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APELLIDOS:

NOMBRE:

DNI:

COMISIÓN:

Consejería de Educación,
Cultura y Deportes CALIFICACIÓN:

PRUEBAS ESPECÍFICAS DE CERTIFICACIÓN DE NIVEL


FRANCÉS INTERMEDIO B2
CONVOCATORIA ORDINARIA 2020

COMPRENSIÓN DE TEXTOS ESCRITOS

INSTRUCCIONES PARA LA REALIZACIÓN DE ESTA PARTE:

• DURACIÓN: 50 minutos.
• PUNTUACIÓN: Será necesario superar todas y cada una de las cinco actividades de lengua de
las que constan las pruebas de certificación, con una puntuación mínima del 50% en cada una de
ellas y una calificación global final igual o superior al 65%.
• Esta parte consta de TRES tareas.
• Leer las instrucciones al principio de cada tarea y realizarla según se indica.
• Las respuestas escritas a lápiz no se calificarán.
• No está permitido el uso del diccionario.
• NO ESCRIBIR NADA EN LAS ÁREAS GRISES.
CONSEJERÍA DE EDUCACIÓN, CULTURA Y DEPORTES
PRUEBAS ESPECÍFICAS DE CERTIFICACIÓN DE NIVEL FR_B2_CTE_PR_O_2020

TAREA 1
Lisez le texte et répondez aux questions en choisissant la bonne réponse parmi les 3 options
proposées. Après, reportez vos réponses dans la grille de réponses, située à la fin de la tâche.
La première réponse (item 0) est un exemple. (1 item = 0,8 pt).

LA CUISINE, UN AUTRE HÉRITAGE


Il est un héritage discret qui se fait presque malgré nous. Nous ne parlons pas ici d’un legs transmis
dans le bureau d’un notaire mais d’un savoir-faire qui nous accompagne au quotidien dans un tout
autre lieu : la cuisine. C’est l’astuce que nous avons piquée à grand-mère pour épaissir la sauce sans
crème fraîche ou l’habitude de mettre du laurier sur toutes les viandes, comme le faisait maman...
À l’heure des sites Internet de recettes de cuisine et des nouveaux comportements alimentaires peu
courants chez nos aïeux (véganisme, produits sans gluten, sans lactose...), cette transmission culinaire
intergénérationnelle se fait-elle encore ? C’était tout l’objet de la journée d’étude organisée, hier à Paris,
par l’Interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) où des ateliers cuisine parents-enfants étaient
menés.
« Cette transmission culinaire existe toujours... dans les familles où l’on cuisine, précise le sociologue
de l’alimentation Jean-Pierre Corbeau. Chacun apporte sa spécialité, que ce soit la mère ou le père.
Les enfants aussi. C’est devenu très mélangé. Pas qu’une affaire de femmes. On n’est plus dans un
modèle transmis, presque d’autorité, du sachant vers celui qui ne sait pas. Du plus vieux vers le plus
jeune. »
Comment se fait désormais cet apprentissage ? « De façon ludique et complice. On se fabrique des
souvenirs. L’interaction vient de l’action de cuisiner ensemble, avec un peu d’informations piochées sur
Internet, en communiquant des gestes qui seront imités », analyse l’expert.
Une étude IFOP-Lesieur, datant de 2015, pour l’Observatoire des cuisines populaires, montre que les
mères enseignent davantage la cuisine du quotidien, les techniques de base pour permettre à leur
progéniture de se débrouiller seule. Les pères, eux, transmettent plus le plaisir de bien manger, les
bons produits. « Entre 45 et 70 ans, les papas sont très pâtisserie, note Jean-Pierre Corbeau. C’est la
génération Master-Chef. »
« J’adore cuisiner avec ma fille de 6 ans. Elle est d’ailleurs très demandeuse, témoigne Louis,
consultant en organisation et management d’entreprise. Elle verse les ingrédients dans le saladier,
touille... c’est une façon de la familiariser avec les aliments et de partager avec elle. Je veux qu’elle
sache faire la différence entre un poireau et une aubergine. Et puis, c’est une éducation au bien-manger
aussi. Lui faire comprendre qu’il n’y a pas que des plats préparés sous vide. »
« Les enfants cuisinent de plus en plus tôt, concède Jean-Pierre Corbeau. Les familles cherchent ainsi
à compenser la multiplication des écrans, toute cette dématérialisation, en renouant avec des émotions
sensorielles : le toucher des produits, les odeurs de la cuisson... ».
Marina, professeure et mère de deux garçons de 8 et 13 ans, est d’accord. « C’est un moment entre
nous, loin des sollicitations extérieures. Mes fils préfèrent presque faire à manger que dévorer le plat
fini, dit la maman en riant. Ils sont d’ailleurs très créatifs et ne s’enferment pas dans une recette.
J’apprends aussi beaucoup d’eux. Ce sont mes garçons qui ont décidé de mettre du basilic dans les
pâtes à la carbonara et c’est resté. C’est effectivement bien meilleur. »
(www.leparisien.fr, texte adapté)
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0. Selon cet article la cuisine est un héritage… :


A. dont nous sommes très conscients.
B. dont on ne se rend pas compte habituellement.
C. qui sert surtout à honorer nos grands-mères.

1. La journée d’étude organisée par INTERFEL s’est intéressée … :


A. à la diffusion du patrimoine culinaire parmi les nouvelles générations.
B. aux discussions parents-enfants au moment de cuisiner.
C. aux nouveaux produits végans, sans gluten, sans lactose…
2. Selon le sociologue Jean-Pierre Corbeau, aujourd’hui la cuisine… :
A. devient l’intérêt principal des plus jeunes de la famille.
B. est partagée entre tous les membres de la famille.
C. est réservée uniquement aux membres de la famille qui savent cuisiner.
3. L’apprentissage de la cuisine en famille…
A. a lieu surtout grâce aux recettes d’internet.
B. est une activité récréative.
C. se fait à travers des souvenirs d’enfance.
4. L’Observatoire des Cuisines Populaires a révélé que… :
A. la mère, en général, transmet les savoir-faire pratiques de la cuisine.
B. le père apprend les fondements de la cuisine à travers la télévision.
C. le père et la mère réalisent tous les deux le même travail dans la cuisine.
5. D’après le témoignage de Louis, il est important de… :
A. faire la différence entre les bons et les mauvais légumes.
B. ne pas laisser sa fille seule dans la cuisine.
C. partager les moments de cuisine avec sa fille.
6. Louis pense que l’éducation nutritionnelle aux enfants … :
A. consiste à leur inculquer le goût pour le bien-manger.
B. doit leur apprendre qu’il existe aussi des plats industriels.
C. est importante, mais il ne faut pas obliger l’enfant à manger des légumes.
7. Le fait de cuisiner avec les enfants … :
A. doit se faire à travers l’écran (tablettes, téléphones portables, etc.).
B. est une obligation pour les parents d’aujourd’hui.
C. permet d’établir une relation plus proche avec eux.
8. Marina raconte que ses enfants … :
A. aiment manger, mais surtout ils aiment cuisiner.
B. n’apprécient pas le plat fini.
C. rient tout le temps, et elle préfère cuisiner sans eux.
9. Pour elle, le côté créatif de ses enfants dans la cuisine … :
A. c’est bon pour eux, ça développe leur imagination.
B. devient un apprentissage très utile.
C. est plutôt dérangeant, elle préfère suivre la recette.

GRILLE DE RÉPONSES
QUESTIONS 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

RÉPONSES B

Puntuación 1: _____/7,2
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TAREA 2
Complétez les trous avec les expressions qui se trouvent après le texte. Attention ! Il y a DEUX
expressions en trop. Après, reportez vos réponses dans la grille de réponses, située à la fin de
la tâche. La première réponse (item 0) est un exemple. (1 Item = 0,8 pt).

PEUT-ON ENCORE VIVRE SANS INTERNET ?


Sera-t-on bientôt (0) __________________ scanner son téléphone portable ou d’utiliser Internet pour
prendre le métro, faire ses courses ou payer ses impôts ? Pas de problème, nous explique-t-on, c’est
plus commode, et tout le monde s’habitue. Or, justement, beaucoup de gens ne s’y font pas.
Des champs de pommes de terre et de lin, le clocher d’une église gothique et, au loin, la frontière belge.
Nous sommes à Hondschoote, une commune de quatre mille habitants dans le département du Nord.
Au croisement des deux routes principales s’élève la Maison de services au public (MSAP), un bâtiment
où deux fonctionnaires (1) __________________ des environs, trop éloignés des agences publiques
situées vingt kilomètres plus loin, à Dunkerque.
Il est 11 heures, ce 9 mai 2019, quand Mme Marie-Claude Clarys, 65 ans, pousse la porte de la MSAP,
deux gros dossiers sous le bras. « (2) __________________, mais, là, j’ai l’impression qu’on est bêtes.
Ils ont tout mis obligatoirement sur Internet. »
La dématérialisation complique le quotidien de bien des habitants de cette région. Mme Clarys, robe
flamande et joues rouges. Pour cette retraitée des services, la déclaration des revenus sur Internet est
un « cauchemar ». « Dans mon village, (3) __________________, mais on est en bout de ligne !
Internet n’a jamais vraiment bien fonctionné. Quand on appelle, ils disent sans cesse : “Débranchez,
branchez, débranchez…” J’en ai ras le bol. »
Mme Clarys vit dans une zone d’ombre. Elle fait partie des 12,8 millions de Français
(4) __________________ à haut débit. M. Christophe Ryckebusch, le fonctionnaire territorial qui la
reçoit, se veut rassurant. Il lui demande son numéro fiscal et son mot de passe. Elle remue ses papiers,
retourne ses dossiers. « Je ne sais pas », répond-elle. « Vous avez un compte Ameli ? Il sert de passe-
partout pour les sites des services publics », lui dit le fonctionnaire. « Ameli, vous dites ? »
Entre les mots de passe de son téléphone, de son ordinateur, de son courriel et tous les autres, Mme
Clarys est perdue. « OK, est-ce que votre adresse mail marche toujours ? », demande le fonctionnaire.
« Euh, bah oui, je suppose. » Mme Clarys (5) __________________ du courrier électronique ; elle
préfère les lettres manuscrites et les rendez-vous en face à face. « Je vous ai changé le code, lui
annonce M. Ryckebusch. Vous allez en recevoir un nouveau sur votre mail. »
Pour découvrir ce nouveau sésame, Mme Clarys (6) __________________ à sa belle-fille. « Revenez
avec ce code, lui enjoint M. Ryckebusch, et on en mettra un nouveau. » Avec de la chance, le message
d’impots.gouv.fr n’atterrira pas dans sa boîte de courriers indésirables, un piège récurrent
(7) __________________ de la prévenir.
Les identifiants, les captcha (tests visuels (8) __________________ un humain d’un robot),… Rien de
cela ne va de soi pour Mme Clarys. « On se croit bêtes, répète-t-elle. Et puis, on n’ose pas aller sur
Internet. Quand même, avoir un rendez-vous avec quelqu’un en chair et en os, je suis plus rassurée.
On se demande ce qu’on a fait pour en arriver là. »
(www.monde-diplomatique.fr, texte adapté)
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EXPRESSIONS
accueillent les habitants on n’est pas au bout du monde

contraint de faire ont l’intention

devra demander de l’aide permettant de différencier

dont il prend soin qui ne disposent pas de l’Internet

j’ai toujours fait mes papiers revenir en arrière

ne se sert pas

GRILLE DE RÉPONSES
TROUS EXPRESSIONS

0 contraint de faire

Puntuación 2: _____/6,4
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TAREA 3
Pour chaque texte, choisissez le titre correspondant dans la liste située après le texte.
Attention ! Il y a DEUX titres en trop. Après, reportez vos réponses dans la grille de réponses,
située à la fin de la tâche. La première réponse (item 0) est un exemple. (1 item = 0,8 pt).

9 ASTUCES POUR ÉVITER LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

0. C. On fait le vide avant de faire le plein


Avant d’aller faire l’épicerie, on s’assure de manger ce qu’il y a dans notre frigo. Les restes de
viande, de légumes, de fromage et d’autres aliments cuisinés pendant la semaine peuvent
certainement servir à composer un délicieux repas !

1.
Après avoir planifié notre menu de la semaine, on examine ce que l’on a à la maison afin d’éviter
d’acheter des aliments en double. Au retour de l’épicerie, on fait la rotation des aliments dans le
frigo, le congélo et le garde-manger en s’assurant que ceux qui doivent être
consommés rapidement soient en première ligne.

2.
Pour éviter de gaspiller le reste du contenu d’un pot de pesto, de sauce ou d’une boîte de pâte de
tomates, on le répartit dans les alvéoles d’un bac à glaçons que l’on met au congélo. Pratique pour
les soupes et les plats de pâtes! Et que faire de la demi-boîte de tomates en dés inutilisée ? On
transforme les tomates en sauce à pizza maison en les broyant avec du basilic et de l’ail !

3.
Plutôt que de composter les fanes de carottes, de betteraves, de radis et de céleri, on les
réserve dans un sac hermétique au frigo et on les utilise dans une soupe, une purée ou une quiche,
par exemple. En plus d’être peu caloriques, ces restes de légumes ont de belles qualités
nutritionnelles !

4.
À l’épicerie, on achète quelques fruits mûrs et d’autres moins mûrs. Ainsi, on pourra les
consommer à divers moments au cours de la semaine et éviter d’en jeter.

5.
Plusieurs produits comme le lait, le yogourt, le fromage, les condiments et les vinaigrettes peuvent
être consommés sans danger quelques jours après la date de péremption inscrite sur
leur emballage. Si leur odeur et leur aspect n’ont pas changé, il n’y a pas de mal à les manger.

6.
Après avoir désossé un poulet entier, on garde sa carcasse pour en faire un savoureux
bouillon maison. On fait pareil avec nos os de bœuf. Si on ne les utilise pas dans l’immédiat, on
les met au congélo dans un sac hermétique.
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7.
Pour conserver les restes de repas, on préfère les contenants hermétiques transparents à ceux
opaques qui masquent le contenu. Sur le contenant, on colle une étiquette sur laquelle est inscrite
la date de préparation du mets.

8.
Les légumes flétris ont droit à une dernière chance ! Pour éviter de les gaspiller, on les utilise pour
faire un potage. Les fruits trop mûrs aussi ont droit à un second souffle. On peut les mettre au
congélo dans des sacs hermétiques et s’en servir pour faire une compote de fruits, un smoothie
ou un crumble.
(www.5ingredients15minutes.com, texte adapté)

TITRES

A. On achète futé
B. On exploite les pots à moitié utilisés
C. On exploite notre viande à l’os
D. On fait le vide avant de faire le plein
E. On gère notre inventaire
F. On prend ça cool avec les dates de péremption
G. On range bien nos restes
H. On récupère tout !
I. On tire profit de nos légumes au maximum
J. On valorise la fraîcheur des légumes
K. On valorise les fruits et les légumes moins frais

GRILLE DE RÉPONSES
TEXTES 0 1 2 3 4 5 6 7 8

TITRES D

Puntuación 3: _____/6,4

PUNTUACIÓN
TAREA 1 TAREA 2 TAREA 3
TOTAL

/ 20

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