7,4 %. Cette augmentation est
supérieure à celle du CA en raison d’une diminution des autres achats et charges externes
(montant plus faible en 2015 malgré une activité plus élevée) et de charges de personnel
relativement plus faibles (taux de charges de personnel diminue de 60,7 % à 55,3 %).

c
Ainsi, mécaniquement, l’EBE a augmenté de × 100 = 27,5 %. Malgré les
économies de charges d’exploitation, la rentabilité économique de l’entreprise reste inférieure
à celle du secteur.

te
La CAF a également augmenté de × 100 = 137 %. Les charges financières de
2015 sont inférieures à celles de 2014 mais le taux de charges d’intérêt est supérieur à celui du
secteur.
Malgré une diminution en 2015, le taux d’endettement reste élevé (465 %). Les dettes
-In
financières n’ont pas augmenté en 2015 et une partie a même été remboursée. Les nouvelles
acquisitions sont financées essentiellement à partir des flux de trésorerie de l’activité et d’une
augmentation de capital. L’entreprise doit continuer son effort de désendettement.
La trésorerie est positive au 31 décembre 2015 même si elle a légèrement diminué au cours de
la période. Les flux de trésorerie liés à l’activité sont élevés, malgré une augmentation du
BFR plus élevée qu’en 2014. Cette augmentation peut certainement s’expliquer par
l’augmentation des créances clients liée à l’accroissement du CA.
am

Les flux de trésorerie liés au financement sont négatifs du fait de la politique de


désendettement de l’entreprise. L’entreprise n’a pas de difficultés de trésorerie et a même
placé sa trésorerie disponible en VMP.

Dossier 2 : plan de financement – 6 points

1. Définir le besoin en fonds de roulement normatif.


Le besoin en fonds de roulement normatif correspond au montant théorique du besoin de
Cn

financement nécessaire lors d’un projet d’investissement. Ce montant dépend des habitudes
de paiement du secteur (souvent nommées durée d’écoulement) et des modalités
d’organisation de l’entreprise (souvent nommées coefficient de structure).
Le BFR normatif est souvent exprimé en jours de chiffre d’affaires car il est proportionnel à
l’activité : plus l’activité augmente, plus le BFR augmente.

2. Rappeler l’utilité de cette méthode dans le cadre de l’établissement du plan de


financement.
Lors d’un projet d’investissement, il est fréquent que le BFR augmente. Cette hausse doit être
anticipée afin d’éviter que l’entreprise n’ait des difficultés de trésorerie.
Ainsi, lors de l’établissement du plan de financement, c’est-à-dire une fois que les choix
d’investissement et de financement sont réalisés, l’intégration des variations du BFR est
fondamentale pour parfaitement prévoir la trésorerie générée à chaque période : une
augmentation du BFR entraine un emploi supplémentaire et une diminution du BFR une
ressource supplémentaire.

4
3. Indiquer comment il est possible d’aboutir dans le cas de la société NEW SHOES à un
BFR prévisionnel négatif. Que signifie-t-il ?
La société NEW SHOES est une société commerciale. La plupart de ses clients règlent leurs
achats au comptant alors que la société peut régler ses fournisseurs à crédit. Ainsi, malgré
l’ampleur des stocks, il est fréquent qu’une telle société ait un BFR négatif : le besoin de
financement des stocks est compensé par la ressource générée par les dettes des fournisseurs.
L’entreprise n’a donc pas de difficultés de trésorerie ; au contraire, elle peut peut-être disposer
d’une ressource de financement à placer.

4. Présenter le plan de financement initial, sans les financements externes, de la société


NEW SHOES pour les années 2017 à 2019 (annexe C à rendre avec la copie).
Commenter brièvement.

c
Les montants sont arrondis au millier d’euros le plus proche.
Plan de financement initial (hors financements externes)

te
2017 2018 2019
Ressources
CAF (a) 202 000 228 000 268 000
Diminution du BFR (b) 33 000 6 000 8 000
Total ressources 235 000 234 000 276 000
Emplois
Investissements (c)
-In
1 265 000
Total des emplois 1 265 000 0 0
Écart annuel - 1 030 000 + 234 000 + 276 000
Trésorerie initiale 50 000 - 980 000 - 746 000
Trésorerie finale - 980 000 - 746 000 - 470 000
(a) CAF : il faut intégrer tous les produits encaissés ou encaissables et déduire toutes les
am

charges décaissées ou décaissables. À partir de l’EBE, il faut déduire l’IS (calculé sur le
résultat d’exploitation). Les éléments financiers ne sont pas encore pris en compte dans cette
question.
2017 2018 2019
CA 1 200 000 1 400 000 1 700 000
EBE (20 % du CA) 240 000 280 000 340 000
- dotations aux amortissements - 125 000 - 125 000 - 125 000
Cn

= résultat d’exploitation avant IS = 115 000 = 155 000 = 215 000


Résultat d’exploitation après IS 77 000 103 000 143 000
+ dotations aux amortissements + 125 000 + 125 000 + 125 000
CAF 202 000 228 000 268 000

(b) Variation du BFR


2017 2018 2019
BFR (- 10 jours de CAHT) - 33 000 - 39 000 - 47 000
Variation du BFR - 33 000 - 6 000 - 8 000
Pour 2017 : BFR = - 10 × = - 33 333, arrondi à – 33 000

(c) en 2017 : dont le dépôt de garantie : 1 000 000 + 250 000 + 15 000

5
Commentaires :
Sans intégrer les modes de financement spécifiques, le projet n’est pas envisageable. La
trésorerie générée en 2017 est trop fortement négative. L’entreprise ne dispose pas d’une
trésorerie initiale suffisamment importante pour autofinancer les investissements (malgré la
diminution du BFR). La trésorerie finale en fin de chaque année est négative.

5. Présenter le plan de financement définitif intégrant le financement par emprunt et


apport en capital (annexe C à rendre avec la copie). Conclure sur la faisabilité du projet.
Plan de financement initial (avec financements externes)
2017 2018 2019
Ressources
CAF (a) 202 000 218 000 261 000
Apport en capital 750 000

c
Emprunt 240 000
Diminution du BFR 33 000 6 000 8 000

te
Total ressources 1 225 000 224 000 269 000
Emplois
Investissements 1 265 000
Distribution de dividendes 50 000 50 000
Remboursement d’emprunt 60 000 60 000
Total des emplois
Écart annuel
-In
1 265 000
- 40 000
110 000
114 000
110 000
159 000
Trésorerie initiale 50 000 10 000 124 000
Trésorerie finale 10 000 124 000 283 000

(a) La CAF intègre cette fois également les charges financières liées au nouvel emprunt (avec
la déductibilité fiscale).
am

Pour connaitre le montant des intérêts nets d’IS, il est possible de construire le tableau de
l’emprunt :
Échéances Capital Charges Amortissement Charges d’intérêt
restant dû d’intérêt du capital nettes d’IS
2 janvier 2018 240 000 14 400 60 000 9 600  10 000
2 janvier 2019 180 000 10 800 60 000 7 200  7 000
L’année 2017 n’est pas concernée par le décaissement des intérêts. Le sujet précise que les
Cn

encaissements et décaissements sont comptabilisés dans l’année considérée quelle que soit la
date de réalisation.

2017 2018 2019


CAF (question 4) 202 000 228 000 268 000
- charges d’intérêt nettes d’IS 0 - 10 000 - 7 000
= CAF = 202 000 = 218 000 = 261 000

Commentaires :
Le projet est envisageable car le plan de financement, avec ses financements, est équilibré. La
trésorerie de fin de période est toujours positive. L’emprunt et l’apport en capital permettent
de financer une grande partie des nouveaux emplois. La diminution de la trésorerie initiale
(autofinancement pour 40 000 €) ne pose aucun problème car la trésorerie finale de 2017 reste
positive. Par la suite, comme la trésorerie générée chaque année est positive, aucun problème
de trésorerie ne survient.

6
Dossier 3 : gestion du risque de change – 3 points

1. Rappeler l’intérêt pour l’entreprise de se couvrir contre le risque de change.


La couverture contre le risque de change permet à l’entreprise de connaitre en avance le
montant maximal pour un décaissement et le montant minimal pour un encaissement.
En effet, lors d’une vente ou d’un achat à crédit en devises, le montant converti le jour de
l’opération ne correspond pas au montant le jour du paiement du fait de l’évolution
imprévisible du cours de change.

2. Calculer et qualifier la position de change de la société DESIGN CONTEMPORAIN


vis-à-vis du dollar et de la livre sterling au 30 juin 2016 et au 15 juillet 2016.
Position vis-à-vis du dollar au 30 juin 2016 :
 Créances et commandes : 25 000 + 40 000 = 65 000 USD

c
 Dettes : 182 500 USD
 Position courte de 182 500 – 65 000 = 117 500 USD : l’entreprise doit avoir des dollars

te
pour régler sa position.

Position vis-à-vis de la livre sterling au 15 juillet 2016 :


 Créances : 18 500 GBP
 Dettes : 0
-In
 Position longue : 18 500 GBP : l’entreprise va recevoir des livres sterling.

3. Indiquer la nature du risque auquel la société est confrontée au 30 juin 2016 et le type
de couverture adapté sur les marchés à terme. Calculer le montant encaissé ou décaissé
en euros par la société DESIGN CONTEMPORAIN.
Au 30 juin 2016, l’entreprise supporte un risque de hausse du dollar. Comme elle doit acheter
des dollars, si le dollar s’apprécie, elle devra décaisser davantage d’euros pour obtenir les
am

117 500 USD nécessaires.


Elle peut donc fixer un cours de change en avance sur le marché à terme au cours de 1 USD =
0,9549 €.
Montant décaissé : 117 500 × 0,9549 = 112 200,75 €.

4. Indiquer la nature du risque auquel la société est confrontée au 15 juillet 2016 et le


type de couverture adapté sur les marchés des options. Calculer le résultat de la
couverture (en euros) sur ce marché pour la société DESIGN CONTEMPORAIN dans
Cn

les deux cas suivants :


- au 15/07/2016, la GBP cote 1,35 euro ;
- au 15/07/2016, la GBP cote 1,27 euro.
Au 15 juillet 2016, l’entreprise supporte un risque de baisse de la livre sterling. Comme elle
va devoir vendre des livres, si la livre diminue, elle encaissera un montant moindre en euros
en échange des 18 500 livres sterling.
Elle peut donc acheter une option de vente de livres sterling contre des euros au prix
d’exercice de 1 GBP = 1,32 €.

 Premier cas : au 15/07/2016 : la GBP cote 1,35 euro


Si la GBP cote 1,35 €, le cours est supérieur au prix d’exercice : l’entreprise n’exerce pas son
option.
La couverture est inutile. Le coût de la couverture est donc le coût de la prime : 0,013 ×
1,3459 × 18 500 = 323,69 € (comme la prime est décaissée au début de l’opération, le cours
au comptant est retenu).

7
 Second cas : au 15/07/2016 : la GBP cote 1,27 euro
Si la GBP cote 1,27 euro, le cours est inférieur au prix d’exercice : l’entreprise exerce son
option.
Le coût de la couverture est de 323,69 €.
Mais l’entreprise encaissera 18 500 × 1,32 = 24 420 €. Sans l’option, elle aurait encaissé
18 500 × 1,27 = 23 495 €.
Le résultat de l’opération est donc de 24 420 – 23 495 – 323,69 = 601,31 €.

c
te
-In
am
Cn

Vous aimerez peut-être aussi