Vous êtes sur la page 1sur 3

Test blanc 1 CANDIDAT : _________

PRODUCTION ORALE
25 points

30 minutes de préparation
20 minutes de passation

Vous tirerez au sort deux documents parmi ceux proposés par l’examinateur et vous en choisirez un.
Vous dégagerez le problème soulevé par le document que vous avez choisi puis vous présenterez votre
opinion sur le sujet de manière claire et argumentée (5 à 7 minutes). Si nécessaire, vous défendrez votre
point de vue au cours du débat avec l’examinateur.

SUJET 1 :
Médicaments en ligne
Plus de 200 médicaments sont déjà disponibles en libre-service dans les pharmacies et leur vente en ligne
en libre accès, a récemment été lancée.
En France, la plupart des pharmaciens s’opposent à la libéralisation des ventes en ligne au nom de la
santé publique. C’est un moyen de stimuler les ventes, reconnaissent-ils. Au-delà du risque de mal-
consommation, l’Organisation mondiale de la Santé estime qu’un médicament sur deux vendus sur
Internet est contrefait.
Les pharmaciens craignent aussi, évidemment, la concurrence de la grande distribution sur le commerce
en ligne. Une chaîne de supermarchés souhaite d’ailleurs réussir à vendre des médicaments non
remboursés 25% moins cher qu’en pharmacie.
Les laboratoires, eux, ne sont pas opposés à élargir le marché. Beaucoup ne demandent qu’à faire passer
leur médicaments dans la liste des produits d’automédication, en libre accès. « Le marché de
l’automédication est peu développé en France », explique le directeur général d’un syndicat de fabricants
de médicaments. « L’ouverture de sites français, bien encadrés, est également un moyen de protéger et
d’informer les consommateurs ».
D’après www.lefigaro.fr

SUJET 2 :
Non à l’obsolescence programmée !
L’obsolescence programmée est le fait, pour un fabricant de matériel, de volontairement limiter la durée
de vie de ses produits. Ce n’est plus un secret, l’électro-ménager que nous achèterons est fabriqué à partir
de pièce de moins bonne qualité. L’idée étant de pousser les ménages à renouveler plus souvent leur
matériel, créant ainsi une « fausse » demande. Contre cette consommation forcée, de plus en plus de
personnes cherchent désormais à réparer leur matériel plutôt que de le changer complètement. Ce café
réparation, concept qui vient des Pays-Bas, est un lieu où des bénévoles réparant du matériel en tout
genre apporté par des citoyens. C’est un véritable lieu d’échange et d’apprentissage de savoir-faire où on
ne vient pas « consommer » la réparation en question, mais aussi apprendre à réparer. L’idée va dans le
sens de la consommation responsable et de développement durable : on ne jette pas, on répare avec un
coût minimum ! Mais sommes-nous prêts à « consommer intelligemment » ?
D’après http://digitorium.fr
Test blanc 1 CANDIDAT : _________

SUJET 3 :
Souffrez-vous de « nomophobie » ?
L’addiction au téléphone portable a un nom : la nomophobie. La terme désigne les gens incapables de se
déconnecter, perpétuellement accrochés aux réseaux sociaux ou à leur messagerie. 66% des utilisateurs
de smartphones se disent très angoissés à l’idée de perdre le cher objet tandis que 40% déclarent posséder
deux téléphones.
Au travail, l’arrivée de ces téléphones donne naissance à des salariés hyper-connectés et souvent hyper
stressés. « Beaucoup de gens ont développé une addiction à leur téléphone, synonyme de nouveaux
messages ou de courriels », commente un expert en nouvelles technologies. D’autant que cette
dépendance s’accompagne d’une course à la réactivité parfois pathologique. « Plus de salarié répond
vite, plus il montre qu’il est réactif. Il devient ainsi prisonnier de son téléphone », relève l’expert.
Face à un directeur envahissant, l’outil devient vite une attache électronique. Cette extension du salarié
lui permet d’être joignable à l’importe quel moment, occasionnant des heures de travail supplémentaires,
au détriment de sa vie privée et du repos dont il a besoin.
D’après www.lentreprise.lexpress.fr

SUJET 4 :
Les enfants de 2 ans à l’école !
Le ministre de l’Education nationale souhaite que davantage d’enfants de moins de 3 ans soient scolarisés
à l’école maternelle. Il est vrai que dès 3 ans on observe des inégalités sociales entre les enfants. Elles
sont injustifiables : il est possible de dire à cet âge-là que c’est parce que l’enfant ne travaille pas assez
ou ne fait pas d’efforts. Or si on ne s’attaque pas très tôt à ces inégalités, elle s’accumulent et s’amplifient
au fil du temps. L’idée de commencer la scolarisation avant 3 ans semble une bonne chose, pourtant elle
donne lieu à plusieurs polémiques. Ainsi, selon des chercheurs, la scolarisation précoce n’a pas d’effet
spectaculaire sur la réussite future de l’élève. D’après un linguiste, les enfants aussi jeunes ne peuvent
pas s’intégrer dans le grand groupe que constitue une classe. D’ailleurs, dans le monde, les pratiques
varient beaucoup. Si aujourd’hui, il est reconnu qu’intégrer à partir de 2 ans un enfant à une structure
sociale et éducative est une bonne chose, l’école est-elle la meilleure d’entre elles ?
D’après http://leplus.nouvelobs.com

SUJET 5 :
Vous travaillez seul chez vous ?
Pourquoi ne pas essayer en communauté !
Si le travail à distance représente une formidable liberté, ce n’est pas tous les jours facile de travailler de
chez soi. Il y a d’abord la perte de lien social et professionnel. Lorsqu’on travail de chez soi, difficile de
retrouver les discussions passionnantes autour de la machine à café les moments de partage avec les
collègues, etc. Certes, il y a Internet, mais le contact physique est irremplaçable. Il y a aussi le manque
de séparation claire entre vie privée et vie professionnelle. Il arrive qu’on travaille en pyjama ou dans
son lit ! D’ailleurs, les horaires n’ont également plus de sens. On se retrouve fréquemment à travailler
jusqu’à minuit, mais plus dans la journée, à ne vivre que de « moments de travail », épisodiques entre
deux tâches ménagères. Aujourd’hui, des espaces de travail partagés et équipés font leur apparition et
permettent de bénéficier des avantages du travail nomade tout en évitant les soucis associés. S’y
retrouvent des profils variés dans une ambiance conviviale. Alors, bientôt la fin des bureaux dans les
entreprises ?
D’après http://www.travailler-a-domicile.fr

SUJET 6 :
Les fêtes des voisins : à quoi sert cette fête ?
Test blanc 1 CANDIDAT : _________

La fête des voisins est devenue, depuis sa création en 2000, le premier rendez-vous citoyen d’Europe.
Une occasion festive et conviviale de rencontrer ceux et celles qui vivent tout près de chez nous. Réunir
les habitants de son immeuble ou de sa rue, un jour par an, fin mai ou début juin, pour faire plus ample
connaissance autour d’un verre ou d’un buffet : cette idée simple rencontre un succès grandissant et
répond à un vrai besoin de convivialité. Qu’on le veuille ou non, nous avons tous des voisins ! Ils peuvent
être sympathiques et viables, indifférents ou désagréables, souriants ou bruyants. Mais nous savons bien
qu’entretenir de bonnes relations de voisinage facilite la vie au quotidien. Le but est également de rompre
l’anonymat et l’isolement qui existent souvent dans nos villes. Mais si une soirée de fête dans l’année est
l’occasion de nouer ou renouer le contact avec ses voisins et incite à les respecter davantage, cela peut-
il permettre d’instaurer une solidarité de proximité ?
D’après http://digitorium.fr

SUJET 7 :
S’orienter … entre raison et passion
Beaucoup de jeunes bacheliers n’ont pas d’idées très claires sur leur futur métier. Ils ont du mal à se
projeter dans un métier intellectuel. Une partie s’inscrit à l’université pour essayer de valoriser leur
baccalauréat. Mais c’est un choix par défaut. Et bien souvent, ils se rendent compte, en cours de route,
qu’ils se sont engagés dans la mauvaise voie. De plus en plus se tournent alors vers les Compagnons du
Devoir, premier centre de formation en France, qui forme chaque année 10000 jeunes dont 6000
apprentis dans 27 métiers au choix : électricien, plombier, pâtissier, cordonnier … « Concrètement, les
jeunes ne connaissent pas bien les métiers », analyse le directeur de la formation. Ce serait une bonne
nouvelle si l’image des métiers manuels était enfin en train de changer ! Car ses secteurs souffrent d’un
crieur paradoxe : ils manquent de bras alors que de nombreux jeunes sont en manque d’emploi ! Ne
faudrait-ils pas envisager de faire ses choix de formations en fonction des besoins de l’économie ?
D’après http://ưwww.lemonde.fr

Vous aimerez peut-être aussi