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Grand Maxime PG03

E.M.C

Le revenu universel peut-il être un moyen de lutter contre la pauvreté en France ?

Explications : J’ai choisi d’argumenter sur le revenu universel en étant contre, toutes
mes informations sont tirés soit de données du gouvernement français, d’économiste, de
figures politiques importantes ou de données obtenues par des sondages réalisés par des
institutions reconnu en France ou dans le monde. Pour illustrer mes propos, j’utiliserai
des exemples concrets permettant de mieux comprendre l’explication. Mais j’ai choisi et
j’espérais que vous comprendrez mon résonnement de ne pas utiliser de chiffres
(économie). Car cela reste des estimations et les résultats obtenu peuvent fortement
varier en raison d’un nombre important de critères pouvant être pris en compte ce qui
peut favorisé ou non le revenu universel. De plus, chaque idée sera sous forme de
paragraphe A.E.I qui présentera une idée avec une explication et une illustration.

Introducion : Le revenu universel est une idée qui ne date pas d’hier : elle a été
proposée au XVIe siècle par l’écrivain anglais Thomas Moore, dans son livre « Utopie
». Dans sa version moderne, le revenu universel est une somme que l’État verse tous les
mois à ses citoyens, qu’ils travaillent ou non, et qui est suffisante pour vivre dignement.
Cela fait donc bien un certains moment que l’on parle de ce revenu universel et
d’avantages aujourd’hui, car celui-ci faisait partie des sujets de la campagne
présidentielle de 2022 et même 2017.
Pour commencer, il y a l’idée de l’acceptabilité, la capacité à ce que ce revenu soit
approuvée par une grande partie des français. En effet, la « théorie du surfeur de
Malibu » (une controverse de 1987, posée par John Rawls). Pourquoi payer pour un
surfeur qui n’accomplit rien pour la société? Le philosophe fixe la question en termes
moraux et considère injuste de rémunérer une personne sans aucune compensation
productive. Selon lui, le surfeur serait en quelque sorte un « parasite » profitant de
crédits alloués par les travailleurs pour s’amuser. Ceci évoque bien l’idée de la Non-
réciprocité : les travailleurs vont payer pour ceux qui ne font rien et ne méritent rien. En
outre, on donne de l’argent qui risque d’être gaspillé. Je sais que la surveillance pose
problèmes actuellement avec les aides sociales en place en France surtout par rapport à
la liberté. Mais si cet argent est utilisée par exemple pour acheter la dernier smartphone
ultra-cher alors qu’il aurait pu être utiliser pour visiter un musée ou aller au cinéma. Là
cela pose un certain problème, la culture est plus importante que de : « prouver au
monde, regardé j’ai le dernier smartphone », je cite un autre problème celui de l’image
que l’on veut procurer. Je ne dis pas que quand on a pas beaucoup d’argent, on n’a pas le
droit de s’acheter un smartphone, mais il faut utiliser le peu d’argent qu’on a
intelligemment.

Pour continuer, l’idée de la viabilité du revenu universel qui peut être négatif à cause des
comportements de la population. En effet, après l’annonce d’un plan pour la mise en
place du revenu universel, beaucoup de personnes en France pourrait décider de quitter
le pays et d’avantages d’étrangers d’y rentrer. Je m’explique, il pourrait avoir : un risque
d’émigration des contributeurs nets (ce qui payent les impôts) et un risque
d’immigration massive des bénéficiaires nets. Je le reconnais que c’est une hypothèse
mais on observe déjà ce phénomène, par exemple ces dernières années, beaucoup
d’influenceurs sont partis à Dubaï, car il n’y a pas de impôts mis en place. Alors qu’en
France, ils auraient du en payer un.
Ensuite, autre idée sur la viabilité sont que cela pourrait inciter les français à moins
travailler et ça c’est quasiment impossible de prévoir si cela va se passer ou pas : on
pourrait « tomber » dans le cercle vicieux de la désincitation au travail : le revenu
universel incite à moins travailler, donc il faut plus d’argent pour le financer, donc plus
de taxes, donc on est moins incité à travailler etc. De plus, de nombreuses figures
politiques et économiste évoque « la théorie de l’éboueur » qui vient s’opposer à toute
forme de salaire sans contrepartie. Cette idée s’exprime par la peur de voir disparaître le
personnel dans les professions manuelles indispensables, mais le plus souvent
nourricières, comme celle de collecteur de déchets, de balayeur ou encore de femme de
ménage.

Puis, l’un des problèmes préférés de ce qui sont contre le revenu universel : l’économie.
Comme dit au-début, je n’utiliserai pas de chiffres mais plus tôt des notions qui peuvent
non pas rendre impossible la mise en place du revenu mais surtout ses conséquences
économiques. Effectivement, le premier risque est la décroissance qui est un concept
politique, économique et social prônant une réduction de la consommation. Né dans les
années 1970, il s'appuie sur l'idée que la croissance économique (mesurée par des
macro-indicateurs tels que le produit intérieur brut (PIB) ou le niveau de population) ne
garantit pas (voire contrecarre) l'amélioration des conditions de vie de l'humanité et la
soutenabilité du développement. Cela se traduit par une chute de l’économie française.
Le deuxième risque est celui de l’inflation (sujet d’actualité), qui est la perte du pouvoir
d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix.
Et plus précisément la perte de valeur de l’euro, comme ça était le cas en début d’année
ou l’euro est passé sous le dollars (1 euro=1,2 dollar). Ces deux risques mettraient à mal
le peuple, donc le pays tout entier.
Enfin, dernière petite idée, il faut revoir la construction des systèmes fiscaux entre-autre
en France : « Le revenu de base est incompatible avec le “modèle social français” », par
Charles Dennery, normalien, doctorant à la London School of Economics and Political
Science. Pour l’économiste, avant de rêver d’un revenu de base en France, il est
indispensable de réformer l’impôt sur le revenu, le chômage et la retraite. On peut
rebondir sur cette idée en énonçant : « Pourquoi faire un revenu universel quant on peut
par exemple créer un impôt d’équité ? ». Personnellement, je répond ceci : « ce serait un
système plus facile à gérer avec toujours plus d’équité ». J’avoue que du coup le
principe d’égalité n’est pas vraiment respecté tout le monde ne payera pas d’impôts
mais tous les problèmes cités plus haut pourront alors être en partie résolu. Par exemple,
ceux gagnant en dessous du Smic payeront 10 % de TVA et pas 20 %, plus tu gagnes
plus tu payes un peu plus cher la TVA.

Conclusion :
Toutes décisions aura son lot d’avantages et d’inconvénients, pour le travail je me suis
placé en contre, mais au fond de moi, je dirais ni oui, ni non, car avant de sortir un
nouveau système pour aider ceux dans le besoin, il faut perfectionner, remanier,
supprimer, améliorer,... les systèmes qui existent déjà. Pour finir, le sondage de Odoxa
(société française reconnu) datant de 2016, révèle que 59 % des Français ne souhaitent
pas l’instauration du revenu universel, qui permettrait à chacun de vivre (mieux vivre)
décemment face aux évolutions du marché du travail. Le revenu universel ne remporte
pas d’adhésion : l’oisiveté dans le viseur. Comme souvent, le sentiment qui prime chez
les Français vis-à-vis du revenu universel est l’inquiétude : 64 % des personnes
interrogées jugent que cette mesure « incitera les Français à ne plus travailler et à se
contenter de leur revenu universel ». Mais une fois que la question de leur propre
comportement en cas d’adoption de la mesure est posée, 85 % déclarent qu’ils
travailleront « tout de même pour gagner plus d’argent parce qu’ils ne s’imaginent pas
ne pas travailler ».

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