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DOCUMENT RÉSERVÉ AUX EXAMINATEURS

4 Production orale 25 points

Le candidat choisit un document déclencheur parmi deux tirés au sort.

Il dispose de 30 minutes de préparation.

Il devra dégager le thème et défendre un point de vue construit et argumenté.

Son exposé sera suivi d’un débat avec l’examinateur.

La durée de passation de l’épreuve est de 20 minutes.

Consigne au candidat :
Vous dégagerez le problème soulevé par le document que vous avez choisi. Vous présenterez votre opinion
sur le sujet de manière claire et argumentée et, si nécessaire, vous la défendrez au cours du débat avec
l’examinateur.

AU CHOIX DU CANDIDAT APRÈS TIRAGE AU SORT DE DEUX SUJETS :

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SUJET 1
Licenciés à cause de Facebook : ce que (ne) dit (pas) le droit
Trois salariés ont échangé sur Facebook* des propos critiques envers leur entreprise. Une personne ayant
accès à ces propos, les a reproduits et transmis à l’employeur. Ce dernier a licencié les salariés concernés
pour « incitation à la rébellion » et « dénigrement de l’entreprise ».
La question de la validité de ce licenciement est complexe.
Un employeur peut-il sanctionner alors que les propos litigieux sont tenus sur Facebook?
Il faut rappeler que l’employeur ne saurait sanctionner un salarié pour des éléments tirés de sa vie privée ou
d’une correspondance privée.
Aussi, si l’on considère que les propos sur Facebook sont privés, la sanction du salarié paraît impossible…
Mais qu’en est-il des messages publiés sur le « mur facebook » de l’utilisateur, c’est-à-dire sur un espace
« mi-public mi-privé », accessible à un certain nombre de personnes préalablement sélectionnées par
l’utilisateur (ses « amis »)?

*un réseau social destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues.


Libération, le 21/05/2010
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SUJET 2
La publicité violente nos enfants
Comment un jeune enfant pourrait-il résister le mercredi matin aux soixante spots publicitaires qui lui sont des-
tinés ? Ce déferlement d’images vantant jouets et sodas colorés, crèmes onctueuses, vêtements et téléphones
portables l’atteint directement. Pourquoi ce déferlement ? Parce que le matraquage publicitaire du public
infantile est rentable : l’enfant, prescripteur et futur consommateur, est devenu une cible privilégiée.
Les enfants regardent, en moyenne, la télévision plus de trois heures par jour. Son impact est considérable.
Certains professionnels de santé ont demandé la suppression de la publicité alimentaire sur tous les créneaux
horaires durant lesquels les enfants sont présents devant la télévision. Pour eux, « les enjeux de santé publique
sont majeurs et ne peuvent être balayés au seul profit des intérêts économiques des chaînes de télévision et
des entreprises alimentaires ».
Les programmes destinés à la jeunesse sont utilisés pour conditionner les jeunes esprits à enregistrer les spots
publicitaires.
Diverses législations peuvent être envisagées. Mais s’en tenir au statu quo serait à la fois irresponsable et
dangereux.

D’après M.-C. Blandin, J. Muller, J.-P. Sueur, E. Didier, G. Fischer, J.-P. Godefroy
Libération, le 04/11/2009

SUJET 3
L’auto-partage en bonne voie
Avoir tous les avantages d’une voiture (liberté de déplacement, autonomie...) sans en subir les désagréments,
comme les assurances ou le parking : sur le papier, l’idée est excellente. C’est le principe de l’auto-partage,
que les pouvoirs publics veulent promouvoir et qui s’inspire du système des vélos en libre service. De fait, ce
système séduit de plus en plus d’utilisateurs potentiels, en particulier dans les grandes villes.
Concrètement, il suffit de s’abonner et de louer, au coup par coup et pour une durée limitée, un véhicule que
vous irez chercher à un endroit donné, avec une réservation effectuée de préférence 24 heures auparavant.
En France, l’auto-partage a ainsi été adopté par 9400 personnes en 2008, soit un bond de la clientèle de 57%
en un an.
De son côté, la mairie de Paris va lancer un service plus simple encore : 3000 véhicules (tous électriques)
seront disponibles dans plus de 1000 stations. Avec un avantage indéniable par rapport à l’auto-partage,
puisqu’il ne sera plus nécessaire de rendre la voiture à l’endroit précis où on l’a prise.

D’après Vincent Olivier, L’Express, le 16/09/2009


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SUJET 4
Hommes-femmes, toujours inégaux au travail
Les inégalités entre les sexes perdurent. Selon un rapport, 31% des femmes sont confrontées à la précarité du
temps partiel et il existe « une ségrégation professionnelle persistante », due au choix d’options et de filières
qui conduisent à des métiers « concentrés dans 10 familles professionnelles (aide aux personnes, secrétariat,
santé, etc.) ». De plus, les femmes connaissent un taux de chômage supérieur aux hommes. Quant aux écarts
de rémunération, ils s’élèvent, selon le rapport, à 27% et augmentent avec le niveau des diplômes.
Pour aider les salariées, l’inspectrice générale des affaires sociales souhaite notamment « jouer la carte de la
paternité et réformer le congé parental » et favoriser la formation professionnelle.
Les femmes sont très rares au sein des instances dirigeantes des grandes entreprises. Ainsi, l’inspectrice sou-
haite « voir arriver dans les conseils d’administration 40% de femmes […]. » Mais ces quotas ne devront pas se
mettre en place au détriment de la qualité. « On ne remplace pas un bon par une mauvaise ».

D’après Myriam Denis, Lefigaro.fr, le 10/07/2009

SUJET 5 10% des couples adeptes


du « vivre ensemble séparément »
La société, mais surtout les formes de conjugalité sont en profonde mutation en France. C’est la conclusion de
l’étude sur les relations familiales et intergénérationnelles parue récemment.
On y apprend que près de 8% des 18 à 79 ans choisissent de vivre en couple, mais séparément.
Selon le directeur de l’enquête, « les divorcés adoptent encore plus souvent ce mode de relation que les
personnes qui n’étaient pas mariées avec le conjoint dont elles se sont séparées ».
Pourtant, cette indépendance au sein du couple semble être subie dans la plupart des cas, souvent pour des
motifs professionnels.
Les plus friands de ce mode de vie « à deux mais pas sous le même toit » restent les jeunes. C’est un bon
moyen de faire la transition entre la vie au sein du cocon familial et celle du couple cohabitant.
28% des 18 à 25 ans ont opté pour avoir un partenaire, sans vivre avec lui.

D’après lexpress.fr, le 15/01/2010


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SUJET 6 La psychologie contre le réchauffement


Essayez de culpabiliser quelqu’un pour qu’il recycle ses déchets ou économise l’énergie, et vous allez frapper
un mur. Dites-lui que ses voisins recyclent ou économisent l’énergie, et il sera soudain aussi efficace qu’un
véritable écolo.
Dans une étude, les chercheurs ont dévoilé ce qu’était la consommation d’énergie moyenne du voisinage : les
plus gros utilisateurs ont alors réduit leur consommation d’électricité, et les utilisateurs « économes » ont été
encouragés.
Il y a aussi l’information en direct. Par exemple, une voiture affiche la consommation par tranches de 5
minutes : l’automobiliste est ainsi porté à ajuster sa conduite en conséquence. Il y a aussi la récompense
immédiate ; un chèque du gouvernement pour mieux isoler sa maison aura plus d’impact que la promesse
d’économies à long terme (même si elles sont plus importantes).
Et il y a enfin ce qu’un psychologue appelle « l’altruisme compétitif » : des gens vont donner plus d’argent
quand leurs dons sont rendus publics.

D’après l’Agence Science-Presse, le 08/09/2009

SUJET 7
Ces parents partagés entre travail et famille
Avec un taux de fécondité record en Europe et un taux d’emploi des femmes de 25 à 49 ans de plus de 82 %,
les Français semblent avoir réussi à concilier vie personnelle et professionnelle. Pourtant, les salariés parents
dénoncent des « difficultés croissantes » à accorder travail et vie de famille. La faute en reviendrait en premier
lieu aux entreprises.
Plus de la moitié des établissements n’offrent quasiment aucune aide pour accorder emploi et famille. Avec
le développement des horaires irréguliers et alors que les limites entre la maison et le bureau s’effacent avec
l’émergence des nouvelles technologies, ce manque d’implication serait de plus en plus mal vécu.
Seules 2 % des sociétés proposaient des places en crèche d’entreprise en 2005. Les salariés réclament dans
leur majorité plus de souplesse horaire. Leur rêve ? Pouvoir quitter plus tôt le travail un jour et récupérer un
autre, emmener du travail à la maison ou encore moduler ses horaires en fonction des jours de la semaine.

D’après Agnès Leclair, Le Figaro, 30/04/2009


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SUJET 8
Voyager pas cher et se faire des amis !
À l’origine, c’est un site Internet, maintenant, une organisation à but non lucratif qui a pour vocation de
« connecter les gens et les endroits à travers le monde ». Concrètement, les hôtes proposent de mettre à
disposition leur canapé ou même parfois leur chambre d’amis. Les voyageurs, eux, envoient une requête au
profil qui les intéresse, en précisant leurs dates d’arrivée et de départ et leurs traits de personnalité. À l’hôte
d’accepter ou non. Les visiteurs s’installeront alors chez lui, sans débourser un centime. Après la rencontre,
chacun laisse un commentaire sur le profil de l’autre.

C’est donc plus qu’un moyen de voyager pas cher. C’est un état d’esprit. C’est surtout voyager autrement. Car
l’hôte est plus que ça : la plupart du temps, il est votre guide dans la ville ou le pays que vous visitez. Et puis,
ce sont des rencontres, des échanges et un excellent moyen de se faire des amis partout dans le monde.

D’après F.G., yahoo.fr, janvier 2010

SUJET 9
Venez chanter, on tourne un clip au boulot
Hier, pour souder les équipes dans une entreprise, on proposait parfois aux salariés de pratiquer le saut à
l’élastique. Aujourd’hui, ils chantent dans un clip.
Ils sont salariés. Ils sont souriants. Ils tournent des vidéos en chantant. Cette façon de communiquer a conquis
sociétés et grandes écoles.
Pour réaliser un bon clip - et donc véhiculer une bonne image de l’entreprise - il faut réunir suffisamment de
salariés. Officiellement, seuls les volontaires sillonnent les champs de la caméra. « De la part des salariés, il
peut y avoir de la timidité. De la part des directions, il peut y avoir de l’insistance », observe un réalisateur. Autre
ingrédient indispensable : une musique entraînante. Dernier ingrédient : une parfaite coordination. Tout le sel
d’un clip est d’être tourné en une prise. « C’est logique, si vous vous voulez que les salariés soient solidaires les
uns des autres », prévient le réalisateur.
Cela permettra-t-il d’améliorer l’ambiance de travail et de lutter contre le stress ?

D’après Pierrick Baudais, Ouest France, le 11/09/2009


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SUJET 10
Votre sourire, s’il vous plaît !
Militer pour le bonheur est devenu la nouvelle cause à la mode. Partout dans le monde, d’illustres inconnus se
battent pour donner le sourire à leurs concitoyens.
Armé d’un mégaphone, un contrôleur original sollicite chaque matin le sourire de centaines de passagers du
métro et du RER parisien. Certains versent leur obole* en soulevant une paupière, d’autres continuent de
dormir. Emmanuel Arno, la quarantaine, harangue les voyageurs: « Je ne veux pas entendre : « Désolé, je n’ai
rien ! ». Quand on a le sourire, on a déjà tout ! ».
Il n’est pas le seul. Ici, un collectif milite activement pour l’organisation d’une « Journée officielle du bon-
heur » ; là, un « Institut bonheur » organise des soirées ouvertes aux seuls boute-en-train*, dans lesquelles
chaque sourire coincé se voit puni d’un gage. La devise de la maison ? « Vivre la réalité en décalé, pour éviter
que le pessimisme ambiant ne nous submerge. »

D’après Annabel Benhaiem, Géraldine Catalano, lexpress.fr, le 18/11/2009


* obole : contribution en argent.
* boute-en-train : personne joyeuse.

SUJET 11
Pour la planète, il faudra manger moins
de viande et de poisson
On mange trop de viande et de poisson. La surpêche vide les océans, l’aquaculture et l’élevage polluent l’eau,
les sols et l’atmosphère. Avec bientôt 9 milliards d’individus à nourrir, il va falloir se mettre au régime.
Selon un rapport publié par l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, la production
mondiale de viande devrait doubler pour répondre à la demande mondiale.
Mais l’élevage coûte cher à l’environnement : 8% de la consommation mondiale d’eau, 18% des émissions de
gaz à effet de serre et 37% du méthane émis par les activités humaines. Sans compter la quantité de nourriture
végétale que les agriculteurs doivent produire pour nourrir des animaux de plus en plus nombreux. Ainsi, plus
d’un tiers de la production mondiale de céréales sert à nourrir le bétail.
Quant à la pêche, si le rythme se poursuit, la totalité des espèces commerciales aura bientôt disparu. La
chaîne alimentaire des poissons se dérègle. Certaines espèces n’ont presque plus de prédateurs et prolifèrent.

D’après Le Parisien et l’AFP, 23/02/2010


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SUJET 12
En 2030, les Français devront vieillir ensemble
Vieillir seule, sans conjoint auprès de soi, est aujourd’hui le lot de 62 % des femmes européennes de 75 ans,
contre seulement 19 % des hommes. […] Le vieillissement de la population pose […] quantité de questions
sur l’organisation de la société. Pour l’instant, lorsque la dépendance physique et/ou psychique nécessite une
assistance quotidienne, le conjoint et les enfants s’y collent*, s’organisant entre eux pour assumer le poids
d’un parent vieillissant. Mais, sachant que la population de personnes dépendantes âgées de 75 ans ou plus
devrait augmenter de 72 % d’ici 2030 en Europe (et même doubler en Finlande, en République tchèque et aux
Pays-Bas), les membres de la famille suffiront-ils à répondre aux besoins d’assistance ? Sans doute faut-il
dès à présent prévoir un renfort de personnel qualifié et imaginer de futurs services. L’INED* plaide pour l’offre
d’une aide aux membres de la famille qui assistent déjà leurs parents, mais qui, vieillissant eux-mêmes, seront
de fait moins efficaces. En 2030, la population masculine de 85 ans et plus devrait doubler.

D’après Marie-Joëlle Gros, Libération, 24/04/08


* s’y collent : s’en chargent.
* INED : Institut national d’études démographiques.

SUJET 13
Quand les enfants se désintoxiquent des écrans
Mardi 20 mai, les 254 élèves d’une école primaire en Alsace se sont lancé un défi périlleux : se passer d’écrans
de télévision, ordinateurs et autres consoles de jeux pendant dix jours.

Sur la table du directeur de l’école, trônent une quarantaine de lettres d’encouragement. « Tout ce courrier
montre qu’on a mis le doigt sur un phénomène de société qui touche tous les milieux, analyse-t-il. On vit dix
jours un peu magiques. L’opération a créé du lien social, et il en restera forcément quelque chose ». En se
mêlant de ce qui, a priori, ne la concernait pas mais touchait à l’intimité des familles, cette école a joué un rôle
fédérateur au niveau du quartier, entraînant les familles dans une aventure inédite en Europe.

Selon le bilan effectué, les bénéfices de l’opération sont nombreux : amélioration du bien-être et de l’humeur
des enfants, plus de temps passé en famille, moins de disputes. […]

D’après Martine Laronche, Le Monde, 30/05/08


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SUJET 14 Lycéens : grasse matinée de rigueur


Fini les ados épuisés qui s’endorment en classe ! Dans un lycée français, les cours commenceront à
11 heures – si le directeur obtient le feu vert du conseil d’établissement. « L’horloge biologique des adolescents
diffère de celle des adultes », plaide ce dernier, s’appuyant sur le travail d’un chercheur en neurosciences.
Ce scientifique a testé la mémoire de 200 élèves, à 9 heures et 14 heures, et montré que les jeunes étaient
plus performants l’après-midi que le matin : « Si les adolescents se lèvent tard, ce n’est pas parce qu’ils sont
paresseux, mais parce qu’ils sont biologiquement programmés pour ça », assure-t-il. Arracher les lycéens au
sommeil, c’est nuire à leur apprentissage, estiment le scientifique et le directeur, dont les élèves ont obtenu,
en janvier, des résultats spectaculaires à une épreuve de science en intercalant des phases de travail de 20
minutes et des plages de repos de 10 minutes consacrées à jouer au basket.

D ‘après Courrier international, 19/03/09

SUJET 15
Tous les lundis, c’est vous qui faites le prix
Un nouveau restaurateur propose à ses clients de fixer eux-mêmes le montant du repas qu’ils auront
dégusté. Ce restaurateur dresse un constat franc : « La clientèle est difficile à conquérir, les gens regardent à
la dépense. Jusqu’à présent, le lundi soir quand je fais dix couverts, je suis très heureux J’ai donc décidé de
dynamiser les débuts de semaine. C’est un moyen de m’adapter à la situation tout en valorisant mon image ».

Le principe est simple, à la fin du dîner, chacun estime ce que valait son assiette, et fait son addition en
conséquence. Le patron mise sur la bonne foi et la sincérité des gastronomes. Il est confiant : « Je pense que
les gens vont jouer le jeu. Il y en a forcément qui vont payer moins cher, parce que chacun a une perception
différente de ce qu’il mange. Je m’attends à une baisse sur le chiffre d’affaire. Mais je suis prêt à me mettre en
danger pour aller vers des jours meilleurs ».

Un exemple à suivre pour relancer la consommation des Français ?

Libération, 16/03/09
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