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CHAPITRE 3: LES EXTERNALITÉS

Lorsqu’une opération économique entre deux agents A & B a des e ets sur
un troisième agent C sans qu’il y est des transactions monétaires ou
conventions d’échanges entre A & C ou entre B & C on dit qu’il y a création
d’une externalité. Si l’externalité créer s’opère au détriment de C c’est a dire
si elle diminue son bien-être actuel ou l’empêche de jouir d’un bien, d’un
service potentiel, on dit qu’il s’agit d’une externalité négative ou d’une
déséconomie externe. Si du fait de la transaction entre A & B l’agent C voit
augmenté son bien-être, sa richesse, ces possibilités d’actions, de
connaissances, s’améliorer son environnement on dit qu’il y a création
d’externalité positive. C’est l’économiste Alfred MARSHALL qui a introduit la
notion d’externalité positive a propos d’une entreprise C qui par son
implication géographique béné cie d’avantages ( transport, accessibilité,
proximité des marchés, des concurrents ) au delà de sa contribution scale
ou marchande. Chez Alfred MARSHALL la part de croissance de la rme qui
ne relève pas de l’accumulation du capital et du travail, mais de la technique
s’explique par ces externalités technologique.
Source : Yann MOULIER BOUTAND
On distingue les externalités selon le(s) type(s) des faits économiques quelles
impliques

I. NOTION D’EXTERNALITÉS, EXEMPLES

Les externalités positives sont quali ées d’économies externes, elles


désignes des situations ou un agent économique ( entreprise, ménage,
administration) béné cie de l’action de tiers sans qu’il ait a payé.
Les externalités négatives sont quali és de déséconomie externe et désigne
des situation ou un acteur est défavorisé par l’action de tiers personne sans
aucune compensations.

EXTERNALITÉ POSITIVE EXTERNALITÉ NÉGATIVE

ACTEUR N’EST PAS COMPENSÉ N’A PAS A LE SUPPORTER

TIERS N’A PAS A PAYÉ N’EST PAS COMPENSÉ


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A. QUELQUES EXEMPLES D’EXTERNALITÉS POSITIVE

1. L’exemple de l’arboriculteur de de l’apiculteur de James MEAD ( 1952)


Un arboriculteur et un apiculteur sont voisins les avantages réciproques que
chacun retire de cette proximité sont nombreux sans qu’aucune
compensation nancière ne soient verser ni a l’un ni a l’autre.
Grace a la pollinisation naturel de ces arbres, l’arboriculteur obtiendra de
meilleurs rendements tandis que l’apiculteur obtiendra un miel de meilleur
qualité qu’il pourra vendre a un meilleur prix.
On voit dans cet exemple que la production d’un bien (arbres) peut entrainer
la production non voulu d’un bien secondaire ( miel), on quali e ce
phénomène de production jointe. Par ailleurs il est impossible d’empêcher la
consommation ni la production d’un bien secondaire, on quali e ce
phénomène de non exclusion

2. La recherche développement (R&D)


Lorsqu’une société nance des recherches elle n’est généralement pas la
seule à en pro ter, le gain privé qu’obtient la société en vendant les produits
issus de ses propres activité de recherches développement ne tient pas
compte en général du gain qu’en tire indirectement d’autres personnes. On
voit donc qu’en cas d’externalité positive le gain privé est très souvent
inférieur au gain social

3. Les progrès de la médecine


Imaginons qu’un traitement e cace soit mis au point pour lutter contre
l’artrite rhumatoïde, cela permettrait a 10 000 personnes de 35 à 45 ans de
réintégrer le marché du travail, donc cela diminuerai la dépendance de ces
individus a l’égard de l’État, ils pourraient retrouvé du travail et payer leurs
impôts

4. L’e et de réseau
La valeur accordée par un consommateur a un service de réseau augmente
lorsque le nombre de consommateur de ce service accroit, ainsi, en est-il du
téléphone portable plus nombreux sont les correspondants accessibles plus
l’abonnement devient intéressant pour un nouvel abonné ( Facebook,
Linkedin, WhatsApp, Instagram). Plus le réseau 4g est étendu plus il est
intéressant de s’y abonné.

B. QUELQUES EXEMPLES D’EXTERNALITÉS NÉGATIVES

1. La pollution
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Les centrales au charbon provoquent des pluies acides qui abime la
carrosserie des voitures, les propriétaires de ces voitures perdes de l’argent,
leurs voitures valent moins sans avoir été indemnisé.

La combustion des hydrocarbures produit une pollution qui génèrent des


coûts et entrainent des maladies, provoque le réchau ement climatique, ce
qui induit des catastrophes climatiques ( monté de la mer, disparition de
certaines iles) qui provoque elle même un coût non-assumé par les
polluants. Le principe au pollueur payeur a donc été adopté depuis 1972: en
e et, selon ce principe ( énoncé par l’article L110-1 par le code de
l’environnement ) le frais résultant des mesure de prévention , de réduction
et de lutte contre la pollution doit être pris en charge par le polluant. Le
principe pollueur- payeur a été mis en place par l’OCDE en tant que principe
économique visant l’imputation des coûts associé à la lutte contre la
pollution, ce principe est l’un des essentielles qui fondent les politiques
environnemental dans les pays développés. Toutefois l’application de ce
principe est di cile par exemple le 16 novembre 2013 entre 2100 et 4000
personnes ont dé ler contre l’éco-taxe. L’organisation des transports routier
Européens , l’OTRE qui a appelé au rassemblement a dénombré 33
manifestations dans une 15aine de régions, les plus importants étant
organiser en Aquitaine et en IDF
On a utilisé du chlordéconne dans les plantations de banane ça a intoxiqué
des personnes, provoqué des cancers, pollution invisible
On peut reprendre l’exemple célèbre de James MEAD, l’arboriculteur qui
utilise des pesticides

2. Les accidents de la circulations


Lorsqu’un accident se produit un surplut d’activité est généré mais par
ailleurs des dommages irréparables ont été occasionnés dont les e ets ne
sont pas / ou mal comptabilisé de ou des personnes disparus, prises en
charges des handicaps.

3. La consommation d’alcool
L’alcool provoque des maladies, trouble l’équilibre familial, entraine des
divorces, des échecs scolaire, l’alcoolisme est l’exemple type d’externalité
négative

4. L’impôt sur la fortune


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II. LA PROBLÉMATIQUE DES EXTERNALITÉS

Exemple: la crise urbaine peut-être lu comme l’épuisement des externalités


positives et la montée des externalités négative (chômage, isolement
insécurité) lorsque le solde algébrique entre les deux types d’externalité
devient négatif la ville devient une non-ville elle ne produit plus qu’un lien
social particulier.
Dans le cas de l’economie de la drogue, il est très puissant il produit des
richesses marchandes ( augmente le PIB marchand) mais les externalité
négatives engendrer sont considérables ( violence, destruction des
communauté qui générait des ressources non- marchandes) ce qui est
absent dans la banlieue emploie a la crise urbaine n’est pas l’État de police
mais l’état de ville, ce n’est pas la police qui est absente mais c’est l’état de
production qui est reproductible comme réparateur ou reproducteur
d’externalité
On voit donc qu’en matière d’externalité la véritable question qui se pose est
celle de savoir si le système capitaliste ( plus ou moins réguler par l’état et
les organisations nationales) est capable de promouvoir le bien être général
de la société humaine.

A. L’OPTIQUE LIBÉRALE
On va considérer la dé nition du concept d’externalité comme beaucoup
trop large tout les e ets indirect d’une action peuvent être considérer
comme des externalité, si un travailleur est en bonne santé, ou de bonne
humeur, cela aura des répercussions positives sur son travail, si il est de
bonne humeur en bonne santé ça aura des répercussions positives aussi
pour son employeur. A chaque action on peut a ecter une externalité
positive ou négative, il est impossible des les ressencé toutes a l’avance
l’analyse de tout les facteurs qui peuvent avoir une in uence sur la santé ou
l’humeur de individu est tellement vaste qu’il et impossible de les répertoriés
par avance.
Les ultras libéraux considèrent que tout est externalité à di érent degré, la
question qui faut se poser est est-ce que le fait que tout soit externalité a
di érent est ce qu’il s’agit d’une défaillance du marché? Pour les libéraux la
réponse c’est « non » ils considèrent qu’a partir du moment où l’humain
intervient il y aura des imperfections et des défaillances donc pour eux
l’économie de marché est l’organisation la moins inapte a géré ce type de
défaillance, l’organisation de marché pour eux est supérieur a l’organisation
humaine. `
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B. DANS UNE OPTIQUE PLUS INTERVENTIONNISTE.
Dans une optique plus interventionniste la critique porte sur la capacité du
capitalisme, donc de l’économie du marché a réguler les externalités

LES EXTERNALITÉS

Depuis le récent ralentissement économique, plusieurs voix se sont élevées à


travers le monde pour remettre en question les mérites du capitalisme en tant que
système économique et son ef cacité à promouvoir le bien-être général de la
société humaine.
Nombreux sont celles et ceux qui trouvent dérangeant le fait que certains haut
dirigeants d’entreprises (en particulier dans le bastion du capitalisme, les Etats-
Unis) se sont prétendument accordés de larges salaires alors que leur entreprise
était en perte de vitesse, et ont même souvent fini en faillite. S’y est ajoutée la
triste expérience de ces milliers de personnes dont Le rêve de posséder leur
propre maison a été détruit par un système d’hypothèques non régulé et géré
par des opérateurs incompétents et sans scrupules. Nombreux sont ceux qui
cherchent désormais à identifier les racines de la crise économique actuelle, qui
a touché le monde entier et a laissé tant de gens vulnérables dans la précarité et
le désarroi.

Ces questions sont tout à fait pertinentes et justifiées, mais, à mon avis, la
manière avec laquelle la croissance économique et les politiques visant à la
promouvoir ont été menées comporte une faille bien plus importante, liée à un
problème beaucoup plus fondamental. Les marchés à eux seuls sont incapables
de combler le fossé qui existe entre les coûts et les bénéfices privés et les coûts
et les bénéfices sociaux, étant donné que le système capitaliste a été construit
sur la maximisation des profits et les gains privés des propriétaires du capital.
Résultat, les externalités telles que la dégradation environnementale restent
inaperçus et laissés pour compte dans notre système de coûts et de prix. Le
changement climatique peut être considéré comme le résultat progressif et
l’effet cumulé de cette forme d’insuffisance du marché

Rajendra Kumar Pachauri, Président du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du


climat
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Les question fondamentales qu’il faut se poser:
• Peut on concilier croissance et travaille décent ?
• Quelle politique pour le secteur informel ?
• Quelle responsabilité pour les entreprises ?
Il faut accentuer incontestablement le rôle de l’état et institutions
nancière sous ses questions
Le secteur informel est représenter par « toutes les unités de
productions non-agricoles, des ménages qui produisent au moins en
partie pour le marché et / ou sans comptabilité écrite ou formelle »
dé nition de RAZAFINDRAKOTO
Se secteur représenterai 75% de l’emploie en Afrique de l’est
Pour les économistes interventionnistes il appartient a l’État de corriger
les imperfections du marché en provoquant une internalisation des
coûts liés aux externalités négatives.
L’état peut recourir a la taxation des activités privées génératrice
d’externalité négative dans le but de corriger et restaurer le système
des coûts et des prix ( ex: principe pollueur - payeur )
Les services gratuits nancer par le contribuable:
l’état modi e l’allocation des ressources qui résulterai des
spontanément des mécanismes du marché, dans ce cas la
redistribution des revenus induit, crée des e ets positifs envers les
béné ciaires et des e ets négatifs sur les contribuables
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