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Exemple de lettre formelle

Jean-Paul Roux
12, rue de la charité
74000 Annecy

A l’attention de M. le Maire

Objet : les nuisances provoquées des touristes

Monsieur le Maire,

Je vous écris en tant que représentant au nom de l’association ville


propre à propos des nuisances provoquées des touristes.

D’abord, nous aimerions attirer votre attention sur la nuisance sonore qui
reste maximale en plein période estivale. Le nombre des autos et des
motos a augmenté et de cette façon nous ne pouvons ni calmer ni dormer
à cause des claxons et du bruit. Puis il n’y a pas de place de
stationnement et ça provoque du stress de l’énervement et des accidents.
Ensuite la pollution atmosphérique a augmenté à cause des gaz
d’échappement de voiture et ainsi l’air que nous respirons est pollué. Par
ailleurs il y a beaucoup de déchets que l’on trouve partout dans la ville
par exemple nous avons trouvé des objets coupants comme des verres
brisés, des mégots de cigarettes jettés par terre.

Enfin la criminalité au centre ville a augmenté parce qu’il y a beaucoup de


vols de sacs et des vélos.

Pour améliorer cette situation catastrophique nous voudrions vous faire


quelques propositions. Avant tout il serait nécessaire d’interdire la
circulation des voitures et des motos au centre ville. On peut circuler au
centre à pied à vélo ou à trotinette. Après la municipalité pourrait aussi
équiper beaucoup de poubelles de recyclage pour que les touristes y
jettent leurs déchets et pour que la ville reste propre. Finalement il serait
nécessaire d’augmenter le nombre de policiers au centre ville.

En espérant que notre ville redevient au plus vite un lieu agréable à vivre
je vous prie d’agréer Monsieur le maire l’expression de ma considération
distingué.

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LES MALADES NE S’AUTORISENT PLUS À S’ABSENTER

Selon un sondage, 60% des Français refusent un arrêt maladie contre l’avis de leur

médecin. Le secrétaire général du syndicat des médecins généralistes y voit un signe de

mal-être au travail.

« Les gens hésitent beaucoup plus à s’arrêter aujourd’hui. Cela tient à la pression du

marché du travail mais aussi à la représentation sociale de l’arrêt maladie ». 40% des

Français pensent en effet que beaucoup d’arrêts sont injustifiés.

Toutes les catégories socioprofessionnelles sont concernées : il y a d’abord les salariés

sous contrat court ou en période d’essai. Ils pensent que l’arrêt maladie peut leur coûter

leur poste ou empêcher un renouvellement. Il y a ensuite la pression de certains postes. Le

malade a peur qu’une fois absent, un autre fasse son travail à sa place. Pour d’autres,

l’absence entraine un retard difficile à rattraper au retour.

La pression financière joue également un rôle important. Pour beaucoup de salariés, cela

représente une perte d’argent. Ils préfèrent « attendre, voir si ça s’améliore » et risquent

finalement des complications.

D’après Libération

Quelques idées possibles en utilisant l’usine à idées :

⇒Avant : c’était encore pire. Peut-être que les Français d’aujourd’hui n’ont pas
à se plaindre. (en profiter pour faire un léger historique des pratiques de travail,
des congés payés, des congés maternité, des congés maladie…)
⇒Maintenant : dégradation de la situation professionnelle (on se rapproche
d’une certaine manière du XIXe siècle)
⇒Nouveau problème : le « présentéisme », qui consiste à ne plus d’absenter
même quand on est malade. Nouveau syndrome. Conséquences : maladies
ignorées qui peuvent être graves.
⇒Solution : pas vraiment. On ne peut pas empêcher quelqu’un de travailler…
⇒Causes : peur du chômage, pertes financières, peur de perdre des
responsabilités au travail

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⇒Dans mon pays (hors France) ou dans d’autres pays que je
connais : : … (cette option peut être choisie pour n’importe quel sujet – c’est
très pratique)

EXEMPLE 3 :
CONSOMMER LOCAL : EFFET DE MODE OU CHANGEMENT DURABLE ?

Depuis le lundi 8 août 2016, selon le Global Footprint Network, nous vivons à crédit : c’est-

à-dire que l’Homme a consommé en 8 mois l’ensemble des ressources que la Terre peut

produire en une année. Les sociétés occidentales prennent peu à peu conscience de

l’urgence et de l’ampleur du danger. Cependant, pour le consommateur qui veut

responsable, il est difficile de trouver des moyens d’agir concrets face à des

problématiques complexes comme le changement climatique, l’exploitation des enfants

chinois ou la pèche totale en eaux profondes.

Parmi les plans d’action les plus simples à comprendre et à mettre en place : consommer

local. Les mentalités ont déjà évolué : selon une étude Ethicity, 85% des consommateurs

privilégient les produits locaux.

Mais cela ramène inévitablement une question : acheter local, consommer local, ça veut

dire quoi ?

D’après www.youphil.com

Quelques idées possibles en utilisant l’usine à idées :

⇒Avant : il y a longtemps, nous ne mangions que des produits locaux (et c’est
le cas dans beaucoup de pays du monde). A-t-on vraiment besoin des produits
qu’on fait venir par avion du bout du monde ? Puis dans la deuxième moitié du
XXe siècle jusqu’à maintenant, nous avons commencé à importer tous les
produits du monde.
⇒Effet de mode : Oui pour certaines catégories sociales (souvent il s’agit des
classes les plus aisées) ou Phénomène durable : oui car les jeunes

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générations sont beaucoup plus sensibles à l’écologie (exemple de Greta
Thunberg)
⇒Problème de consommer local : (français en l’occurrence) est souvent plus
cher, voire beaucoup plus cher que des produits qui viennent de l’autre bout du
monde.
⇒Problème de consommer non local : pollution + consommation des
ressources (à cause du transport). Certaines ressources sont détruites dans les
pays qui fournissent certains produits (huile de palme, …)
⇒Cause : problèmes écologiques / Soutenir les producteurs locaux sachant
que l’agriculture subit une grande crise
⇒Pas d’accord : je ne suis pas d’accord de culpabiliser les consommateurs. A
la limite on peut acheter local si on veut, mais pourquoi « obliger » les gens à
consommer local, sachant qu’ne plus c’est plus cher.
⇒Dans mon pays (hors France) ou dans d’autres pays que je connais : …

EXEMPLE 4 :
SALARIÉS, ILS ONT CHOISI DE TRAVAILLER MOINS POUR PROFITER DE LA
VIE

Ils ont choisi de travailler moins… même s’ils gagnent moins. Pour s’occuper de leurs

enfants, planter des fleurs, s’investir dans une association ou, comme Frédéric et Laure,

profiter de la vie.

Ce jeune couple, qui avait détaillé son porte-monnaie sur Rue89, expliquait avoir fait le «

choix de vie » de travailler moins pour avoir plus de temps. Ils répètent d’ailleurs à l’envi le

mot « temps ».

Laure est salariée à 80% dans la fonction publique et Frédéric, au chômage, ne cherche

pas systématiquement des contrats mais s’occupe des enfants, retape la maison et jardine.

Ils vivent « modestement » avec 2 320 euros par mois, sans chercher à « gagner plus ».

En France, les salariés bossent en moyenne 39 heures par semaine (Insee, 2012). Depuis

1950, la baisse de la durée du travail, observée dans tous les pays développés,

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s’accompagne de la hausse du travail à temps partiel (18,7% en France, en 2011). Qu’il

soit voulu ou subi : un tiers des salariés à temps partiel déclarent n’avoir pas trouvé mieux.

Ceux qui ont répondu à l’appel à témoins de Rue89 ont un jour décidé de diminuer le

nombre d’heures de travail pour faire autre chose.

La décision se prend souvent à deux car, comme dans le cas de Sylvain, elle a des

conséquences sur le budget d’un couple. Est-elle pour autant tenable à plus long terme ?

D’après Le Nouvel Observateur

Quelques idées en utilisant l’usine à idées :

⇒Avant : les gens travaillaient beaucoup (une dizaine d’heures par jour) pour
des travaux difficiles, dans les champs, les mines, les usines, etc. Depuis le
XXe siècle plusieurs lois ont fait baisser le temps de de travail et maintenant le
temps de travail (jours ouvrés) en France reste très faible si on compare.
⇒Maintenant : une grande valeur est donnée au temps libre.
⇒Problème : travailler moins = gagner moins. Il faut donc un travail
philosophique en amont pour limiter ses besoins. Est-ce toujours possible ?
Seuls certains « privilégiés » peuvent-ils se permettre de travailler moins ?
Mais travailler « trop » est aussi un problème. Aujourd’hui, l’homme ne peut pas
uniquement passer sa vie au travail. Une vie réussie n’est pas forcément une
vie où l’on gagne beaucoup d’argent.
Voir également le thème du bonheur au travail.
Attention aux échecs observés à d’autres époques de gens de la ville qui sont
partis fonder des communautés à la campagne. Toutes (ou presque) ont été
des échecs et n’ont pas continué.
⇒Solution : : vivre sans que la consommation soit une valeur principale.
Privilégier le bonheur familial, l’éducation, l’écoute, la culture, l’autonomie
(énergétique, alimentaire, etc.)
⇒D’accord : Je suis d’accord avec ces gens sur le principe mais dans la
pratique cela peut être compliqué.

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⇒Dans mon pays (hors France) ou dans d’autres pays que je
connais : : (souvent, travailler moins n’est pas une option…)

EXEMPLE 5 :
L’ÉCRITURE MANUSCRITE EST EN DANGER

Mis à part pour une liste de course ou pour signer un chèque, il en est qui n’utilisent plus

jamais de stylo. L’été, on n’écrit quasiment plus de cartes postales, et même les vœux, les

félicitations, les joyeux anniversaires voire les condoléances, sont dorénavant expédiés par

courriels ou SMS. Plus rapide, plus facile. De moins en moins de bloc-notes lors des

réunions en entreprise. On se présente avec sa tablette, sous peine de passer pour un

rétrograde et, à la fac, les étudiants suivent les cours avec leur ordinateur portable. C’est la

vie, c’est le progrès, disent certains. Mais d’autres s’alarment, car faire des pleins et des

déliés, c’est bon pour le fonctionnement des méninges. Ils se demandent même si l’écriture

manuscrite ne sera pas bientôt réservée à une élite…

Du reste, les enfants ont de plus en plus de mal à bien utiliser leurs mains pour tenir un

stylo. Ils ont pris l’habitude de balayer les écrans et leurs doigts ne seraient plus assez

musclés qu’avant. Résultat : de moins de petits carnets et de journaux intimes dans les

chambres d’adolescents.

D’après France inter

Quelques idées en utilisant l’usine à idées :

⇒Avant : les gens écrivaient uniquement de manière manuscrite, mais en


même temps au XIXe siècle, l’illettrisme était très répandu. L’école républicaine
obligatoire ne date que de la fin du XIXe siècle. Par contre, les gens qui
savaient écrire, même dans les villages, écrivaient mieux et faisaient moins de
fautes de français.
⇒Maintenant : il est très rare d’écrire de manière manuscrite. Smartphones,
tablettes, ordinateurs. Le niveau d’orthographe et de de grammaire devient
moins bon qu’avant.

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⇒Problème : Certains scientifiques font un lien entre l’écriture manuscrite et
certaines formes d’intelligence psychomotrice. D’ailleurs, certaines
personnalités célèbres (Bill Gates et Steve Jobs) interdisaient les Réseaux
sociaux et limitaient les portables à leurs enfants. Eux sont bien placés pour
connaître l’aspect néfaste de ces technologies.
⇒Solution : L’éducation nationale doit rester vigilante et considérer l’écriture
manuscrite comme une véritable compétence de l’écolier. Les parents doivent
montrer l’exemple et écrire à la main. S’ils sont toujours penchés sur leur
smartphone, ils ne feront que montrer le mauvais exemple.
⇒D’accord / Pas d’accord oui l’écriture est en danger mais est-ce vraiment un
problème ? Beaucoup de choses disparaissent avec le temps, est-ce vraiment
prouvé que l’écriture manuscrite est essentiel au développement de l’enfant ?

EXEMPLE 6 :
LES RISQUES ET DANGERS LIÉS À L’ADDICTION DES RÉSEAUX SOCIAUX

Être accro aux réseaux sociaux, c’est tout à fait possible. Les dangers de cette addiction

sont même devenus un véritable fléau, surtout chez les adolescents. Scroller à longueur de

journée ses comptes Facebook, TikTok, Instagram ou Twitter peut devenir une véritable

addiction. C’est même un véritable fléau de notre époque. Les personnes les plus touchées

par ce phénomène sont bien évidemment les adolescents, qui sont les personnes les plus

vulnérables (…)

Les réseaux sociaux ont également d’autres impacts négatifs sur ses utilisateurs et sur leur

santé mentale. Selon une étude britannique, Snapchat et Instagram seraient ceux ayant les

effets les plus négatifs. Les personnes qui utilisent les réseaux sociaux courent bien

évidemment d’autres risques comme l’exposition aux contenus choquants, les arnaques,

les publications préjudiciables, la dépression ou encore l’attitude des jeunes face à l’alcool.

Bref, avant de passer sa vie sur les réseaux sociaux, mieux vaut être bien au courant des

risques.

D’après businessam.be

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Quelques idées en utilisant l’usine à idées :

⇒Avant : le lien social ne se faisait que par des relations dans la vie physique
réelle
⇒Problème aujourd’hui : danger pour santé mentale. Infantilisation (j’aime /
j’aime pas) avec des problèmes potentiels sur la capacité à réfléchir de manière
complexe. Le fait d’attendre des « J’aime » sur les réseaux sociaux met les
jeunes dans la position de quelqu’un qui attend sa drogue.
⇒Autre problème : même si c’est du lien social, est-ce que le contenu des
réseaux sociaux présente vraiment un intérêt ? Mais avant les réseaux sociaux,
est-ce que les jeunes avaient vraiment des activités plus « intelligentes » ? Pas
sûr…
⇒Cause : Les jeunes n’ont pas inventé cela tout seuls. Ils font comme leurs
parents, comme tous les gens. Ne faudrait-il pas changer nous-mêmes notre
attitude vis-à-vis des smartphones ? Imaginez que votre enfant vous voit tout le
temps avec un livre à la main, ou à partager un moment à écouter de la
musique classique, à aller en concert, pensez-vous qu’ils passeront leur temps
dans les réseaux sociaux ? C’est à nous de leur apprendre les valeurs du
monde réel.
⇒Dans mon pays ou dans d’autres pays que je connais : (on voit ci-
dessous que ce ne sont pas forcément les pays les plus riches qui consomment
le plus de réseaux sociaux)

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